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04 Il semble que la grosse vague soit passée. Les mêmes symptômes apparaissent,
constipation, vertiges, palpitations, la même sensation d’arriver dans un cul
de sac puis une fois que la vague émotionnelle a été offerte à la source, celle
d’avoir passé un nouveau cap, d’avoir intégré une nouvelle énergie, d’être plus
déterminée dans ce choix de maintenir la paix et l’unité intérieures. Les
choses sont perçues avec plus de légèreté, moins d’attachement, il s’en suit une
nouvelle façon d’avancer et la foi est plus ancrée, plus forte.
J’ai dû
accueillir la peur de se positionner dans le monde et avant ça, retrouver le
centre, la stabilité, l’ancrage dans le cœur. Utiliser l’effet miroir pour
sonder ses profondeurs et revenir à ses propres challenges, retrouver la paix
et la stabilité psycho-émotionnelle puis enfin revenir à la joie, se laisser
guider par l’enthousiasme en toute confiance.
La
douleur m’a ramenée dans mon corps physique non pas pour établir un diagnostic
mais pour aborder cela de façon neutre et faire ressurgir le désir d’être tout
simplement.
Les vagues énergétiques dues autant aux éruptions solaires qu’à
l’élévation du taux vibratoire de la planète et à l'énergie de division liée aux élections, font émerger les peurs primaires.
Ces peurs sont déclenchées par des situations qui poussent à faire des choix et
dans l’observation neutre des pensées émotions inhérentes à la condition
humaine, dans le mouvement créé par la dynamique des contraires, revenir à
l’écoute des besoins essentiels tant physiques que spirituels, se traiter avec
douceur, permet de surfer sur les vagues.
C’est l’occasion de faire face aux
peurs primaires telles que la peur du manque, de la perte, de l’inconnu et
d’offrir à la source en soi tant les pensées que les émotions. Puis l’ancrage
dans le désir de maintenir la paix en soi, l’unité, l’harmonie, permet de
libérer la mémoire traumatique ancestrale liée à la violence.
J’ai
donc écouté les besoins immédiats, bu plus d’eau que d’habitude, je n’ai pas
mangé deux soirs de suite et j’ai pris soin de ne pas être trop dans l’action
pour donner du repos au corps physique. Ce n’est pas évident pour moi qui suis
plutôt active tant mentalement que physiquement et en général il faut qu’il y
ait une réaction physique, une douleur qui m’oblige à freiner. Là encore, les
croyances et conditionnements qui associent la valeur d’un être à ses actions
doivent être lâchés afin de pouvoir agir selon l’élan du cœur, par amour et non
par peur, par devoir, par habitude.
Il
est clair qu’on ne devient pas conscient, présent à soi du jour au lendemain
surtout quand on a fuit le monde, le corps physique pendant 50 ans. Et même
quand on se sent à l’aise dans son corps, dans ce monde, les conditionnements
et croyances, les automatismes sont tellement ancrés qu’il n’est pas évident
d’être présent à son ressenti, d’écouter son cœur.
On
a tellement associé l’amour au romantisme, à l’utopie, à l’inconscience et
l’insouciance qu’il est nécessaire de clarifier sa vision à ce sujet. Tant de
croyances, de préjugés pèsent sur ce mot ! Généralement on associe le cœur
et ses vertus à la femme, la mièvrerie, la mollesse, mais en allant au-delà de
ses préjugés il apparait que l’amour est l’expression de ce qui est juste, la
capacité à agir en conscience avec détermination, audace même.
Juste pour
soi-même avant tout, au-delà de la vision bien/mal et dans l’instant.
Pour le
mental qui perçoit les choses au travers de la notion de bien et de mal, ça
n’est pas évident de lâcher ce mode de perception mais en revenant à ce désir
de paix et d’unité, peu à peu, il lâche le contrôle. Alors évidemment avant que
la clarté vienne, avant que l’intuition soit captée en mots, en concepts, il y
a comme un moment plus ou moins long de flottement, d’incertitude, de confusion même parfois.
Mais quand on
prend l’habitude de revenir systématiquement au centre, à la neutralité quand
on est bousculé, peu à peu la confiance s’installe et on va observer les mêmes
phénomènes qui deviendront alors des balises sur le chemin.
La permanence dans
les mouvements internes, dans l’impermanence de l’éphémère, devient l’ancre, le
soutien.
Je
dois dire qu’hier je suis allée jusqu’à me demander si tous ces messages reçus
par les êtres de lumière, si l’existence même des guides n’était pas le fruit
d’une hallucination collective, le résultat de toutes les frustrations de ce
monde chaotique, une sorte de cocréation de l’ensemble des rêveurs, des
idéalistes, des utopistes, des gens qui souffrent de voir l’état du monde et
qui veulent fuir cette réalité.
Il y a un peu de cela mais le but n’est pas de
s’y attacher comme une vérité ou de le nier, le rejeter comme une vue de
l’esprit, une illusion.
A mon avis, ce qui est à retenir en cela, c’est le
phénomène de projection, capacité de la conscience, du mental et la force des égrégores
puis au-delà, le positionnement dans la paix du cœur, le silence qui demeure
l’ancrage le plus fiable.
D’ailleurs dans le processus d’accueil des pensées
émotions qui soutiennent les croyances anciennes, celles qui sont fondées sur
l’idée de séparation, on peut avoir la sensation de traverser des voiles épais,
ceux de l’obscurantisme, ceux des dimensions astrales, pour arriver enfin dans
un espace serein et infini. Heureusement que je n’ai pas les images mais juste
les sensations parce que sinon il y aurait de quoi devenir dingue et le risque
de s’identifier à des personnages catalyseurs de mouvements de pensées/émotions
conflictuelles serait conséquent.
Quand le mental est déstabilisé par
l’émergence d’émotions autrefois refoulées, il est en mode récapitulatif et
j’ai eu la sensation de passer par toutes les étapes de la conscience humaine
qui s’est cherchée au fil des siècles. Comme si je parcourais le temps
depuis la préhistoire au travers des émotions conflictuelles, des peurs
ancestrales visitant les stratégies élaborées au fil du temps.
Toutes les
formes de conception de l’idéal humain et du bien vivre ensemble se
succédaient. Et face au triangle de Karpman, à la répétition de ces rôles de
victime, bourreau, sauveur, depuis 2000 ans, le sentiment d’être arrivée au bout
du jeu de la dualité m’a fait lâcher totalement prise.
Puis s’en est suivi un
blanc, un vide, une lassitude à l’idée même de réfléchir. Seul demeurait la
sensation de paix puis l’insouciance. Non pas une forme de déni ou de rejet mais
l’évidence que dans ces moments là, il n’y a rien à faire d’autre qu’être.
Ce
matin, plus de douleurs, à peine la trace de la raideur des muscles qui
soutiennent la colonne vertébrale, le transit intestinal a retrouvé son rythme
naturel et l’enthousiasme est revenu. Ma vision de la vie, de son sens n’est
pas plus éclairée et d’ailleurs, j’ai plutôt l’impression que plus je crois
comprendre et plus ça devient complexe, aléatoire.
Les seules certitudes, c’est
ce désir de suivre la joie, de maintenir la paix et l’unité intérieures. Puis
de se laisser porter d’instant en instant sans trop m’attacher aux pensées ni
aux émotions.
J’ai décidé de voter blanc même si ce vote n’a pas de poids mais
au moins c’est une façon de ne pas choisir par dépit, par obligation, par peur
ou dans la colère face à ce qui est.
Une façon de ne pas participer à la
mascarade, et de ne pas soutenir l’énergie de division. Puis aussi de
relativiser le pouvoir politique, de sortir du jeu de rôles et de
l’identification aux personnages du triangle dramatique.
Le fait de regarder
des pièces de théâtre montre la farce et révèle le caractère illusoire de ce
monde, de ces rôles puis c’est une façon de voir le caractère universel de ces
rôles, des modes de pensées et de l’expression humaine en proie à la peur. Puis
en écoutant des livres audios de penseurs du XIXème siècle, je constate que malgré le
raffinement de ces esprits, l’humain évolue à pas de mouche se posant les mêmes
questions auxquelles il apporte les mêmes réponses.
Ce livre de Georges Sand me touche parce qu'il reflète bien la situation complexe des évènements lors de la révolution de 1789. Je ne suis pas encore à la fin mais déjà, elle montre la folie qui s'installe dans les esprits avides de pouvoir, comment le goût pour la liberté tourne vite à la violence et comment c'est récupéré par ceux qui sont les plus ambitieux, les plus malins, calculateurs. Et comment ceux-ci trouvent leur force dans l'ignorance et l'impuissance des masses, jouant sur les peurs, l'envie...comment les mêmes scénarii se répètent inlassablement...les mêmes questions à propos de l'humain, du divin...
Ce
qui est assez comique c’est qu’on trouve plus de matière à réflexion dans les
récentes découvertes scientifiques qui élargissent l’horizon et permettent de
relier le spirituel et l’humain. Cette approche scientifique du vivant et de
ces mystères qui a tout d’abord dû lutter contre l’église à juste titre puisque
celle-ci restait enfermée dans une vision duelle et moraliste, s’interroge
sérieusement au sujet des mondes invisibles, de l’âme et de la conscience
qu’elle ne localise plus dans le cerveau.
Dans
un sens, cette ouverture est aussi le reflet de celle de la société qui ne fait
plus de la guerre un sujet de gloire. Il reste le côté profit qui fait qu’on en
est encore à cautionner ce mode d’acquisition de richesse, de territoire, de
pouvoir mais dans l’ensemble, dans nos sociétés dites civilisées, on n’est plus
aussi prédateur ou vindicatif.
La façon de faire la guerre aux peuples ou
d’exercer son pouvoir sur lui est plus subtile, ça passe par les méthodes
classiques de manipulation de masse, à travers la technologie, la recherche au
sujet de l’intelligence artificielle par exemple, qu’on présente comme un progrès.
Toutes
les nouvelles technologies sont toujours présentées en mettant en avant leurs
bénéfices et on occulte les risques volontairement, par ignorance ou par cupidité. On a démontré par A + B que
le nucléaire était une force dissuasive essentielle évitant les conflits, que
la puissance de la France augmenterait grâce à cette technologie…et maintenant
on se rend compte des dangers après plusieurs catastrophes.
Malgré tout, on a
rendu les gens tellement dépendants du confort matériel que la majorité ne veut
pas voir la réalité en face et continue de promouvoir des systèmes suicidaires, prédateurs…
Chaque nouveauté comporte autant d'avantages que d'inconvénients.
Dans un sens c'est le fait d'arriver à la limite de l'auto destruction, de la dualité et du pouvoir dominateur qui oblige les gens à revenir à la raison du cœur, à la tempérance, dans le juste milieu, l'équilibre.
Jusqu’à peu, je ne voulais pas prendre part à ce monde autant par désintérêt que
par peur de m’affirmer mais comme la confiance s’installe et comme la
transparence, la sincérité de cœur sont des valeurs qui me sont chères, je suis
l’inspiration.
Le fait que nous soyons encore peu nombreux à voir les choses de
façon globale, en tenant compte des aspects subtils, spirituel et humain, des
lois universelles, ne créé plus de peur à l’idée d’être minoritaire lorsqu’on
réalise cette épuration interne, ce dépouillement des croyances et
conditionnements. Puisqu'on réalise que tout commence en soi et on constate l'effet des lois universelles, la résonance, la projection, l'effet miroir...
Comme
en témoigne cet homme qui fut résistant en son temps, c'est le goût pour la liberté qui menait les rares individus à suivre leur cœur plutôt que la peur.
Le terme de résistant
peut sembler faire le jeu de la dualité conflictuelle cependant le sens en est
plutôt l’idée de suivre son cœur en faisant ce qui est juste.
On sait tous ce
qui est juste et ce qui ne l’est pas même si ce point de vue est intime, il est
commun lorsqu’on lâche les préjugés et les peurs.
« Comment Résister Aujourd'hui ? La réponse
d'Edgar Morin »
Il
commence par dire que le « non » est plutôt un « oui » à la
liberté…
De mon point de vue, un gouvernement idéal serait un conseil de sages s'entourant de spécialistes compétents dans leur domaines...mais par dessus tout, la liberté est un état d'être...
Il est vrai qu'il y a une tendance à vouloir demeurer dans les mondes invisibles, à s'attacher aux êtres de lumière ou à la dimension éthérique, astrale, lorsqu'on est en résonance avec le contenu de leur message ou lorsqu'on est intuitif mais cette stratégie de fuite n'apporte pas la paix ni la clarté. Et encore moins l'autonomie affective puisqu'on s'attache à quelque chose qui nous éloigne de la réalité, du présent et de plus on est divisé intérieurement. Nier un aspect de soi, c'est le rejeter, c'est nourrir la haine, la violence et face à la douleur physique, il ne s'agit pas de l'ignorer, de l'effacer mais de l'accueillir pleinement. Cette approche permet de relativiser les faits, de se poser dans le juste milieu entre attachement et détachement...
La paix et la souveraineté se trouvent dans la reconnaissance et l'unification de Tous les aspects de l'être.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr