jeudi 17 janvier 2013

Dimanche 16 décembre, 2ème & Les béruriers Noirs "Salut à toi"






Une journée assez belle dans l’ensemble, remplie d’activités tant physiques que mentales, dans un juste équilibre. J’ai failli zapper le coup de fil à ma mère qui est le signe que je sors de l’adolescence, du besoin de reconnaissance, d’approbation extérieure. 

Je suis heureuse de voir que mes corps ont répondu à l’appel de ce matin et de me sentir dans un doux équilibre. J’ai réussi spontanément à envoyer de l’amour sur ceux de l’ombre, sortant ainsi du schéma du sauveur, de la notion de bien/mal et entrant dans l’amour inconditionnel envers moi-même et toute vie, concrètement. Il semble que ça porte ses fruits.
Je me dis même que se dire "travailleur de la lumière" n’est pas correcte, c’est encore une idée de séparation, de division, issue du mental qui certes flatte l’ego mais ne correspond pas à l’amour divin.
Le fait d’avoir envoyé sincèrement de l’amour à ceux qui travaillent pour le côté obscur de la source, m’a amené à élargir encore plus mon cœur et je me sens remplie d’énergie bien que je n’aie fait que 10 minutes de méditation après le repas. 


Là encore, je peux voir l’importance que joue ceux de l’ombre. Ils me permettent ça. 
Je dois avouer que la première fois que je l’ai fait, c’était plus issu du raisonnement du mental que directement du cœur. Mais à mesure que je m’exerce à le faire, et en comprenant l’importance d’un tel acte, je sens que je grandis considérablement. 

Il est clair que de vouloir créer l’harmonie sur terre à la façon de la présence divine qui est amour et lumière, ne peut se concevoir à la façon des humains. 
L’humain a toujours fait les choses en éliminant ceux qu’il croyait être la cause de ces malheurs changeant de bouc émissaire régulièrement et c’est ce qui a donné des guerres tous les trente ans. 
Ainsi, on pouvait reconstruire sur de nouvelles bases, l’économie, le bâtiment, on repeuplait…et ceux qui payaient les reconstructions se voyaient devenus les nouveaux maîtres du monde. 

L’exemple de la dernière guerre est flagrant. Les méchants allemands, qui au passage avaient été affamés par la guerre de 14/18, par désir de pouvoir et de vengeance, ont voulu envahir l’Europe et les américains se sont positionnés en sauveur par le débarquement et la plan Marshall. 
Les nouveaux héros sont même allés jusqu’à construire un mur ! 
Beau calcul d’autant que les « gentils » ont profité des travaux effectués par les allemands, qui dans leurs délires, la plupart des gradés étant héroïnomanes, ont tout de même fait évoluer la médecine d’un bond énorme. 

Je ne suis pas historienne mais je constate tout de même que l’humain n’a jamais su faire autrement pour évoluer que de désigner des méchants et d’envoyer la populace à la boucherie histoire de redistribuer le pouvoir. Tout le monde s’en trouvait grandit ! 

Les braves soldats revenaient en héros, vivants ou morts, gagnant leur gloire pour service rendu à la patrie ! Ce qui renforçait la domination de l’homme sur la femme. Sauf pendant cette dernière guerre où elle a mérité le droit de vote ! 
Heureusement qu’une génération de drogués a manifesté la paix et l’amour dans ses délires ! Bien que pris pour des dingues, ils ont permis l’évolution des mentalités en diminuant le nombre d’engagés et en jetant aux ordures le credo « travail, famille, patrie ». 
Si on prend du recul, les méchants et les gentils ont tous contribué à faire évoluer les choses. 

Seul l’amour peut amener la paix. 

Continuer de diaboliser les méchants, ne fait que nourrir la dualité. Beaucoup ne croient pas en Dieu et se dise que s’il existait, il n’y aurait pas toutes les guerres. 
C’est oublier que Dieu est amour et lumière. Par amour et intelligence, il donne le libre arbitre, seul garant de l’évolution. 
Il ne nous considère pas comme des marionnettes et veut que nous comprenions par nous-mêmes que la haine pour combattre la haine, ça ne peut pas fonctionner. 

Tant qu’il y aura un esprit de vengeance, il y aura toujours des victimes à défendre. 
Si on croit à la réincarnation il semble évident que dans nos nombreuses vies passées à comprendre ce qu’est l’amour, nous ayons joué les bourreaux et nous soyons situés du côté  des méchants. 
Si on veut réellement être en paix ici et maintenant, il faut pardonner son passé, et les bourreaux d’aujourd’hui. Bon j’arrête, je ne suis plus à vouloir me convaincre. 

La solution royale, christique, c’est le pardon à tous et à soi-même. 
Comme l’autre et aussi moi, l’urgence est là. 
La nouvelle terre dépend de cette compréhension, de son acceptation. 
Si elle doit se baser sur l’amour inconditionnel, chacun doit pardonner, se pardonner, afin de partir sur de nouvelles bases sans avoir à faire table rase. 

La façon la plus puissante de le faire, c’est d’envoyer l’énergie d’amour divin. 
La colle de l’univers, la base de toute création, elle seule peut guérir durablement et définitivement. 

Parler de compassion n’aurait pas de sens sans l’acceptation de tout ce qui est ou bien se serait de la pitié où l’un se place au-dessus de l’autre. 
Or nous ne sommes pas séparés, nous sommes UN. 
Ce n’est pas symbolique, c’est réel. Ce n’est pas une belle idéologie de plus à théoriser, c’est la nature même de la source. Éternelle, indivisible.

En tout cas, le ressenti en tous mes corps et bien la preuve qu’il n’est pas suffisant de faire l’union en soi, mais aussi avec tous les humains. 
Le symbole de la croix, c’est ça. 
De bas en haut et de haut en bas, c’est l’union des corps en l’humain, l’harmonisation des chakras, créée par la libre circulation énergétique des énergies père mère qui se croisent et de main droite à main gauche, d’humain à humain. 

Cette alchimie se réalise en étant dans le cœur, dans l’amour inconditionnel de toute vie. C’est à la portée d’un enfant de trois ans qui le vit naturellement puisque son mental n’est pas encore en suractivité, qu’il sait qu’il ne sait pas, qu’il est là pour apprendre, qu’il vit le moment présent. 
Je comprends mieux ce que disais Jésus dans sa phrase : « un enfant les conduira par la main ». Je ne sais pas si je vais arriver à me décider à dormir, tant ça fuse !
J’avais ouvert le document pour copier coller ce qui suit !

Le critère du succès dans la vie, ce ne sont pas les choses. Ce n'est pas l'argent, ce ne sont pas les possessions — c’est, indiscutablement, la quantité de joie que vous ressentez.
Abraham,(publié dans La presse galactique, sous le titre"la pensée du jour")

Je suis tout à fait d’accord ! D’ailleurs, ça rejoint ce que je dis plus haut. 
Qui, sur cette terre a le plus de joie si ce n’est un enfant ? Beaucoup de phrases de Jésus me reviennent. "Le royaume des cieux appartient aux enfants". Il y en a d’autres mais je suis à lire la presse galactique et à surveiller la cuisson des choux. Je veux faire honneur à cet enfant en moi, qui est gourmand, qui aime les choux à la crème!

J’hallucine, le poêle est éteint, il fait entre 16 et 18° et je n’ai pas froid. Je suis pourtant assise devant l’ordi depuis plus d’une heure ! Remarque, il peut y avoir une explication logique à ça. Je dois préciser aussi que j’ai pris la quantité minimum de cachets et que normalement, les signes de manque sont le froid, la tension généralisée, les mâchoires crispées, des petites douleurs un peu partout et plus fortement dans les reins. Et la fameuse irritation au niveau de l’estomac. 

Rien de tout ça ! Je ne vais surtout pas m’en plaindre, je constate simplement. Entre la demande d’union, de coopération, faite à mes corps, ce matin et l’envoi d’amour aux forces de l’ombre, il semble que ça ait crée en moi, une ouverture cœur et de conscience. 

L’ouverture du cœur, je la sens par la paix intérieure et aussi mon attitude face aux portes qui ont claqué cet après midi mais raisonnablement. Je n’ai pas gueulé une seule fois ! L'ouverture de la conscience, je la constate par le flot de pensées qui me sont venues et que j’ai écrites sur l’autre document. Il n’y a pas de doute, c’était sous l’inspiration de mon âme ou de ma présence divine. La rapidité à laquelle j’ai tapé me le confirme. D’autant qu’hier, quand j’ai parlé sérieusement au divin en moi, lui demandant de me montrer son approbation quand je prenais une décision telle que celle de me libérer de la dépendance, de me montrer son soutien concrètement à travers l’énergie en moi, s’est fait, le contact devient certain. Le soutien est là. 

Je crois que tant qu’on n’arrive pas à accepter l’autre tel qu’il est, non seulement ça nous montre nos propres blocages mais en plus, on n’est pas dans l’amour inconditionnel envers soi-même et on bloque la circulation de l’énergie en soi. 

Accepter l’autre, c’est ne plus réagir face aux violents, aux machos, aux bourreaux. 
En se contrôlant, on peut arriver à ne pas réagir extérieurement mais intérieurement, on explose face aux violences vues dans les infos. Mais là, ce que l’extérieur peut prendre pour du détachement, de la force spirituelle, c'est juste du contrôle. Mais ça fini par créer un conflit intérieur. 

Alors que si on se situe en son cœur, la voie du juste milieu, on peut voir par les yeux de l'âme et comprendre que tout à sa raison d'être. 
Tant qu'on n'y arrive pas, il est inutile d'occulter ce qui se passe à l’intérieur. 
De toute façon, l'âme nous fera en sorte d'extérioriser les émotions injustes. 

En commençant par être pur, cohérent entre ce que l’on ressent en dedans et ce qu’on exprime à l’extérieur, la présence divine éclairera plus la personne jusqu’à ce qu’elle comprenne ce qui est essentiel: l’acceptation de ce qui est. 
La neutralité en toute chose, tant intérieures, qu’extérieures. 
Ne pas s’identifier à ses émotions mais savoir quand même qu’il nous appartient de les traiter, de les libérer et de réviser la fausse croyance qui les a fait naître. 

Les énergies envoyées en ce moment, risquent de mettre mal à l’aise toute personne qui fonctionne à partir de l’ego. Ceux qui se disent "travailleurs de lumière", se situent d’entrée dans un camp qu’ils pensent supérieur. Si leur démarche est sincère, si elle vient du cœur et non d’un besoin de se sentir valorisé, aimé, initié, « moi, je sais »…qui ne fait que naître d’une peur, celle du manque, de la perte, du sentiment de rejet, d’abandon, le résultat en sera plus d’énergie d’amour et de compréhension. 
Toutes les fausses croyances, vont devoir être révisées. 
Dés lors qu’on se croit supérieur de quelque manière, on divise, on est dans la séparation, dans la dualité. 
Celui ou celle qui réalise vraiment la fusion des polarités, est dans la neutralité et ne peut plus juger puisqu’il sait que tout est bien. 

Il comprend que l’intelligence du cœur associée à celle de la présence divine le dépasse mais qu’il peut tout de même être éclairé s'il est dans la confiance en la bienveillance des parties de lui-même qui l’ont créé. 
La confiance vis-à-vis du divin en soi, n’est pas le fruit d’une obéissance aveugle, issue des peurs, du désir d’être approuvé, reconnu de celui-ci, elle naît de la décision de vivre à partir du cœur.
A partir de là, la personnalité humaine sera dirigée de façon à être vraiment dans l’amour inconditionnel et chaque pensée, chaque acte dont l’essence ne sera pas conforme à cette énergie, amènera un blocage énergétique plus ou moins fort selon le degré d’erreur, d’éloignement de l’amour divin.

Ce n’est pas une décision anodine, elle engage la responsabilité de la personne mais en même temps, celle-ci peut estimer ne pas être prête et continuer de libérer ce qui doit l’être, de fouiller son inconscient pour amener à la lumière tout ce qui n’est pas de l’amour. 
C’est là que ça se corse ! Intellectuellement, on peut se faire une idée de ce qui est juste ou pas mais il ne faut pas oublier que l’ego fonctionne à partir d’un cadre tracé par les peurs et les fausses croyances. 
Pour certain, l’amour sera le sacrifice, pour d’autres, ce sera l’aveuglement. 
Seul le cœur sait ce qui est vraiment de l’amour. Son point de vue étant la neutralité. Mais comme nous fonctionnons avec un ego aussi, l’association des deux est nécessaire. 
Être seulement dans le cœur peut être dangereux, il n’a pas de limites, on peut vite se faire envahir par les énergies des autres .

Bon, j’arrête là parce que je m’embrouille, je relirais demain et on verra ce qui sort. Parce que là, il me semble que ça n’est pas encore très clair dans ma tête. Je vais me contenter de profiter de cette paix intérieure et relaxer le mental en faisant un jeu allant d’aller me coucher.

J’irai bien "voir" Adamu, cette nuit, pour qu’il m’éclaire à propos de tout ça. 
Remarque ma présence divine peut aussi faire l’affaire, après tout elle est moi et je suis elle. Encore un signe que je doute de ses capacités, tout simplement parce que je doute des miennes et comme nous sommes UN... 
Alors, apprenons à nous faire confiance, à développer la relation. Au fait, j’ai toujours la robe de mariée pas encore portée ! Là aussi, j’ai peut-être une vision anthropomorphisée, inadaptée ! 
Dis mon ami, on se le fait se site accessible aux plus simples d’esprits, à ceux dont le niveau intellectuel est moqué par l’élite ? Remarque comme l’intelligence du cœur surpasse celle de l’ego, ils n’ont peut-être pas besoin de savoir pour aimer. Il suffit de voir Daniel, le frère d’un des voisins d’ici, considéré "comme attardé mental". Il dit bonjour à tout le monde, sourit tout le temps, rigole facilement, quand on lui demande quelque chose, il dit systématiquement OK ! 
Heureux les simples d’esprit ! 
Sur ce, bonne nuit mes corps ! Je suis encore dans le jugement, une vague de froid m’a saisie. Il n’y a ni bons, ni mauvais, il y a, tout simplement des êtres différents mais unifié en conscience, de valeur égale.

Et la petite musique qui va bien avec l'énergie du jour:
Ne vous arrêtez pas à la première image, ce qui suis est un hommage aux peuples de la terre.
Bérurier Noir - Salut a toi
 






Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci