Le
début de ce message a été publié dans La presse galactique, le 26 décembre
2012, sous le titre: "Ton corps dit: aimes-toi"
Ce
matin, tombée du lit à 3h30, je suis allée voir où en était le poêle et me suis
mise à le raviver. Résultat, je suis debout. Remarque, hier soir, j’ai piqué du
nez de 21h à 23h.
J’ai rigolé de me réveiller deux ou trois fois, la tête à un
centimètre de la table !
J’ai mon compte de sommeil. De toute façon, si
mon corps me le demande, j’irais me recoucher.
C’est
mon luxe personnel que de pouvoir disposer librement de mon temps. Bien que je
culpabilise encore de temps en temps du fait de ne pas travailler, je reviens
vite à la raison en me disant que je n’ai pas à juger le choix de mon âme mais
plutôt à voir les bénédictions qu’il y a dans tout ça.
Honnêtement, j’aime
tellement la liberté que je préfère avoir un budget limité mais disposer
pleinement de mon temps. Ainsi, je peux écouter mes corps et leur répondre sans
contrainte.
Il faut bien sortir des vieux schémas et ils sont nombreux.
Le
travail, dont l’origine latine est « tripallium » qui signifie engin de torture,
montre bien le sens que l’humanité lui donne. Or, le travail devrait être une
offrande, un don de soi.
Il l’est pour certain, non pas selon le type d’emploi
occupé mais dans la façon de le faire. On mets souvent en avant les
médecins, les infirmières, les pompiers…
Mais
qu’en est-il du boulanger qui chaque jour se lève, je devrais dire chaque nuit,
pour nourrir la population ?
Celui qui se distingue et a le plus de
succès, c’est certainement celui qui fait son travail avec amour. L’artisan,
rien que le mot me plait, devrait être beaucoup mieux valorisé, lui qui fait
son travail avec art.
Autrefois, les artisans français étaient réputés pour
leur savoir faire. J’ai toujours été admirative devant un cordonnier, un
ébéniste, un luthier, un travailleur manuel qui par ses gestes précis, montre
son amour pour la matière qu’il travaille. Même un boucher.
Bien que ça puisse
paraître insensé de dire ça, je trouve que celui qui le fait avec respect, à la
façon des Indiens d’Amérique du siècle passé, mérite d’être salué.
J’ai un
petit budget et bien que je préférerais arriver à me passer de viande, pour minimiser
la culpabilité et parce que j'aime les animaux, je vais chez un artisan.
Le fait d’avoir affaire à un humain
dans cet achat important, me permet de sacraliser ma consommation de viande en
plus de faire travailler quelqu’un d’ici et d’acheter de la viande dont je
connais l’origine et la manière dont l’animal a été élevé.
Comme en toute
chose, je veux être sincère dans mes démarches, que celles-ci viennent du cœur,
naturellement, plutôt que ce soit la conséquence d’un raisonnement du mental
qui serait issu de la culpabilité ou de la peur ou encore des deux.
Jusqu’à la
prière que je fais, à ma façon, où je remercie l’animal pour son don d’amour.
Il semble évident que seul l’humain, par sa peur de la mort, et sa conscience
individuelle, craigne la grande faucheuse. L’animal n’en a pas conscience de la
même façon.
Si on considère que les animaux comme les minéraux et les végétaux,
ont une âme collective, le légume comme l’animal qui est consommé, ou encore le
bois qui est brûlé pour le chauffage, doivent avoir conscience de leur devenir et
s’offrir volontairement. Puisque nulle action sur terre ne se fait sans
l’accord des âmes, au niveau de l’astral, ça semble logique.
Enfin,
c’est mon point de vue. C’est peut-être une stratégie du mental pour ne pas se
sentir coupable. Même si c’était le cas, comme je considère la culpabilité
comme un poison de l’âme, inventé par quelques humains en mal de pouvoir, je me
dis que c’est bien ainsi.
Quand on parle de pureté, j’ai l’impression qu’on
comprend mal ce qui se cache derrière ce mot. Selon ce que je crois, ce que
l’humain considère habituellement ce qui est impur, est une de ces vieilles
croyances dont il faut se débarrasser. On peut "remercier" les catholiques, enfin
leur hiérarchie pour avoir diabolisé tout ce qui en fait à mon sens, est sacré.
Le corps physique déjà, ne saurait être impur puisqu’il est le temple sacré de
l’esprit divin. La sexualité idem ainsi que tout ce qui à trait au corps
physique. Comment honorer sa présence divine, en négligeant son corps et ses
pulsions de vie ?
Pour
ce qui est de la pureté, à mon sens, elle est synonyme de transparence,
d’honnêteté vis-à-vis de soi et des autres, d’authenticité. La culpabilité, la
sensation d’indignité, d’illégitimité sont l’héritage des fausses croyances
nées de l’interprétation tronquée, de la genèse.
Quand
j’étais membre de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours, en
plus court, les Mormons, j’étais la chieuse qui posaient des questions du
style : "mais si Jésus est à la droite de Dieu, qui est à sa gauche ?"
N’est-ce pas une bonne chose qu'Eve ait donné la pomme à Adam ?
Je
n’avais pas toujours la réponse et heureusement car c’est grâce à ça que j’ai
fini par quitter cette organisation qui me volait mon libre arbitre bien
qu’elle m’ait permis de pacifier ma relation aux autres, de me sociabiliser.
Comme quoi, encore une fois, il y a du bon et du mauvais en tout et c’est là
que notre intelligence supérieure est censée intervenir, à travers le
discernement.
Le cœur aussi participe par effet de résonance, là encore, je
constate l’importance de l’union du cœur et de la conscience.
Bon
je vais procéder à mon rituel quotidien de connexion à la mère divine et
d’offrande, sur le trône. Là aussi, l’impureté n’a pas sa place, au contraire,
restituer à la terre ce qu’elle nous a gracieusement offert relève de l’amour.
Amour de son corps physique, amour de la mère divine, de notre aspect dense,
matériel, du choix d’incarnation de notre âme…
Et
dire que j’ai refusé de nourrir ce corps pendant 20 ans !
C’est là où je
prends conscience de l’immense amour que mes cellules ont pour cette
personnalité têtue.
En même temps, mon caractère entêté est souvent d’un grand
secours dans ma recherche de souveraineté, mon désir d’auto-guérison, de
vouloir me connaître en profondeur en écoutant tout ce que je suis.
C’est ici
que je situe l’authenticité, la pureté, l’expression de soi. Dans l’écoute et
la réponse inspirée aux appels de nos différents corps.
Plus
ça va et plus je me dis que l’unité est le moyen de retrouver sa souveraineté
en même temps que son unicité. Je réitère donc ma demande auprès de tous mes
corps, de vivre cette journée dans la coopération, l’entente et le respect
mutuel.
Laissant le soin à ma présence divine d’orchestrer le tout.
Là, je ne
fais pas appel à quelqu’un d’inconnu, de lointain, mais à la partie la plus
aimante, éclairée de tout ce que je suis, que seule ma peur d’être et mon
ignorance pourraient me pousser à croire le contraire.
Eckhart Tolle l’explique
bien dans son livre, « le pouvoir du moment présent ». Bien que ma bibliothèque
ne prenne pas beaucoup de place, elle comporte cependant l’essentiel nécessaire
à la découverte de soi. D’autant que je tiens à découvrir par moi-même et la
connexion au divin en moi, ce que je suis réellement. L’inverse serait renier
l’humain divin que je suis. Je remercie au passage toutes ces situations de vie
désagréables qui sont autant d’occasion de me connaître en profondeur.
Bon,
il est temps de mettre ce corps en mouvement et de partir à l’aventure de cette
nouvelle journée qui selon ce que je crois profondément, ne saurait être
l’avant dernière. J’ai plus d’une fois tenté d’en finir et devant l’échec de
mes nombreuses tentatives, il semble évident que ce ne soit pas la fin du corps
physique. C’est plutôt l’inverse !
Les énergies envoyées nous permettent
de mieux décoder les messages envoyés par tous nos corps. Le corps physique à
travers les symptômes, les malaises, les petits bobos.
Pour cette raison, je ne
regrette pas de m’être offert le bouquin de Lise Bourbeau, « ton corps dit
–aimes-toi ». Il m’a permis de comprendre ce principe et de m’y référer
plutôt que d’aller voir un médecin. Ce comportement immature répondant au
besoin d’être rassuré par une figure paternelle, m’aurait coupé d’informations
importantes pour mon évolution. Me privant en même temps de ma souveraineté par
le pouvoir d’auto-guérison.
Tous
nos corps nous communiquent des infos.
La lumière, n’est autre que
l’intelligence divine, des informations pour notre élévation.
En étant à
l’écoute de nos corps et en interprétant de façon juste, ce que nous vivons au
quotidien, nous en apprenons énormément sur qui nous sommes et ce que nous
sommes venus faire ici.
Les émotions sont aussi des messages à décrypter. Comme
toute émotion dite négative contient un message et en plus, l’énergie
contraire, il est nécessaire de ne pas refouler mais d’essayer d’en comprendre
le sens.
Pour cette raison les techniques d’Inelia, sont vraiment utiles. Le
fait de commencer par laisser venir une émotion, la laisser s’exprimer à
travers notre ressenti physique puis d’envoyer de l’amour et de la lumière
dessus, nous permet de décoder le message tout en libérant la charge
énergétique qu’elle contient.
Il
m’a fallu un certain temps pour comprendre mais je crois que j’ai choppé le bon
réflexe ! Merci Inelia d’avoir mis gracieusement en ligne la technique de
libération des peurs. Ce processus s’appliquant à toute les émotions, disposer
de cet outil m’a permis de faire un grand pas en avant. J’ai failli acheter le
cours mais mon désir de me trouver par moi-même sachant que je dispose de tous
les outils internes, est plus fort que tout puisqu’il constitue mon pouvoir et
ma raison d’être ici et maintenant. Merci à tous ceux qui mettent des infos
essentielles à la compréhension de l’humain divin, sur la toile, merci aussi à
tous ceux qui relaient ces infos. Bon, assez papoté ! Action !
Ce
qui suit n'a pas été publié
Il
me semble que la nourriture spirituelle corresponde à la nourriture du corps
physique. Le même processus est utilisé.
On
commence par être inspiré, avoir un désir, une idée, puis celle-ci est évaluée
par le cœur ou l’estomac pour être ensuite assimilée, digérée et restituée.
L’envie
de manger tel ou tel produit, qui fait intervenir les sens et l’imagination, la
réponse par la préparation du repas, l’ingurgitation…
Pour
la connaissance spirituelle, c’est pareil. L’idée qui vient en tête, amené par
la lumière de notre âme. Puisque la lumière est une information filtrée par le
cœur, reconnue puis intégrée par tous nos corps pour finalement être restituée
dans la matière, sous forme de concrétisation par sa diffusion énergétique,
soit au travers d’une œuvre, soit au travers d’un message écrit.
Comme
il fait encore nuit, je vais me lire la presse galactique d’hier.
Je
cogite beaucoup sur la loi d’attraction, le vouloir…Il me semble que ça pose un
problème. Je ne reviens pas sur ma certitude que nous créions réellement notre
quotidien selon nos pensées les plus fortes qui se logent le plus souvent dans
l’inconscient. Ce n’est pas le problème.
Ce qui me chiffonne c’est le fait de
vouloir qui est une façon d’affirmer que ce que nous vivons ne nous convient
pas et en même temps qu’on affirme son pouvoir créateur, on l’infirme en niant
le fait que notre présence divine nous donne à vivre ce qui est le meilleur
pour notre évolution, l’ouverture de notre cœur et de notre conscience.
C’est
d’une part, douter de son intelligence et affirmer que l’on manque de quelque
chose.
Il est clair que je parle ici de vouloir quelque chose qui n’est pas
essentiel, vital. Remarque le problème réside peut être dans ma croyance de ce
qui est vital. Et aussi dans le fait que nous avons plus de besoins que ceux de
manger, se loger, respirer, dormir, avoir de la joie, ressentir l’amour.
Peut-être devrais-je revoir mes priorités, la liste de mes besoins. Avoir de la
joie, est quelque chose en lien avec le bien-être qui dépend des besoins vitaux
assouvis.
Le fait de ressentir l’amour dépend déjà de l’idée qu’on ce fait de
celui-ci.
Je considère que c’est une énergie créatrice, une chaleur, une forme
de tendresse, de douceur qu’on peut trouver dans son comportement vis-à-vis de
soi-même et dans l’interaction avec toute vie. Si on est complet, on a tout
en soi, il est inutile d’aller chercher à l’extérieur et l’échange est amplificateur.
Alors
pourquoi vouloir ? N’est-ce pas un désir de l’ego ?
Si
on est dans son cœur, on n’a besoin de rien.
Accepter
ce qui est n’est-il pas plus pédagogique ?
L’intelligence
me semble plus relever de la capacité d’adaptation et d’acceptation que de la
volonté de changer ce qui est. Je peux aussi demander à apprendre et à
comprendre, sans passer par la douleur, l’épreuve. On reçoit les choses par
l’ouverture du cœur et de la conscience et non dans l’attente.
J’ai
besoin que tu m’éclaires, présence divine, là encore, je suis dans la demande,
le vouloir. D’un autre côté, je suis constituée de telle sorte que l’intention
dirige et le cœur cautionne. Ou l’inverse, le cœur émet l’intention et l’ego la
dirige ?
Donc,
vouloir serait utile au mouvement pourvu que l’intention vienne du cœur.
J’ai
pris une bonne douche avec ajout de lumière dorée, fait cuire les endives au
jambon et suis prête à manger, j’ai faim ! Michel, un voisin, vient de me
donner du bois sec, du chêne bien dense qui devrait bien chauffer. J’ai
vraiment du mal à accepter qu’un homme me donne quelque chose. Je crains d’être
redevable ou que ses intentions ne soient pas très claires. Il faut que
j’arrive à accepter sans culpabiliser, sans être mal à l’aise.
Vidéo
du message: spéciale dédicace à Mac' Gill' mon pote!
Nina
Hagen; "Naturträne"
J'ai pris une vidéo qui triche un peu, c'est la version studio derrière. Même si Nina assure en public, j'ai préféré vous faire entendre une version plus "propre".
Elle est très spéciale comme femme et c'est ce que j'aime chez elle, sa façon d'exprimer son talent sans se soucier du "qu'en dira-t-on". Son côté extravagant peut déranger mais il ne faut pas se fier aux apparences. Elle est très spirituelle et son parcours témoigne d'une recherche existentielle sincère tout comme sa façon d'évoluer montre son ouverture de cœur et de conscience.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci