jeudi 17 janvier 2013

Lundi 17 décembre 2012, & Piaf " A quoi ça sert l'amour ?"





Depuis hier, une petite phrase trotte dans ma tête : 
"La joie, ce sentiment agréable, se situe encore d’un côté de la dualité". 
Tout comme on juge et divise les humains en bons et en méchants, on fait de même avec les sentiments. 
Il y a les sentiments agréables qu’on croit venir du cœur, de l’amour divin, puis il y a ceux qui sont inconfortables comme la colère qu’on cherche à étouffer, à rejeter. 
On se rend compte que là encore, il y a division, jugement, comparaison. 
C’est un processus du mental et non du cœur puisque le cœur est dans l’acceptation de ce qui est. 
La neutralité, c’est de se dire que tous les sentiments qui sont en nous, sont non seulement légitimes mais qu’en plus, il n’y a pas à s’identifier aux « bons » ou aux « mauvais ». 
Chaque fois qu’on penche d’un côté ou de l’autre de la balance, on se situe, on perd le juste milieu, l’équilibre.
Le sentiment qui émane de la neutralité, c’est la paix. 

La joie est souvent le fruit d’un jugement, née du mental car si on va honnêtement à sa source, on peut voir qu’elle est née d’un raisonnement, d'une croyance. Le fait de gagner quelque chose ou quelqu’un, l’approbation des autorités, du divin en soi. 


Puis il y a la joie qui vient du cœur, spontanée, celle qui résulte du fait d’être neutre, d'être ce que l'on est. Elle est alors très discrète, entre deux, juste le sentiment d’être à sa place ici et maintenant, celui de ne rien vouloir d'autre qu'être. 
Je ne pense pas que l’énergie d’amour soit une forme d’exaltation, elle est, tout simplement. 
Elle est un mouvement vivant telle la rivière qui coule et créé un chant par son flux, puis d'autres sons encore,  quand elle entre en contact avec son entourage.

La frontière est très mince, la différence subtile. D’ailleurs Eckhart Tolle l’explique bien quand il observe les processus du mental. Ce n’est pas encore très clair mais je sens que je suis sur une piste intéressante. 

D’autant que ça m’amène à cogiter sur le fait de prendre des produits afin de trouver du plaisir, de la joie de vivre. Certes, c’était né d’un besoin d’équilibre intérieur, le besoin de faire la balance avec les souffrances ressenties au niveau du mental, des émotions, du corps physique. Mais il semble que là non plus, ça ne colle pas. 

Vouloir entretenir la joie, c’est déjà exprimer un besoin, l’opposé de la sensation de liberté. De plus ça nous situe dans la dualité et l’attachement. Cet attachement est contraire à la liberté. J’ai bien l’impression d’avoir été enseignée à ce sujet, cette nuit mais je ne dois pas avoir réussi à le comprendre totalement puisque ça reste assez confus. 
Je vais m’allonger un peu histoire d’être éclairée. Le raisonnement tient la route mais je ne suis pas certaine de pouvoir l’accepter et donc l’intégrer.

Pouah, j’ai un début de crève depuis hier qui ne s’exprime pas tout à fait mais menace de le faire d’un moment à l’autre. Pourvu qu’il attende que je sois allée chercher la pâte pour refaire le joint du coude du poêle!

La solution idéale serait de savoir faire rayonner son soleil intérieur jusqu’aux murs de l’appart, suffisamment longtemps pour que ça les réchauffe. Je sature avec ce système de chauffage qui m’oblige à brûler du bois. 

Je me disais que c’était moins pire que l’électricité et plus efficace pour sécher les murs mais de devoir cramer mes amis, ça fait chier ! Même s’ils ont choisi de servir l’humain de diverses manières, je culpabilise un peu. Je dis un peu parce qu’il me semble que d’un autre côté, refuser le don d’amour de quelqu’un, c’est nier ce qu’il est. Là encore la nécessité d’être neutre est appelée. Voyons ce que dit Lise Bourbeau sur la fièvre froide, les bronches prises…
« Tu te coupes de ton senti par peur de souffrir…Tu reçois le message qu’il est temps que tu te permettes de ressentir davantage et de laisser ta sensibilité s’exprimer. En saisissant la différence entre la sensibilité et les émotions, tu feras ainsi une meilleure utilisation de tout ton potentiel et tu aspireras la vie dans sa totalité. »

Moi qui demandais à ma présence divine de me montrer son approbation dans le choix de vouloir arrêter de prendre des médocs, il me semble que c’est clair enfin pas tout à fait. Même si j’aurais préféré ressentir un gonflement du cœur, une chaleur ! Remarque l’idée que je me fais de l’amour divin et de la joie, n’est pas remise en question, en ce moment, par hasard.

Bien souvent la joie se manifeste quand on est content de voir qu’on a raison, par rapport aux autres ou qu’on est sur la bonne voie, qu’on a raison par rapport à soi. 
Mais est-ce bien issu du cœur ? N’est-ce pas plutôt le résultat d’un raisonnement qui se situe dans le mental puisque le cadre est celui de la notion de jugement ; ce qui est agréable versus ce qui ne l’est pas.
Idem lorsque elle émane du sentiment d’être accepté, reconnu, derrière ça se dissimule la peur du contraire.
J’ai le front qui grossit ! On dirait que ce qui est osseux forme une demie lune, un sourire, au niveau du troisième œil, comme si le bas de l’œil se dessinait en relief !
Bon, je me mets la méditation des sons de l’Aethos.

Faire la Paix Avec Mon Aujourd’hui Améliorera Mon Futur... 
Cela peut paraître bizarre, mais la manière la plus rapide d’obtenir une situation nouvelle et meilleure est de faire la paix avec votre situation actuelle. En faisant des listes des aspects les plus positifs que vous pouvez découvrir dans votre situation actuelle, vous libérez votre résistance aux améliorations qui vous attendent. Mais si vous vous répandez en invectives contre les injustices de votre situation actuelle, vous vous maintenez en alignement Vibratoire avec ce dont vous ne voulez pas, et vous ne pouvez donc pas avancer vers l’amélioration. Car cela défierait la Loi. Dans chaque particule de l’Univers se trouve ce qui est voulu – et son manque.
Extrait du dernier livre d’Abraham
(publié dans La presse galactique)

Je me rends compte du bien-être que me procure l’écoute des sons de l’Aethos, par comparaison. En effet, je ne les ai pas écouté depuis quelques jours et c’est là que je peux sentir, par différence, ce qu’ils m’apportent. Bien que ce soit difficile à définir en mots, au niveau du cœur, c’est fluide. 

La tendresse que ça met dans mes gestes me confirme l’importance de suivre mes envies, de me faire totalement confiance. La phase d’intégration qui revient régulièrement dans le processus d’évolution, c’est celle du passage par le tunnel. 

Ce n’est pas celle qui me rend le plus à l’aise mais elle est toujours efficace et propulse vers plus de compréhension, de clarté, d’amour de soi, née de la confiance offerte au divin en soi par le fait d’entrer dans ce tunnel. 

La foi demande à un moment ou un autre, d’avancer dans la confiance, dans l’inconnu avec la certitude que c’est pour notre plus grand bien, ce qui amplifie l’intimité et la confiance envers cette partie de nous si mystérieuse. 
L’humain connaît relativement bien le fonctionnement du mental mais celui du cœur reste un mystère. 

Heureusement, de plus en plus d’humains, se risquent à emprunter cette voie qui nécessite de se libérer de tout à priori, de ce qui est connu, ce qui nous maintenait dans un certain confort. 
Même la routine, chiante par excellence, est la voie de prédilection de la majorité des gens qui aiment à cadrer leurs journées par des rituels répétitifs. 
Manger aux mêmes heures, regarder la télé, adapter son rythme à celui des autres de la société, répondant ainsi au besoin de se sentir inclus, accepté, comme tout le monde, "normal". Au mépris des besoins du corps physique de chacun qui ne sauraient être les mêmes puisque chacun est unique de par son ADN. 
On peut aussi se situer à l’extrême et agir par rébellion, par souci de se différencier flattant ainsi son ego. 

La voie la plus juste, me semble être celle de l’écoute de son corps physique et la réponse à ses demandes, par amour pour ce qu’il est, par amour pour la terre mère par extension puisque ce corps nous est gracieusement offert par Gaïa. 
Ainsi, respecter son rythme personnel ainsi que son instinct, son ressenti, nous rapproche de notre vérité, nous rend pur. Quand on se sait responsable du bon fonctionnement de celui-ci, on va chercher à le polluer le moins possible. Tout comme la terre mère puisque nous sommes crées à l’image de l’univers, de la planète, que tout est en nous. Pour cette raison, dépolluer ses corps, participe à la dépollution de la planète. 

Toutes les pensées fausses polluent autant notre corps mental, qu’émotionnel ou physique. Les produits dits « toxiques » ne le sont pas forcément plus que ces pensées de non amour dont les dégâts peuvent être considérables puisque nos corps étant inters reliés chacun en est affecté.

La période que nous vivons actuellement est réellement purificatrice et puissante. 
Les énergies envoyées, peu importe de connaître en détail leur provenance, ce qui est sûr c’est qu’elles viennent de la source. 
Le temps qui s’accélère est aussi une vérité. 
Les compréhensions successives sont énormes et leur intégration bien qu’elles se fassent à divers degrés, est d’une rapidité fulgurante.
Pas étonnant de se sentir fatigué plusieurs fois dans la journée !

Bon, concrètement, ce matin, je m’attelle à défaire la pâte autour du coude du poêle, cet après midi, je vais en racheter et ce sera suffisant pour la journée. J’espère pouvoir faire du feu, ce soir ! Retirer la pâte et en remettre, voilà le programme du jour ! Je ferais des courses demain.

Mes petits corps chéris, vous dont les trésors que je découvre chaque jour, m’émerveillent, je vous réitère ma demande d’hier, de coopération consciente. Je viens de faire une petite méditation guidée où j’ai esquissé l’exercice de pardon réciproque avec une personne qui nous a causé du tort, dans une bulle remplie de lumière dorée. Je l’ai fait vite et pas très sincèrement, ça manquait de cœur. Je ferais mieux la prochaine fois, c’est un premier pas.
Depuis que je révise ma vision de la joie, on dirait que j’ai perdu la passion, l’enthousiasme, bien que je ne sois pas non plus à l’opposé, dans la déprime.
Je suis toujours au rayon rose dans le tome II des rayons sacrés, (que vous pouvez trouver, à la boutique, sur le site) de Joéliah et une phrase de Lady Qwan Yin que je recopie ici, me chiffonne.
Le titre du message, c’est : 
"Compassion et guérison de l’enfant intérieur"
"Une exaltation, une trop grande passion mais aussi une jalousie, une rancune ou rancœur peut exciter, alourdir ce corps et lorsque vous êtes dans les lourdeurs énergétiques, vous ne pouvez pas être dans l’amour-compassion".

Peut-être aussi que ce qui sème la confusion en moi, c’est le fait de mélanger  la joie, le plaisir, l’amour, la passion. 
L’amour n’est pas exubérant, il n’a rien à prouver, il est. Son énergie circule en permanence en tous mes corps et ce n’est que mon ignorance de ce qu’il est et mon incrédulité qui m’empêche de le ressentir.

Je repense à ce que dit Eckhart Tolle à propos de la présence divine. 
Il y a la pensée et l’observateur de la pensée. 
Ce qui revient à dire que tant que je suis consciente de ce que je pense, c’est là que j’ai la preuve de la présence de la conscience Une. Ce qui veut dire qu’elle est toujours là, qu’effectivement il n’y a séparation que lorsque j’agis inconsciemment, machinalement. D’où la nécessité d’être présent à ce que l’on fait pour constater que le divin n’est pas séparé de l’humain.

Une envie de pleurer monte en moi. J’essayais tout à l’heure de faire l’exercice proposé par Qwan Yin, de mettre les mains sur son cœur en pensant à soi quand on avait deux ou trois ans et de s’imaginer prendre cet enfant dans ses bras et lui donner tout l’amour qu’il n’a pas reçu. Puis, en le faisant, je me suis dit qu’il me semblait que lui n’avait pas besoin de ça puisqu’il avait bien « encaissé » ce vécu. 

C’est là que je me suis posée l’éternelle question, mais je suis qui en fait ? Celle qui à 47ans et qui réfléchit à tout ça, celle qui souffre encore du passé, et le divin dans tout ça. Et bien je suis tout à la fois et tout dépend où je me situe. 

La façon dont je pense et agit me montre qui dirige en moi, sur le moment présent. Quand je suis triste, c’est l’enfant intérieur qui s’exprime, cette partie de moi qui est en manque, qui cherche le réconfort. 
Quand j’ai de la joie, c’est mon corps mental qui se satisfait d’avoir « raison ». Ou bien le fait d'être en paix intérieurement.
Quand je suis neutre, que je ne prends aucun parti, c’est mon cœur qui est en avant.

J’ai libéré encore un paquet de trucs. Le sentiment de culpabilité lié au fait d’avoir certainement endossé le rôle de bourreau dans une vie ou plusieurs vies antérieures. 
J’ai senti que je bloquais à rassurer mon enfant intérieur et que ça venait de la vision de mon âme à travers celle du karma. Enfin, je suppose que c’est mon âme qui souffrant de la naissance cosmique, a dû s’ajouter une couche de culpabilité, un sentiment d’indignité par la peur qu’a engendré le sentiment de séparation d’avec la source. Comme elle s’est trouvée en situation de choc devant l’inconnu, elle a dû interpréter les choses faussement du fait de son jeune âge. 

A moins que ça ne soit le saboteur intérieur, logé peut-être dans l’inconscient, formé par la peur de la mort, ou encore les deux. 
J’ai lu dans les messages de Jeshua, qu’il parlait des blessures de l’âme, le rejet, l’abandon, la trahison et que c’était l’origine de nos souffrances actuelles qui en étant revécues, permettaient justement à l’âme de guérir. Je vais rechercher le message où j’ai lu ça.

Ce serait donc ma présence divine qui aurait le pouvoir de consoler mon âme à ma demande ? Parce que malgré les libérations, je ne me sens toujours pas plus à l’aise. Remarque, je ne me sens pas mal non plus. 

Pas évident de vouloir d’un côté la paix qui découle de la neutralité tout en craignant de ne plus rien ressentir à l’intérieur. Parce que si c’est pour ne plus avoir de la joie, ça va être bien chiant. 

Il est 13h et j’ai prévu d’aller chercher la pâte à Céret. 
J’ai un genre d’appréhension dont je n’arrive pas à me défaire, fais chier ! 
J’ai décollé ce qu’il y avait autour du tuyau ! C’était gavé de bistre ! J’espère que cette fois-ci, non seulement je vais trouver le magasin ouvert, c’est pour ça que je n’y suis pas allée ce matin, il me semble qu’ils sont fermés le lundi matin. 
Que je vais trouver la même pâte vu que j’arrive à peu près à maîtriser la pose et que je pourrais aller et venir sans problèmes. J’ai beaucoup de peurs à libérer encore, j’en ai marre. 
Peur de tomber en panne, de me faire encore avoir, de me faire chier pour rien…
Sentiment de manquer du soutien de mes aspects invisibles et que c’est ma personnalité humaine, la partie la plus faible, la moins puissante, qui doive se taper les trucs les plus ingrats. 
Parce qu’entre la merde du poêle, celle de la chienne à ramasser, le ménage et la gestion des pensées, des émotions et l’attention à être centrée, je n’en puis plus ! 
J’aimerais assez sentir un soutien énergétique, l’assurance de l’efficacité des libérations par un ressenti physique correspondant, mais rien ! 
Je libère donc le sentiment d’injustice, de fatigue générale, mentale, physique, émotionnelle, l’idée de séparation…

Les énergies envoyées en ce moment, nous aident à nous voir tout nu, afin de libérer ce qui n’est pas conforme à l’amour divin, ce qui nous éloigne du fait de se sentir égaux. 
Je me prends une grande claque en me rendant compte que j’ai tendance à me croire supérieure aux autres, intellectuellement. 
Le pire c’est que je vais rejeter celui que je vois être comme ça ! Je vais avoir vite fait de le montrer du doigt ! 
Pleins de petites phrases, pensées, me reviennent en mémoire et me montrent à quel point je peux être pédante par moments ! 

Je libère donc avec joie cet aspect de ma personnalité que je trouve ringard et inadapté à l’amour divin. Là encore, c’est le fait de prendre des cachets qui amplifient ce côté qui en fait existe chez chacun. J’avais déjà remarqué ce comportement injuste quand j’en avais pris pendant un moment, quand j’étais à l’église. Au moment de passer mon BAC, justement. 

Il devient de plus en plus évident que si je veux être moi-même, celle que je suis à partir du cœur, il me suffit d’arrêter les cachets pour que ce soit déjà plus facile. C’est ce même constat qui m’avait incité à arrêter d’en prendre. 

Bon, voilà encore une bonne raison d’arrêter. 
Maintenant, il est question de continuer de faire au feeling et de se laisser guider par le cœur en diminuant progressivement avec le souvenir que ce produit bien qu’il me semblait qu’il m’aidait à oser être, me fait juste me sentir supérieure et donc au bout d’un moment, mal à l’aise parce qu'injuste. 
Le pire c’est que j’ai dit à Louis de ne pas mettre les passages de mon mail qui parlent de lui pour qu’il ne tombe pas dans le piège de l’ego ! 

Une phrase de Jésus m’est aussi revenue, « ceux qui s’élèvent seront abaissés ». 
Je ne vais pas attendre de me prendre une grosse claque pour me remettre au niveau des humains, mes frères et sœurs ! 
En plus, c’est de vouloir maintenir cet écart qui me colle la pression, qui me fait croire qu’il faut que je sois parfaite et donc me rend intolérante avec moi-même et les autres ! Gros coup de spot sur mes défauts ! 

Le simple fait d’en avoir pris conscience clairement et avec humour, m’a fait retrouver le sourire, merci présence divine de me montrer que tu es là pour m’aider à évoluer vers plus d’ouverture du cœur et de la conscience, sans pression et avec humour !
Puis pour finir par une note musicale, voici une vidéo:
"Madame" Piaf! Elle en a ouvert des cœurs, fait couler des larmes. Croyant au divin, en l'amour, elle a marqué son époque et continue d’œuvrer par sa gouaille sincère, son authenticité!  





Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci