samedi 21 novembre 2020

« Déménagement intérieur et extérieur »

 

10 09 Il y a un certain temps que je ne suis pas venue sur ce blog parce que je suis toujours en plein déménagement. Je prends le temps de nettoyer tout ce que je monte à l’étage pour bien intégrer ce changement d’espace. J’ai encore du mal à me sentir chez moi dans ce nouvel appart bien que j’y dorme depuis près d’un mois. J’ai réalisé que j’avais toujours habité au rez-de-chaussée et j’ai la sensation d’être perchée en étant au premier étage. Tant de changement en si peu de temps n’est pas facile à vivre mais d’un autre côté, ça marque assez bien ma nouvelle approche avec les mondes intérieurs. Je ne sais plus où j’en suis dans les publications et comme il s’est passé pas mal de choses, je vais devoir relire au moins le dernier papier publié. J’ai écrit depuis mais comme le fait d’être de plus en plus dans l’accueil émotionnel et la confidence intérieure, la connexion à la source, amènent pas mal de changement puisque ça se reflète dans la matière, la publication passe en second plan. L’idée que ma mère vienne habiter dans mon ancien appart me réjouit pour le côté solidarité et proximité mais ça suscite aussi des craintes parce que les relations familiales sont compliquées. C’est clair que le rapport à l’autorité s’élabore selon les relations parents enfants et si on est encore trop identifié à la victime, aux rôles ou au personnage, on va reproduire les mêmes schémas. 

Ce qui a changé, c’est que je peux être consciente des moments où je suis identifiée au rôle et m’en détacher en accueillant l’émotion qui est refoulée par une des nombreuses stratégies du mental. Et ça change complètement la relation aux autres. J’en fais l’expérience régulièrement puisque les voisins qui font les travaux sont là tous les jours. Et je peux constater que ça évolue en même temps à l’extérieur qu’à l’intérieur.

12 09 Ce matin, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Je suis toute molle, tant physiquement que mentalement. Je ressens de drôle de sensations, comme une sorte d’épuisement mais aussi de la douceur, comme si tout était au ralenti. Le voisin qui devait finaliser les travaux en haut n’est pas venu et son frère m’a dit qu’il n’était pas en forme.

mardi 17 novembre 2020

« Continuer d’observer dans le détachement »

 

 

15/11 Je me décide enfin à revenir sur le blog pour partager ce que je vis, perçois, pense et ressens. Ce qui peut sembler nombriliste mais comme nous sommes tous construits de la même façon, avec les mêmes potentiels, les mêmes questions…les mêmes réactions et comme les programmes automatiques fondés sur la survie sont partagés par tous, ce témoignage est universel. 

Il s’est passé beaucoup de choses depuis le dernier article et c’est à la fois logique puisque je fais face aux émotions mais c’est aussi naturel que ce changement d’attitude entraîne des actes concrets et des changements dans la matière. Cette approche bouleverse tout et comme cela demande de se tourner vers l’intérieur avant tout, sans négliger la matière, le blog n’était évidemment pas la priorité. 

J’ai beaucoup écrit puisque c’est une thérapie en soi, une façon de cultiver la transparence, le dialogue avec les nombreuses voix en soi, une façon nourrir l’unité intérieure, de changer les représentations mentales inconscientes, de cultiver la relation pacifiée aux différents aspects de soi, par le dialogue, c’est essentiel pour moi. Ensuite, il faut trouver le temps d’éditer, avoir le désir de partager en étant convaincu que c’est utile et c’est souvent là que ça bloque. En ce sens, suivre l’élan du moment facilite les choses puisqu’alors je ne me pose plus de question quant à la pertinence du partage. C’est donc dans cet élan que je publie à nouveau ce qui s’est passé en reprenant les choses depuis la fin août.

24 08 Le fait de connaître le fonctionnement du cerveau et les différents modes de traitement de l’info, que ce soit au travers de stimuli sensoriels ou de pensées, d’émotions, d’infos extérieures, m’a amenée à vouloir connaître les corps subtils reliés aux chakras du haut. J’ai la sensation qu’ils sont comme l’aspect raffiné et opposé dans le contexte de la dualité, du mental et de l’émotionnel, la conscience Une comme si elle était le pendant de la conscience du corps physique ou de l’individualité. Un ensemble de corps subtils constituant "l’équipe céleste".

mercredi 16 septembre 2020

« Conférence intégrale : "l'intelligence émotionnelle" - Gabin Bellet »





22 08 Le cafouillage cachet n’a pas crée de panique mais davantage d’observation, d’écoute et de lâcher prise quant à la façon de vivre le quotidien. Et le fait que je me sois levée à 3h30, que je sois fatiguée physiquement favorise aussi ce lâcher prise. 
C’est important de savoir ce qu’on veut précisément et de pouvoir le formuler d’une façon qui va toucher le mental qui fera sens pour lui, qui sera même indubitable. Plutôt que de l’autoriser à lâcher le contrôle, je lui demande de lâcher toute forme de combat, toute forme de rejet parce que mon objectif est de cultiver l’amour intérieur en me positionnant en observatrice neutre. 
L’amour n’exclue pas il est même plutôt inclusif et en lui demandant de lâcher le contrôle, ça suscite des doutes parce que c’est clair que cette fonction est utile. Du moins au niveau physique et pour pouvoir intégrer pleinement un concept, une idée, il est nécessaire que ça résonne avec le mental.  
C’est toujours l’excès qui cause des problèmes mais dans le bon équilibre, chaque chose a un aspect positif et négatif qui ensembles créent une dynamique. Le contrôle émotionnel n’est pas bon à long terme ni à court terme d’ailleurs pour l’ensemble des corps mais dans certaines circonstances, il est nécessaire voire vital. 

Apprendre à observer objectivement permet de pouvoir accueillir l’émotion "entre soi" si on peut dire. On ne peut établir une liste des messages que les émotions délivrent tout simplement parce qu’elles sont mouvement par nature, changeantes, éphémères, parce qu'elles s'expriment dans l'instant et parce que chacun est unique. Mais on peut apprendre à être présent à soi, à reconnaître les besoins qui ne sont pas nourris en cas de colère, de tristesse ou de peur. 
Derrière chaque émotion se cachent autant la peur que l’amour. Chacune d’elle est l’expression de l’énergie de vie, sa manifestation plus ou moins libre, intense et sa fréquence est en rapport avec sa fluidité tout autant qu’avec son degré de pureté. Pureté dans le sens de non contrariée, non détournée, non bloquée dans la sphère psychologique, consciente et inconsciente.

dimanche 13 septembre 2020

« Soutenir le corps mental »




Je me décide à suivre l’élan du moment (13 09) qui me pousse à venir sur le blog pour y publier ce que j’ai vécu fin août parce que finalement, ce mode d’expression qui consiste à noter au jour le jour ce qui est perçu, vécu, ressenti et conscientisé, aide le mental à ne pas perdre pied. 
Les expériences sont la base même de l’apprentissage et c’est avec le recul qu’on peut mieux comprendre, se connaître et comme nous sommes multidimensionnels, c’est un sacré chantier, un cheminement qui ne peut se faire en une seule vie. 
La magie de notre époque, c’est qu’on peut évoluer considérablement autant par la masse des connaissances accumulées que par le fait qu’elles soient facilement accessibles à tous. 
Mais évidemment dans ce contexte de dualité, toute chose a son contraire, toute qualité a son défaut, tout avantage a son inconvénient…et il est nécessaire de cultiver le discernement pour sélectionner les infos utiles. D’où l’importance d’apprendre à se connaître, à savoir comment fonctionnent les corps subtils…de savoir prendre du recul et à revenir au centre, au point zéro.

21 08 J’ai passé une nuit mouvementée, me suis réveillée tard et déjà fatiguée. L’idéal pour bien commencer une journée ! La chaleur est plombante dès 9h30 et la journée promet d’être longue. Le découragement face aux nombreuses punaises qui pourrissent les récoltes au jardin me met en colère et je laisse les pensées s’exprimer. 
La culpabilité face à des supposés mauvais choix se manifeste en lien avec les douleurs physiques. Je dis supposés parce qu’à un certain stade, les choses apparaissent différemment. Hier, par exemple, j’ai parlé au subconscient parce qu’après tout, cet aspect interne est en partie conscient comme son nom l’indique. Et je l’ai remercié d’avoir choisi de prendre ces cachets qui aujourd’hui catalysent la colère face à la difficulté d’être un humain et cette stratégie qui consiste à se couper des émotions, à les refouler, montre son caractère obsolète et vain. 
Mais ça n’est pas parce que je ne crains plus d’accueillir les émotions ou parce que je les considère comme des messagères et comme le carburant, l’énergie de vie, que cela se fait automatiquement ni facilement.

dimanche 23 août 2020

« A la rencontre des multiples sois »




11 08 Quand l’identification change de place, quand on est vraiment conscient d’être ce guide, cette conscience bienveillante, les pensées, les sensations, les émotions et les symptômes physiques sont perçus comme des appels de l’équipe au sol. Comme une façon d‘attirer l’attention, de ramener cette conscience Je suis, vers l’intérieur. Parfois simplement pour être rassurée, pour savoir que l’unité intérieure est une réalité et que ce guide est présent. Et toujours pour prévenir que l’énergie source ne s’écoule plus librement à l’intérieur des corps, entre eux.

C’est clair que lorsqu’on vit des choses difficiles dans l’enfance qui heurtent notre nature profonde ou notre vrai moi, la tendance est plutôt à vouloir échapper de cette triste réalité. La conscience s’évade, le corps émotionnel est en sourdine et la division intérieure s’installe. Les programmes inconscients assurent la survie et la conscience est comme absente. Le processus de sidération géré par le mode de survie assure le décollage mental et l’anesthésie émotionnelle dans l’instant mais ça s’inscrit dans la mémoire. 
Les sensations sont enregistrées via les sens au niveau profond, subconscient et les stratégies de survie gèrent précisément l’ensemble afin que la vie perdure en ce corps physique. 
J’ai la sensation de m’incarner seulement maintenant dans le sens où je fais enfin face à ses ressentis intérieurs sans les fuir ou les craindre.

Le fait que ma mère vienne habiter mon appartement et que je déménage au premier a suscité beaucoup de réactions internes. Autant positives que négatives et c’est l’occasion d’entendre la petite Lydia, d’être à l’écoute du mental et d’accueillir les émotions. 
J’ai suivi l’élan spontané quand j’ai su que le voisin d’en haut déménageait et ça s’est fait tellement vite que je n’ai pas encore vraiment réalisé ce qui se passait.

mardi 11 août 2020

« Identification à l’observateur neutre, à la présence bienveillante »




2 08 Je viens de vivre une expérience quasiment surréaliste. J’ai commencé à sentir que le mental paniquait en entendant les voisins farfouiller en haut puis au lieu de m’identifier à ces pensées, j’ai parlé au mental ; Je commence à mieux distinguer les voix intérieures et l’idée que "le Je suis" est cette conscience neutre, sage, visionnaire, juste, s’implante à mesure que je comprends aussi le rôle du mental.
Ses fonctions de canal qui ont été mises en évidence ces derniers jours alors que la panne d’ordinateur m’obligeait à être à l’écoute de ces voix multiples en soi, sont maintenant claires. 
Il capte tout ce qui passe à sa portée, tout ce qui fait écho à sa fréquence vibratoire du moment et aux programmes en cours au niveau inconscient, ces pensées automatiques qui viennent de la mémoire et dont celles qui sont les plus récurrentes révèlent le rôle qu’on endosse.
Le rôle et bien évidemment les programmes inconscients, les stratégies de survie et le mode de fonctionnement du système nerveux en conséquence, le parcours de l’énergie, de l’émotion.
La façon dont est traitée l’info qui parvient par stimuli, engendre des réactions en chaine et génère un mode de pensées, un comportement spécifique lié aux stratégies de survie les plus usitées.
Tout cela est logique, quasiment mathématique et très bien orchestré et une fois qu’on prend le recul nécessaire, c’est perçu comme un système de réseau, de circuits, de sens de circulation de l’énergie, de la lumière/info et de ces codes activés dans L’ADN.

Et dans tous ces circuits neuronaux, l’émotion semble être la substance motrice, celle qui véhicule l’énergie source, la traduit en fréquences selon justement les circuits empruntés.
Le fait que cette fois-ci, face à la peur qui se manifeste au travers de pensées puisque de nombreuses stratégies la bloquent en substance, je me sois mise à la place de l’observateur et de façon naturelle, spontanée, est déjà tout un truc. C’est comme un retournement de conscience, une réponse aux nombreuses stimulations qui me donnaient l’occasion d’accueillir la peur et qui me laissaient confuse tellement l’identification aux rôles était forte.

samedi 1 août 2020

« Il s’agit maintenant d’être solidaire en son monde intérieur »




23 07 Quand la vie nous contrarie on a tendance à râler et à risquer de retomber dans l’identification au rôle de victime. C’est dans ces moments là qu’on peut mesurer les progrès effectués et la validité de l’approche d’écoute et de dialogue avec les corps mental, physique et émotionnel. 
Ceci dit, je découvre le corps mental dans ses nombreux aspects et ne sait pas encore grand-chose au sujet du corps émotionnel, de ses fonctions, son mode de fonctionnement. 
La complexité du mental est telle que plus je l’observe et plus je suis épatée par ses nombreuses capacités. Elles ne sont pas encore maitrisées et ça crée plutôt de la confusion puisqu’une de ses fonctions est de canaliser, de capter des fréquences, des infos et de les traduire. Ajouté à cela le fait qu’il les traduit selon les modes de traitement duels et par le contrôle émotionnel, ça brouille l’écoute et la compréhension.

En ce sens, commencer par observer objectivement est la base mais ça demande de lâcher le mode jugement arbitraire, la projection des sensations désagréables vers l’extérieur sous forme d’accusation, de critiques, mais aussi à l'intérieur par l’auto-jugement et l’auto-critique. 
On voit que ce sont des programmes et que par sa fonction de canal, il peut capter des infos provenant autant de l’extérieur que de la mémoire proche ou lointaine, ancestrale et même primitive. 
Ce qui au bout du compte fait qu’on passe du coq à l’âne, qu’on peut capter tout autant la voix de l’amour, de la sagesse que celle de la souffrance, des croyances invalidantes, des superstitions, les pensées des autres par télépathie ou par la mémoire génétique, l’inconscient et la conscience collective. Enfin par effet de résonance puisque de par notre structure et les fonctions du mental, nous recevons des infos de toutes parts. 
Sans parler des émotions qui sont aussi captées par notre corps, notre mémoire, celle de notre vécu, de celui de nos ancêtres et qui entrent en résonance ou par empathie sont perceptibles voire palpables.
J’ai découvert que j’avais un jukebox dans la tête depuis quelques temps mais je n’y prêtais pas trop attention jusqu’à ce que je me retrouve en panne d’ordinateur pendant quelques jours et que je me tourne plus souvent vers l’intérieur, l’observation des corps, des émotions, des voix…