La
diversité des enseignements peut amener beaucoup de confusion mais elle a sa
raison d’être comme l’explique Jérôme Mantanaël dans une de ces métaclefs, plus bas.
La
première, c’est de justement nous pousser à sonder notre propre cœur et à y
trouver la vérité de Qui nous sommes.
Il est clair que nous n’avons pas tous
les mêmes prises de conscience à faire, ni la même personnalité, ni la même
intensité de souffrance ou d’identification à notre vécu, nos pensées, ni encore les mêmes
croyances et illusions à lâcher, même si la plupart d’entre elles sont
collectives.
Les
mondes subtils sont vastes, nombreux et si on considère que chaque pensée, chaque
croyance a son image/énergie dans l’invisible, on trouve toute une palette
d’égrégores plus ou moins puissants et prégnants.
La
personne qui est née dans les années soixante n’a pas vécu les mêmes choses que
celle qui est née vingt ans plus tard. Le contexte et donc les croyances
n’étaient pas les mêmes, les modes, les interactions et les expériences sont
différentes pour chacun.
Celui qui est né dans une famille catholique, qui est
timide, qui a été choyé n’aura pas du tout la même vie d’adulte que celle qui
nait dans une famille libre ou monoparentale.
Les circonstances de l’enfance
vont imprégner des codes, des comportements et le milieu culturel y participera
aussi.
Et ce qu'on fait généralement pour se définir, c'est de se comparer aux autres au lieu de s'accepter en totalité et ainsi d'honorer notre singularité.
On
pourrait se dire que l’éveil: le fait de savoir qui nous sommes en vérité, est
un processus unique et aussi commun à tous mais s’il est semblable dans le fait que
la conscience et le cœur s’ouvrent, ce qu’on perçoit et ce qui va nous
permettre de nous ouvrir, est unique à chacun pour les raisons citées plus haut.
C’est
ce qui explique les nombreux enseignements et témoignages d’éveil qu’on trouve
sur la toile et dans les livres. Et la quantité croissante peut amener la confusion et finalement à reconnaitre que la vérité est en nous-même, que nous sommes les seuls à pouvoir la vivre puisque c'est un processus intérieur.
Ce qui est commun à tous, c’est le fait de se
voir tel qu’on est, d’avoir des éclairs de lucidité, et de devoir se remettre
en question.
Puis comme nous sommes constitués de différents corps subtils,
chacun d’eux devra être nettoyé, libéré des conditionnements, des peurs, trouver l’équilibre
afin d’aller vers l’harmonie.
Mais là encore, les corps subtils des individus
ne sont pas tous affectés de la même manière et n’ont pas les mêmes
cristallisations.
Une chose est certaine c’est que la connaissance de soi passe
par l’introspection, la présence attentive et bienveillante à nos mondes
intérieurs.
Selon notre foi en la présence et en la puissance de l’amour et
notre assiduité on aura un parcours de guérison/libération plus ou moins aisé.
Mais
lorsque cette foi est acquise ou plus précisément lorsque la confiance en la
source, en ses corps et en la vie est intense, constante, le chemin nous mènera de surprise
en étonnement, dans une paix et une joie grandissante.
Bien que j'ai titré ce texte en précisant "guides humains", cette vidéo de Jérôme Matanaël a tout à fait sa place ici puisqu'il vit ce qu'il enseigne même s'il est lui-même guidé par des êtres d'autres sphères.
Bien que j'ai titré ce texte en précisant "guides humains", cette vidéo de Jérôme Matanaël a tout à fait sa place ici puisqu'il vit ce qu'il enseigne même s'il est lui-même guidé par des êtres d'autres sphères.
MétaClé 05 "Diversité des Enseignements"
Enseignements des Guides Spirituels / Anges via Jérôme Matanaël
On
peut dire qu’en ce moment, la lumière fait bien son travail parce que les
prises de conscience se succèdent et si on n’est pas au courant de l’effet de
ces vagues de lumière qui nous mettent face à nos comportements injustes, on
peut sombrer dans le désespoir.
Ou sans parler de ce qui se passe depuis le
cosmos bien que ça nous influence fortement, les évènements toujours plus chaotiques
dans le monde obligent chacun à choisir sa voie ; celle de l’amour, du cœur
ou celle de l’identification à la peur.
J’ai
eu froid en sortant la chienne hier soir puis j’ai réalisé que c’était normal
puisque je n’avais pas pris la quantité habituelle de cachet. Je suis rentrée
à la maison mais je n’ai pas repensé à cela et comme je n’ai pas senti les contractions que
créé le manque, je me suis tournée vers l’intérieur juste pour voir ce qui se
passerait.
Je
me suis dit après tout, pourquoi je devrais encore avoir ces sensations de
manque puisque ce sont des croyances et comme je ne crains plus les ressentis
désagréables, l’envie de prendre le dernier bout s’est dissipée d’elle-même.
Je
n’ai pas eu de symptômes physiques de type contractions, tensions, mais en
laissant monter les pensées émotions que j’ai offertes à la source, j’ai pu
voir les raisons de ma peur de lâcher la dépendance.
C’est encore
l’auto-jugement qui s’est manifesté mais j’ai tout lâché, j’ai laissé le
critique intérieur s’exprimer et comme je l’ai autorisé à le faire, il n’y a
pas eu de violence mais simplement un constat de mon état actuel.
J’ai laissé la tristesse s’exprimer et les
prises de conscience ont suivi m’amenant à une forte remise en question.
Mon
propre processus de libération est unique tout comme les prises de conscience
et les remises en question et l’idée qui m’a rassurée parce que la vision
claire, la vérité à propos de ce qui est, peut faire mal, c’est la puissance de
l’amour en moi.
Quand
on se remet en question, tout y passe, on voit les croyances qui nous empêchent
d’être bien dans notre peau, celles qui nous limitent et on fait le tri aussi
pour lâcher celles qui ne nous servent plus.
Celles qu’on a adopté en tant
qu’adulte dans un cheminement ‘spirituel’ sont aussi remises en question mais
si c’est fait depuis le cœur, on ne s’en veut pas d’avoir nourri certaines
croyances illusoires parce qu’on voit qu’elles ont été utiles à un moment
donné.
On
peut aussi se dire par intuition ou parfois par découragement, que tout est
vain, que tout est illusion, que ça ne sert à rien de vouloir changer puisque
de toute façon les mémoires et les conditionnements sont tellement ancrés qu’on
n’aura aucun pouvoir dessus.
En
général, ce genre de pensées viennent lorsqu’on est encore en mode
jugement.
On peut aussi se sentir découragé en voyant l’état du monde mais si
on revient en son cœur en sachant que le monde nous reflète ce que nous
portons, la vision va changer à mesure que la vibration s’élève.
C’est
quelque chose qui se réalise naturellement par le lâcher prise, par
l’acceptation, la reconnaissance de ce qui est.
Reconnaitre
qu’on s’est trompé, qu’on a jugé, qu’on a nourrit la peur, qu’on a joué un rôle,
c’est une façon de se remettre en question qui ne laisse pas de sentiment de
dévalorisation lorsque c’est fait avec les yeux du cœur.
Et
en considérant notre propre cheminement, en voyant que certaines croyances nous
ont permis de sortir d’un conditionnement, de lâcher la peur, de lâcher les
croyances d’une enfance de victime, de changer le regard qu’on porte sur soi et
sur la vie, nous permet de comprendre la diversité des enseignements et leur
raisons d’être.
Celui
qui a cru en dieu au sein d’une église, d’une religion, d’un dogme, passera par des croyances
intermédiaires avant d’admettre qu’il est la source même, que l’énergie de vie
qui le traverse est l’expression de la source créatrice de toute vie et que par
conséquent il est aussi créateur.
On
lâche une croyance pour en adopter une autre jusqu’à réaliser qu’elles sont
seulement des repères, des paliers dont on devra se défaire.
Mais entre la
prise de conscience et le changement réel, c’est tout un processus.
Et ça n’est
jamais un processus intellectuel même si finalement on en a la compréhension.
Le
mental a besoin de cohérence, de ne pas se sentir exclu ou rejeté et cette déconstruction
des croyances par le fait de les remettre en question, vise à ramener la
confiance en soi, à nourrir l’amour en soi, afin qu’il puisse prendre le relais
sans qu’on ait besoin de passer par la réflexion.
Ces
phases de déconstructions des croyances sont déconcertantes parce qu’on n’a
plus les anciens repères et c’est dans ces moments là que la foi en la
puissance de l’amour, de l’énergie de la source en nous est d’un grand secours.
Le
processus est plus ou moins long mais c’est en le vivant pleinement, en
confiant à l’amour lumière en soi toutes les pensées de peur, de colère, de
tristesse, toutes les émotions exacerbées, qu’on trouvera la confiance en la
source, en sa capacité d’harmoniser ce que nous sommes.
Je
me suis attachée aux livres de Joéliah sur les rayons sacrés au moment où j’ai
quitté l’église dans laquelle j'avais été baptisée autour de la trentaine, parce que j’étais prête à entendre cela et longtemps, ils m’ont
aidé à avancer. Tout comme les dix ans passés dans cet église m'ont aidé à lâcher des croyances dévalorisantes liées à l'enfance.
Mais même cette aide par la lecture des rayons sacrés a été progressive et sa forme a changé au
fil du temps. Peu à peu, j’ai lâché les messages canalisés, leur accordant
moins d’importance à mesure que j’établissais le contact avec l’âme, ou que je
reconnaissais sa présence et que je prenais confiance en ma propre guidance.
Puis
je me suis tournée à nouveau vers ces lectures dans les moments de doute, de
confusion.
Et
quand j’ai su comment aborder mes émotions, j'ai trouvé un soutien
dans des lectures plus scientifiques, psychologiques, de façon à mieux
comprendre le fonctionnement de mon corps physique et ainsi de changer mon
regard sur lui.
Le
fait de lire des messages émanant d’entités invisibles a été un pont entre
l’image que je me faisais du divin extérieur et celle de la source intérieure et comme ma méfiance envers les humains
étaient encore très forte, j’ai eu plus de facilité à croire ces visions ‘extérieures’
de l’humain et du monde que celles véhiculées par l’humanité, par les religions
et les mouvements spirituels. Ce qui m'a aidé à ne pas m'y attacher, c'est de me fier uniquement au contenu des enseignements et pas de vénérer les êtres qui les délivraient.
Maintenant
que j’ai plus de confiance en moi et donc vis-à-vis des humains, c’est dans les
échanges que je peux grandir en sagesse et surtout en confiance, en utilisant l’effet
miroir pour déceler les comportements conditionnés encore actifs en moi.Ce n'est pas toujours facile et je simplifie au maximum en accueillant tout ce qui émerge selon les circonstances.
Puis à mesure que la confiance en la source intérieure a grandit, j'ai pu me tourner vers les enseignements d'humain tels que Darpan qui m’a aidé à ancrer ma foi et oser aborder les pensées émotions
autrement. Isabelle Padovani m’a aidé à regarder les aspects internes en
souffrance et à lâcher peu à peu les messages canalisés. Ceci dit, je savais
intimement que c’était une façon de fuir Ma réalité, celle de l’enfant en
souffrance mais je n’étais pas prête à les voir en face, à les ressentir.
Et
bien évidemment, c’est en pratiquant si on peut dire, l’accueil des pensées
émotions dites négatives que la paix s’est installée durablement.
Et
ce sont les mêmes caractéristiques, l’empathie, la compassion qui m’avaient maintenues
dans le rôle de victime qui appliquées à moi-même, me rendent ma liberté qui
commence toujours par l’autonomie affective.
Naturellement le fait de ne plus
me juger se répercute vis-à-vis de l’extérieur mais là encore, des mises au
point son à faire surtout quand on a reporté le besoin de secours de l’enfant
en soi vers les autres.
Quand on a été abusé enfant, on a du mal à reconnaitre
lorsqu’on est manipulé mais en se fiant à son ressenti, ce que le mental ne
perçoit pas est alors exprimé via les sensations désagréables.
Le mental peut
difficilement faire la part des choses puisqu’il fonctionne selon des
stratégies ce qui implique qu’il ne tienne pas compte des pensées émotions
inconscientes. Non seulement il ne les voit pas mais il fait tout pour les
ignorer, c’est son job que de refouler ce qui pourrait amener l’émergence des
émotions difficiles.
En
ce sens, amplifier la connexion à la source en soi, la confiance en la puissance
de l’amour sans conditions et l’intelligence du cœur est indispensable.
Je
sens que la reliance aux égrégores de la dépendance tant affective que
médicamenteuse est beaucoup moins forte et ça me donne le courage de
persévérer.
Je
ne diminue pas les médicaments selon un agenda établit par le mental et ses
connaissances au niveau des glandes endocrines par exemple, je suis l’élan de l’instant,
j’écoute mon corps, les pensées qui émergent lorsque je sens monter une
angoisse et surtout je n’essaie pas de bloquer les émotions, je les laisse s’exprimer
librement.
Elles ont des enseignements à délivrer, des révélations à faire,
elles constituent un aspect important de ma personnalité, de mon potentiel.
Là
encore, ça n’est pas le raisonnement logique qui peut rétablir l’équilibre et
associer ses ‘qualités/défauts’ de façon à ce qu’ils se complètent, c’est l’intelligence
du cœur, sa science alchimique qui en a le pouvoir.
Les idées viennent ensuite
et émergent spontanément de façon évidente.
Reconnaitre sa guidance intérieure
est aussi un apprentissage qui demande d’accepter le risque d’erreur d’interprétation.
Quand on le sait, on revient au cœur et on le laisse rectifier la trajectoire.
Et
là encore, en connectant son cœur, en nourrissant le désir de paix et d’harmonie,
le pont entre les deux lobes du cerveau se fait naturellement.
Avec
du recul, je constate que pour guérir chacun des corps, pour les équilibrer,
des personnes ont eu un rôle de guide bien particulier lié à leur personnalité
et leur vision singulière.
Le
côté paternel et lucide de Darpan a remis de l’ordre dans la confiance vis-à-vis
du père, du masculin. Cela m’a aidé à changer le regard sur le masculin
intérieur et donc à acquérir plus de
force, de courage de persévérance pour oser regarder/ressentir les émotions.
Les
enseignements d’Isabelle Padovani ont aidé le mental à y voir clair à mettre de
l’ordre dans les pensées. Le travail de Byron Katie a amené de la légèreté et m’a
réconciliée avec le mental puisque le dialogue pacifique interne est possible, une
entente entre les voix internes s’installaient peu à peu.
Jérôme
Matanaël m’a aidé à faire le lien entre l’humain et le spirituel.
Magali m’a
aidée à prendre confiance en ma guidance, mes intuitions, mon ressenti.
Je
ne sais pas du tout ce qui va se passer maintenant mais je sens que le
changement va accélérer parce que la peur de la peur a été observée, reconnue
et acceptée.
Elle ne dirige plus ma tête et mes corps et rien que de l’écrire, j’en suis
toute émue.
Ceci
dit, je dois rester vigilante parce que la tendance à refouler les émotions
négatives demeure. Mais déjà, la tendresse vis-à-vis de ce que je suis est bien
ancrée et ça, c’est une formidable révolution/libération/guérison.
Darpan
: "La découverte du soi"
J’ai
choisi cette interview qui résume sa vision mais d’autres ont été des
déclencheurs comme celles qui parlent de l’accueil des émotions. Je n'aurais pas pu entendre son discours lorsque j'étais encore attachée aux mondes invisibles, aux messages canalisés parce qu'il est trop réaliste et j'avais besoin d'aborder les choses par l'angle fantasmagorique, féérique, pour lâcher les croyances basées sur la nécessité de souffrir.
Je peux voir qu'il y a une certaine cohérence dans mon parcours et en suivant la guidance interne, les choses se sont faites en douceur. Selon mon propre rythme, l'intensité de la souffrance passé et le désir du cœur dont la vibration s'est révélée aussi petit à petit afin de ne pas retomber dans l'isolement mais cette fois-ci, auprès des égrégores des idéaux humains ou par la béatitude d'expériences extatiques.
Pour lâcher la tendance à fuir l'incarnation par les drogues, il m'a fallu lâcher l'attachement aux mondes invisibles qui finalement m'isolaient tout autant que les drogues.
En ce sens le mental a fait son travail parce que lorsque c'était trop perché, il me ramenait sur terre...
Ces
personnes n’ont pas été les seules à m’aider à comprendre comment est fait un
humain et comment vivre en paix avec soi-même mais ce sont celles qui proposent
une approche concrète et donc efficace puisqu'on peut en faire l'expérience par soi-même.
Puis
il y a toutes celles qui ont apporté un coup de pouce dans les moments de doute
ou de découragement, par les synchronicités qui m’ont amenées vers elles à des
moments clefs. Et c’est leur vibration qui m’a boostée plus que leur discours
bien qu’il soit évidemment en cohérence. Je peux citer Lulumineuse, les êtres de
lumière via Monique Mathieu et d’autres dont j’ai relayé sur ce blog les
messages qui ont résonné, qui ont eu un impact vibratoire, comme Sophie Reihl
et ses méditations de guérison.
"Culpabilisation,
culpabilité : conséquences de la déresponsabilisation" Isabelle Padovani
Elle
explique dans cette vidéo les mécanismes d'attachement, de conditionnement, avec beaucoup de
clarté et d’honnêteté. La culpabilité tout comme la peur, sont des enfermements
si on les laisse gérer notre vie mais si on les considère comme des messagers,
ça change tout.
En l’occurrence, observer la culpabilité révèle les rôles de
victime/bourreau/sauveur.
Je peux aussi citer Daniel Miron et les êtres de
lumière qu’il canalise qui ont apporté des éclaircissements au sujet du triangle
de Karpman. Là aussi ce sont des comportements humains que nous partageons tous mais la façon de les reconnaitre et d'en sortir sera unique à chacun.
« Elle n'arrive pas à s'en remettre » Byron Katie
Ici, on peut voir l’effet de projection de nos
croyances et dans la suivante, la façon dont on peut s’attacher au rôle de victime,
les raisons qui font qu’on n’est pas prêt à les lâcher.
Les croyances et les projections nous empêchent de voir la réalité en face et on se pourrit la vie tant qu'on n'en a pas une vision claire. Et dans cet entretien, la personne en souffrance se rend compte que sa tristesse au fond est due à l'attachement mais l'amour est là, il ne meure jamais.
Comme toujours, c’est
lorsqu’on reconnait objectivement la réalité, sans se juger que le changement
réel peut se produire. Lorsqu'on perçoit les choses depuis l'espace serein et objectif du cœur, la vision change totalement.
Mais c'est un long processus tant qu'on reste accroché à ces croyances invalidantes et fausses au sujet de la réalité.
Quand on n'a plus besoin de de se demander si le fait de lâcher prise, d'accueillir ce qui monte en soi, est le bon choix, quand on constate que la dualité est un outil et pas une réalité, le processus de libération est plus facile parce que le mental n'interfère plus.
Dans le dialogue bienveillant avec soi-même, on prend conscience d'une des nombreuses facettes de l'amour; la tendresse. On découvre qu'on peut être une mère pour soi-même et lorsqu'on a manqué d'affection maternelle pour x raisons, cette découverte fait l'effet d'une révélation extraordinaire, on sait que la guérison affective est possible.
Il reste juste les comportements réflexes mais comme on est dans la confiance totale en l'amour, on sait que tôt ou tard, le geste compulsif, l'attachement à une croyances, la stratégie mentale de survie, n'auront plus de raison d'être.
Des personnes comme Gabor Maté ou Johann Hari qui ont étudié le phénomène de l'addiction aux drogues m'ont aidé à changer ma vision à ce sujet mais là aussi, c'est l'amour de soi, l'acceptation, qui guérit, qui permet à l'amour de circuler, aux récepteurs d'endorphines de fonctionner à nouveau.
Mais comme le sujet est de plus en plus étudié avec sagesse et sa compréhension beaucoup plus juste, étayée, ça fera l'objet d'un autre papier.
Cette autre vidéo éclaire sur le sens des maladies et de la guérison.
« Je veux que mon cancer arrête de grandir »
Byron Katie
Il est clair que le fait d’être malade ou de
maintenir en place le rôle de la victime, peut apporter des avantages
inconscients et si on interroge ses pensées on va voir que c’est une stratégie
inconsciente visant à attirer l’amour des autres, mais ça peut aussi pallier la peur d’oser être
dans l’action ou encore simplement soi-même.
L'attachement aux drames est un sujet que je commence à regarder de près parce que c'est aussi une forme d'addiction si on considère cela d'un point de vue psychologique et physiologique.
Les stratégies visant à contourner la peur, les
peurs, sont innombrables, chaque peur a sa stratégie mais ça ne mène jamais au
bonheur. On se coupe de son cœur et donc on s’isole, on se replie sur soi,
amplifiant le sentiment d’injustice, la souffrance, le mal-être parce que l'épanouissement de la vie d'un humain, c'est de pouvoir aller vers l'autre, les autres, en toute confiance et en étant pleinement soi-même.
D’un autre
côté, cet isolement peut être l’occasion de se trouver si on considère que la
vie sait ce qu’elle fait et qu’elle nous guide toujours vers le meilleur, puisqu'elle est évolution.
Et aujourd’hui, la guidance/résonance m’amène sur
les vidéos d’une personne dont j’aurais l’occasion de parler plus tard mais
pour le moment, le jardin m’appelle.
Écouter et suivre son cœur nous amène au bon endroit; vers les personnes à même de nous permettre d'avancer avec plus d'assurance, au moment où nous sommes prêts à franchir un cap.
En ce sens, l'éveil est intérieur mais sans le soutien de personnes bienveillantes et surtout éclairées, le chemin serait plus difficile et plus douloureux parce que même si notre cœur sait toutes choses, restaurer la confiance en soi passe par ces rencontres avec des humains digne de ce nom qui vont résonner ce que nous portons.
En les écoutant, on peut sentir que ça nous parle et prendre confiance en son intuition, sa guidance intérieure et la sagesse innée du cœur.
Le nombre sans cesse croissant et la diversité des enseignements, des témoignages est une chance parce que chacun peut trouver la personne qui est en parfaite résonance avec sa vision, à chaque étape de son parcours. Pourvu qu'elle reste connectée à son cœur, qu'elle sache que tout le "travail" se passe en soi et qu'elle considère les enseignements extérieurs comme des révélateurs de La sagesse intérieure.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr