Bien que j'aie mis des liens de mes sites de
référence, je tiens à partager quelques messages de Jeshua avec vous. Ils ont
été une lumière et un baume si réconfortant que je les ajouterai régulièrement.
Je les ai trouvés sur le site de Pamela Kribbe: jeshua.net/fr. Vous arriverez sur le site en
français puisque Pamela est hollandaise dont le nom en haut à gauche est
"Aurélia".
Je tiens à préciser parce qu'il existe un autre site qui
porte le nom de Jeshua mais qui n'est pas du tout le même. Je m'en suis rendue
compte en conseillant le site de Pamela à une lectrice qui s'est retrouvée sur
un site qui parle de Jeshua comme un sauveur...
Bref, la vieille vision obsolète
de ce personnage biblique auquel je suis très attachée puisqu'en fait, il a porté
en premier, la conscience christique, sur terre.
Cette conscience est unifiée
et nous en faisons tous partie puisque le principe christique habite chaque
être humain. Il l'explique beaucoup mieux que moi, au travers de Pamela qui
reçoit ces messages. J'ai mit certains passages en gras,
ceux qui résonnent fortement en moi, sans modifier le texte lui-même.
Je vous laisse apprécier:
La
douleur de la naissance cosmique
Le
23 mai 2004 une canalisation avec Jeshua s’est tenue lors d’une session
personnelle à Tilburg.
Ci-dessous, vous pouvez lire le texte, aussi bien que les réponses de Jeshua aux questions de l’auditoire.
Le texte parlé a été quelque peu révisé pour en améliorer la lisibilité.
Ci-dessous, vous pouvez lire le texte, aussi bien que les réponses de Jeshua aux questions de l’auditoire.
Le texte parlé a été quelque peu révisé pour en améliorer la lisibilité.
Chers amis, je suis si heureux de vous voir. Et
certains d'entre vous viennent de si loin !
Je sais qui vous êtes et vous
m'êtes si chers. Mon voyage est le vôtre et je connais vos chagrins et votre
douleur de l'intérieur. C'est pourquoi j'aimerais partager avec vous quelques
éléments de compréhension de ce long voyage dans lequel vous êtes embarqués, en
tant qu'âmes.
J'aimerais vous ramener au tout début de ce voyage,
quand vous êtes nés âmes dans une réalité nouvelle et inconnue pour vous.
J'aimerais vous ramener à cet instant où a commencé votre voyage à travers le
temps et l'espace, à travers la réalité matérielle.
Cet événement a eu lieu il
y a très longtemps, mais les émotions qui l'accompagnent, la douleur d'être
séparés du Foyer, sont encore très présentes en chacun de vous. Cette douleur
de la naissance cosmique, comme je l'appelle, se tient derrière nombre de vos
sentiments et comportements quotidiens.
Beaucoup d'entre vous sont continuellement
confrontés à un sentiment d'inquiétude ou de malaise intérieur, à la notion
harcelante d'être « en quête de quelque chose ». Il y a une tension
interne qui provient du fait que vous n'êtes pas entièrement à l'aise avec
vous-mêmes. Vous ne vous sentez pas tranquilles ou à l'aise avec votre être,
votre essence personnelle.
C'est de cette tension primaire que naît la tendance
à chercher une confirmation extérieure sous la forme d'une reconnaissance de la
part des autres, de possessions matérielles ou de tout ce qui fait que vous
vous sentez aimés et choyés. Vous avez constamment besoin de quelque chose
d'extérieur à vous pour vous rassurer, quelque chose qui soulage cette tension
et vous dit : « tu es très bien ». Regardez avec quelle fréquence
vous cherchez à être rassurés et vous saurez à quel point vous êtes tendus,
vous verrez l'intensité de la douleur qui est en vous.
J'aimerais vous parler de l'origine de cette douleur
et de la dépendance à la confirmation extérieure qu'elle génère. La vraie cause
est comme le centre d'un oignon, entouré de multiples pelures. Les pelures
externes sont formées par des évènements de votre vie qui sont à l'origine du
sentiment d'être blessés, inquiets, mal à l'aise. Dans les pelures plus
profondes, plus proches du cœur de l'oignon, il y a des évènements d'autres
vies qui ont été émotionnellement traumatisants. Mais selon le point de vue qui
est le mien à présent, ce ne sont que des éléments déclencheurs. Si vous
enlevez toutes les pelures et que vous parvenez au cœur, vous allez découvrir
une douleur originelle, une nostalgie essentielle, en relation avec le tout
début de votre voyage.
Imaginez que vous fassiez partie d'un océan d'amour,
où vous avez le sentiment d'être en sécurité et complètement libres de soucis
et d'angoisses. Imaginez-vous dans les bras de cette conscience aimante qui
imprègne tout et que vous ne connaissiez rien en-dehors de cela. Telle est
l'énergie du Foyer, l'énergie qui vous a donné naissance. Pour comprendre les
tonalités sensibles de cet état primitif, songez à ce que vous ressentez
lorsque vous glissez dans le sommeil, quand votre mental relâche son contrôle
et que votre conscience est très réceptive. Vous connaissez aussi cet état dans
votre vie terrestre, au stade de l'embryon, dans l'utérus maternel. Quand
la conscience est dans cette somnolence douce et béatifique, il n'y a pas de
distinction claire entre l'intérieur et l'extérieur, aucun sens du
« moi » opposé à « toi ». Dans l'état de conscience rêveur
de l'embryon, il y a un sens illimité d'unité et de sécurité.
En ces temps anciens, en tant qu'âmes, vous vous
sentiez en sécurité et illimitées dans une gigantesque matrice cosmique. A un
moment donné, toutefois, il y a eu un changement. Vous avez fait l'expérience
d'une sorte de déchirure. C'était comme si les contractions de l'enfantement
agitaient votre conscience océanique et vous sortaient de votre somnolence. C'était
le début de votre naissance en âmes individuelles. C'est au moment où vous vous
êtes détachées de cette unité toujours présente qui vous étreignait que pour la
première fois, vous avez fait l'expérience de vous-mêmes. Un sens rudimentaire
du « je » a été initialisé à cet instant.
L'expérience d'être déchirées, séparées de la
matrice cosmique, vous a laissées égarées et désorientées. Vous n'étiez pas en
état de comprendre quand cela est arrivé. Vous étiez alors seulement en état
d'expérimenter. Vous avez commencé à chercher quelque chose à quoi vous
raccrocher, un moyen de retourner à la sécurité que vous connaissiez. Vous vous
sentiez perdues. Vous vous sentiez exclues. Ce fut un moment sombre.
Néanmoins, le moment où vous vous êtes délivrées de
la Source primordiale et que vous avez quitté le Foyer, fut en même temps un
moment d'immense créativité. Ce fut le début d'un beau voyage d'expérience, de
vie. Imaginez un espace vide, sombre, étrange, vaste et sans nom, s'étendant
devant vous. Vous avez pénétré dans cet espace sous forme de petites semences.
C'était un espace plein de potentialités, plein d'expériences possibles, encore
inconnues. Il y avait de l'obscurité mais aussi de la place pour quelque chose
de neuf.
Nombre d'émotions que vous avez eues à gérer au
début de votre voyage cosmique sont comparables aux émotions de l'enfant perdu
dont je parlais au chapitre précédent. Ce sont les émotions d'un nouveau-né qui
doit s'habituer à une réalité étrange et inconnue entièrement différente de la
somnolence semi-consciente où il était auparavant. L'image de l'enfant perdu,
pleurant et désorienté, permet de percevoir clairement les blessures
intérieures qui ont marqué le début de votre voyage.
Au cours de ce périple, vous avez fait un grand
nombre d'expériences. Vous avez adopté de nombreuses formes, habité différents
corps et finalement, vous êtes arrivées ici, sur la planète Terre. La terre est
un lieu de grande créativité et de nombreuses possibilités. Mais en dépit des
possibilités qui sont disponibles pour vous, de la richesse et de la pertinence
de vos expériences, vous continuez à vous sentir nostalgiques. Au fond de vous,
il y a un sentiment de manque, comme si quelque chose vous manquait et que vous
ne sachiez pas ce que c'est, mais qui est essentiel pour vous sentir bien. Ce
qui vous manque, c'est le sentiment très primaire d'amour et de sécurité
affective que vous avez connu un jour dans la matrice cosmique. Ce sentiment
inconditionnel d'appartenance et de sécurité est essentiel à votre bien-être, à
l'expression de vous-mêmes et à votre sentiment de valeur personnelle.
Et c'est ce que vous recherchez depuis que vous avez quitté le Foyer. Vous
essayez de guérir votre blessure de naissance cosmique depuis fort longtemps.
La question que j'aimerais vous poser à présent est
celle-ci : reconnaissez-vous au fond de vous la plaie originelle qui a
été occasionnée lorsque vous avez quitté le Foyer ? Pouvez-vous retrouver dans
votre psyché ce sentiment d'être déchiré, séparé d'un tout originel ? C'est un
état d'intégralité et d'unité que le mental ne peut pas expliquer mais dans
votre cœur, vous pouvez vous souvenir que vous en faisiez partie.
En portant votre attention sur cette douleur de
naissance originelle, en prenant conscience des sentiments profonds que cela
suscite en vous, la solitude et la nostalgie que vous avez ressenties jusqu'à
présent, il vous est possible de commencer le processus de guérison. Vous
pouvez vous guérir au niveau le plus profond qui soit. C'est là que vous pouvez
accéder au cœur de votre douleur.
Vous tous qui êtes présents ici ou qui lisez ces
paroles, êtes en chemin vers un nouveau stade de conscience. Vous cherchez à
établir des fondations intérieures de sécurité et d'amour inconditionnel. Vous
êtes en train de recréer les tonalités sensibles de la matrice cosmique par et
pour vous-mêmes. Telle est votre mission, votre but spirituel. Sitôt que vous
réaliserez que le Foyer est en vous, que vous portez un morceau de cette
sécurité et de cette unité divines en votre centre, vous pourrez alors vous
sentir vraiment en paix et détendus à votre sujet. Vous n'aurez plus besoin de
confirmation extérieure. Vous êtes contents quand les autres vous apprécient et
prennent soin de vous mais vous ne dépendez plus de cela.
L'arrivée de l'ère nouvelle repose sur le fait que
des individus reconnaissent le noyau de leur douleur et qu'ils lui font
face ouvertement. A ce stade de votre développement, il est temps non seulement
de regarder les douleurs et les traumas qui se sont produits dans votre vie
actuelle et peut-être dans les vies d'avant, mais aussi d'aller au-delà et de
contacter la plaie originelle. Sitôt que vous reconnaissez consciemment et que
vous vous souvenez par le cœur de cette douleur, vous êtes prêts à en
prendre soin. Vous êtes prêts à prendre dans vos bras cet enfant cosmique
nouveau-né qui réclame encore votre aide. Il fait appel à vous par vos émotions
négatives de peur, de colère et de désespoir.
Une façon de savoir comment vous gérez votre douleur
de naissance cosmique est de regarder ce qu'il se passe dans vos relations.
Souvent les gens essaient de trouver un soulagement à leurs émotions profondes
de solitude et de peur dans leurs relations intimes. Ce qu'ils essaient de
faire, c'est de combler leur vide intérieur avec l'énergie de quelqu'un
d'autre. La reconnaissance, l'attention et les soins de l'autre apaisent leur
douleur.
Dans un sens, ils refilent leur enfant blessé à leur partenaire.
C'est un jeu très dangereux. Tôt ou tard, les partenaires deviennent dépendants
l'un de l'autre. Leurs sentiments initiaux d'amour et de communion vont se
changer en un jeu de pouvoir subtil ou moins subtil. Lorsque vous dépendez de
quelqu'un d'autre pour vous sentir aimés et en sécurité, vous revendiquez son
énergie pour vous et cela finira toujours par une lutte et un conflit. Vous
finirez par vous sentir encore plus seuls que jamais. (Voir le chapitre
« Les relations dans l'ère nouvelle » pour plus d'élaboration sur ce
sujet.)
Vous pensez souvent que la solitude est associée au
manque d'amis ou de compagnon de vie et que la solution réside dans une
nouvelle amitié ou une nouvelle relation amoureuse. Mais dans cette
perspective, vous présumez que la cause et la solution de votre douleur se
trouvent en-dehors de vous. Si c'est ainsi que vous commencez une relation, il
est vraisemblable que vous teniez l'autre personne pour responsable de vos
plaies intérieures et que vous vous perceviez comme une victime. Avoir
besoin de quelqu'un d'autre pour combler votre vide intérieur revient à vous
déposséder de votre souveraineté dès le départ.
Le domaine des relations intimes peut vous rendre
très conscients de la douleur de naissance cosmique que vous portez en vous.
Voyez avec quelle fréquence vous avez l'impression d'avoir besoin de la
présence d'une autre personne dans votre vie. En fait, c'est votre être
intérieur qui vous signale que vous avez besoin de vous tourner vers
l'intérieur et de trouver votre enfant perdu.
La solution à votre solitude
réside dans ce retour sur soi, dans l'étreinte attentionnée de ce précieux
enfant qui a porté pour vous le fardeau émotionnel. Quand vous prenez la
responsabilité de cet enfant, quand vous vous reliez à lui et que vous le
guidez comme un parent affectueux, vous rendez votre relation libre. Vous
pouvez maintenant être en relation avec les autres humains de façon libre et
indépendante.
Question
1
Je
sens parfois une énergie très puissante en moi; est ce mon pouvoir réel, est-ce
de l’amour ou quelque chose d'autre ?
Quand nous parlons de la force à l’intérieur de
vous, la grande force qui est à votre disposition, cela peut conduire à des
malentendus. Parce que vous associez souvent la force avec le pouvoir, avec
quelque chose de majestueux, quelque chose d'explosif, une chose dominante.
La
force réelle en vous est une force que vous connaissez tous dans des moments
calmes, dans la tranquillité.
Quand tout se détend en vous, quand toutes les pensées, toutes les émotions, sont comme des feuilles tombant sur le sol, quand tout est calme, alors une certitude peut grandir en vous, vous savez où vous êtes et où vous allez. Cette connaissance-là, nous l’appelons la force intérieure.
Quand tout se détend en vous, quand toutes les pensées, toutes les émotions, sont comme des feuilles tombant sur le sol, quand tout est calme, alors une certitude peut grandir en vous, vous savez où vous êtes et où vous allez. Cette connaissance-là, nous l’appelons la force intérieure.
Cette connaissance et cette certitude sont fortement liées au fait d’être en
contact avec votre source, avec qui vous êtes. Quand vous êtes en contact avec
ce qu’il y a de plus profond en vous, vous ne doutez pas de vous. Vous savez
que vous êtes qui vous êtes, et il n'y a rien dont vous puissiez douter : il
n’y a aucune norme extérieure à vous à laquelle vous ayez à vous conformer,
vous êtes simplement qui vous êtes, dans toute la force et la beauté qui vous
appartiennent.
Dans un tel moment de contact intérieur, de
connaissance intérieure, il y a peu de pensées ou d'émotions. Il y a seulement
cette forte sensation d’être et de connaître.
Et
ce sentiment prend aussi naissance dans le ventre. C'est un sentiment qui vient de votre centre et qui est présent
en-dessous de vos pensées et de vos émotions. C'est la force, tranquille mais
grande, qui vit à l'intérieur de vous tous. C'est votre connexion directe à
Dieu et en même temps à votre propre être le plus profond .
Dans votre centre essentiel, divin, vous êtes
complètement indéfinis, vous n’êtes liés ni au corps ou au caractère, ni à
votre nom, à votre sexe, et cætera. Quand vous êtes en contact avec cela, vous
êtes conscients du pur état d’être. Tout est ouvert. Et cependant tout est
unique également. C’est vous qui êtes là.
Question
2
Dans
une relation, comment savez-vous si vous amenez les parties non résolues de
vous (que vous devriez travailler par vous-même), ou si vous travaillez
vraiment sur la relation?
Quand vous sentez des sentiments de peur émerger
dans votre relation avec l'autre, c’est une chose à laquelle vous devez
accorder une attention particulière. Quand la peur est présente, c'est un signe
que vous sentez le besoin de changer quelque chose, ou de vous accrocher à
quelque chose, ou de faire aller quelque chose dans une certaine
direction.
Les sentiments de peur sont toujours un signe que
vous craignez de perdre un morceau de vous. Cependant, vous ne pouvez jamais
perdre une partie de vous sans que vous vous donniez la permission pour cela.
Ce n'est pas l'autre qui vous prend quelque chose. C’est vous qui créez la peur
de la perte.
Les relations sont souvent un mélange d'amour pur,
où vous laissez l'autre être libre et où vous l’acceptez, et les sentiments de
peur, où des aspects de pouvoir et de dépendance jouent un rôle.
Afin de réaliser à quel moment où vous laissez vos
blessures intérieures jouer inconsciemment un rôle dans la relation, il est
très important d'être conscient des moments ou des situations où vous sentez la
peur dans votre relation. Et quand vous êtes conscients de cela, vous pouvez
avoir une vision profonde de cette partie de vous.
C'est-à-dire : quand vous
prenez conscience, dans un conflit avec autrui, que vous parlez à partir d'une
peur intérieure sans rapport avec ce que l'autre est en train de dire ou de
faire, prenez la responsabilité de cette peur: reconnaissez-la comme quelque
chose qui vous appartient et qui est distincte de l'autre.
Tournez votre conscience vers vous-même, voyez quelle est la souffrance à l'intérieur de vous et donnez-vous ce dont vous avez besoin. Voyez ceci comme un problème que vous seul pouvez et devez résoudre.
Tournez votre conscience vers vous-même, voyez quelle est la souffrance à l'intérieur de vous et donnez-vous ce dont vous avez besoin. Voyez ceci comme un problème que vous seul pouvez et devez résoudre.
En aucun cas ceci ne signifie que vous deviez mettre
un terme à la relation ou vivre seul(e). Le but, c’ est de créer de la clarté
dans une relation. Quand vous prenez la responsabilité de vos émotions
personnelles (négatives), vous pouvez exprimer facilement et ouvertement ces
émotions à l'autre. Si l'autre vous donne de l'espace pour ce faire, c'est un
signe qu'il y a une bonne base pour que se développe une relation de guérison.
J'ai dit auparavant que le but d’une relation
amoureuse n'est pas la guérison mutuelle des blessures.
Cependant,
une relation où les deux partenaires sont responsables et se déterminent comme
des individus indépendants, sera une relation de guérison. L'amour réciproque a
un pouvoir de guérison.
Dans
une relation amoureuse, les deux partenaires s’aiment et se respectent. Dans
une relation de ce type, l’autre reflète des aspects de vous. L'amour que vous
vous donnez à vous-même, sera amplifié et nourri par la présence de l'autre
personne. C'est une qualité stimulante.
Le point essentiel n'est donc pas que nous ne puissiez pas recevoir de guérison de l’autre, mais c’est que vous n’en deveniez pas dépendant.
Le point essentiel n'est donc pas que nous ne puissiez pas recevoir de guérison de l’autre, mais c’est que vous n’en deveniez pas dépendant.
Et quand vous sentez monter vos peurs - aussi sous
forme de jalousie, de colère, de déception, d’attentes – soyez vigilant et
remarquez la souffrance sous-jacente ou la blessure en vous qui est, par
essence, votre responsabilité. L'autre peut certainement toucher cette douleur
par certains comportements, mais il est très important de ne pas vous
laisser séduire par le rôle de victime. Continuez à reconnaître que cette
souffrance est votre création. C'est la maîtrise.
Question
3
Sur
le chemin menant à cette blessure, à cette douleur profonde à l'intérieur de
vous, vous rencontrez souvent la colère, à propos du pourquoi. On peut en venir
à se demander pourquoi cette déchirure a eu lieu ? Pouvez-vous dire quelque
chose au sujet de cette colère ?
La
colère que vous pouvez ressentir dans ce contexte est de la colère vis à vis de
la vie elle-même. La colère contre la douleur de la naissance, qui implique la
colère d’avoir dû traverser cette sensation d'être déchiré à l'intérieur, est
par essence une manifestation d’impuissance. Vous vous sentez si petit, si seul
et vulnérable et vous avez l’impression que quelque chose de très injuste vous
est arrivé. Vous avez l’impression de ne pas avoir mérité un voyage aussi
sombre, aussi difficile.
Le problème, c’ est que lorsque vous ressentez cette
colère, vous êtes à un niveau de vous-même où vous êtes encore l'enfant perdu,
l'enfant qui s’est mis en quête et n'a vu aucune sortie. Cet enfant est
toujours là. Mais à ce niveau, vous ne trouverez aucune réponse. C’est vraiment
plus que logique que cet enfant soit très en colère : il ne comprend pas ce qui
se passe.
La
réponse à cette colère se trouve à un autre niveau de votre conscience. Parce
que vous êtes davantage que ce morceau perdu en vous! A l’intérieur de vous, il
y a un niveau où vous pouvez ressentir que vous êtes plus que cet enfant perdu
et impuissant.
Dans
le lieu de votre conscience où vous pouvez accueillir cet enfant, vous êtes
plus que cet enfant. Là où vous embrassez la souffrance avec votre conscience,
vous la laissez être et vous l'acceptez. Ce faisant, vous transcendez le
problème.
Vous êtes plus que la souffrance. Il sera même possible de ressentir
qu'il y a un sens plus profond à votre naissance en tant qu’ âme et à votre
voyage à travers le temps, l'espace, l'illusion et l'obscurité (l'ignorance).
Il est impossible d'expliquer ce sens avec le mental.
Il est impossible d'expliquer ce sens avec le mental.
C'est une chose si profonde, vous pouvez seulement
la comprendre à partir de ce lieu intérieur calme, paisible, ce lieu de force
dont nous avons déjà parlé, la connaissance tranquille qui transcende la pensée
et l'émotion.
Nous
voulons vous demander de voyager vers ce lieu et de ressentir qu'il y a un
niveau à l'intérieur de vous où vous étiez d’accord pour entreprendre ce voyage
et porter cette souffrance.
A cette étape de votre développement, il est dur de
réaliser entièrement quelle moisson positive votre voyage va donner. Peut-être
pouvons- nous l'illustrer au moyen d'une métaphore.
Imaginez
l'état d'être primordial d’où vous êtes venus sous la forme d’un nuage blanc,
un nuage quelque peu duveteux où tout est entrelacé. Tout est doux et un, mais
aussi un peu pâle en couleur. Au moment où vous êtes sortis de cet état d'être
primordial, en tant qu’êtres individuels, en route à travers l'espace vide,
vous pouvez imaginer ça comme des petites graines tombant du nuage, dans le
sol. Les graines ont germé et des plantes et des fleurs ont poussé à partir de
ces graines. Votre voyage à travers le nouveau et l’inconnu a permis la
germination de choses dans la création (la somme totale de ce qui est) qui
n'étaient pas possibles auparavant, qui n’existaient pas et ne pouvaient même
pas être conçues.
Pour
rendre possible la vraie créativité, vous avez besoin de consciences
individuelles capables de se connaître comme séparées des autres êtres. Seulement
alors la différence peut exister. Quand tout est un et connecté, les choses ont
tendance à devenir statiques. Quand il y a des différences, la diversité peut
fleurir.
Vous pouvez imaginer le but ultime de votre voyage comme un jardin en pleine floraison, avec beaucoup de sortes de fleurs et de plantes différentes, qui, ensemble, forment un tout connecté (au niveau physique et spirituel). Comparez la diversité et la richesse de cette image avec l'image du nuage primordial; le nuage quelque peu incolore qui offrait une situation originelle de sécurité, mais aussi une certaine unidimensionalité, une sorte de ' platitude'. Il est difficile de bien exprimer ceci.
Vous pouvez imaginer le but ultime de votre voyage comme un jardin en pleine floraison, avec beaucoup de sortes de fleurs et de plantes différentes, qui, ensemble, forment un tout connecté (au niveau physique et spirituel). Comparez la diversité et la richesse de cette image avec l'image du nuage primordial; le nuage quelque peu incolore qui offrait une situation originelle de sécurité, mais aussi une certaine unidimensionalité, une sorte de ' platitude'. Il est difficile de bien exprimer ceci.
Dès
que vous commencez à guérir ‘ la douleur de la naissance ’ en vous-même et à
lâcher votre colère, vous pouvez expérimenter la beauté qui commence à fleurir
à l’intérieur de vous. Et ceci - l'expérience de cette beauté et de cette
richesse - est le sens de votre voyage. L'obscurité n'est plus alors sans
signification, mais est vécue comme quelque chose qui apporte une contribution
importante à la Création.
Il est difficile d’expliquer ceci d'un point de vue
qui est "au-dessus" de l’expérience. On doit faire l’expérience que
l'obscurité et la douleur peuvent être des forces créatrices. Cela vous devient
disponible quand vous commencez à accepter l'obscurité comme quelque chose qui
est, sans vouloir la combattre ou le repousser.
Dès que vous éprouvez des sentiments de colère, il est important pour vous de les accepter pleinement et d’aller ensuite dans le calme intérieur de votre centre, dont nous avons parlé plus tôt. Il peut être utile d’aller dans la nature, ou dans quelque autre environnement stimulant, où vous pouvez respirer le silence. Dans ce silence votre colère va se dissoudre, sans que vous ayez à la repousser.
Dès que vous éprouvez des sentiments de colère, il est important pour vous de les accepter pleinement et d’aller ensuite dans le calme intérieur de votre centre, dont nous avons parlé plus tôt. Il peut être utile d’aller dans la nature, ou dans quelque autre environnement stimulant, où vous pouvez respirer le silence. Dans ce silence votre colère va se dissoudre, sans que vous ayez à la repousser.
Question
4
Quand
je suis seul, je trouve plus facile de rester dans ma force ou dans ma
tranquillité. Mais quand je suis avec des gens, je suis souvent entraîné dans
une sensation de petitesse, le sentiment d’avoir à défendre mes idées, et ce
genre de choses..
A l’instant où vous vous sentez blessés par ce que
d'autres gens disent ou pensent, une vague d’énergie colorée par la peur coule
à travers vous. Cette vague tire votre conscience hors de votre centre. Votre
conscience plonge dans cette vague, pour ainsi dire, puis s’identifie avec
cette crainte.
Il est important de reconnaître la même crainte
sous-jacente dans tous les incidents- sans rapport entre eux- avec les gens
(des remarques ou des événements), qui arrivent tout le temps . Si vous pouvez
faire ceci, vous ramenez le problème à quelque chose de simple et c'est très
important.
Quand les problèmes semblent très compliqués, c’est en effet le
signe que vous vous occupez des détails, au niveau superficiel. Essayez
toujours de sentir l'émotion sous-jacente ou la tonalité de sentiment qui est à
la racine des incidents. Dans ce cas, c'est la peur. Vous ressentez une
certaine inquiétude ou nervosité dans de telles situations. Et il y a
aussi de la colère, parce que vos intentions ne sont pas reflétées ou vues avec
exactitude par les autres.
Au moment où vous vous sentez blessés par l'autre,
vous voyez le monde et vous-même à partir de la perspective d’autrui et ensuite
vous dites : ce n'est pas juste. Vous vous sentez agités et en colère, et
parfois dans la confusion, parce qu’il existe dans le monde une image de vous
qui n'est pas conforme à votre perception intérieure.
La réponse à ce problème est : laissez l'autre
avoir sa perception.
Accordez à autrui sa façon de percevoir, peu importe qu’elle soit limitée à vos yeux.
Accordez à autrui sa façon de percevoir, peu importe qu’elle soit limitée à vos yeux.
Vous ne devriez pas essayer de corriger le point de vue de l’autre. Vous n’avez
pas à faire cela, ce n'est pas votre responsabilité. Quand vous vous libérez de
cette 'obligation’, l'espace autour de vous s'élargit énormément.
Souvent vous vous attendez ou vous espérez que les
autres vont penser à vous d'une certaine façon. Vous surveillez la réaction de
l'autre avec crainte et attente. Mais si vous pouvez laisser l'autre être libre
dans sa perception, vous n’avez plus à vivre sa réaction comme un jugement sur
vous. Vous pouvez simplement laisser à l’autre sa réaction négative, comme
étant son interprétation de certains signaux.
Vous avez dit que vous pouvez rester dans votre
centre plus facilement quand vous êtes seul. Pour beaucoup d'entre vous il est
important de passer du temps seul, parce que vous pouvez plus facilement entrer
en contact avec vous-même quand vous êtes seul, qu’en présence d'autres
personnes.
En présence d'autres personnes, souvent un certain malaise
surgit, quelque chose qui vous donne la sensation que vous devriez être
différent de ce que vous êtes. Et dès que vous pensez cela, vous commencez à
perdre contact avec votre centre. Vous êtes alors de travers, ou vous sortez de
votre centre, pour ainsi dire.
Pour
sentir à quoi ressemble le fait d’être dans votre centre, il est important de
vous créer régulièrement des moments de détente et de calme, afin de pouvoir
sentir comment c’est, d’être en compagnie de vous-même. Des moments où vous
êtes dans une certaine intimité avec vous-même, et où vous savez à quoi
ressemble votre énergie quand vous êtes calme et détendu.
Dès que vous êtes à nouveau en contact avec les
autres et que vous vous sentez tirés hors de votre centre, la chose la plus
importante et primordiale est d'être conscient de ce qui se passe. Vous pouvez
alors, à l'aide de votre respiration, ramener l'énergie en vous, dans votre
ventre, dans votre centre.
Alors, au moment où vous sentez que ça se passe,
essayez de prendre trois respirations à partir de votre abdomen. Vous allez
sentir que quelque chose se produit : votre énergie fait un mouvement de retour
en vous. Peut-être aurez-vous à faire ceci souvent pour revenir à vous. Mais
plus vous le faites, plus ça devient facile. Et en étant conscient, vous pouvez
revenir à votre énergie toujours plus facilement et rapidement, et ainsi votre
capacité à rester dans votre centre augmente.
Je voudrais vous dire une dernière chose. Vous êtes
une personne très empathique. Vous voyez facilement les choses à travers les
yeux d’autrui. Essayez, quand vous êtes en contact avec les autres, de vous
demander : comment je me sens ? Comment est-ce que je vois les choses ?
Essayez de ne pas regarder la situation à travers les yeux d’autrui, mais de
ramener l’énergie en vous. C'est aussi une façon de revenir à votre centre : en
gardant votre point de vue propre tout en étant avec les autres.
Question
5
Parfois
je suis tellement en colère et incapable de l'exprimer. La colère se retourne
alors contre moi. Apprendre à exprimer cela, apprendre à utiliser l'énergie
pour quelque chose de constructif, comment puis-je faire ?
Quand vous êtes en relation avec d’autres personnes,
vous gardez votre colère à l’intérieur et vous montrez d'abord les aspects
agréables de vous.
Chaque
personne a besoin d’équilibre entre donner et recevoir. La partie qui donne est
la partie à partir de laquelle on se connecte avec autrui, et où on utilise son
énergie pour le bénéfice de l'autre. La partie qui reçoit est la partie à
partir de laquelle une personne s’affirme séparée de l'autre, s’accorde de
l'espace et dit 'je’ dans la relation.
Avec vous, le fait est que vous montrez plus
facilement la partie qui donne, où vous êtes là pour l’autre d’une façon
aimante. Mais si cette présence aimante n'est pas bien reçue, vous avez des
difficultés à reprendre votre énergie, à dire 'je’ et à revendiquer votre
espace propre. Et cela mène à beaucoup de frustration et aussi à de la
déception.
Vous avez besoin d’apprendre à vous mettre en premier. Il est nécessaire d'utiliser votre pouvoir de discernement pour sentir si 'donner' est approprié dans une certaine situation. Ça ne devrait pas aller de soi.
Vous avez besoin d’apprendre à vous mettre en premier. Il est nécessaire d'utiliser votre pouvoir de discernement pour sentir si 'donner' est approprié dans une certaine situation. Ça ne devrait pas aller de soi.
Il est nécessaire d’arriver à un équilibre intérieur profond entre donner et
recevoir.
C’est
pourquoi il est important aussi pour vous de trouver une façon d'exprimer et de
laisser sortir cette colère. Cette colère vous renseigne aussi sur votre force
intérieure, votre vision, votre originalité. La colère n’est pas seulement une
énergie négative, à l'origine c'est une énergie créatrice devenue coagulée, et
qui, dans cette situation bloquée va donner lieu à des problèmes.
Ce qui peut très bien marcher pour vous, c’est de canaliser cette colère ou de la sublimer dans une énergie créatrice. Parce que vous avez beaucoup d'énergie créatrice, et en la laissant pleinement s’épanouir, vous allez créer plus d'espace de toute façon. Plus d'espace pour vous, pour vos besoins et vos désirs.
Il est important d'oser être affirmatif.
Ce qui peut très bien marcher pour vous, c’est de canaliser cette colère ou de la sublimer dans une énergie créatrice. Parce que vous avez beaucoup d'énergie créatrice, et en la laissant pleinement s’épanouir, vous allez créer plus d'espace de toute façon. Plus d'espace pour vous, pour vos besoins et vos désirs.
Il est important d'oser être affirmatif.
Question
6
J'ai
encore une question concernant l'amour. Je sens parfois en moi ce calme dont
vous avez parlé. Mais aussi un amour infini pour tout ce qui m’entoure. Bon,
pas toujours, mais parfois. D'où cela vient-il ?
Vous avez la capacité de vous expanser très loin à
partir de votre cœur, et de vous sentir très profondément connecté avec 'tout'.
C'est une connaissance spirituelle de l'unité de tous les êtres vivants. D'où
cela vient-il ? C'est l’âme qui se souvient d'une réalité qui dépasse le
physique et qui est la fondation de toute la création, de la réalité connue.
C'est un sentiment mystique.
Cependant,
il est très important pour vous d'apprendre à faire descendre cette énergie, à
la canaliser vers la terre. Et par cela je veux dire que vous avez besoin de
laisser tranquillement cette énergie se connecter à la terre.
Cette énergie cosmique coule en vous par votre chakra supérieur et apporte avec elle une intensité qui, lorsqu’ elle coule vers le chakra inférieur, peut créer certains malaises. Vous souffrez alors d'un débordement d'énergie qui mène à un état d’agitation. La traduction de cette inspiration spirituelle dans un état d’être quotidien, dans le rythme de terre, est donc importante à prendre en compte.
Cette énergie cosmique coule en vous par votre chakra supérieur et apporte avec elle une intensité qui, lorsqu’ elle coule vers le chakra inférieur, peut créer certains malaises. Vous souffrez alors d'un débordement d'énergie qui mène à un état d’agitation. La traduction de cette inspiration spirituelle dans un état d’être quotidien, dans le rythme de terre, est donc importante à prendre en compte.
La nature peut vous aider à trouver l'équilibre. Il y a dans la nature
un calme fondamental et un rythme qui vous aident à vous apaiser. Avec une
bonne relation à la terre, vous pouvez intégrer harmonieusement cette énergie
spirituelle dans votre vie quotidienne et la partager aussi avec d'autres.
Question
7
J'ai
été très créatif(ive) dans ma vie et il y avait toujours de la résistance. Mais
depuis que je suis sur le chemin spirituel, tout est beaucoup plus facile. Mais
en même temps, et c'est ma question, j'ai peur d’ avoir trop d'influence sur
les autres. Je me sens responsable des effets de ce que je fais
(particulièrement dans mon travail) et ça m'effraie. Comment puis-je faire avec
cela ?
Vous n'avez pas confiance en votre force
personnelle. Votre force réelle consiste à vous brancher sur votre intuition,
ce que vous pouvez très bien faire. Agissez à partir de cette connaissance
intérieure profonde, et ensuite lâchez-prise. N’ayez pas la sensation d’avoir
encore besoin de la retenir ou de la contrôler.
Vous pouvez développer le pouvoir du lâcher prise en
réalisant que vous n'êtes pas responsable de toutes les conséquences de vos
choix. Votre responsabilité est de prendre une décision en fonction de ce que
vous ressentez être vrai au plus profond. Ce qui arrive ensuite, ne vous
appartient plus. La façon dont ça se développera dans le monde et dont les gens
vont y réagir, est en grande partie une question de leur libre arbitre. Et ce
n'est pas votre tâche de les pousser à aller vers cela.
Vous n'êtes pas habitués à manifester votre force
personnelle d’une façon aussi claire. Il y a un doute sur vous-même et un
sentiment d'infériorité venant du passé qui vous fait reculer et penser :
puis-je faire ceci, ai-je le droit d’être aussi fort ? Ai-je le droit de
rayonner, se peut-il que je sache clairement ce que je veux et ce dont
j’ai besoin ?
Il s’agit de vous accorder tout cela à vous-même. Et
vous pouvez voir les doutes surgir alors comme une vieille énergie qui vous
tire en arrière. Ces doutes ne sont pas ‘ un précieux contrepoids’ qui vous
maintient en équilibre, mais un barrage énergétique contre l'expression de
votre potentiel créateur complet.
Question
8
Il
y a quelque temps, spontanément une sorte d'amour m’a envahi. D'où cela
vient-il ?
À ce moment-là, un portail s’est ouvert dans votre
cœur, permettant l'accès à une partie de vous ancienne, et en même temps
nouvelle. Vous êtes motivés par une impulsion spirituelle puissante dans votre
vie. Vous sentez très fort que vous êtes conduits sur votre chemin spirituel et
ce dynamisme engendre un désir de réaliser tout votre potentiel. A partir de ce
désir vous avez appelé cette expérience.
Ce désir a été là pendant très longtemps et
travaille en vous de nombreuses façons.
L'expérience à laquelle vous vous référez, vous a
mis en contact avec une couche profonde à l’intérieur de vous. Votre cœur
s'est ouvert à une nouvelle conscience de la réalité, possible pour nous tous.
Grâce à cette conscience, la vie sera bien davantage vécue à partir d’un sens
d’ harmonie intérieure, avec du respect pour tous les êtres.
Pour vous aussi, cette inspiration peut être intense
(Jeshua se réfère à une question ci-dessus).
Vous
pouvez voir votre expérience spirituelle comme le résultat d’un certain nombre
de fois où un besoin impérieux vous a poussé vers cela . Dans cette
expérience elle-même, quelque chose d'énergétique s’est passé au centre de
votre cœur.
L'ouverture qui s’est formée, vous rend plus sensible à toutes
sortes d'énergies autour de vous, mais en même temps plus fort.
Par plus fort, je veux dire que vous êtes bien plus
capable d'être transparent pour les énergies qui ne vous appartiennent pas, qui
ne vous concernent pas.
La
sensibilité ne doit pas toujours aller main dans la main avec la vulnérabilité.
En vous, une sensibilité s'est ouverte qui contient aussi une grande force.
Ce qui est important, c’est de réaliser qu’il faut du temps à cette énergie
pour prendre racine sur la terre , pour s’intégrer dans tous les aspects -
terrestres - de votre vie. Il est important d'avoir confiance dans le rythme de
la terre et de permettre que les choses aient lieu dans l'ordre où elles se
présentent.
Ça viendra à vous à son propre rythme. Vous n’avez pas à travailler
dur pour cela.
Question
9
J'ai
le sentiment que je n’agis pas seul(e), qu'il y a des énergies non-physiques
autour de moi. Qu'est-ce que je peux faire de cela ?
Abandonner votre scepticisme et laisser votre
imagination courir librement.
Les énergies non-physiques des guides sont présentes
avec vous tous.
Mais il y a beaucoup de couches en vous qui
résistent à ceci : votre mental, mais aussi certains sentiments.
Vous continuez à vous demander : dois-je y croire ou
non, est-ce que c’est vrai ou non ?
Mon conseil est celui-ci: pour une fois laissez
votre imagination aller totalement dans une fantaisie ( visualisation) où vous
entrez en contact avec ces énergies ou ces êtres autour de vous.
Demandez-leur
qui ils sont, ce qu'ils ont à vous dire. Et ne vous posez pas la question de
savoir si vous êtes en train de fabriquer tout ça et si tout ça n’est pas
absurde.
Gardez cette question pour plus tard. Et après la fin de toute la
visualisation seulement, quand vous avez fini d’explorer votre ressenti et de
‘’fantasmer ", expliquez tout cela à votre moi sceptique et demandez-vous
si tout est vrai. Mais ayez d’abord le courage d’accueillir la réalité de ces
énergies dans votre cœur et dans votre mental, et de juger plus tard. N’appuyez
donc pas trop vite sur les freins!
Mais
quelle est l’utilité de cela ? Qu'est- ce que
je peux faire avec?
Vous n’avez rien à faire avec cela. C'est juste là.
C'est une partie de votre réalité. Vous ne vous demandez pas pourquoi les
arbres sont là, ou l'eau, ou le ciel. C'est ainsi que vous devriez le voir. C'est
une chose naturelle, ces énergies autour de vous qui vous guident.
Si vous pensez, je voudrais faire leur connaissance
, faites-le. Mais il n'y a aucune obligation, c'est libre et ouvert. En fait,
c’est aussi bien de ne pas s'attendre à quoi que ce soit, de ne pas avoir un
but concret. Parce qu'alors vous pouvez entrer en contact avec ces énergies
ouvertement et librement, et ils peuvent vous étonner par leur sens de
l'humour, leur amour et leur sagesse.
© Pamela Kribbe 2005
http://www.jeshua.net/fr/
Octobre
2017, il semble qu’en ce moment je sois face à cette douleur, cette peur de la
séparation qui s’exprime autant à la naissance que lorsqu’on pense à la mort.