mercredi 16 janvier 2013

Vendredi 14 décembre 2012





Je viens de lire un texte d’Adama ou Adamu, celui qui reçoit les messages l’appelle Adamu. J’ai noté Adama qui sonne plus joli à mes oreilles. Je suis encore toute abasourdie par ce qui est dit d’une façon si simple, que j’en suis ravie. Le titre du message c’est : « La question de la divulgation » que vous pouvez trouver dans les archives à la date du 23 janvier 2012. Je n'ai pas réussi à faire un lien. Comme je l'ai précisé dans le texte: "pourquoi ce blog", j'apprends "sur le tas", pas à pas...

Tout prend un sens nouveau mais en même temps ce qui est troublant ou qui pourrait être effrayant, c’est le fait que la dualité existe encore chez les êtres plus évolués que les humains. 

Remarque, en fin de compte, tout le monde est issu de la même source. 
Cependant, il est question de choisir son camp. Bien que je sois encore souvent dans la lutte entre l’ego et le cœur, je me retrouve plus côté cœur qui semble être ma nature profonde, véritable. 
Le fait d’avoir du mal à choisir mon camp avec fermeté, vient surtout du besoin de savoir où je vais. Où risque de m’amener mes choix. Bien que je tende naturellement à être du côté du service à autrui ou STO, je ne le vis pas vraiment concrètement, dans ma vie de tous les jours. Et l'utilisation de cette abréviation n'est pas des plus judicieuse puisque c'est la même que celle que les allemands ont utilisé en 39/45 pour nommer le travail obligatoire des prisonniers français. A moins que ce ne soit utilisé pour faire émerger et libérer les énergies liées à la guerre...

J’en suis plus au stade de la découverte de soi et de la « vérité », que dans la prise de position. 
Comment choisir, quand on ne sait pas vraiment ce que l’on a à choisir?
Pour cette raison, la quête existentielle est essentielle.
Ce qui me plait dans le discours d’Adama, c’est qu’il est dépourvu de parti pris, qu’il expose les faits tels qu’ils sont, sans se mentir. Ce qui représente à mes yeux, la marque d’un esprit évolué, conscient, superconscient, même.

Tout ce que je lis depuis quelques années, se recoupe et je voie que je me situais déjà sans avoir cette vision plus large et englobante. Même mes gueulantes envers l’au-delà, ont quelque chose de pur, dans le sens de sincère et pas si à côté de la plaque si on considère le jeu qui se fait sur et autour de la planète. 
La conscience de l’influence exercée par les deux camps sur les humains, amène à un moment donné à vouloir en être affranchi, à vouloir cesser d’être manipulé à son insu. 

La première étape, serait d’être conscient du jeu de la dualité sur la planète, dedans et autour et de se positionner. Le truc, c’est que je n’ai pas envie de choisir un camp plutôt qu’un autre parce que même si on se situe du côté du « bien », c’est toujours être dans la dualité et ce n’est pas ce qui m’intéresse. 

Mon désir est plutôt d’être au-delà de la dualité. Il semble que ce jeu me lasse, que j’en ai fait le tour, du moins que ça ne m’amuse plus. Après, est-ce que ma motivation est de me ranger du côté des « grands » nourrissant ainsi l’ego ? Reste à savoir. 

Mon penchant naturel est plutôt la paix, l’amour et la joie mais je suis à reproduire la dualité en passant de l'ego au cœur, du cœur à l'ego chaque jour. 
A moins d’élever ma conscience hors dualité, je suis coincée dans le jeu. En même temps, pour faire un choix, il faut que l’ego soit acteur qu’il accepte de se rallier au cœur. Comme je ne suis pas un cœur pur et que j’ai besoin de comprendre, ça passe par l’ego. Ou peut-être simplement le corps mental sans l’ego?
Ben non, puisque l’ego forme ma spécificité. 
Pour ces raisons, en commençant par accepter ce qui est, je peux me placer virtuellement au-delà des deux polarités. Pas par souci de fayotage, genre t’as vu, je suis gentille, ou même, je suis intelligente, mais par aspiration naturelle. Remarque il y a peut-être un peu de tout ça, le fayotage, besoin de reconnaissance, mais aussi identification à ce qui me paraît plus élevé, par simple raisonnement.

Il semble évident que la dualité soit un jeu sans fin, tout comme la vengeance. 
De même que la façon de se croire seul sur terre et d’agir égoïstement me semble une marque évidente d’immaturité et d’irresponsabilité. 
Mais tant que ça m’irrite, je suis dans la dualité m’identifiant plus au côté lumineux, au « bien », plutôt qu’au mal. Comme une miss France qui te dis qu’elle est pour la paix dans le monde ! 
Il n’en reste pas moins que même en choisissant ce camp, mon comportement quotidien reflète plus la dualité que l’unité, même si j’aspire à vivre dans l’harmonie de tous mes corps ! Je ne suis pas tout amour et loin d’être comme Jésus, capable de tendre l’autre joue même si je comprends que ce soit l’attitude royale. 

Déjà, le fait d’être lucide, amène un genre de paix intérieure qui découle de la pureté, la transparence. Je veux que tout se fasse naturellement, c'est-à-dire, spontanément, que mon choix vienne tout autant du cœur que de l’ego. Mais sachant que l’ego est activé sur un mode de survie, réagissant à la peur, tant que c’est lui mon moteur d’action, c’est voué à l’échec, à répéter le jeu de la dualité. 
Pourtant, lui-même aspire à vivre autrement. 
Les cachets me poussent plus à nourrir les peurs et la vision de l’ego plutôt que celle du cœur, en même temps, ils m’aident à m’affirmer. Mais ils maintiennent en moi, l’idée de séparation. 

Pour toutes ces raisons, je laisse mon cœur s’exprimer et mon ego comprendre l’intérêt qu’il a à suivre le cœur. Ma recherche d’harmonie entre tous mes corps, me semble une solution viable. La cohabitation pacifiste et intelligente dans le soutien mutuel me semble appropriée et plus adéquate que celle de renier une partie de soi, d’écraser l’ego. 

Ma connaissance du cœur et de l’ego est encore floue ! Pour cette raison, entre autre, je vais continuer d’être dans l’acceptation de ce qui est, laissant mon cœur s’ouvrir et recevant la compréhension de qui je suis, parallèlement. 
Parce que chercher à savoir qui des deux est plus dans l’amour et l’intelligence est encore un besoin de comparer, né de l’idée de séparation. Or mon but, serait plutôt l’unité. 
Aimer les deux, sans restriction, sans faire de jaloux, me semble plus approprié. Chacun dans cette aventure d’être un humain a non seulement son utilité mais en plus est indispensable de par ces qualités respectives, à la découverte de soi qui permet de choisir, d’évoluer. Bon, une petite irritation à l’estomac me pousse à prendre un premier bout de cachet.

Pardonne moi, mon ego de trop souvent t’incriminer ! Laisse toi infuser par la lumière de mon être divin de façon à élargir notre compréhension.
Le principe même de choix, maintien dans la dualité, en fait. 
A moins de choisir l’unité, l’acceptation de ce que je suis, de ce qui est, de s’aimer inconditionnellement, reconnaissant ainsi la perfection de la création, l’importance de chaque élément qui constitue l’humain divin.

Je viens de sortir la Chienne, je croie que je vais aller me recoucher. 
Je repense aux chiens que j’aie eu avec moi. Chacun d’eux m’a apporté un amour indéfectible, me permettant de maintenir cette énergie en moi. Ils ont amplifié ce qui est en moi par effet miroir. La spontanéité, le pardon, l’amour inconditionnel, la loyauté, la fidélité…

Bon, une petite heure de relaxation avec mon chat préféré, m’a fait du bien, j’ai faim !



"Laissez les autres vibrer comme ils vibrent et vouloir le meilleur pour eux. Ne vous  en faites pas pour la manière dont ils fonctionnent. Concentrez-vous sur la façon dont vous fonctionnez. Parce que celui qui est relié au Courant d’Énergie est plus puissant, plus influent qu’un million qui ne le sont pas".
Abraham, lu dans La presse galactique

La matinée s’écoule sereinement et l’harmonie intérieure se créée à force de libération des vieilles pensées restrictives de non amour, le sentiment de culpabilité, d’indignité, de honte s’évaporant à mesure que je comprends le jeu de la vie. 

Plus je choisi de nourrir l’amour inconditionnel de tout ce que je suis, arrêtant l’auto-critique, le jugement de mon comportement et celui des autres et plus la vie s’écoule facilement, sans problèmes dus à des blocages énergétiques. 
J’ai transcrit une vidéo d’ Eckhart Tolle sûrement issue du pouvoir du moment présent. 
Il est question de l’illumination qui n’est autre que le fait d’être attentif à ce qui se passe en soi de façon à se rendre compte de la présence de l’être essentiel en soi et de le laisser s’exprimer. 
Ce qui permet de se désidentifier du mental sans pour autant le rejeter. 
Je sens que mon ego continue de craindre de disparaître dans ma volonté de vivre l’unité, d’être dans l’acceptation de ce qui est, au-delà de la dualité. Il est question de fusion mais ça ne veut pas dire qu’un de mes corps doivent être cramé. Il s’agit d’harmoniser l‘ensemble et que chacun retrouve la place qui lui est propre. 

Le triangle aussi peu présent dans une mélodie reste cependant important et enlever sa sonorité change totalement l’harmonie, la spécificité de la mélodie. Il donne un caractère aigu en rythmant les sons de sa tonalité cristalline et pointue. Il n’est pas le rythme de base, ni le solo mais néanmoins, son intervention ponctue les phrases, les mets en relief.

Bon, il est dix heures et j’ai encore envie de dormir ! Levée à quatre heures quarante, recouchée une heure à six heures trente, deux fois à la selle ! Les journées deviennent de plus en plus étrange au niveau du temps ! Comme si je vivais deux journées en une ! 
Je devrais dire trois selon mes différents états de conscience. Le matin avant les cachets, la matinée avec les cachets et la redescente l’après midi, marquée par la méditation et le fait de manger. Puis le soir, c’est encore autre chose puisque je pique du nez vers 18h et repars pour un autre état de conscience jusqu’à aller me coucher, bizarre. 
C’est ça les balades sur les lignes temporelles ? Les changements de dimension ?

Dans ma volonté de me comprendre et de comprendre le monde qui m’entoure, je me rends compte que je fais deux pas en avant et un en arrière comme si je craignais d’être perdante, de perdre quelque chose de moi-même, de perdre le sens de ma vie, l’impression de « contrôler » ce que je suis, même si je me rends compte de mes limites, on dirait que malgré tout, ça me rassure. 
Il me semble que le fait d’accepter ce qui est permet de ne plus se coller de pression et de pouvoir avoir du recul sur ce que l’on vit. Ceci amenant à une plus grande lucidité. 
L’idée d’être en partie infini et éternel amène à se dire qu’il faille déjà le vivre au niveau de la personnalité. Ne freiner en rien ses impulsions de vie. 

Je précise de vie parce que les impulsions ne sont pas toujours issues du cœur. Celles de mort et d’auto destruction, issues de la peur, de l’ignorance peuvent aussi avoir pour origine la connaissance d’avoir une âme éternelle. Comme nous sommes un composé d’énergies opposées, la position dans le juste milieu semble la plus confortable, mais bien souvent, c’est en se situant d’un côté ou de l’autre que l’on se sent exister en tant qu’individu. La neutralité semble inerte et fade comme la tiédeur pourtant elle seule peut amener la paix, semble-t-il. 

Ce qui me montre que bien que j’aspire à être dans la voie du juste milieu, je trouve encore un certain intérêt à jouer avec les opposés. Pas tant dans le monde extérieur mais en moi. Le fait de prendre les cachets et que ceux-ci modifient mon état d’être, de pensée, me maintien dans ce comportement. Pourtant, je suis bien dans mes godasses, le matin au réveil ! C'est là que je suis le mieux, que j'écris, que tout est simple et clair. 

Remarque, c’est un constat très récent. J’ai vécu quarante cinq ans en me réveillant de mauvaise humeur le matin, dans la peur, l’amertume, l’obligation de me préoccuper de savoir comment j’aurais ma dose, pour être bien sachant que j’aurais à recommencer le même scénario, le lendemain. 
C’est là aussi que je peux voir l’immense progrès accompli et l’efficacité de l’exercice de libération des peurs. En même temps comme tout est illusion et les certitudes que l’on a étant basées sur des croyances, en changeant celles-ci, on modifie son état d’esprit. 

Ce qui me pousse à croire au côté illusoire de la vie, c’est de constater à quel point les croyances  sont changeantes. Comme par la lumière divine qui éclaire l’inconscient, ce qui était caché devient visible, on peut réellement fabriquer son état d’esprit en libérant ce que l’on ne veut plus parce qu’on considère que c’est obsolète. Pour cette raison, croire à un futur merveilleux peut changer le présent à condition d’appliquer la croyance du merveilleux au moment présent. 
Il me semble que c’est l’ego qui s’imagine pouvoir rendre la personnalité heureuse. Le problème c’est que ce système nécessite une drogue. Parce que à moins d’être en joie dans le moment présent naturellement, en étant dans l’acceptation de ce qui est dans le cœur, le « bonheur » n’est pas durable. Puisque de toute façon dans un monde de dualité, une chose n’a de valeur que si son contraire existe.

Continuons à nous familiariser avec la connaissance que l’émotion est le langage de l’âme pour amener la personnalité à rester centrée dans le cœur, le non jugement, l’amour inconditionnel pour toute vie.

Continuons de ne pas nous identifier aux pensées ni aux émotions et de libérer la charge énergétique qu’elles contiennent de façon à faire le tri de l’inconscient et à n’y laisser que ce qui est en accord avec l’amour de la vie et la lumière. La foi en l’humain divin, en la présence bienveillante et permanente du divin en soi, de la source père mère.

Continuons de nous désengager de la dualité intellectuellement en nous identifiant à l’observateur de la pensée et des émotions.

Bon, une douche s’impose en même temps qu'une vague de rayon blanc et de rayon doré, la lumière christique !
Photo en tête de texte: J'ai essayé de semer les graines de salade pour que ça forme le symbole du chakra du cœur mais il en manque un bout. Les fourmis sont passées par là!

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci