mercredi 16 janvier 2013

Vendredi 14 décembre 2012, deuxième





Je me sens surexcitée et en même temps, j’ai envie de dormir ! 
Comme si je vivais en direct la réalité de la dualité. 
A croire que le fait d’affirmer vouloir être dans l’unité amène à être testée. 
Ou alors c’est simplement les restes de pensées et d’émotions nées de cette dualité qui s’exprime pour être libérées. 
Alors libérons et laissons l’eau de la douche faire glisser ces énergies, les évacuer en douceur. Les motivations à vouloir être dans l’acceptation de ce qui est, sont issues du malaise engendré par la quantité d’énergie négative désagréable ressenties à l’intérieur de soi, par le constat de la lutte vaine à l’intérieur de soi. C’est une forme de capitulation. L’ego est-il butté à ce point ?
De devoir passer par les pires souffrances pour arriver enfin à accepter d’exprimer l’amour de soi et de toute vie.
Je ne sais pas si c’est le fait de me remémorer la situation d’échec vis-à-vis du couple qui a engendré un manque d’amour de soi ou si c’est la dose insuffisante de médocs mais je sens que ma fréquence vibratoire a baissé. 
La chatte s’est pissée dessus et le poêle a évacué un nuage de fumée par la trappe ! Je suppose que ce sont les pensées relatives au couple, à travers l’expérience vécue avec Jérôme qui ont créé ça. 


En fait c’est plus, quand je me suis dit : "oui je sais qu’il faut que je lui pardonne, mais je n’en suis pas là". Ceci a dû entraîner de la culpabilité. Et de savoir qu’il faut que je me pardonne d’avoir attiré ce genre de personnage dans ma vie, m’a fait me déprécier, me dévaloriser.
Je vais donc procéder à un exercice de libération de la culpabilité, de la honte, du sentiment d’indignité, de jugement, d’auto-critique et de dévalorisation. 
Je vais me faire chauffer de l’eau pour un thé avant et mettre la gamelle à cuire. Pois chiches et jarret de bœuf.

Plus je prends conscience de l’intelligence du choix de vie de mon âme et plus j’ai envie de me rapprocher d’elle. Même ce qui m’est arrivé avec Jérôme me montre à quel point j’avais encore des attentes inconscientes dans l’envie d’être avec quelqu’un. 
Plus j’ai envie de me pardonner ma naïveté vis-à-vis des hommes et de l’amour et plus je m’aime et m’accepte telle que je suis.

Je n’ai pas à avoir honte d’avoir voulu aimer d’un amour pur et sincère espérant, à l’adolescence qu’un homme me sauverait de ma misère affective. Là où je remercie mon âme, c’est de m’avoir éclairée quant à la naïveté de cette envie et surtout le piège de tomber dans la dépendance affective et de passer à côté de l’occasion de s’aimer, de reconnaître son être, sa véritable essence et le fait d’être multidimensionnelle. 
Alors je me pardonne donc sincèrement. 

Derrière ma façon naïve d’adolescente de vouloir vivre une relation de couple idéale, se cache peut-être l’inspiration de mon âme à vouloir fusionner avec elle et ma présence divine. La volonté de mon être à vouloir fusionner tout mes corps qui est devenue celle de ma personnalité, aujourd’hui. 
Les échecs successifs dans ma tentative de vivre un amour parfait (enfin selon ma vision de la perfection, un amour où l’homme m’aurait aimé sincèrement en frère, en ami), avec les hommes, m’ont amené à vouloir me préserver de la souffrance en prenant des produits. 

La confiance rompue entre moi et l’autre a été enregistrée dans mon inconscient et se manifeste naturellement dans mon désir de fusion avec mon être divin et ma difficulté à lui faire confiance. 
Si je libère cette imprégnation de mon inconscient, je pourrais changer mon point de vue et apprendre à faire confiance à ma présence divine et à mon âme avec plus de facilité, sans que ce soit « saboté » de l’intérieur.

Comment je peux apprendre à faire confiance à mon âme si ce n’est en apprenant à la connaître. 
Comment je peux apprendre à la connaître ? En l’écoutant. 
Comment je sais quand c’est elle qui me parle ? En apprenant à différencier les pensées de l’ego et celle du cœur. 
Sachant que l’ego est capable de simuler l’amour, l’intervention de la lumière divine et la compréhension de ce qu’est l’amour semblent nécessaires. 
On en revient encore à penser et agir à partir du cœur. 
Comment on réalise ça ? En étant dans l’acceptation de ce qui est. 

Une envie de pleurer monte en moi. Je ne saurais dire pourquoi mais je vais tenter de la laisser aller. De ne pas retenir d’éventuelles larmes et de me dire que c’est un processus normal, signe de la délivrance de la charge émotionnelle peut-être liée au sentiment de culpabilité à avoir du mal à faire confiance à mon être divin.

Console toi mon âme, même si on n’a pas su s’aimer jusqu’à maintenant, de façon inconditionnelle, il n’y a rien à regretter puisque ce qui compte, c’est maintenant. C’est de se dire qu’on va apprendre à s’aimer, ensemble, sans condition.

Il me semble qu’il y a aussi en moi, la tristesse de ne pas pouvoir vivre, dans cette incarnation, un amour pur, partagé avec une personne du sexe opposé. Il est vrai que bien que je recherche sincèrement la fusion avec l’être christique en moi, la fusion de tout ce que je suis, l’harmonisation, l’unité de mes corps, je reste frustrée de ne pas pouvoir exprimer l’amour, dans la chair, avec un humain. 

Les corps spirituels étant énergétiques, je me dis que je passe à côté de quelque chose et que d’être constituée d’un corps physique amène le désir de partager une expérience fusionnelle à deux, dans la chair.
Je suis consciente qu’il faille s’aimer en totalité, premièrement et que le risque de tomber dans la dépendance affective est grand. Peut-être que c’est juste la frustration qui m’amène à penser comme ça. Parce que d’un autre côté, fusionner avec son être divin doit être quelque chose de sublime. Mais comme je ne sais pas ce que c’est. 
Je pense que c’est tout de même ce que je recherche en premier et que la frustration de ne pas arriver à le vivre, me pousse à vouloir le vivre avec un homme.
Commençons par trouver l’intégralité de ce que je suis, l’unité de ce que je suis avant de vouloir s’éparpiller et se perdre dans une relation à deux.

Je viens de libérer la frustration d’être seule et de ne pas avoir d’enfant.
Maintenant, j’ai faim, signe de vie, pour moi, ancienne anorexique ! 14h24 quand même !

18h30
Hallucinant ! J’ai libéré des sentiments liés à la mort de mon frère tels que la culpabilité, la tristesse, les regrets, pendant ma méditation où je me suis à moitié endormie par moment et où j’ai revécu le moment où les pompiers sont venus me chercher pour identifier le corps alors que je jouais de l’accordéon dans la rue, à Saint Malo. 

Je suis allée couper du bois pendant que la chienne faisait son tour et le voisin, Jean Michel, est passé puis a commencé à me parler d’une opportunité d’acheter du bois pas cher à la mairie d’Arles où il bosse. Le truc c’est qu’il faut aller le chercher. Là, je lui ai dit que ça posait un problème vu que je suis en panne de voiture. Je lui ai dit que je supposais que c’était la batterie et j’ai ouvert le capot. Il a gratté les cosses. Ce que j’avais commencé à faire au moment où j’étais tombée en rade mais comme je devais aller en courses, j’avais laissé tomber. Finalement, en rajoutant de l’eau à la batterie et en allumant les phares avant de démarrer, la violette est repartie ! 

Je ne sais pas si c’est le résultat des libérations et le fait de n’avoir pas joué la séduction mais j’ai réussi à demander de l’aide sans vraiment m’en rendre compte, sans me poser en victime ni en séductrice et le résultat a été convainquant. D’habitude, quand Jean Michel parle avec moi, c’est pour se plaindre et là, il a eu l’occasion de se sentir utile de se valoriser sans que je me sente diminuée. 
Comme si les choses trouvaient un équilibre naturel. 

Je me demande si le fait d’avoir perdu mon frère n’a pas ajouté à l’idée négative générale que je me faisais des hommes. Comme si inconsciemment je pensais qu’on ne pouvait pas compter sur eux. Ce qui peut être légitime étant donné le comportement de mon père et le départ de mon frère que j’ai vécu comme un abandon, puisqu’il est décédé au moment où on apprenait à se connaître et où il aurait pu m’être d’un grand soutien et inversement. Quoique vu la culpabilité qu’il avait vis-à-vis de l’enfance, de ne pas avoir pu nous défendre, j’aurais pu tomber dans le piège de le maltraiter psychologiquement et me « venger » sur lui.

C’est comme si je classais les hommes en deux catégories ou même trois, les manipulateurs, les machos et les cœurs sensibles paumés. 
Peut-être que les libérations de ces croyances effectuées, je finirais par attirer des hommes, digne de ce nom. 
Remarque il faut dire aussi qu’avec un tel à priori, ils ne peuvent pas montrer le meilleur d’eux-mêmes. 

La journée se termine bien et c’est bien agréable d’autant que ces derniers temps, ça partait en cacahuète tous les soirs et je me sentais obligée de prendre un bout de cachet. Du coup, pas ce soir. La nuit n’est pas terminée mais je le sens bien. 
De toute façon, je continue de ne pas me coller la pression par rapport à ça et j’en prendrais si je le sens. 
Un peu de lecture et je me contenterais de fromage avec du pain. 
Voyons si ce soir, je peux me joindre aux travailleurs de lumière pour la méditation que j’ai zappée ces deux derniers jours faute d’être trop stressée. Là encore, pas de pression, si j’y pense c’est que c’est le bon moment.

J’ai essayé tant bien que mal de faire la méditation qui a été entre coupée de sommeil. J’ai fait monter le poêle en température et ça pue le bistre brûlé. Pas évident à régler ! Si je ferme complètement la trappe, il s’étouffe et si je la laisse un peu ouverte, il chauffe trop !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci