Le
début de ce message a été publié dans La presse galactique, le 30 décembre
2012, sous le titre: "Que
demander de plus que d'être"
Je
ne sais pas ce que j’ai ce matin mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer.
J’ai pourtant assez dormi ! J’ai essayé d’écrire à mon pote Mac’ Gill’
mais rien ne sort, c’est brouillon. D’habitude, ça glisse tout seul et là, je
rectifie, butte sur les mots…
Du
côté de ma vue, ça n’est pas ça non plus, j’ai la vision embrumée.
C’est
peut-être les émanations du poêle et le fait d’être sur l’ordi. Je n’en sais
rien.
Même
là, rien ne me vient. Je vais aller faire un petit tour dehors avec la chienne
histoire qu’elle fasse ses affaires et que je m’oxygène les neurones.
On dirait
que les connexions ont du mal à se faire. Comme je ne suis pas du genre, ou du
moins, plus du genre à dramatiser, je vais interroger ma présence divine enfin
disons plutôt la lumière, si je trouve l’interrupteur !
Dehors,
l’ambiance est bizarre, pas une étoile, ce qui promet une journée grise, comme
hier. Le maque de luminosité continue de m’affecter. Beaucoup moins depuis que
je suis convaincue d’avoir la lumière en dedans mais quand même encore. Ce qui
me montre que je doive passer au niveau supérieur dans ma relation au divin en
moi.
C’est
comme si je devais être encore plus proche d’elle. Je dis d’elle mais je
devrais dire de moi-même. Toujours cette façon de voir à travers l’idée de
séparation.
Il doit rester en moi des bribes de sentiment d’indignité.
Pourtant, avec la quantité de messages que je reçois en direct, plus ceux que
je lis des autres humains qui comme moi, s’accrochent à leur foi…
Avec
tous les bouquins, les messages que j’aie lu qui donne une perspective
révolutionnaire de la foi, du divin qui non seulement est en nous mais qui est
littéralement nous. Toujours cette manie de vouloir séparer, identifier,
diviser.
Bon
alors, il y a les 7 corps, l’âme, la présence divine, la personnalité humaine,
le corps de souffrance, l’inconscient…et que sais-je encore ?
Pourquoi
ne pas se simplifier la vie et se dire, Je Suis Lydia Christ.
Parce
que ce serait prétentieux ? Ce n’est pourtant pas une étiquette de plus et
ça représente une responsabilité avant toute chose.
Celle
d’être intègre, droit, honnête avec soi et les autres, authentique, sans
chichi, ouvert à tout, et surtout ça nécessite d’avoir le cœur ouvert, de le
laisser guider chacun de ses pas, chacune de ses pensées.
Une envie de pleurer
monte en moi. Rien de plaintif au contraire c’est plutôt de l’ordre de la
gratitude mêlée au sens du devoir.
Devoir
de loyauté envers soi, de fidélité à ses ressentis, ses pulsions de vie, ses
émotions.
Devoir
de prendre en charge tout ce qui se manifeste à l’intérieur.
Tiens,
c’est marrant, je me rends compte que ça y est, le contact est établi sans que
j’aie eu à pratiquer un rituel. A ce propos, c’est vraiment une méthode à
l’ancienne ! L’humain aime à se faire du cinoche, en s’entourant de
babioles et de rituels pour s’adresser à sa propre présence.
Mettez
de l’encens, une bougie, sacralisez un lieu…A chaque fois que je lisais ce
genre de truc sur des sites d’éveil, je me disais ils me font chier avec leurs
protocoles !
Quelle
différence ça fait ? Le seul truc qui nous éloigne de notre divinité,
c’est notre croyance en la séparation, notre sentiment d’indignité.
Pourquoi
serions nous indigne de contacter simplement, naturellement et directement, la
partie de ce que nous sommes, qui nous a créé ?
C’est
comme si un enfant devait écrire une demande d’entretien, prendre un rendez-
vous pour parler avec ses parents ! Le côté ridicule de la chose apparaît
plus clairement en transposant la situation !
C’est
l’ego qui voit les choses de cette façon !
L’éveil consiste simplement à
se rendre compte de la supercherie de l’illusion de la séparation. Enfin c'est comme ça que je le vois maintenant.
Non,
nous ne seront pas enlevés au ciel, par des soucoupes volantes !
Non,
un grand homme à la barbe et aux cheveux blancs, lumineux ne viendra pas nous
prendre par la main pour nous amener sur une planète paradisiaque.
1/
L’éveil c’est juste se rendre compte par soi-même que le divin est là, ici,
maintenant, en soi, côtoyant l’inconscient, habitant le corps physique, logé
dans chaque cellule, dans l’ADN et que seuls notre regard et notre persistance
à croire à quelque chose de plus compliqué, nous empêche de nous rendre à
l’évidence que nous sommes réellement et simplement des humains divins.
2/
Le divin en nous étant constitué d’une matière subtile, c’est notre aspect
humain qui peut se retrousser les manches pour créer de ses mains, la nouvelle
terre qui n’est pas un monde fabuleux, mais bien la planète terre dans sa forme
actuelle.
Riche
de formes de couleurs, de diversité. Il faut être miro pour ne pas voir à quel
point elle est magnifique telle qu’elle est, maintenant, à quel point elle est
l’expression de la perfection divine.
Avez-vous
déjà regardé une fleur de près ? J’hallucine toujours devant la perfection,
la complexité des formes, des couleurs, leur harmonie, la subtilité du parfum…
Le
paradis est sous nos yeux, à portée de main pour peu qu’on ait suffisamment
d’amour pour soi et pour la vie. Pour peu qu’on reconnaisse à quel point nous
aussi, nous exprimons la perfection divine.
Plus
je regarde de près, le corps humain et plus je suis émerveillée par sa
constitution, sa complexité.
Nous avons tout en nous pour trouver le divin.
Tous les outils, toutes les portes pour y accéder.
Nous
sommes parfaits !
Seuls nos fausses croyances, notre manque d’amour et de
reconnaissance pour la création, nous fausse la vision.
On
s’attend toujours à voir quelque chose d’extraordinaire mais c’est déjà le cas.
Pouvoir toucher, goûter, sentir, voir, penser, parler, courir, rêver, danser,
rire…
On
ne se rend même pas compte du miracle quotidien de la vie.
La complexité d’un
simple mouvement où le cerveau, les muscles, les nerfs, la pensée
inconsciente, sont en action, en harmonie. N’est-ce pas tout simplement
divin ?
Seul
l’ego veut du spectaculaire ! De l’extra-terrestre !
Moi
je dis que la vie elle-même est un spectacle de tout les instants.
Le
soleil qui est là, chaque matin, qui diffuse sa lumière et sa chaleur et le
fait que nous soyons ici pour le voir, est déjà un miracle en soi.
Évidemment,
si on se colle des œillères et qu’on focalise son attention sur ce que l’humain
a fait de ce cadeau divin qu’est notre belle planète et sa nature ; il y a
de quoi déprimer. Alors pourquoi ne pas admirer cette magnifique création dont
nous sommes chaque jour les spectateurs et remercier simplement pour le
privilège que nous avons d’être ce que nous sommes, ici,
maintenant ?
Suivons
le cœur, notre cœur qui à chaque instant se ballade entre la vie et la mort,
inlassablement, sans se poser de question, juste par amour pour la création,
juste pour suivre le mouvement de la vie, pour permettre au sang de circuler en
nous tel un fleuve qui donne généreusement tout ce dont notre corps a besoin
pour fonctionner.
Il
est vital mais pourtant humble.
Il
ne se mets pas en avant, il est et rempli son rôle de moteur.
Il
est le carrefour de tout ce que nous sommes. Le passage vers nos dimensions
supérieures.
C’est
là que je veux être, un humain divin lucide, conscient de la perfection en lui,
reconnaissant d’être multidimensionnel, une expression du divin, en mouvement.
Merci
la vie, merci pour le privilège d’être vivante, ici, maintenant.
Merci
pour cette opportunité magnifique de recréer l’harmonie entre humain, en
s’inspirant de ce qui est en dedans comme de ce qui est en dehors.
En écoutant
sa nature humaine et la nature. En retrouvent ce lien magique.
J’ai
l’immense privilège de disposer d’un bout de terre où je peux peindre chaque
jour, en co-création avec la vie, le plus magnifique des tableaux vivants.
Il
me suffit de faire quelques mètres pour embrasser un chêne, lui donner mon
amour et l’éclairer de ma conscience, un ami fidèle à qui je confie mes peines
et qui même si les mots ne sont pas son mode d’expression, sa simple présence
suffit à me parler au travers de mes sens.
Merci
à tous ces arbres qui chaque jour digèrent, effacent les résidus de notre
inconscience, de notre égoïsme, en transformant les gaz carboniques en oxygène
pur. Merci pour la caresse du vent sur nos joues.
Merci
pour la beauté des fleurs.
Merci
pour la rivière qui nous montre qu’en donnant naturellement ce que nous sommes,
en étant vraiment, nous chantons la vie tout comme elle.
Merci
pour l’astre roi, lumière de nos jours, qui nous réchauffe le cœur, nous
transmet sa puissance à travers ses rayons.
Merci
pour l’eau en nous et sur la planète.
Merci
pour les minéraux qui sont la solidité de nos os, et celle de la terre.
Merci
pour la terre qui nous porte, nous nourrit, nous héberge.
Merci
pour sa beauté, sa générosité qui nous montre chaque jour que c’est la
diversité qui créé sa richesse.
Elle
est une mère qui nous montre la voie, nous a offert la chair, ce manteau qui
recouvre notre divinité.
Que
demander de plus que d’être.
En
aimant cette chair, nous honorons la vie, nous honorons la mère, nous honorons
le père et l’enfant christ. En aimant tout ce que nous sommes, notre cœur
s’ouvre sur notre multidimensionnalité. Corps, âme et esprit.
Honorons
cette trinité en étant simplement reconnaissant d’être ce que nous sommes et
construisons un monde merveilleux de gratitude, de respect mutuel,
d’égalité.
Nous
sommes tous constitués des mêmes attributs et à ce titre, nous sommes frères.
Nous sommes les acteurs, les scénaristes et les spectateurs.
Alors
faisons de ce séjour sur terre, un moment de joie, inventons le plus beau des
scénarios. Le décor est planté, à nous de jouer.
(fin
du passage publié dans la presse galactique)
J’ai
choisi de vivre entourée d’animaux qui me rappellent chaque jour ce que veut
dire "vivre", "Être". Ils sont, sans se poser de questions, authentiques,
eux-mêmes.
Enfant
c’est une chienne qui m’a permise de garder le cœur ouvert par son affection sa
tendresse. Je savais que ces êtres remplis d’amour, de vérité, étaient mon
salut, mes enseignants.
Plus
tard, quand j’ai voulu m’orienter dans la vie afin de chercher quoi faire pour
« gagner ma vie » (rien que l’expression sonne faux !), je me
suis tournée vers des études en psychologie.
J’ai vite arrêté devant le nombre
incalculable de théories qui se contredisaient.
Seule l’éthologie me semblait
avoir un soupçon de crédibilité. C’est la compréhension de l’humain à travers
l’observation du comportement animal.
Ils
ont tout à nous apprendre et pourtant ils sont censés n’avoir aucune
intelligence !
Ma
famille d’aujourd’hui, constitué d’une chienne et de trois chats, m’enseigne
chaque jour à être, à aimer, à oser assumer sans complexe.
Vivant
dans l’instant, attentifs, présents, spontanés, aimants.
Chacun
dans son style, de par sa personnalité singulière, me montre la voie de l’être.
Beaucoup
d’humains disent : "mais nous ne sommes pas des bêtes"!
C’est
faux, premièrement, nous le sommes en partie et si nous étions capables
d’utiliser tout notre potentiel comme ils le font !...
Ils
vivent en harmonie, se respectant mutuellement.
Ils
ne craignent pas la mort et seule notre peur de celle-ci nous pousse à croire
qu’ils sont cruels et sanguinaires.
Un
chat qui chasse, ne fait qu’honorer ce qu’il est. Il joue avec sa proie.
J’ai
l’impression que je vais devenir dingue avec ce truc de fuite au
coude !
Je
commence à me demander si ça n’est pas lié aux petits résidus de l’histoire
avec Jérôme. Il est vrai que bien que je lui pardonne son attitude, j’ai
l’impression que j’ai encore de la colère envers moi, d’avoir attiré une telle
situation malgré la libération des fausses croyances concernant les hommes en
général, la peur de se faire entuber, abuser.
Je vois que ça a été efficace
puisque les hommes ici, ne me considèrent plus de la même façon et ceux qui
m’aident à avancer, sont des hommes, en ce moment.
Louis,
Gilles et Michel. Déjà merci à eux trois de m’aider à changer mon opinion et
d’être le miroir de ce changement et pardon à moi-même.
Merci
aussi à Jérôme qui par son comportement m’a aidé à me rapprocher de
l’essentiel, de ce que j’ai toujours cherché dans ma vie et que j’ai maintenant
trouvé, la complétude, la fusion avec le divin en moi, avec l’aspect "supérieur"
de ce que je suis.
L’origine
de qui je suis en réalité, le personnage, l’énergie, l’amour qui me manquait,
que je croyais éloigné mais qui est là, présent, aimant, patient.
Par
cette connaissance presque totalement intégrée à différents niveaux de
conscience je retrouve mon entièreté, mon intégrité.
Rencontre
virtuelle
Entre
Victor Jara et John Lennon, pourquoi pas? Le résultat est joli.
C'est
une chanson de Victor Jara, "Manifesto".
Ils
sont partis trop tôt mais leur énergie amoureuse reste dans les cœurs et sur la
planète, partout où leur chant résonne encore.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci