Je
me sens surexcitée et en même temps, j’ai envie de dormir !
Comme
si je vivais en direct la réalité de la dualité.
A
croire que le fait d’affirmer vouloir être dans l’unité amène à être
testée.
Ou
alors c’est simplement les restes de pensées et d’émotions nées de cette
dualité qui s’exprime pour être libérées.
Alors
libérons et laissons l’eau de la douche faire glisser ces énergies, les évacuer
en douceur. Les motivations à vouloir être dans l’acceptation de ce qui est,
sont issues du malaise engendré par la quantité d’énergie négative désagréable
ressenties à l’intérieur de soi, par le constat de la lutte vaine à l’intérieur
de soi. C’est une forme de capitulation. L’ego est-il butté à ce point ?
De
devoir passer par les pires souffrances pour arriver enfin à accepter
d’exprimer l’amour de soi et de toute vie.
Je
ne sais pas si c’est le fait de me remémorer la situation d’échec vis-à-vis du
couple qui a engendré un manque d’amour de soi ou si c’est la dose insuffisante
de médocs mais je sens que ma fréquence vibratoire a baissé.
La chatte s’est
pissée dessus et le poêle a évacué un nuage de fumée par la trappe ! Je
suppose que ce sont les pensées relatives au couple, à travers l’expérience
vécue avec Jérôme qui ont créé ça.
En
fait c’est plus, quand je me suis dit : "oui je sais qu’il faut que je lui
pardonne, mais je n’en suis pas là". Ceci a dû entraîner de la culpabilité. Et
de savoir qu’il faut que je me pardonne d’avoir attiré ce genre de personnage
dans ma vie, m’a fait me déprécier, me dévaloriser.
Je
vais donc procéder à un exercice de libération de la culpabilité, de la honte,
du sentiment d’indignité, de jugement, d’auto-critique et de
dévalorisation.
Je
vais me faire chauffer de l’eau pour un thé avant et mettre la gamelle à cuire.
Pois chiches et jarret de bœuf.
Plus
je prends conscience de l’intelligence du choix de vie de mon âme et plus j’ai
envie de me rapprocher d’elle. Même ce qui m’est arrivé avec Jérôme me montre à
quel point j’avais encore des attentes inconscientes dans l’envie d’être avec
quelqu’un.
Plus
j’ai envie de me pardonner ma naïveté vis-à-vis des hommes et de l’amour et
plus je m’aime et m’accepte telle que je suis.
Je
n’ai pas à avoir honte d’avoir voulu aimer d’un amour pur et sincère espérant,
à l’adolescence qu’un homme me sauverait de ma misère affective. Là où je
remercie mon âme, c’est de m’avoir éclairée quant à la naïveté de cette envie
et surtout le piège de tomber dans la dépendance affective et de passer à côté
de l’occasion de s’aimer, de reconnaître son être, sa véritable essence et le
fait d’être multidimensionnelle.
Alors
je me pardonne donc sincèrement.
Derrière
ma façon naïve d’adolescente de vouloir vivre une relation de couple idéale, se
cache peut-être l’inspiration de mon âme à vouloir fusionner avec elle et ma
présence divine. La volonté de mon être à vouloir fusionner tout mes corps
qui est devenue celle de ma personnalité, aujourd’hui.
Les
échecs successifs dans ma tentative de vivre un amour parfait (enfin selon ma
vision de la perfection, un amour où l’homme m’aurait aimé sincèrement en
frère, en ami), avec les hommes, m’ont amené à vouloir me préserver de la
souffrance en prenant des produits.
La
confiance rompue entre moi et l’autre a été enregistrée dans mon inconscient et
se manifeste naturellement dans mon désir de fusion avec mon être divin et ma
difficulté à lui faire confiance.
Si je libère cette imprégnation de mon
inconscient, je pourrais changer mon point de vue et apprendre à faire
confiance à ma présence divine et à mon âme avec plus de facilité, sans que ce
soit « saboté » de l’intérieur.
Comment
je peux apprendre à faire confiance à mon âme si ce n’est en apprenant à la
connaître.
Comment
je peux apprendre à la connaître ? En l’écoutant.
Comment
je sais quand c’est elle qui me parle ? En apprenant à différencier les
pensées de l’ego et celle du cœur.
Sachant
que l’ego est capable de simuler l’amour, l’intervention de la lumière divine
et la compréhension de ce qu’est l’amour semblent nécessaires.
On
en revient encore à penser et agir à partir du cœur.
Comment
on réalise ça ? En étant dans l’acceptation de ce qui est.
Une
envie de pleurer monte en moi. Je ne saurais dire pourquoi mais je vais tenter
de la laisser aller. De ne pas retenir d’éventuelles larmes et de me dire que
c’est un processus normal, signe de la délivrance de la charge émotionnelle
peut-être liée au sentiment de culpabilité à avoir du mal à faire confiance à
mon être divin.
Console
toi mon âme, même si on n’a pas su s’aimer jusqu’à maintenant, de façon
inconditionnelle, il n’y a rien à regretter puisque ce qui compte, c’est
maintenant. C’est de se dire qu’on va apprendre à s’aimer, ensemble, sans
condition.
Il
me semble qu’il y a aussi en moi, la tristesse de ne pas pouvoir vivre, dans
cette incarnation, un amour pur, partagé avec une personne du sexe opposé. Il
est vrai que bien que je recherche sincèrement la fusion avec l’être christique
en moi, la fusion de tout ce que je suis, l’harmonisation, l’unité de mes
corps, je reste frustrée de ne pas pouvoir exprimer l’amour, dans la chair,
avec un humain.
Les
corps spirituels étant énergétiques, je me dis que je passe à côté de quelque
chose et que d’être constituée d’un corps physique amène le désir de partager
une expérience fusionnelle à deux, dans la chair.
Je
suis consciente qu’il faille s’aimer en totalité, premièrement et que le risque
de tomber dans la dépendance affective est grand. Peut-être que c’est juste la
frustration qui m’amène à penser comme ça. Parce que d’un autre côté, fusionner
avec son être divin doit être quelque chose de sublime. Mais comme je ne sais
pas ce que c’est.
Je pense que c’est tout de même ce que je recherche en
premier et que la frustration de ne pas arriver à le vivre, me pousse à vouloir
le vivre avec un homme.
Commençons
par trouver l’intégralité de ce que je suis, l’unité de ce que je suis avant de
vouloir s’éparpiller et se perdre dans une relation à deux.
Je
viens de libérer la frustration d’être seule et de ne pas avoir d’enfant.
Maintenant,
j’ai faim, signe de vie, pour moi, ancienne anorexique ! 14h24 quand
même !
18h30
Hallucinant !
J’ai libéré des sentiments liés à la mort de mon frère tels que la culpabilité,
la tristesse, les regrets, pendant ma méditation où je me suis à moitié
endormie par moment et où j’ai revécu le moment où les pompiers sont venus me
chercher pour identifier le corps alors que je jouais de l’accordéon dans la
rue, à Saint Malo.
Je
suis allée couper du bois pendant que la chienne faisait son tour et le
voisin, Jean Michel, est passé puis a commencé à me parler d’une opportunité
d’acheter du bois pas cher à la mairie d’Arles où il bosse. Le truc c’est qu’il
faut aller le chercher. Là, je lui ai dit que ça posait un problème vu que je
suis en panne de voiture. Je lui ai dit que je supposais que c’était la
batterie et j’ai ouvert le capot. Il a gratté les cosses. Ce que j’avais
commencé à faire au moment où j’étais tombée en rade mais comme je devais aller
en courses, j’avais laissé tomber. Finalement, en rajoutant de l’eau à la
batterie et en allumant les phares avant de démarrer, la violette est
repartie !
Je
ne sais pas si c’est le résultat des libérations et le fait de n’avoir pas joué
la séduction mais j’ai réussi à demander de l’aide sans vraiment m’en rendre
compte, sans me poser en victime ni en séductrice et le résultat a été
convainquant. D’habitude, quand Jean Michel parle avec moi, c’est pour se
plaindre et là, il a eu l’occasion de se sentir utile de se valoriser sans que je
me sente diminuée.
Comme
si les choses trouvaient un équilibre naturel.
Je
me demande si le fait d’avoir perdu mon frère n’a pas ajouté à l’idée négative
générale que je me faisais des hommes. Comme si inconsciemment je pensais qu’on
ne pouvait pas compter sur eux. Ce qui peut être légitime étant donné le
comportement de mon père et le départ de mon frère que j’ai vécu comme un
abandon, puisqu’il est décédé au moment où on apprenait à se connaître et où il
aurait pu m’être d’un grand soutien et inversement. Quoique vu la culpabilité
qu’il avait vis-à-vis de l’enfance, de ne pas avoir pu nous défendre, j’aurais
pu tomber dans le piège de le maltraiter psychologiquement et me
« venger » sur lui.
C’est
comme si je classais les hommes en deux catégories ou même trois, les
manipulateurs, les machos et les cœurs sensibles paumés.
Peut-être
que les libérations de ces croyances effectuées, je finirais par attirer des
hommes, digne de ce nom.
Remarque
il faut dire aussi qu’avec un tel à priori, ils ne peuvent pas montrer le
meilleur d’eux-mêmes.
La
journée se termine bien et c’est bien agréable d’autant que ces derniers temps,
ça partait en cacahuète tous les soirs et je me sentais obligée de prendre un
bout de cachet. Du coup, pas ce soir. La nuit n’est pas terminée mais je le
sens bien.
De
toute façon, je continue de ne pas me coller la pression par rapport à ça et
j’en prendrais si je le sens.
Un
peu de lecture et je me contenterais de fromage avec du pain.
Voyons
si ce soir, je peux me joindre aux travailleurs de lumière pour la méditation
que j’ai zappée ces deux derniers jours faute d’être trop stressée. Là encore,
pas de pression, si j’y pense c’est que c’est le bon moment.
J’ai
essayé tant bien que mal de faire la méditation qui a été entre coupée de
sommeil. J’ai fait monter le poêle en température et ça pue le bistre brûlé.
Pas évident à régler ! Si je ferme complètement la trappe, il s’étouffe et
si je la laisse un peu ouverte, il chauffe trop !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci