jeudi 17 janvier 2013

Jeudi 20 décembre 2012: "ETRE" & Victor Jara et John Lennon:"Manifesto"






Le début de ce message a été publié dans La presse galactique, le 30 décembre 2012, sous le titre:  "Que demander de plus que d'être"

Je ne sais pas ce que j’ai ce matin mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer. J’ai pourtant assez dormi ! J’ai essayé d’écrire à mon pote Mac’ Gill’ mais rien ne sort, c’est brouillon. D’habitude, ça glisse tout seul et là, je rectifie, butte sur les mots…
Du côté de ma vue, ça n’est pas ça non plus, j’ai la vision embrumée. 
C’est peut-être les émanations du poêle et le fait d’être sur l’ordi. Je n’en sais rien. 
Même là, rien ne me vient. Je vais aller faire un petit tour dehors avec la chienne histoire qu’elle fasse ses affaires et que je m’oxygène les neurones. 
On dirait que les connexions ont du mal à se faire. Comme je ne suis pas du genre, ou du moins, plus du genre à dramatiser, je vais interroger ma présence divine enfin disons plutôt la lumière, si je trouve l’interrupteur !

Dehors, l’ambiance est bizarre, pas une étoile, ce qui promet une journée grise, comme hier. Le maque de luminosité continue de m’affecter. Beaucoup moins depuis que je suis convaincue d’avoir la lumière en dedans mais quand même encore. Ce qui me montre que je doive passer au niveau supérieur dans ma relation au divin en moi. 

C’est comme si je devais être encore plus proche d’elle. Je dis d’elle mais je devrais dire de moi-même. Toujours cette façon de voir à travers l’idée de séparation.

Il doit rester en moi des bribes de sentiment d’indignité. Pourtant, avec la quantité de messages que je reçois en direct, plus ceux que je lis des autres humains qui comme moi, s’accrochent à leur foi…
Avec tous les bouquins, les messages que j’aie lu qui donne une perspective révolutionnaire de la foi, du divin qui non seulement est en nous mais qui est littéralement nous. Toujours cette manie de vouloir séparer, identifier, diviser. 

Bon alors, il y a les 7 corps, l’âme, la présence divine, la personnalité humaine, le corps de souffrance, l’inconscient…et que sais-je encore ?

Pourquoi ne pas se simplifier la vie et se dire, Je Suis Lydia Christ. 
Parce que ce serait prétentieux ? Ce n’est pourtant pas une étiquette de plus et ça représente une responsabilité avant toute chose. 
Celle d’être intègre, droit, honnête avec soi et les autres, authentique, sans chichi, ouvert à tout, et surtout ça nécessite d’avoir le cœur ouvert, de le laisser guider chacun de ses pas, chacune de ses pensées. 
Une envie de pleurer monte en moi. Rien de plaintif au contraire c’est plutôt de l’ordre de la gratitude mêlée au sens du devoir. 
Devoir de loyauté envers soi, de fidélité à ses ressentis, ses pulsions de vie, ses émotions. 
Devoir de prendre en charge tout ce qui se manifeste à l’intérieur. 

Tiens, c’est marrant, je me rends compte que ça y est, le contact est établi sans que j’aie eu à pratiquer un rituel. A ce propos, c’est vraiment une méthode à l’ancienne ! L’humain aime à se faire du cinoche, en s’entourant de babioles et de rituels pour s’adresser à sa propre présence. 
Mettez de l’encens, une bougie, sacralisez un lieu…A chaque fois que je lisais ce genre de truc sur des sites d’éveil, je me disais ils me font chier avec leurs protocoles ! 

Quelle différence ça fait ? Le seul truc qui nous éloigne de notre divinité, c’est notre croyance en la séparation, notre sentiment d’indignité. 
Pourquoi serions nous indigne de contacter simplement, naturellement et directement, la partie de ce que nous sommes, qui nous a créé ? 
C’est comme si un enfant devait écrire une demande d’entretien, prendre un rendez- vous pour parler avec ses parents ! Le côté ridicule de la chose apparaît plus clairement en transposant la situation !
C’est l’ego qui voit les choses de cette façon ! 
L’éveil consiste simplement à se rendre compte de la supercherie de l’illusion de la séparation. Enfin c'est comme ça que je le vois maintenant.

Non, nous ne seront pas enlevés au ciel, par des soucoupes volantes ! 
Non, un grand homme à la barbe et aux cheveux blancs, lumineux ne viendra pas nous prendre par la main pour nous amener sur une planète paradisiaque.

1/ L’éveil c’est juste se rendre compte par soi-même que le divin est là, ici, maintenant, en soi, côtoyant l’inconscient, habitant le corps physique, logé dans chaque cellule, dans l’ADN et que seuls notre regard et notre persistance à croire à quelque chose de plus compliqué, nous empêche de nous rendre à l’évidence que nous sommes réellement et simplement des humains divins.

2/ Le divin en nous étant constitué d’une matière subtile, c’est notre aspect humain qui peut se retrousser les manches pour créer de ses mains, la nouvelle terre qui n’est pas un monde fabuleux, mais bien la planète terre dans sa forme actuelle. 
Riche de formes de couleurs, de diversité. Il faut être miro pour ne pas voir à quel point elle est magnifique telle qu’elle est, maintenant, à quel point elle est l’expression de la perfection divine. 

Avez-vous déjà regardé une fleur de près ? J’hallucine toujours devant la perfection, la complexité des formes, des couleurs, leur harmonie, la subtilité du parfum…
Le paradis est sous nos yeux, à portée de main pour peu qu’on ait suffisamment d’amour pour soi et pour la vie. Pour peu qu’on reconnaisse à quel point nous aussi, nous exprimons la perfection divine. 
Plus je regarde de près, le corps humain et plus je suis émerveillée par sa constitution, sa complexité. 
Nous avons tout en nous pour trouver le divin. Tous les outils, toutes les portes pour y accéder.
Nous sommes parfaits ! 
Seuls nos fausses croyances, notre manque d’amour et de reconnaissance pour la création, nous fausse la vision.

On s’attend toujours à voir quelque chose d’extraordinaire mais c’est déjà le cas. 
Pouvoir toucher, goûter, sentir, voir, penser, parler, courir, rêver, danser, rire…
On ne se rend même pas compte du miracle quotidien de la vie. 
La complexité d’un simple mouvement où le cerveau, les muscles, les nerfs, la pensée inconsciente, sont en action, en harmonie. N’est-ce pas tout simplement divin ?

Seul l’ego veut du spectaculaire ! De l’extra-terrestre !
Moi je dis que la vie elle-même est un spectacle de tout les instants. 
Le soleil qui est là, chaque matin, qui diffuse sa lumière et sa chaleur et le fait que nous soyons ici pour le voir, est déjà un miracle en soi.

Évidemment, si on se colle des œillères et qu’on focalise son attention sur ce que l’humain a fait de ce cadeau divin qu’est notre belle planète et sa nature ; il y a de quoi déprimer. Alors pourquoi ne pas admirer cette magnifique création dont nous sommes chaque jour les spectateurs et remercier simplement pour le privilège que nous avons d’être ce que nous sommes, ici, maintenant ? 

Suivons le cœur, notre cœur qui à chaque instant se ballade entre la vie et la mort, inlassablement, sans se poser de question, juste par amour pour la création, juste pour suivre le mouvement de la vie, pour permettre au sang de circuler en nous tel un fleuve qui donne généreusement tout ce dont notre corps a besoin pour fonctionner. 
Il est vital mais pourtant humble. 
Il ne se mets pas en avant, il est et rempli son rôle de moteur. 
Il est le carrefour de tout ce que nous sommes. Le passage vers nos dimensions supérieures.
C’est là que je veux être, un humain divin lucide, conscient de la perfection en lui, reconnaissant d’être multidimensionnel, une expression du divin, en mouvement.
Merci la vie, merci pour le privilège d’être vivante, ici, maintenant.

Merci pour cette opportunité magnifique de recréer l’harmonie entre humain, en s’inspirant de ce qui est en dedans comme de ce qui est en dehors. 
En écoutant sa nature humaine et la nature. En retrouvent ce lien magique.

J’ai l’immense privilège de disposer d’un bout de terre où je peux peindre chaque jour, en co-création avec la vie, le plus magnifique des tableaux vivants.
Il me suffit de faire quelques mètres pour embrasser un chêne, lui donner mon amour et l’éclairer de ma conscience, un ami fidèle à qui je confie mes peines et qui même si les mots ne sont pas son mode d’expression, sa simple présence suffit à me parler au travers de mes sens. 
Merci à tous ces arbres qui chaque jour digèrent, effacent les résidus de notre inconscience, de notre égoïsme, en transformant les gaz carboniques en oxygène pur. Merci pour la caresse du vent sur nos joues. 
Merci pour la beauté des fleurs. 
Merci pour la rivière qui nous montre qu’en donnant naturellement ce que nous sommes, en étant vraiment, nous chantons la vie tout comme elle. 
Merci pour l’astre roi, lumière de nos jours, qui nous réchauffe le cœur, nous transmet sa puissance à travers ses rayons. 
Merci pour l’eau en nous et sur la planète. 
Merci pour les minéraux qui sont la solidité de nos os, et celle de la terre. 
Merci pour la terre qui nous porte, nous nourrit, nous héberge.
Merci pour sa beauté, sa générosité qui nous montre chaque jour que c’est la diversité qui créé sa richesse. 

Elle est une mère qui nous montre la voie, nous a offert la chair, ce manteau qui recouvre notre divinité.
Que demander de plus que d’être.

En aimant cette chair, nous honorons la vie, nous honorons la mère, nous honorons le père et l’enfant christ. En aimant tout ce que nous sommes, notre cœur s’ouvre sur notre multidimensionnalité. Corps, âme et esprit. 
Honorons cette trinité en étant simplement reconnaissant d’être ce que nous sommes et construisons un monde merveilleux de gratitude, de respect mutuel, d’égalité. 

Nous sommes tous constitués des mêmes attributs et à ce titre, nous sommes frères. 
Nous sommes les acteurs, les scénaristes et les spectateurs. 
Alors faisons de ce séjour sur terre, un moment de joie, inventons le plus beau des scénarios. Le décor est planté, à nous de jouer.
 (fin du passage publié dans la presse galactique)
 
J’ai choisi de vivre entourée d’animaux qui me rappellent chaque jour ce que veut dire "vivre", "Être". Ils sont, sans se poser de questions, authentiques, eux-mêmes. 
Enfant c’est une chienne qui m’a permise de garder le cœur ouvert par son affection sa tendresse. Je savais que ces êtres remplis d’amour, de vérité, étaient mon salut, mes enseignants.
Plus tard, quand j’ai voulu m’orienter dans la vie afin de chercher quoi faire pour « gagner ma vie » (rien que l’expression sonne faux !), je me suis tournée vers des études en psychologie. 
J’ai vite arrêté devant le nombre incalculable de théories qui se contredisaient. 

Seule l’éthologie me semblait avoir un soupçon de crédibilité. C’est la compréhension de l’humain à travers l’observation du comportement animal. 
Ils ont tout à nous apprendre et pourtant ils sont censés n’avoir aucune intelligence ! 

Ma famille d’aujourd’hui, constitué d’une chienne et de trois chats, m’enseigne chaque jour à être, à aimer, à oser assumer sans complexe. 
Vivant dans l’instant, attentifs, présents, spontanés, aimants.
Chacun dans son style, de par sa personnalité singulière, me montre la voie de l’être.
Beaucoup d’humains disent : "mais nous ne sommes pas des bêtes"!
C’est faux, premièrement, nous le sommes en partie et si nous étions capables d’utiliser tout notre potentiel comme ils le font !...
Ils vivent en harmonie, se respectant mutuellement. 
Ils ne craignent pas la mort et seule notre peur de celle-ci nous pousse à croire qu’ils sont cruels et sanguinaires. 
Un chat qui chasse, ne fait qu’honorer ce qu’il est. Il joue avec sa proie. 

J’ai l’impression que je vais devenir dingue avec ce truc de fuite au coude ! 
Je commence à me demander si ça n’est pas lié aux petits résidus de l’histoire avec Jérôme. Il est vrai que bien que je lui pardonne son attitude, j’ai l’impression que j’ai encore de la colère envers moi, d’avoir attiré une telle situation malgré la libération des fausses croyances concernant les hommes en général, la peur de se faire entuber, abuser. 

Je vois que ça a été efficace puisque les hommes ici, ne me considèrent plus de la même façon et ceux qui m’aident à avancer, sont des hommes, en ce moment. 
Louis, Gilles et Michel. Déjà merci à eux trois de m’aider à changer mon opinion et d’être le miroir de ce changement et pardon à moi-même. 

Merci aussi à Jérôme qui par son comportement m’a aidé à me rapprocher de l’essentiel, de ce que j’ai toujours cherché dans ma vie et que j’ai maintenant trouvé, la complétude, la fusion avec le divin en moi, avec l’aspect "supérieur" de ce que je suis. 
L’origine de qui je suis en réalité, le personnage, l’énergie, l’amour qui me manquait, que je croyais éloigné mais qui est là, présent, aimant, patient. 
Par cette connaissance presque totalement intégrée à différents niveaux de conscience je retrouve mon entièreté, mon intégrité.
Rencontre virtuelle
Entre Victor Jara et John Lennon, pourquoi pas? Le résultat est joli.
C'est une chanson de Victor Jara, "Manifesto".
Ils sont partis trop tôt mais leur énergie amoureuse reste dans les cœurs et sur la planète, partout où leur chant résonne encore.








Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci