jeudi 17 janvier 2013

Mercredi 19 décembre 2012, "Pureté" & Nina Hagen: "Naturträne"






Le début de ce message a été publié dans La presse galactique, le 26 décembre 2012, sous le titre: "Ton corps dit: aimes-toi"
Ce matin, tombée du lit à 3h30, je suis allée voir où en était le poêle et me suis mise à le raviver. Résultat, je suis debout. Remarque, hier soir, j’ai piqué du nez de 21h à 23h.
 J’ai rigolé de me réveiller deux ou trois fois, la tête à un centimètre de la table ! 
J’ai mon compte de sommeil. De toute façon, si mon corps me le demande, j’irais me recoucher.
C’est mon luxe personnel que de pouvoir disposer librement de mon temps. Bien que je culpabilise encore de temps en temps du fait de ne pas travailler, je reviens vite à la raison en me disant que je n’ai pas à juger le choix de mon âme mais plutôt à voir les bénédictions qu’il y a dans tout ça. 
Honnêtement, j’aime tellement la liberté que je préfère avoir un budget limité mais disposer pleinement de mon temps. Ainsi, je peux écouter mes corps et leur répondre sans contrainte. 
Il faut bien sortir des vieux schémas et ils sont nombreux. 
Le travail, dont l’origine latine est « tripallium » qui signifie engin de torture, montre bien le sens que l’humanité lui donne. Or, le travail devrait être une offrande, un don de soi. 
Il l’est pour certain, non pas selon le type d’emploi occupé mais dans la façon de le faire. On mets souvent en  avant les médecins, les infirmières, les pompiers…
Mais qu’en est-il du boulanger qui chaque jour se lève, je devrais dire chaque nuit, pour nourrir la population ? 
Celui qui se distingue et a le plus de succès, c’est certainement celui qui fait son travail avec amour. L’artisan, rien que le mot me plait, devrait être beaucoup mieux valorisé, lui qui fait son travail avec art. 
Autrefois, les artisans français étaient réputés pour leur savoir faire. J’ai toujours été admirative devant un cordonnier, un ébéniste, un luthier, un travailleur manuel qui par ses gestes précis, montre son amour pour la matière qu’il travaille. Même un boucher.

Bien que ça puisse paraître insensé de dire ça, je trouve que celui qui le fait avec respect, à la façon des Indiens d’Amérique du siècle passé, mérite d’être salué. 
J’ai un petit budget et bien que je préférerais arriver à me passer de viande, pour minimiser la culpabilité et parce que j'aime les animaux, je vais chez un artisan. 

Le fait d’avoir affaire à un humain dans cet achat important, me permet de sacraliser ma consommation de viande en plus de faire travailler quelqu’un d’ici et d’acheter de la viande dont je connais l’origine et la manière dont l’animal a été élevé. 

Comme en toute chose, je veux être sincère dans mes démarches, que celles-ci viennent du cœur, naturellement, plutôt que ce soit la conséquence d’un raisonnement du mental qui serait issu de la culpabilité ou de la peur ou encore des deux. 
Jusqu’à la prière que je fais, à ma façon, où je remercie l’animal pour son don d’amour. 

Il semble évident que seul l’humain, par sa peur de la mort, et sa conscience individuelle, craigne la grande faucheuse. L’animal n’en a pas conscience de la même façon. 
Si on considère que les animaux comme les minéraux et les végétaux, ont une âme collective, le légume comme l’animal qui est consommé, ou encore le bois qui est brûlé pour le chauffage, doivent avoir conscience de leur devenir et s’offrir volontairement. Puisque nulle action sur terre ne se fait sans l’accord des âmes, au niveau de l’astral, ça semble logique.

Enfin, c’est mon point de vue. C’est peut-être une stratégie du mental pour ne pas se sentir coupable. Même si c’était le cas, comme je considère la culpabilité comme un poison de l’âme, inventé par quelques humains en mal de pouvoir, je me dis que c’est bien ainsi. 

Quand on parle de pureté, j’ai l’impression qu’on comprend mal ce qui se cache derrière ce mot. Selon ce que je crois, ce que l’humain considère habituellement ce qui est impur, est une de ces vieilles croyances dont il faut se débarrasser. On peut "remercier" les catholiques, enfin leur hiérarchie pour avoir diabolisé tout ce qui en fait à mon sens, est sacré. 
Le corps physique déjà, ne saurait être impur puisqu’il est le temple sacré de l’esprit divin. La sexualité idem ainsi que tout ce qui à trait au corps physique. Comment honorer sa présence divine, en négligeant son corps et ses pulsions de vie ?

Pour ce qui est de la pureté, à mon sens, elle est synonyme de transparence, d’honnêteté vis-à-vis de soi et des autres, d’authenticité. La culpabilité, la sensation d’indignité, d’illégitimité sont l’héritage des fausses croyances nées de l’interprétation tronquée, de la genèse.

Quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours, en plus court, les Mormons, j’étais la chieuse qui posaient des questions du style : "mais si Jésus est à la droite de Dieu, qui est à sa gauche ?" N’est-ce pas une bonne chose qu'Eve ait donné la pomme à Adam ? 
Je n’avais pas toujours la réponse et heureusement car c’est grâce à ça que j’ai fini par quitter cette organisation qui me volait mon libre arbitre bien qu’elle m’ait permis de pacifier ma relation aux autres, de me sociabiliser. 

Comme quoi, encore une fois, il y a du bon et du mauvais en tout et c’est là que notre intelligence supérieure est censée intervenir, à travers le discernement. 
Le cœur aussi participe par effet de résonance, là encore, je constate l’importance de l’union du cœur et de la conscience.

Bon je vais procéder à mon rituel quotidien de connexion à la mère divine et d’offrande, sur le trône. Là aussi, l’impureté n’a pas sa place, au contraire, restituer à la terre ce qu’elle nous a gracieusement offert relève de l’amour. Amour de son corps physique, amour de la mère divine, de notre aspect dense, matériel, du choix d’incarnation de notre âme…

Et dire que j’ai refusé de nourrir ce corps pendant 20 ans ! 
C’est là où je prends conscience de l’immense amour que mes cellules ont pour cette personnalité têtue. 
En même temps, mon caractère entêté est souvent d’un grand secours dans ma recherche de souveraineté, mon désir d’auto-guérison, de vouloir me connaître en profondeur en écoutant tout ce que je suis. 
C’est ici que je situe l’authenticité, la pureté, l’expression de soi. Dans l’écoute et la réponse inspirée aux appels de nos différents corps.

Plus ça va et plus je me dis que l’unité est le moyen de retrouver sa souveraineté en même temps que son unicité. Je réitère donc ma demande auprès de tous mes corps, de vivre cette journée dans la coopération, l’entente et le respect mutuel. 
Laissant le soin à ma présence divine d’orchestrer le tout. 
Là, je ne fais pas appel à quelqu’un d’inconnu, de lointain, mais à la partie la plus aimante, éclairée de tout ce que je suis, que seule ma peur d’être et mon ignorance pourraient me pousser à croire le contraire. 
Eckhart Tolle l’explique bien dans son livre, « le pouvoir du moment présent ». Bien que ma bibliothèque ne prenne pas beaucoup de place, elle comporte cependant l’essentiel nécessaire à la découverte de soi. D’autant que je tiens à découvrir par moi-même et la connexion au divin en moi, ce que je suis réellement. L’inverse serait renier l’humain divin que je suis. Je remercie au passage toutes ces situations de vie désagréables qui sont autant d’occasion de me connaître en profondeur. 

Bon, il est temps de mettre ce corps en mouvement et de partir à l’aventure de cette nouvelle journée qui selon ce que je crois profondément, ne saurait être l’avant dernière. J’ai plus d’une fois tenté d’en finir et devant l’échec de mes nombreuses tentatives, il semble évident que ce ne soit pas la fin du corps physique. C’est plutôt l’inverse ! 

Les énergies envoyées nous permettent de mieux décoder les messages envoyés par tous nos corps. Le corps physique à travers les symptômes, les malaises, les petits bobos. 
Pour cette raison, je ne regrette pas de m’être offert le bouquin de Lise Bourbeau, « ton corps dit –aimes-toi ». Il m’a permis de comprendre ce principe et de m’y référer plutôt que d’aller voir un médecin. Ce comportement immature répondant au besoin d’être rassuré par une figure paternelle, m’aurait coupé d’informations importantes pour mon évolution. Me privant en même temps de ma souveraineté par le pouvoir d’auto-guérison.

Tous nos corps nous communiquent des infos. 
La lumière, n’est autre que l’intelligence divine, des informations pour notre élévation. 
En étant à l’écoute de nos corps et en interprétant de façon juste, ce que nous vivons au quotidien, nous en apprenons énormément sur qui nous sommes et ce que nous sommes venus faire ici. 
Les émotions sont aussi des messages à décrypter. Comme toute émotion dite négative contient un message et en plus, l’énergie contraire, il est nécessaire de ne pas refouler mais d’essayer d’en comprendre le sens. 
Pour cette raison les techniques d’Inelia, sont vraiment utiles. Le fait de commencer par laisser venir une émotion, la laisser s’exprimer à travers notre ressenti physique puis d’envoyer de l’amour et de la lumière dessus, nous permet de décoder le message tout en libérant la charge énergétique qu’elle contient. 

Il m’a fallu un certain temps pour comprendre mais je crois que j’ai choppé le bon réflexe ! Merci Inelia d’avoir mis gracieusement en ligne la technique de libération des peurs. Ce processus s’appliquant à toute les émotions, disposer de cet outil m’a permis de faire un grand pas en avant. J’ai failli acheter le cours mais mon désir de me trouver par moi-même sachant que je dispose de tous les outils internes, est plus fort que tout puisqu’il constitue mon pouvoir et ma raison d’être ici et maintenant. Merci à tous ceux qui mettent des infos essentielles à la compréhension de l’humain divin, sur la toile, merci aussi à tous ceux qui relaient ces infos. Bon, assez papoté ! Action !

Ce qui suit n'a pas été publié
Il me semble que la nourriture spirituelle corresponde à la nourriture du corps physique. Le même processus est utilisé.
On commence par être inspiré, avoir un désir, une idée, puis celle-ci est évaluée par le cœur ou l’estomac pour être ensuite assimilée, digérée et restituée.
L’envie de manger tel ou tel produit, qui fait intervenir les sens et l’imagination, la réponse par la préparation du repas, l’ingurgitation…

Pour la connaissance spirituelle, c’est pareil. L’idée qui vient en tête, amené par la lumière de notre âme. Puisque la lumière est une information filtrée par le cœur, reconnue puis intégrée par tous nos corps pour finalement être restituée dans la matière, sous forme de concrétisation par sa diffusion énergétique, soit au travers d’une œuvre, soit au travers d’un message écrit.

Comme il fait encore nuit, je vais me lire la presse galactique d’hier.
Je cogite beaucoup sur la loi d’attraction, le vouloir…Il me semble que ça pose un problème. Je ne reviens pas sur ma certitude que nous créions réellement notre quotidien selon nos pensées les plus fortes qui se logent le plus souvent dans l’inconscient. Ce n’est pas le problème. 
Ce qui me chiffonne c’est le fait de vouloir qui est une façon d’affirmer que ce que nous vivons ne nous convient pas et en même temps qu’on affirme son pouvoir créateur, on l’infirme en niant le fait que notre présence divine nous donne à vivre ce qui est le meilleur pour notre évolution, l’ouverture de notre cœur et de notre conscience. 
C’est d’une part, douter de son intelligence et affirmer que l’on manque de quelque chose. 

Il est clair que je parle ici de vouloir quelque chose qui n’est pas essentiel, vital. Remarque le problème réside peut être dans ma croyance de ce qui est vital. Et aussi dans le fait que nous avons plus de besoins que ceux de manger, se loger, respirer, dormir, avoir de la joie, ressentir l’amour. 
Peut-être devrais-je revoir mes priorités, la liste de mes besoins. Avoir de la joie, est quelque chose en lien avec le bien-être qui dépend des besoins vitaux assouvis. 
Le fait de ressentir l’amour dépend déjà de l’idée qu’on ce fait de celui-ci. 

Je considère que c’est une énergie créatrice, une chaleur, une forme de tendresse, de douceur qu’on peut trouver dans son comportement vis-à-vis de soi-même et dans l’interaction avec toute vie. Si on est complet, on a tout en soi, il est inutile d’aller chercher à l’extérieur et l’échange est amplificateur.
Alors pourquoi vouloir ? N’est-ce pas un désir de l’ego ?
Si on est dans son cœur, on n’a besoin de rien.

Accepter ce qui est n’est-il pas plus pédagogique ?
L’intelligence me semble plus relever de la capacité d’adaptation et d’acceptation que de la volonté de changer ce qui est. Je peux aussi demander à apprendre et à comprendre, sans passer par la douleur, l’épreuve. On reçoit les choses par l’ouverture du cœur et de la conscience et non dans l’attente.

J’ai besoin que tu m’éclaires, présence divine, là encore, je suis dans la demande, le vouloir. D’un autre côté, je suis constituée de telle sorte que l’intention dirige et le cœur cautionne. Ou l’inverse, le cœur émet l’intention et l’ego la dirige ?
Donc, vouloir serait utile au mouvement pourvu que l’intention vienne du cœur.

J’ai pris une bonne douche avec ajout de lumière dorée, fait cuire les endives au jambon et suis prête à manger, j’ai faim ! Michel, un voisin, vient de me donner du bois sec, du chêne bien dense qui devrait bien chauffer. J’ai vraiment du mal à accepter qu’un homme me donne quelque chose. Je crains d’être redevable ou que ses intentions ne soient pas très claires. Il faut que j’arrive à accepter sans culpabiliser, sans être mal à l’aise.

Vidéo du message: spéciale dédicace à Mac' Gill' mon pote!
Nina Hagen; "Naturträne"





J'ai pris une vidéo qui triche un peu, c'est la version studio derrière. Même si Nina assure en public, j'ai préféré vous faire entendre une version plus "propre".
Elle est très spéciale comme femme et c'est ce que j'aime chez elle, sa façon d'exprimer son talent sans se soucier du "qu'en dira-t-on". Son côté extravagant peut déranger mais il ne faut pas se fier aux apparences. Elle est très spirituelle et son parcours témoigne d'une recherche existentielle sincère tout comme sa façon d'évoluer montre son ouverture de cœur et de conscience.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci