jeudi 17 janvier 2013

Mardi 18 décembre 2012...ascension...5ème dimension ?





Il est minuit cinq et je me suis relevée depuis 11h30 pour raviver le feu. Je me suis roulé une clope, allumé l’ordi et pendant que je faisais un jeu de pyramide solitaire, des pensées sont venues se faisant de plus en plus claires. 
Je me dis que la voix du christ, l’amour christique, c’est de pouvoir pardonner à ses ennemis, tendre la joue à celui qui te met une claque et tant d’autres choses qu’il a dites !

Pareil quand les êtres de lumière demandent d’envoyer de l’amour lumière à tous ceux qui en ont besoin dans le monde.
Pourquoi ne précise-t-il pas à qui l’envoyer en particulier ? Parce qu’ils connaissent la nature dualiste de l’être humain, sa façon d'aimer à conditions que...et qu’ils ne veulent pas qu'on choisisse où diriger cet amour. 

Là est l’unique solution si on veut en finir avec la violence, si on veut un monde égalitaire. Si tout le monde doit être guéri, accepté, aimé. Il est nécessaire de pardonner. 
Si on se pardonne à soi-même uniquement, on nie le fait que l’humanité est une, on se croit lavé. 
On serait « sauvé » uniquement parce que l’on a compris que nous sommes divin est que l’amour est divin? Parce que l’on s’intéresse aux messages canalisés. On se croit éveillé par ce que la foi nous remue le cœur. Mais qu’est-ce que c’est que d’être éveillé, à quoi ça sert de parler d’amour inconditionnel si on se refuse d’aimer ceux qui jouent le jeu de l’ombre ?
Pourquoi se dire travailleur de lumière si on doit choisir sur qui l’envoyer. 
Qui sommes nous pour juger qui « mérite » cet amour qui par définition ne choisi pas, ne sélectionne pas ? Puis nous ne somme ni dans la tête ni dans le cœur de ceux qu'on juge.


Le soleil brille sur tout le monde. Le cœur ne juge pas ; il accepte ce qui est, il Est. 
Seul l’ego mets des limites, compare, juge. Tous ceux qui se disent éveillés et de ce fait s’imaginent privilégiés de Dieu, vont avoir du souci à se faire, face à l’envoi d’amour inconditionnel envoyé en masse. 
Il est bien question d’aimer sans conditions. Soi-même et les autres puisque nous sommes une conscience unifiée par essence et que la réalité, c’est que nous sommes inters reliés, tous membre d’un même corps. 

C’est comme si l’ego jugeait qu’un organe du corps était impur et de ce fait le rejetait et le détruisait pensant rendre le reste du corps parfait. Mais si un organe manque, c’est tout le corps qui en est affecté. Celui que beaucoup juge comme impur, c’est l’anus. 
Si on le retire, comment pouvoir vivre normalement ? Si un humain ne va plus à la selle, s’il ne peut plus éliminer que se passe-t-il ? 

Tout comme dans un corps humain, l’humanité ne saurait se passer d’une partie d’elle-même et à moins de l’aimer et de l’éclairer, celui-ci ne peut pas évoluer, guérir. 

On nous dit que pour être dans le cœur, il faut accepter tout ce que l’on est, éclairer ses ombres et les aimer puis les libérer. 
C’est la même chose à l’échelle de l’humanité. Bien que pour l’ego, ce soit difficile à accepter, ça semble logique selon le cœur. 
Tous ceux qui sont convaincus d’ascensionner parce qu’ils se disent centrés, auront plus de difficultés à accepter d’aimer ceux de l’ombre puisque eux-mêmes se situent du côté de la lumière. Or l’acceptation de ce qui est n’a pas de limites. Le cœur embrasse tout. 
Dès lors qu’on juge, qu’on divise, on se situe au-dessus des autres. Ce n’est pas ça être l’amour. 

Accepter de pardonner à ceux qui sont les bourreaux, aujourd’hui, ça ne veut pas dire applaudir leurs atrocités mais commencer par ne plus nourrir la haine par la haine en les critiquant, en les jugeant puis en les condamnant. 
Seule la neutralité amène la paix et à moins de pardonner aux offenseurs, on ne peut prétendre être dans le cœur. 
Tant qu’on réagit, c’est l’ego qui se manifeste. 

D’autant que si on est honnête avec soi, on se rend bien compte qu’à moins d’être réellement dans le cœur et tant que c’est l’ego qui nous gouverne, on continue de critiquer, de juger. Même si on ne l’exprime pas ouvertement, des pensées de jugement, de comparaison, sont toujours en soi. 
Cependant, être dans le cœur ne veut pas dire être naïf, au contraire l’ouverture du cœur amenant l’ouverture de conscience, on constate ce qui est mais on ne choisi plus de soutenir qui ou quoi que ce soit. 

Ce serait prétendre savoir mieux que la source qui elle, sait que tout à sa raison d’être. Vouloir utiliser la loi d’attraction pour attirer à soi la prospérité, la joie, le bonheur, c’est reconnaître qu’il nous manque quelque chose, que nous nous estimons lésés dans ce que le divin nous a donné. C’est nier la source d’amour qui est en nous, c’est ne pas la connaître. 

Puisque celui qui est amour, dont la présence divine dirige sa vie, est comblé par ce fait et ne désire rien d’autre que cette fusion permanente.
Il semble que je commence à intégrer plus profondément ce qu’est l’amour inconditionnel bien que je continue d’avoir une vision dualiste.

Plus que jamais, je persiste dans cette voie, celle du juste milieu, celle qui consiste à être soi-même. Reconnaissant la bienveillance du divin qui est en moi, sa volonté que mon cœur et ma conscience, s’élargissent afin de pouvoir transcender ma vision dualiste. 

Comment espérer s’élever jusqu’à la cinquième dimension et vivre dans un monde parfait où régnerait l’amour inconditionnel si je ne suis pas capable de sortir de la vision duelle de 3D ? Si je reste attachée à mes jugements, si je considère que l’amour c’est en fait honorer l’ego en ayant plein d’argent, en se positionnant en riche matériellement. 
Certes, l’argent n’est pas mauvais en soi mais comme il divise puisque tout le monde n’en possède pas autant. N’est-ce pas suffisant que chacun puisse se nourrir, se loger et donner ses talents, échanger ses dons. 
Vouloir être riche matériellement, c’est montrer qu’on ne croit pas en sa richesse intérieure, qu’on a peur de manquer, qu’on veut plus, mais ces désirs viennent de l’ego. 

Le cœur est et se suffit à lui-même. 
Sa joie réside dans le don de soi, dans l’échange de l’énergie d’amour divin. 
La plupart des gens qui on plus d’argent qu’il ne leur en faut, finissent par ne plus savoir quoi en faire. Rares sont ceux qui l’utilisent pour le bien de l’humanité. Ils vont s’acheter des maisons immenses qu’ils devront faire entretenir par des domestiques se privant d’être autonome et de prendre soin eux même de leur lieu de vie. Ils vont s’acheter des voitures, des jouets pour adulte dont ils auront vite fait de se lasser. 
Leur satisfaction se situe bien souvent dans le fait de se croire privilégiés par la vie. 
Mais est-ce un privilège de se sentir supérieur ? 
La supériorité n’a aucune valeur par comparaison, elle ne fait qu’élargir le gouffre entre les humains. 
La puissance divine n’est autre que la conscience d’Être un et multiple à la fois, d'aimer sans conditions, sans raison même
La connaissance même du divin en soi, de se savoir éternel, créateur de sa vie selon ses choix. 
Le choix étant : est-ce que je vais être amour, exprimer l’amour divin ou est-ce que je vais nourrir mon ego qui m’éloigne du cœur, de l’amour inconditionnel.

Vivre dans le moment présent, c’est ne rien regretter, ni projeter, ne rien vouloir mais apprécier pleinement ce que l’on est. Puisque ce que tout peut disparaître du jour au lendemain. Je pense à Job, en disant ça. Malgré qu’il ait tout perdu, tout ce qui le comblait matériellement, et même ses enfants, il n’a pas regretté de faire confiance au divin qui a pu se manifester en lui et lui faire sentir la vraie joie, le véritable amour de la source. 

La connexion avec son monde intérieur offre des richesses que le monde extérieur ne peut offrir. La paix, la joie, le sentiment d’éternité, d’infini. Tout le contraire du monde matériel éphémère, changeant, illusoire.
Bon, je vais me recoucher.

J’ai dormi jusqu’à six heures comme un gros bébé !
Le poêle était presque éteint et la fuite de bistre a fait une flaque. Je ne me suis pas affolée. J’ai rallumé le feu, essuyé la flaque et recollé du mastic réfractaire. J’ai retiré du liquide du coude et aéré. Dehors, il fait 10°.

Plus ça va et plus je me dis que la solution, c’est le pardon à tous. Qu’on ne peut s’élever ensemble, d’une autre manière. Ce qui ne veut pas dire que tous seront exaltés dans la même dimension. Il y a plusieurs demeures dans le royaume de mon père, a dit un certain Jésus de Nazareth. L’amour et la lumière divine sont parfaits. Seule la vision humaine est distorsionnée. Il a dit à Pierre qui voulait le venger du soldat venu l’arrêter : « laisse faire » puis a guéri l’oreille coupée du soldat. Il nous a montré la bonne attitude à avoir. 
Le désir de vengeance fait tourner la roue du karma indéfiniment. Si on prétend s’élever en 5ème dimension, il faut être dans l’amour inconditionnel qui seul nous permet d’augmenter notre fréquence vibratoire permettant à l’être christique de descendre en nous.
Quand en plus on sait que nous sommes inters reliés et que ce que nous faisons au moindre de nos frères, c’est à nous que nous le faisons…

Tout est déjà dans le nouveau testament.
Jésus dînait avec les prostitués, les voleurs, considérait chaque humain comme un frère, une sœur. Si nous voulons suivre son chemin, il nous faut avoir autant de compassion. Mais là encore, il n’est pas question de pitié, de pardonner du haut de son trône, à celui qui est à terre. 
Il est question d’être dans son cœur, d’accepter tout de soi-même, d’être neutre face à nos défauts, tolérants envers nos faiblesses. De cette façon, nous pouvons l’être envers autrui. 

Tant que l’on cherche à être parfait, on ne fait que se coller la pression et rejeter ceux qui nous reflètent nos propres défauts. 
La perfection c’est de reconnaître qu’on ne sait pas tout mais qu’on a entièrement confiance en la source. Et pour avoir une vision divine, il nous faut nous hisser par le cœur, à la hauteur de l’amour divin.

Une autre citation extrêmement remplie d’amour et de lumière de Jésus, c’est quand il est sur la croix et qu’il dit : « pardonne leur père, car ils ne savent pas ce qu’ils font »
Il faut avoir un amour absolu pour l’humain pour aller jusqu’à démontrer que la croix, symbole d’unification à la divinité et en même temps à l’humanité, est le chemin. 
Mais il n’a pas souffert, seul l’ego qui fonctionne à partir de la peur de mourir, voit de cette façon. L’esprit sait qu’il est immortel. 
Jésus savait que chaque humain est fait d’amour et de lumière et qu’en chacun bat un cœur.
Qui sait ce qui se cache dans le cœur d’un assassin ? Il y a le même potentiel d’amour qu’en tout être, c’est seulement la capacité à aimer qui fait défaut. C’est le manque de lumière qui donne une vision restrictive, limitative.

L’ouverture du cœur résulte de l’amour inconditionnel pour toute vie, la sienne aussi. Il n’est donc pas question d’exclure qui que ce soit. D’autant que selon le karma, les victimes d’aujourd’hui étaient les bourreaux, hier.

L’expérience exceptionnelle de l’ascension, c’est celle de pouvoir fusionner le corps avec l’âme et l’esprit. L’ego n’est pas appelé à disparaître mais à s’élever à hauteur du cœur, à se laisser guider par lui. 
On peut considérer l’ego, à titre individuel comme le saboteur, le méchant intérieur qui de par sa vision limitée, nous empêche d’être dans le cœur. Si on n’arrive pas à se réconcilier avec lui, de même que si on n’embrasse pas ses ombres, on ne peut s’élever. Idem pour le corps de souffrance. 
A l’échelle d’un individu, toutes ces parties sombres, nécessitent d’être éclairées, aimées, libérées. La notion d’unité implique d’englober, d’accepter. 
Pour l’humanité, c’est la même chose. Il n’est pas question d’ignorer ceux de l’ombre mais de les reconnaître, de les aimer, leur envoyer de l’amour et de la lumière afin qu’ils puissent choisir de s’élever. Après, leur choix dépend de leur libre arbitre et seule la source sait ce qui sera le mieux à faire pour qu’ils finissent par apprendre à aimer d’un amour inconditionnel. 

Ce qui nous revient en tant qu’humain, en tant que conscience collective, c’est que ceux qui sont illuminés par l’amour inconditionnel, le laisse rayonner sur ceux dont le cœur est fermé. Ainsi, l’ensemble de l’humanité reçoit la même luminosité, la même vibration et peut s’élever.
Jeshua, canalisé par Pamela Kribbe, Adamu, Inelia Benz, tous ont cette démarche. Tous en arrivent à la même conclusion parce qu’ils se sont élevés au niveau de la conscience christique. La conscience unitaire.
Enfin peu importe le point de vue des « travailleurs de la lumière », ce point de vue là, me correspond beaucoup plus. Il me semble plus juste, plus lumineux, plus proche de ma conception de ce qu’est l’amour inconditionnel. 

Certes il est loin de rendre populaire, mais là n’est pas mon but, je préfère, par l’acceptation de ce qui est, ressentir l’amour christique en moi, élever mon cœur et ma conscience au niveau de ces personnages qui habitent les sphères de la conscience unitaire, plutôt que d’être reconnue par les humains qui se disent dans l’amour inconditionnel alors qu’ils ne jouent que le jeu de l’ego.
Celui-ci est malin, il sait feindre l’amour et amener la personnalité à se croire arrivée, réalisée. 
Or, à l’échelle de l’éternité, il n’y a pas de fin à la connaissance, à l’amour, on est toujours en mouvement. 
La vie elle-même, est mouvement perpétuel.
L’évolution ne saurait être limitée. 
La connaissance la plus sûre c’est de se dire qu’on ne sait pas. 
On n’en a jamais fini de savoir. 
On reçoit la lumière, la connaissance divine, à mesure que l’on ouvre son cœur à l’amour divin, inconditionnel, pur, englobant. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr