mercredi 16 janvier 2013

« Inti-Illimani Quilapayún - "El Aparecido" & la loi de résonance »





Une vidéo que j'aimerais vous faire connaître. La chanson originale est de Victor Jara, révolutionnaire chilien tué dans un stade, au Chili où des opposants au coup d'état qui a renversé, tué Salvador Allende, au début des années 70, ont été séquestrés. Elle est interprétée par deux groupes, ensemble, Inti Illimani et Quilapayun. 
Elle raconte l'histoire de Che Guevara et du peuple qui la suivi, qui a espéré remporter la lutte contre l'injustice, le pouvoir militaire....Je me suis toujours sentie très proche du peuple chilien et très touchée par l'injustice qu'ils ont vécu...


Inti-Illimani Quilapayún - "El Aparecido"



Octobre 2017, En actualisant ce blog, avec le recul et la compréhension que j'aie des énergies, je me dis que cette attirance est un bel exemple de la loi de résonance selon la dynamique des rôles de victime/bourreau/sauveur. 
Ce phénomène s’exerce à plusieurs niveaux et là aussi, c’est l’expression autant de la multiplicité de l’individu que du potentiel d’unification et de pacification intérieures.

En effet, cette attirance est autant intellectuelle par l’identification au rôle de la victime, qu’elle est inconsciente mais aussi vibratoire, au niveau du cœur, de l’âme.

L’identification au rôle de victime amène à exiger réparation, à détester l’injustice et plus couramment à vouloir se venger ce qui perpétue la violence indéfiniment. 
Se positionnement nous éloigne de la paix intérieure puisqu’il nous maintient dans le triangle dramatique mais comme rien n’est ou tout noir ou tout blanc ou dit autrement comme il y a du bon en tout, c’est aussi ce positionnement qui nous permet de chercher à en sortir. 
Il faut sentir la lourdeur et le caractère emprisonnant de ces rôles pour chercher d’autres voies, pour chercher la vérité, celle qui est au-delà des personnages. 

Puis l’attraction au niveau du cœur ou de l’âme, est ici exprimée dans l’espérance de voir les choses évoluer et ce chant à l’unisson est comme un appel. En effet tous ces hommes qui s’unissent autour de cette même espérance de voir un monde plus juste, plus fraternel, même si c’est en chantant la gloire d’un homme qui s’est sacrifié ou qui a endossé le rôle de sauveur, portent et rayonnent la vibration de l’unité, du désir de fraternité.

Le recul nous montre là aussi que cette espérance ne peut se trouver qu’à l’intérieur, dans la communion avec la source en soi. Que la paix et l’unité se réalisent d’abord en soi. 
Les révolutions n’ont pas mis fin aux inégalités, aux injustices et ce constat nous amène aujourd’hui à nous tourner vers l’intérieur et à vouloir tomber les masques. 
A savoir que la violence perpétue la violence, que seul l’amour, le pardon, libèrent des rôles, de la souffrance et du passé. Ou plutôt que l’amour magnifie, transcende la personnalité et révèle l’être véritable, multidimensionnel.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr