Question
sur la difficulté à ne pas se sentir pris par la souffrance dans le monde, à
mettre son attention seulement sur la lumière. Comment le changement se
produit-il ? Y a-t-il séparation du monde de troisième dimension ?
L'Ami
répond :
La
réponse n'est pas dans l'absolu. Que fait chaque être de ce nouvel âge ?
En quoi et avec quelle intensité chaque être crée-t-il par sa vision le nouvel
âge ? Il n'y a pas de fragmentation entre la troisième dimension, la
quatrième, la cinquième, la sixième, la septième… Les dimensions n'existent
pas. L'on ne parle là que d'illusions, de voiles ou de projections.
La
dévotion est de maintenir la vision de "seule est la lumière". Cela
n'inclut pas la perception de la souffrance. Cela n'exclut pas l'intensité de
compassion.
La dévotion est de rappeler à chaque être la dimension la plus
subtile, la plus heureuse, la plus totale. La dévotion est de n'animer que
l'harmonie.
La
souffrance n'existe pas. Il existe des jugements sur des événements, des
enfermements sur des points de vue. L'on peut prendre la même situation, elle
peut être vécue avec bonheur infini par une personne, avec malheur infini par
un autre être.
La
création n'est pas figée. Le regard manifeste la création. La dévotion est de
s'abstraire de cette adhérence à l'illusion de la souffrance.
Le
frère Saint-Germain vous l'a dit, écarter les quatre voiles, le voile du temps,
le voile de l'espace, le voile du déterminisme, le voile de la souffrance.
La
souffrance n'est qu'un voile, le regard porté sur un événement, l'adhésion à
une croyance figée, un jugement.
Cela
ne signifie pas que nous privilégions par exemple une situation de pauvreté,
une situation qui n'exprime pas le plein sentiment d'abondance, de bonheur, de
chaleur, de tendresse. Nous savons que la précipitation de cette intention de
splendeur reflétant la perfection de l'Être, ne se fait qu'en offrant toute son
attention à sa perception. Regarder la souffrance renforce le voile de la
croyance dans la souffrance.
Se
souvenir que la création n'existe pas. Il semble une illusion collective ou une
folie collective qui fait croire en des événements qui semblent figés. Chaque
être crée sa création depuis son intention, depuis sa perception, depuis son
niveau d'attention.
La
dévotion est de donner toute son intention et toute son attention à l'expression
de la création telle qu'elle semble être le reflet du plus ultime.
Est-ce
que cela répond à ton questionnement ? ...
Il
est beau d'entendre et de réentendre.
La
souffrance n'existe pas mais dans les pays en guerre, on ne peut pas dire que
c'est juste un voile. Les gens sont vraiment dans la souffrance physique, dans
la violence…
Deux
êtres dans une situation la vivent différemment. Il est vrai, l'humanité
projette bien des illusions et bien des films. L'on ne peut même pas dire que
ce sont des croyances dans les films qui les projettent. Il existe des
projections collectives, des illusions collectives.
Regarde,
fais abstraction de la souffrance. Regarde le temps. Il semble bien solide ce
temps, n'est-ce pas ? Une heure passe, vos montres le montrent. L'espace
est bien solide, n'est-ce pas ? Tu habites là-bas de l'autre côté des
montagnes. Tu mets un certain temps pour aller là-bas.
Pourtant toi, la même
réalité, sur un plan qui est sorti de la tridimensionnalité, sais que tu
habites partout, que le temps est éternel, que l'espace et le temps ne sont
pas.
Il
en est de même pour toutes les illusions, celles du déterminisme et de la
souffrance particulièrement. Lorsque tu es dans ton véhicule et que tu rentres
chez toi, le temps et la route semblent bien réels. La nuit, tu sors de ce
corps physique et tu voyages dans les planètes, au cœur de la terre, dans les
étoiles. Le même toi, une autre perception, une autre réalité.
Les
êtres enfermés dans l'illusion de souffrance, croient à l'illusion.
Simultanément, ils vivent d'autres plans, d'autres relations, d'autres niveaux.
Les êtres enfermés dans la souffrance, la nuit, de même que toi, sortent de
leur corps, vont au cœur des planètes.
Tels
les films, si l'humanité voulait bien cesser de regarder des films et vivre le
réel. Si l'humanité voulait bien honorer la vie et ne plus créer des films,
qu'ils soient sur les écrans des cinémas ou les écrans du quotidien, qui sont à
l'opposé de leur intention profonde.
Est-ce
que cela répond à ta question ? …
Question
sur la destruction de la terre, des animaux, la nature…
Sur
un autre plan, la terre, les animaux et la nature sont indestructibles. Tu
prends le niveau, le lieu, le plus pollué, simultanément ce lieu garde sa
dimension céleste.
L'absolu est indestructible. Seul le voile, l'apparence, le
film, peut être pollué.
Cela n'excuse pas le manque de respect à toutes les
expressions qui entraîne la pollution à l'une des expressions.
N'oublie
pas, tu es toi aussi, multidimensionnelle. Tu pourrais choisir d'arrêter de
t'identifier uniquement à cette partie, personne emplie de compassion heurtée
par la souffrance, pour embrasser pleinement ta nature de mère qui choisit
d'offrir toute son énergie à incarner le bonheur, ainsi embrassant la terre.
Alors, plus de dispersion.
Le regard reste offrande au beau, contemplant le
beau. Cela est très libérateur. Comprends-tu cela ?
Site
: http://anandamath.org
Ce
discours peut sembler extrémiste mais cependant lorsqu’on est dans l’espace
serein du cœur on peut sentir le caractère illusoire, éphémère, des pensées, des
croyances mondaines et sentir à quel point cette vision des choses est
réaliste.
On peut "voir" que tout est projection de la conscience Une qui se
manifeste en toutes formes, en toutes
dimensions.
Et quand on réfléchit à l’état de l’être humain on remarque à quel
point la difficulté d’un individu qui a la foi, réside dans le fait de pouvoir
unifier les visions si éloignées de la personne et de celle de l’âme.
Cependant,
dans la neutralité, en se positionnant au centre, les deux visions se
rejoignent et en se laissant guider par la simple joie d’être, le désir d’unification
et de paix, elles se complètent à merveille rendant la vie plus riche, plein et joyeuse.
La vision ou la sensation de l’âme,
de la présence de l’observateur silencieux, offre le recul, le détachement, c’est
une ancre et un guide pour le mental qui apprend à reconnaitre et à suivre la
voie(x) de la sagesse, de l'unité et de l'harmonie.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.