Toute sensation de manque tire son origine
de la croyance en la séparation légitimement relative au fait d’être un
individu. Ça, c’est le point de vue de la personnalité qui s’identifie à son
corps physique, qui aborde et interprète le monde selon ses croyances, qui gère
sa vie à partir de la croyance d’être un
individu séparé de tout.
Ensuite, si on observe le monde avec nos sens,
notre corps physique, en occultant les croyances, on va sentir que nous sommes
plus qu’un corps de chair puisque chaque sens a sa propre façon de percevoir le
monde. Notre rythme cardiaque, notre respiration, le flux sanguin, le
formidable phénomène de régénération, de cicatrisation, nous révèlent
l’intelligence du corps humain et son caractère autonome.
Ça
déjà, c’est énorme parce que ça veut dire que la communication est possible. Que
ce corps de chair est bien plus qu’un appareil mécanique, qu’il est
parfaitement constitué et son autonomie nous démontre son intelligence
extraordinaire.
Il est capable de gérer tous les systèmes, toutes les fonctions
vitales, tous les corps subtils dans une parfaite harmonie. Le potentiel de paix et d'harmonie est donc réel.
La communication
avec ce corps commence par l’observation, l’ouverture, l’écoute.
Mais cela
demande de se libérer de toutes les croyances de ce monde, de tous les dogmes,
d’admettre que nous ne connaissons pas ou très mal ce temple de l’esprit.
De reconnaitre
que les croyances sont des interprétations faussées de la réalité puisqu’elles
ne sont que de vagues hypothèses stratégiques visant à calmer les peurs, à les
nier et à les refouler.