Nous avons le choix dans la façon de considérer,
d’aborder chaque situation de notre quotidien et faire que ça devienne soit un
calvaire, soit une opportunité de s’ouvrir et de grandir.
La plupart du temps,
nous réagissons selon des croyances collectives qui se passent de générations
en générations, comme des tares physiques qu’on croit inévitables.
Oui nous
portons des gènes, des programmes et sommes conditionnés par les croyances et
conditionnements liés aux rôles, au genre, à l’âge, à la position sociale, mais
ça n’est pas une fatalité.
L’humanité a évolué au fil des siècles en faisant
plus de place à la joie, au bien-être, à la liberté, au fur et à
mesure. Il a fallu aller dans l’excès pour comprendre la force de l’équilibre,
de la paix, du juste milieu, de l’égalité et de la fraternité.
On peut
constater que cela s’est fait en abandonnant les dogmes et la morale fondée sur
les religions culpabilisantes, ce qui est très éloigné du message christique,
de sa pureté originelle.
Nous sommes imprégnés de croyances fondées sur la
peur et celle-ci est considérée comme une ennemie à combattre. A mon avis, le
problème ou ce qui nous enferme dans des croyances avilissantes,
culpabilisantes, limitantes, dans la souffrance, c’est la vision qu’on a de la
peur, des émotions dites négatives.
On s’identifie à nos pensées en rejetant
les émotions que le système de croyances a jugées mauvaises.
Ainsi, on vit à
l’intérieur dans une lutte perpétuelle entre les pensées et les émotions, entre
le cœur et la tête, entre l’ego et l’âme, entre l’esprit et le corps. Dans cet
état divisé il est naturel de ne pas sentir la paix, le bien être, la confiance
en soi, l’amour ni la source ou ce qu’on appelle "dieu", l’âme, la présence.