mercredi 26 avril 2017

« Utiliser les réactions internes pour faire des choix qui nourrissent nos aspirations profondes »





Aujourd’hui, la pluie ininterrompue me cantonne à la maison et dans un sens ça me permet de calmer le rythme effréné que j’avais adopté depuis quelques jours. 
Pas facile de sortir de la dynamique de l’urgence, du stress et du devoir mais en prenant conscience de cela, déjà on peut agir et changer sa vibration. 

Ceci dit, c’est un tour de rein qui m’a obligé à me poser et à revoir mon attitude. C'est souvent comme ça qu'on est amené à se poser, à se centrer afin de revenir à la raison du coeur. Les réactions physiques nous ramènent vers l'intérieur, dans l'écoute, l'observation, la remise en question.
Comme les fraises murissent en même temps, et comme c’est la pleine saison j’en récolte de plus en plus. J’en profite pour désherber en même temps ce qui fait que j’y passe près d’une heure à chaque fois et hier j’en ai récolté pas loin de 3 kilos qu’il faut laver et poser délicatement une par une sur un tissu propre pour qu’elles ne s’abîment pas. 

Bien que je dispose librement de tout mon temps, je courre et finalement brasse du vide parce que j’agis sur la fréquence de l’urgence comme je l’ai toujours fait. 
Changer des habitudes si fortement ancrées demande d’être attentif et comme on agit généralement par automatisme, ça représente un challenge. 
Le mental sait ce qui est à faire mais pour que le changement s’installe, cela exige une présence constante à soi. 

Comme je le disais dans l’article d’hier, j’ai investi dans une formation pour arrêter de fumer alors que je n’ai pas décidé encore de m’y mettre mais comme l’élan spontané et enthousiaste m’a guidée, je n’ai pas hésité.


En allant sur la page facebook du groupe privé « arrêter de fumer définitivement » auquel on a accès dans le cadre de la formation, je suis tombée sur cette offre gratuite que j’ai envie de partager tant sa méthode me parait intelligente et susceptible d’amener des résultats. 
En effet, elle tient compte des aspects majeurs de l’addiction au tabac, en définit les causes, les mécanismes de l’addiction et offre des outils qui permettent de lâcher cette dépendance au niveau psycho-émotionnel et physique. 
Comme l’un ne va pas sans l’autre, et comme toute forme d’addiction procède de la même façon, cette méthode qui rejoint mon point de vue sur le sujet, peut s’appliquer à toute addiction. Il est clair que ces outils et ces connaissances correspondent à ma vision et l’élan spontané qui m’a poussée à investir une somme conséquente vis-à-vis de mon budget mensuel, est tout à fait inspiré. 


Je n’ai pas hésité une seconde et j’ai pu encore vérifier comme l’élan du cœur, l’intuition se manifeste. La décision est évidente, irrésistible même si on ne sait pas où ça va nous mener mais on sent que c’est la voie, le bon chemin, celui qui nous correspond dans le moment.
Je n’avais pas spécialement envie d’arrêter de fumer mais en écoutant une série de vidéos (voir le lien plus bas) qui présentent sa méthode, j’ai senti et constaté que son expertise pouvait m’aider à structurer ma pensée et à suivre les étapes de libération qui sont celles que je partage ici. 

Convaincue que tout changement se réalise par l’ouverture de conscience et de cœur ou par l’amour lumière en action, la connaissance et la guidance de l’âme, cette méthode est faite pour moi puisqu’on aborde le sujet sans culpabilité, sans honte, sans se voiler la face. Le fait que je retrouve en sa méthode, ce que j'avais observé, les mécanismes de l'addiction, le processus de compensation, les différentes stratégies...tout cela me confirme la sagesse intérieure et la façon dont on peut y accéder par l'inspiration, la confiance et la confidence avec l'âme.

Comme son point de vue est exprimé au travers de sa propre expérience, comme elle maitrise le sujet et comme on évolue dans l’échange, ce choix de suivre cette formation me va tout à fait. Là encore, il n’y a pas de hasard, l’âme nous dirige vers les personnes qui sont en résonance et qui vont nous aider à ouvrir notre conscience et notre cœur en apportant de nouvelles connaissances, en confirmant celles qu'on a déjà, et donc en amplifiant l'intention et le désir de libération. 
Celui ou celle qui maitrise un sujet vibre sur les fréquences de la confiance, de l’espérance et rayonne ces énergies qui vont nourrir ceux qui portent cette même intention. 




Il est clair que toute évolution passe par la prise de conscience, la remise en question de ses croyances, la connaissance et l’intuition qui s’associent et qui vont permettre d’effectuer de nouveau choix. 
Savoir que nous sommes complets et donc potentiellement autonomes, naturellement capable d’autoguérison ne suppose pas qu’on fasse tout dans l’isolement. Au contraire, il est nécessaire de s’ouvrir, parce que la restauration des liens avec les autres participe à l’épanouissement de l’être. 
Même si la sagesse est en chacun, si les connaissances sont accessibles dans l’espace serein du cœur, même si on trouve l’autonomie affective dans la communion avec l’âme, les besoins de l’humain tels que la communication, la communion, le partage, sont essentiels.

Pour que la personnalité soit sur la même vibration que l’âme, elle a besoin de communication, d’échange, de prendre conscience de cette unité qui existe au niveau de l’âme pour la manifester en tant qu’humain. 
Enfin disons plutôt que l’étude de l’individu, de sa composition par l’observation neutre révèle l’unité et la reliance entre toute vie, à chaque niveau de l’être. 

Que ce soit par les besoins humains universels, les rôles, les blessures, et donc au niveau des vibrations, des égrégores correspondants, nous sommes sans cesse interconnectés. Cela se traduit pas l’empathie envers les personnes qui passent par les mêmes difficultés, qui endossent les mêmes rôles. Puis au niveau de l’intention, du cœur car lorsqu’on agit depuis cet espace dans une même intention, l’énergie du groupe nourrit chaque individu. 

C’est l’effet amplificateur des égrégores qui soutient les groupes de prières, les intentions pacifiques tout comme il maintient la masse dans l’inconscience, la souffrance. 
Quand je parle de masse, il n’y a rien de péjoratif, c’est juste un constat ; tant qu’on n’est pas conscient du mode de fonctionnement de l’humain et du caractère vibratoire de l’être, tant qu’on ne vit pas le processus conscient d’individualisation, en faisant des choix directement liés à nos aspirations profondes, on est trimbalé d’un pôle à l’autre au gré des mouvements de masse. 

Puis quand on en arrive à prendre des produits pour combler les carences affectives, généralement c’est parce qu’on souffre dans la relation aux autres, on vit sa souffrance dans l’isolement et la confiance envers les autres est sérieusement affectée. 
L’enfant en soi est occulté, ignoré, on ne connait pas les mécanismes internes de survie qui tentent de minimiser les blessures ni les processus stratégiques qui se mettent en place. La souffrance de l’enfant qui a vécu le trauma dans l’isolement est continuellement activée et nourrie par le déni, le rejet, le fait de vouloir se couper du ressenti, des émotions douloureuses ou dites négatives. Alors cet enfant intérieur se manifeste par des émotions excessives, des réactions disproportionnées. 

Enfin ce sont des réactions automatiques de l’instinct de survie ou du désir irrésistible de vivre dans le bien-être. Le désir qui émerge par l’énergie de vie appelle à obtenir du plaisir, à assouvir les besoins vitaux coûte que coûte et en ce sens, l’addiction à des drogues répond à cela. 
Dans les milieux spirituels on parle de réalisation de soi en mettant en avant des aspirations nobles et sacrés mais au bout du compte, le principe qui vise à nourrir les besoins est toujours le moteur et la raison qui pousse à agir. 

Que ce soit le drogué qui cherche sa dose, l’individu qui cherche à obtenir la gloire, à suivre un plan de carrière avantageux, l’amoureux qui veut séduire l’objet de son désir, de son amour, tous cherchent à nourrir les besoins fondamentaux, et le principal: le besoin d'amour. 
Cela se fait selon différentes stratégies plus ou moins respectueuses des autres mais à la base, c’est toujours pour satisfaire ses propres besoins. Et les stratégies employées sont liées au degré de conscience, de connaissance, de sagesse, de l’individu.

La guérison passe par de nombreuses étapes et le fait de retrouver des liens avec les autres dans un espace bienveillant où on se sent soutenu est nécessaire afin de restaurer la confiance en l’autre. L’énergie bienveillante du groupe et l’intention de libération que chacun porte créé un égrégore de soutien bénéfique à tous. L’humain a autant besoin d’amour que d’échange, de partage puisque cette vibration se nourrit dans le mouvement intérieur et extérieur. 




Ceci dit, c’est toujours dans la relation à soi, à son âme, que la guérison commence puis une fois qu’on se sent en confiance à l’intérieur, en paix avec soi-même, la relation avec les autres va se conformer à cet état d’être. 
Les étapes sont les mêmes, restaurer la paix en soi en étant dans la transparence et la bienveillance afin de repérer les mécanismes internes et les nombreuses voix qui s’expriment non pour évincer celles qu’on qualifierait de mauvaises mais pour réaliser l’unité intérieure. 
Cette unification rend confiant puisqu’il n’y a plus d’ennemi en soi et donne une sensation de complétude, de force tranquille. 

Observer objectivement nous permet de nous détacher des mécanismes qui voilent notre vision et notre compréhension de l’humain divin.
Décidément, j’ai de plus en plus de mal à utiliser ce terme de divin parce qu’il véhicule tant de choses, d’énergies conflictuelles, de fausses croyances, de superstitions... 

Je regardais un film sur la vie de Jésus lors de son enfance et bien que ce soit une fiction qui ne s’appuie sur aucun témoignage réel ( à ce propos les évangiles n’en sont pas non plus puisqu’ils ont été écrits après la mort du christ), j’ai été touchée par la vie de cet être. Chaque fois que je regarde un film qui parle de lui, ça me bouleverse. 
Il y a sans doute la résonance avec l’enfant en moi puisque d’un  point de vue humain, ce qu’il a vécu relève de l’injustice et pour cette raison, il catalyse autant les énergies de la victime que celle du sauveur. Puis la résonance s'opère aussi au niveau des valeurs telles que la liberté, le respect et la paix. Nous portons cela en nous et comme il a manifesté et réalisé ce chemin de transcendance, il en est le catalyseur.

Son attitude a tracé un chemin de sacrifice et d’abnégation parce que le message a été perverti, récupéré, comme tout idéal que les gens de pouvoir utilisent afin d’augmenter leur puissance et leur domination. 
Déjà les apôtres n’avaient pas la même compréhension de ce qu’il enseignait comme en témoignent les nombreux évangiles. D’ailleurs le fait qu’il y en ait douze et que celui de Marie Madeleine soit occulté, reflète précisément les archétypes, les signes du zodiaque, les rôles selon les genres et la diabolisation de la femme. La femme qui reste un mystère et un danger pour tous ceux qui voudraient contrôler l'énergie de Vie, l'énergie du désir.

C’est certainement pour cela que le christianisme a eu tant de succès parce qu’on y trouve les bases de la compréhension de ce qu’est un humain divin. Les différents apôtres représentent les différentes façons d’appréhender l’enseignement du christ, la vie, selon leur personnalité distincte, selon leur milieu, leur connaissance et ils portent autant de qualités que de défauts. Leurs qualités ou talents spécifiques engendrent des comportements excessifs et des faiblesses qui s'opposent démontrant que la personnalité humaine est duelle et que le désir de paix peut amener à transcender ce mécanisme qui polarise l’énergie. 
Les religions ont manipulé et sélectionné les textes qui transmettaient les enseignements du Christ afin d’amplifier la dualité, la division et l’ignorance. 

Oui nous portons autant d’ombre que de lumière mais par le désir de connaitre, dans la transparence, le courage de regarder cette polarisation en face, de sonder ce qui a été refoulé dans l’inconscient, et en choisissant la voie du juste milieu, le positionnement dans le cœur, cette apparente dualité se révèle être un  formidable outil de connaissance, d’expérience et une puissante dynamique. 

Le fait de connaitre ces systèmes internes, la psychologie et la physiologie de l’humain permet de cultiver la compassion, la tolérance, l’empathie parce qu’on comprend qu’il n’y a pas de volonté de nuire en ces mécanismes internes de survie. 
L’idée du bien et du mal a fait beaucoup de dégâts parce que cette division arbitraire a crée en plus des égrégores puissants qui ont nourri les conflits et la souffrance. 

Lors d’un procès, on peut sentir de la compassion pour le coupable lorsqu’il évoque le parcours qui l’a amené dans cette cours d’assises. Quand dans un film on aborde le profil psychologique d’un criminel, on n’a plus une vision aussi radicale à son sujet parce qu’on voit que c’est un humain comme les autres qui tentent de guérir ses blessures intérieures. 




C’est toujours la connaissance qui mène à la compassion même si des personnes utilisent ce principe pour mieux dominer par la ruse, la feinte, le mensonge, la comédie. 
Un autre avantage essentiel de bien se connaitre, en profondeur, c’est qu’on apprend à reconnaitre la voix de l’âme, de la sagesse, au-delà des voix qui expriment la détresse, au-delà de la peur. 
Tant qu’on considère ces voix internes comme des ennemis, on se maintient dans la lutte et la division et tout comme lorsqu’on parle entre quatre yeux à une personne, on peut percevoir la lumière qui l’anime, affronter ces voix internes avec ouverture d’esprit et de cœur nous éclaire. 
Celui qui était autrefois considéré comme un ennemi, dans un dialogue sincère montrera les qualités qui sont les siennes et dans cette approche on trouvera des affinités avec lui. 

L’histoire nous montre cela clairement, tant qu’on considère l’autre comme un être inférieur, il réagira naturellement afin de démontrer le contraire mais très souvent cela se fera dans la violence, la lutte. 
Très souvent le peur de l’autre et le jugement à son égard naissent de l’envie, de la reconnaissance de ses talents spécifiques qu’on a tendance à jalouser. 

Et en amont, c’est toujours le manque de connaissance de soi et d’amour inconditionnel qui amènent à ces jugements arbitraires. Le sexisme et le racisme trouvent leur origine dans cette peur de la différence qui effraie autant qu’elle attire. 
On craint ce qu’on ne connait pas et cette crainte est mêlée d’admiration face aux gens de pouvoir ou encore face aux prédateurs du règne animal. 
Ces êtres qui ont le pouvoir d’enlever la vie fascinent autant qu’ils effraient. 

La connaissance approfondie affranchit toujours. En ce sens la méthode Simon ne peut qu’aboutir au succès parce qu’elle est complète. Les facteurs de réussite sont toujours la conscience et l’amour ou la bienveillance. 
Je peux déjà sentir les blocages à l’idée d’arrêter mais comme les premières vidéos de la formation traitent de la prise de décision, je sens que ça bouge à l’intérieur. 
Sans que j’ai "commandé" quoi que ce soit ou cherché à raisonner pour prendre cette décision, je diminue naturellement la quantité de cigarettes. 
Plutôt que de me priver, je me contente juste d’interroger le désir d’en allumer une. 
Puis je m’occupe les mains en faisant des choses que j’aime. 
Même si c’est une forme de détournement, de ruse, c’est aussi une façon de reprendre mon pouvoir de décision et d’action sans que cela me coûte des efforts. L'effort est une forme de lutte contre des aspects internes et ça créé plus de division, de souffrance. L'effort consiste juste à être attentif à agir selon les désirs fondamentaux et à les nourrir en conscience par amour.

J’ai pu constater que lorsqu’on fait quelque chose pour "les bonnes raisons", par amour plutôt que par peur ou par culpabilité, par devoir, le résultat est toujours bénéfique et durable. 
Je l'ai constaté par le fait d'avoir définitivement lâché l'addiction à l'herbe alors que j'en fumais depuis l'âge de treize ans. 
Ce n'est pas en luttant contre le produit, contre moi-même, contre les injustices du monde, les difficultés de la vie..., que j'ai pu m'en délivrer mais en devenant consciente des processus internes, de la puissance du lâcher prise, en appliquant cela, que j'ai pu définir et poser des choix concrets qui nourrissent mon objectif principal.
La réussite dépend de la vibration, des fréquences, de l’intention, qui portent la décision et l’action qui s'en suit. 
C’est en cela que réside le pouvoir de l’humain, dans l'alignement à l'amour lumière intérieurs, l'ouverture de la conscience et du cœur, l'unification de tous les aspects de l'être.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr