Une
vidéo que j'aimerais vous faire connaître. La chanson originale est de Victor
Jara, révolutionnaire chilien tué dans un stade, au Chili où des opposants au
coup d'état qui a renversé, tué Salvador Allende, au début des années 70, ont
été séquestrés. Elle est interprétée par deux groupes, ensemble, Inti Illimani
et Quilapayun.
Elle raconte l'histoire de Che Guevara et du peuple qui la suivi, qui a espéré remporter la lutte contre l'injustice, le pouvoir militaire....Je me suis toujours sentie très proche du peuple chilien et très
touchée par l'injustice qu'ils ont vécu...
Inti-Illimani
Quilapayún - "El Aparecido"
Octobre
2017, En actualisant ce blog, avec le recul et la compréhension que j'aie des
énergies, je me dis que cette attirance est un bel exemple de la loi de
résonance selon la dynamique des rôles de victime/bourreau/sauveur.
Ce
phénomène s’exerce à plusieurs niveaux et là aussi, c’est l’expression autant
de la multiplicité de l’individu que du potentiel d’unification et de
pacification intérieures.
En
effet, cette attirance est autant intellectuelle par l’identification au rôle
de la victime, qu’elle est inconsciente mais aussi vibratoire, au niveau du cœur,
de l’âme.
L’identification
au rôle de victime amène à exiger réparation, à détester l’injustice et plus couramment
à vouloir se venger ce qui perpétue la violence indéfiniment.
Se positionnement
nous éloigne de la paix intérieure puisqu’il nous maintient dans le triangle
dramatique mais comme rien n’est ou tout noir ou tout blanc ou dit autrement
comme il y a du bon en tout, c’est aussi ce positionnement qui nous permet de
chercher à en sortir.
Il faut sentir la lourdeur et le caractère emprisonnant
de ces rôles pour chercher d’autres voies, pour chercher la vérité, celle qui
est au-delà des personnages.
Puis
l’attraction au niveau du cœur ou de l’âme, est ici exprimée dans l’espérance
de voir les choses évoluer et ce chant à l’unisson est comme un appel. En effet
tous ces hommes qui s’unissent autour de cette même espérance de voir un monde
plus juste, plus fraternel, même si c’est en chantant la gloire d’un homme qui
s’est sacrifié ou qui a endossé le rôle de sauveur, portent et rayonnent la vibration de l’unité,
du désir de fraternité.
Le
recul nous montre là aussi que cette espérance ne peut se trouver qu’à l’intérieur,
dans la communion avec la source en soi. Que la paix et l’unité se réalisent d’abord
en soi.
Les révolutions n’ont pas mis fin aux inégalités, aux injustices et ce
constat nous amène aujourd’hui à nous tourner vers l’intérieur et à vouloir
tomber les masques.
A savoir que la violence perpétue la violence, que seul l’amour,
le pardon, libèrent des rôles, de la souffrance et du passé. Ou plutôt que l’amour
magnifie, transcende la personnalité et révèle l’être véritable,
multidimensionnel.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr