mardi 21 juin 2016

« La solution, c’est toujours l’amour, l'abandon à l'intelligence du cœur »





Et bien cette fois-ci, deux jours de nettoyage/épuration entre la connexion à la terre Mère, l’expression écrite, le témoignage de gratitude envers l’âme, la source, le matin et les longues siestes de vœux/décrets puis de rêves où la psyché est mise à jour, ça fait un sacré marathon pour tous les corps !
Le soleil et la lune ont tenu leurs promesses et bien que je sois encore abasourdie par le rêve semi-éveillé, je me sens plus légère, ancrée et solide. Ce genre de rêves où l'on peut voir où en est notre inconscient dans le traitement des nouvelles infos/énergies par le biais de scènes où les acteurs sont ceux de moments clefs de notre vie. Les parents, les "amoureux", les personnes avec qui on a eu de forts attachements et souvent avec lesquels on a vécu des drames. 
Je n’ai pas évoqué cet épisode en le qualifiant de désagréable avant, parce que je ne l'interprète plus de cette façon et la paix est perceptible au-delà des mouvements intérieurs intenses. 
Il est clair qu’on ne se débarrasse pas de toutes sortes de croyances, d’un passé plutôt lourd, en un coup de baguette magique, bien que le processus relève du miracle. 
Il est question de devenir lucide, conscient de tout ce que nous sommes et de tout ce que nous trimballons. Cette fois-ci, j’ai demandé à nouveau à mon âme/conscience de couper les liens toxiques avec les égrégores de la dépendance, de toutes formes de dépendances. 

En fait quand je dis "couper les liens", ça veut dire que je ne souhaite plus faire le jeu de la séparation, du conflit, de l'inconscience. Je ne veux plus jouer les victimes ni consciemment ; ni inconsciemment. Mais je laisse le soin à la source de réaliser cette prouesse.

Je me suis souvenue de la fois où l’amour immense de la source m’avait envahit lorsque je discutais avec des sœurs de l’église de jésus christ des saints des derniers jours et de ce qui avait suivi le choix de me faire baptiser. C’était en 1996 et à l’époque j’avais fait une énième tentative de suicide. C’est en voyant la chienne dans le rétroviseur, assise sur la banquette arrière, que j’ai freiné d’un coup bousillant la voiture mais nous étions saines et sauves toutes les deux. Je vivais en couple mais souffrait tellement de mon mal-être intérieur que seul l’amour pour cette chienne m’avait ramené à la raison. 
Et quand j’ai parlé avec ces deux jeunes américaines des enseignements du christ, du témoignage de cet adolescent qui avait parlé à dieu dans un bosquet puis qui avait enseigné à son tour les indiens en les traitant avec respect, mon cœur s’est ouvert et j’ai été illuminée de l’intérieur.

Je trouvais enfin la justice telle que je l’entendais, celle qui pardonne, qui casse le cycle de la vengeance par l’amour immense de la source.
Je venais de découvrir que mon corps pouvait vibrer cet amour, que je pouvais le sentir à l’intérieur avec force et qu’il existait des humains qui croyaient à cet amour infini. 
Ils avaient du mal à le vivre au quotidien tout comme moi, mais au moins, ils écoutaient leur cœur et se tournaient vers l’esprit. 
J’ai vécu des miracles à cette époque qui m’ont convaincue encore plus de la puissance de l’intention et de l’amour puisque les deux hépatites dont je souffrais ont totalement disparues et j’ai pu arrêter de consommer toutes drogues, même la cigarette en très peu de temps.
J’ai arrêté les drogues les plus dures du jour au lendemain et la cigarette en un mois, sans éprouver de sensation de manque. J’avais là la base des enseignements, des lois universelles, de la foi, et c’est peu à peu que je comprends comment tout ceci est arrivé. 

Pour arrêter la codéine, un dérivé d’opium, il a suffit que je prenne la décision et que je sois ferme dans mes choix pendant deux heures alors que j’étais revenue auprès de mon ami de l’époque que j’avais quitté pour embrasser la foi au christ et que j’étais envahie d’énergies, des égrégores de la dépendance aux drogues, mais aussi de la dépendance affective. 




C’est le même principe, on essaie de combler le manque enfin ce dont on pense manquer. Cette dépendance affective touche la plupart des gens et comme c’est quelque chose de normal dans la société que d’être dépendant de l’amour de quelqu’un, j’ai bien l’impression que cet égrégore était aussi puissant que celui de la dépendance aux drogues qui touche un moins grand nombre de personnes finalement. 
L’opinion de la majorité à ce sujet forme plutôt un égrégore de répulsion et nourrit celui de la peur à tel point que personne ou très peu de gens ne s’en approche. 
Idem pour la cigarette qu’on qualifie maintenant de mortelle et que de plus en plus de gens rejettent.

C’était une petite parenthèse que je n’approfondirais pas puisque ces égrégores existent mais c’est tellement complexe et en plus invisible, il est donc inutile de faire des interprétations aléatoires d’autant plus que ça n’est pas en luttant contre eux qu’on résout le problème puisque viennent s’y ajouter ceux de la guerre et là, il y a une masse intense d’énergie puisque l’humanité vit dans cette énergie depuis toujours.

La solution, c’est toujours l’amour, l'abandon à l'intelligence du cœur car la personnalité ne peut pas lutter avec ce qui la dépasse même si nous participons à former ces égrégores par nos pensées émotions, on n'en est pas conscient. Et heureusement parce que si on pouvait voir ces égrégores, on serait pétrifié sur place!
Je laisse donc la source faire son travail et me contente d’assumer le mien.
Il consiste à faire des choix et à les maintenir vivant sans lutter, juste en cessant de les nourrir mentalement, en cessant d’y croire, en cessant de croire que c’est une fatalité à laquelle je ne peux pas échapper. 
Et maintenir ce choix de lâcher les croyances morbides se réalise en nourrissant l’amour en soi et la confiance en la source. 
Pour le coup, le mental qui était l’outil de croyances difficiles devient le serviteur de l’amour. 
Ça, c’est ce qui se passe "à la surface" et quand on veut nourrir la foi en l’amour lumière que nous sommes, toutes les pensées émotions qui nourrissent les croyances de victime, de rejet de soi, d’impuissance, vont remonter à la surface.

La seule chose à faire, c’est d’accueillir ces pensées émotions, de les observer plutôt que de les rejeter ou de les croire et de laisser la source agir. 
En temps ordinaire, ça vient par petites touches parce que l’ego gère le débit afin que ce soit supportable mais dans des périodes comme celles-ci, le travail se fait pendant le sommeil et les rêves semi éveillés. 
C’est une accélération du processus géré par l'âme/conscience divine, dans les mondes invisibles et ça se traduit en surface par une soudaine et irrésistible envie de dormir. 


 
J’ai essayé de lutter un  peu en me disant ; "tout de même, je ne vais pas encore passer l’après midi au lit" mais comme je n’arrivais à m’intéresser à rien et comme je sentais peu à peu mon taux vibratoire descendre, je suis allée m’allonger.
J’ai observé le flot de pensées et constaté qu’elles étaient moins nombreuses qu’hier puis des idées sont venues comme le souvenir de cette fois où j’avais prié Jésus Christ de m’aider à ne pas retomber dans le piège de l’addiction. 

Non seulement j’étais chez mon ami de l’époque qui voulait me retenir mais en plus ma mère avait eu la bonne idée de nous rendre visite. Elle flippait carrément à l’idée que je me fasse baptiser chez les mormons mais j’ai tenu bon. 

En fait, cette expérience était celle de l’affirmation de mes convictions vis-à-vis des gens avec lesquels la dépendance affective était la plus forte. 
Si je parle d’affirmation de soi, c’est parce que c’est essentiel pour être en mesure de suivre la voix de l’âme en dépit des jugements, des peurs et des réflexions de l’entourage.

Mais comme l’amour que j’avais ressenti pour le Christ, pour ses enseignements était au-delà de ce que j’avais connu même avec les drogues, et comme j’ai un caractère plutôt affirmé, je ne me suis pas laissée impressionnée.

L’esprit était révélé en moi, j’avais une foi inébranlable parce que je venais de trouver ce que je cherchais depuis l’enfance.
Puis au sein de l’église, au début, cette resocialisation a été bénéfique mais au bout d’un moment je ne résonnais plus avec les interdits, les dogmes, le formatage à l’américaine bien qu’à Perpignan les membres étaient de toutes les nationalités.

Il est clair que le monde a évolué depuis les années 80 et même si le chaos va grandissant, si tous les jours des scandales sont révélés, si les conflits et la folie augmente, il y a de plus en plus de gens qui se tournent vers leur cœur, qui choisissent la paix, l’amour, la solidarité et ça pèse dans la balance. 

Je parle de balance parce que nous sommes dans un monde de dualité et pour le moment bien qu’on nous parle de 5ème dimension, qui correspond à une conscience de paix, d’unité, d’amour, de joie, de liberté d’être, d’harmonie…avant de l’atteindre, il nous faut pacifier le monde des pensées émotions, reliées aux égrégores correspondants.

Nous sommes donc confrontés à la dimension de l’astral avec ses anges et démons. Enfin avec les énergies des croyances de l’humanité qui font écho à nos propres énergies. Je ne m’attarde pas trop sur la question, d’autres le font beaucoup mieux que moi mais surtout, comme je ne souhaite plus vivre dans la lutte, le confit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, je me focalise sur mon cœur.




Je ne doute pas du soutien de certaines énergies mais je préfère m’adresser à mon âme et surtout devenir lucide quand à mes propre énergies et mes choix. 
Nous nous incarnons pour cela, pour observer le monde et nous orienter vers ce qui résonne en nous, vers ce qui fait écho, ce qui nous correspond et mon choix est clair. 
C’est celui de l’amour inconditionnel, de la paix, celui de retrouver ma nature véritable et de le manifester au quotidien. S’intéresser aux mondes des égrégores, aux religions passées, aux sciences occultes, à tout ce qui a été véhiculés depuis des éons dans ce contexte de bien et de mal, serait revenir en arrière (pour moi) et c’est aussi pour ça que je n’ai jamais été trop attirée par le New Age, les traditions quelles qu’elles soient. 

Ceci dit, c’est un pont entre l’état d’ignorance totale de notre vraie nature à la foi en la source intérieure et ça peut être utile même nécessaire d’ouvrir sa conscience par paliers successifs. Mais on peut aussi y rester bloqué, croire que c’est le but et rester subjugué par le côté "fantastique" des mondes subtils.
Enfin là encore c’est ce que je ressens et chacun apprends selon ses choix, ses préférences.

Malgré ma foi au Christ et en l’amour divin je suis retombée dans les addictions parce que je n’avais pas encore sondé mes profondeurs ni vraiment compris ce qu'est l'amour inconditionnel. Je pouvais pardonner aux autres puisque c'est aussi ce qu'enseigne le Christ mais les religions ont occulté le fait que le pardon à soi est aussi essentiel.  

La conscience ou amour lumière avait juste éclairé le mental et maintenant, pour que les comportements inconscients qui nourrissent les anciennes croyances soient pacifiés et harmonisés, cette vibration doit éclairer l’inconscient, équilibrer le corps émotionnel, afin que l’amour divin touche toute les dimensions de l’être.

C’est un parcours qui demande du courage et de la lucidité parce que les pièges sont nombreux mais lorsqu’on se confie à la source en soi, lorsqu'on se fie à l'intelligence du cœur, avec détermination, lorsque on est convaincu d’être soutenu, guidé et que l’amour inconditionnel est plus fort que tout, le soutien est indéfectible, perceptible. 

On intègre la confiance, la force, par ce choix de suivre le cœur, et ce sont des qualités nécessaires si on veut pouvoir trouver la liberté d’être et l’intégrité. C’est le chemin qui nous permet d’intégrer jusque dans la chair cette vibration de la source et de pouvoir manifester ses attributs naturellement.

Mais pour cela il faut retrouver l’état de l’enfant innocent, non pas vis-à-vis du monde mais avant tout vis-à-vis de la source, admettre que nos croyances étaient fausses. Retrouver la gratitude, l’humilité de se laisser conduire par l’âme, la vie, en tournant sa conscience vers le cœur, en laissant son intelligence agir. 

Ça passe par l’affirmation de soi aussi vis-à-vis des gens parce que lorsqu’on a été identifié aux rôles de victime/bourreau/sauveur puisqu’on passe toujours d’un rôle à l’autre, on sera confronté aux mêmes scénarii afin de comprendre la force de la vibration, des énergies, et bien évidemment de l’amour qui se traduit par le lâcher prise, l’abandon de la lutte envers soi.

Je n’ai pas encore le réflexe de me centrer en mon cœur dès que je suis dans une situation de ce genre mais ça s’installe peu à peu. Et ce que je pouvais considérer comme un échec, je le vois maintenant comme un apprentissage, celui de la maitrise. 
Pas dans le sens de contrôle bien que vis-à-vis des pensées de victime, il est nécessaire d’être vigilants afin de ne pas s’y identifier à nouveau mais plutôt la maitrise comme celle qu’acquièrent le musicien ou l’artisan. 




Vigilance, patience, persévérance, détermination, confiance, toutes ces qualités qui permettent de créer sa vie selon ses aspirations profonde, sa vision, sa nature véritable.  
L’ego perd peu à peu le contrôle non pas parce qu’on le rejette mais parce que l’accueil des pensées émotions, le dialogue avec ses corps, le fait d’interroger ses croyances permettent à l’amour lumière de prendre les rênes de notre vie. 
Le cœur devient le centre, le gérant officiel est choisi en connaissance de cause.

J’espère tout de même que les choses vont se stabiliser parce que c’était encore bien mouvementé et je n'ai pas pu faire grand chose dans la matière. Mais malgré tout, je constate que je ne me laisse plus impressionner par la peur ni par les pensées dites négatives. Et les mouvements internes sont donc moins violents, moins chaotiques. Puis la foi est solide, encore plus ancrée tout comme la conscience de qui je suis en vérité. 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr