Toute sensation de manque tire son origine
de la croyance en la séparation légitimement relative au fait d’être un
individu. Ça, c’est le point de vue de la personnalité qui s’identifie à son
corps physique, qui aborde et interprète le monde selon ses croyances, qui gère
sa vie à partir de la croyance d’être un
individu séparé de tout.
Ensuite, si on observe le monde avec nos sens,
notre corps physique, en occultant les croyances, on va sentir que nous sommes
plus qu’un corps de chair puisque chaque sens a sa propre façon de percevoir le
monde. Notre rythme cardiaque, notre respiration, le flux sanguin, le
formidable phénomène de régénération, de cicatrisation, nous révèlent
l’intelligence du corps humain et son caractère autonome.
Ça
déjà, c’est énorme parce que ça veut dire que la communication est possible. Que
ce corps de chair est bien plus qu’un appareil mécanique, qu’il est
parfaitement constitué et son autonomie nous démontre son intelligence
extraordinaire.
Il est capable de gérer tous les systèmes, toutes les fonctions
vitales, tous les corps subtils dans une parfaite harmonie. Le potentiel de paix et d'harmonie est donc réel.
La communication
avec ce corps commence par l’observation, l’ouverture, l’écoute.
Mais cela
demande de se libérer de toutes les croyances de ce monde, de tous les dogmes,
d’admettre que nous ne connaissons pas ou très mal ce temple de l’esprit.
De reconnaitre
que les croyances sont des interprétations faussées de la réalité puisqu’elles
ne sont que de vagues hypothèses stratégiques visant à calmer les peurs, à les
nier et à les refouler.
Le
plus difficile étant de lâcher les croyances, c’est d’abord au niveau mental
qu’il nous faut ‘agir’. Remettre en question nos croyances avec la méthode de
Byron Katie, est déjà une révolution en soi parce qu’on découvre que notre
mental, est un allié, qu’il est intelligent, que sa fonction de protecteur est
naturelle et qu’elle peut se mettre au service du cœur.
Quand on comprend qu’il
est un partenaire qui a géré la
personnalité selon le mode de survie et qu’il ne pouvait pas faire autrement
puisqu’il a été formaté en ce sens, on peut le remercier d’être un serviteur
fidèle de notre corps physique et de notre cœur.
Sa
fonction principale étant de protéger l’individu qui ne sait pas ce qu’il est
en vérité ou qui se croit seul, isolé, il a toujours été au service de la vie, à sa façon.
Comme
il est capable de raisonner, de communiquer, on peut aussi lui parler et déjà
avoir de la gratitude envers lui. Il est le gardien de notre cœur, de l’enfant
intérieur dans un monde où La conscience Une n’a pas encore été reconnue.
L’hypothèse
selon laquelle chacun est un individu coupé de la source et des autres nous
permet de nous reconnaitre, de nous individualiser, de savoir qui on est en
vérité.
C’est une formidable aventure qui nous permet de découvrir
l’intelligence du vivant, de ce que nous sommes en totalité et en particulier.
Comme pour toute exploration, il est indispensable de connaitre notre véhicule, les
outils de navigation, le terrain sur lequel nous embarquons et bien évidemment
notre destination.
Durant
cette aventure, on va découvrir, au travers de nos outils de perception,
lorsqu’on se tourne vers l’intérieur avec un regard neuf, on va apprendre à
connaitre via ces corps subtils nos mondes intérieurs jusqu’alors inconnus,
celui de l’inconscient, de l’émotion, de l’âme, des sensations.
Et en les
nettoyant de toutes les croyances basés sur la peur et sensés offrir une
réponse à chacune d’elles, on va affiner ses sens et comme on se tourne vers l’intérieur,
on va percevoir ce que nous existons au-delà des mécanismes habituels de
refoulement.
Tant
qu’on ne sait pas qui nous sommes ni qui dirige notre vie on a la sensation
d’être le jouet de forces indomptables et de devoir lutter pour exister.
L’ignorance
de notre nature essentielle et l’identification à notre mental nous donne une
vision incomplète et limitée de la réalité mais quand on remet en question les
croyances auxquelles on s’est attachés, l’amour lumière intérieurs va nous
aider à savoir qui nous sommes en vérité.
On va donc se rendre compte que la
croyance est une réponse à la peur qui non seulement ne résout pas la peur mais
qui en plus la nourrit.
On verra que lorsqu’on ose regarder une peur en face,
elle apparait comme une information, on constatera ce phénomène d’évitement et
l’illusion des croyances qu’on a nourrit depuis l’enfance et celles qu’on a
adoptées en tant qu’adulte toujours dans le but de ne pas souffrir.
Mais la
souffrance est une énergie à laquelle on s’attache parce que dans le contexte
de la dualité, lorsqu’on est triste et qu’on finit par lâcher prise, on sent un
soulagement.
On devient accroc à nos émotions sans s’en rendre compte.
J’ai eu
cette sensation plus d’une fois lorsque je faisais quelque chose que mon mental
qualifiait de mal et quand je finissais par me pardonner, le réconfort de l’amour
en moi, la sensation de ne pas être rejetée par la source, me faisait beaucoup
de bien.
Un peu comme l’enfant qui teste ses parents, qui veut savoir s’il les
aime de façon inconditionnelle et fait des bêtises pour voir quelles seront
leurs réactions.
Dans ce mécanisme on peut voir que la personnalité va chercher
l’amour de la source, de ses parents, de ce qui lui apparait comme étant l’origine
de cet amour, la personne, l’être qui est à même de le nourrir.
Le mental fait
tout pour que l’individu se sente aimé et parfois il agresse pour tester les
limites de l’autre juste pour avoir la confirmation qu’il est aimé. Les relations
sadomasochistes, l’adultère, la rébellion de l’enfant, la trahison, tous ces
comportements sont des moyens d’obtenir l’attention, l’amour de l’autre.
Même
si ça peut sembler insensé, ce sont des mécanismes inconscients induits pas l’ignorance
de qui on est en vérité.
Celui qui ne sait pas ce qu’est l’amour va associer ce
sentiment aux sensations intenses, à tout ce qui lui procure des sensations,
des émotions fortes. Pour cette raison aussi on s’attache aux drames parce que
lorsque l’émotion est forte, on se sent exister puis quand on lâche prise, le
soulagement produisant un déversement d’endorphines, on ressent fortement l’émotion
inverse, la paix. La culpabilité lâchée amène la sensation de l’amour, la peur
surmontée donne un sentiment de puissance, la tristesse profonde nous fait
côtoyer l’amour intérieur, la consolation de l’âme.
La
déconstruction des croyances passe par l’observation des pensées et la
reconnaissance des stratégies de survie mais le mental n’est pas l’observateur,
il est le témoin et celui qui va capter l’info que l’intelligence du cœur lui
communique. Mais pour qu'il puisse le faire, il faut déjà être en paix, distinguer la voix de la peur de celle du cœur. Et savoir que l'intuition vient toujours de façon spontanée, évidente, une fois que le mental est apaisé.
Le
mental ne peut pas se déconditionner lui-même, mais pourtant, on tente de le
faire lorsqu’on commence à comprendre de quoi nous sommes faits. Quand on
reconnait qu’en nous deux systèmes sont en place, celui de la survie et celui
de la croissance, on va essayer de maitriser nos pensées en les sélectionnant.
On
va s’interdire de critiquer ouvertement, on va refouler les émotions négatives
pour paraitre en paix et encore plus si on se dit spirituel.
On se créé un
nouveau personnage avec des nouvelles règles, des nouveaux rituels, des
nouvelles croyances mais ce sont des mécanismes stratégiques qui sont en partie
inconscients.
On pourrait dire que nous avons deux façons de fonctionner soit
par la lutte et le contrôle, soit dans la confiance totale en la vie et
l’abandon à l’amour lumière en soi.
Mais on ne passe pas de l'un à l'autre sans prendre conscience de cela.
Tant qu’on ne prends pas conscience de la
façon dont notre mental fonctionne et surtout qu’il agit de façon à nous
protéger, qu’il fait de son mieux selon sa fonction de protecteur associé à l’instinct
de survie, on ne pourra pas changer nos croyances inconscientes, celles qui
nous maintiennent dans la peur et l’ignorance.
On
peut agir sur les croyances conscientes mais c’est un processus souvent long parce
que c’est toujours la peur qui les génère. La peur est un mécanisme régit par l’instinct
de survie et en ce sens la seule façon de ne plus en être l’objet, c’est de l’accueillir,
de l’observer, de l’offrir à la source en soi.
Autant de termes qui veulent
juste dire de s’en dissocier, de savoir ou de voir, de ressentir, que c’est
juste un mécanisme de survie. Et donc que nous ne sommes ni nos pensées, ni nos
émotions.
On s’identifie à la sensation, la pensée alors que ce ne sont que des
messages.
Des réactions physiques que le mental interprète à sa façon et que l’instinct
de survie bloque, refoule.
Le mental a enregistré des situations douloureuses
qu’il a qualifié de drame et auxquelles il a apporté des solutions par le
refoulement de l’émotion, l’anesthésie de la douleur et la fuite ou l’effacement,
la perte de la conscience.
C’est alors le système de survie qui a pris le
contrôle, l’inconscient qui a bloqué l’émotion, l’énergie, associant la douleur
au danger.
Tout ce système de réactions en chaine est inscrit dans la mémoire
et sera utilisé dans des situations similaires ou reconnues comme telles.
La sensation,
l’émotion, la pensée et le refoulement dans l’inconscient qui va associer l’ensemble
créé une mémoire et le mental en fait une croyance.
Pour casser le processus,
il faut devenir conscient de cette association douleur/pensée/émotion et
observer cela avec neutralité. Mais tant qu’on n’autorise pas l’émotion à s’exprimer,
sans intervenir mentalement, ce réflexe de survie qui consiste à refouler va
perdurer et il enclenchera le même type de comportement, la même stratégie.
Pour
que la mémoire instinctive ne soit plus activée, il faut qu’il y ait une dissociation
de la douleur, l’émotion et la pensée. Et pour ce faire, il faut devenir
conscient de cela, de la pensée et de l’émotion associée.
Peu
à peu on va considérer les corps mental, émotionnel et l’inconscient comme des
systèmes, des corps subtils qui étant gérés en mode automatique, inconscient,
agissent de leur mieux. Que ce sont de simples outils de perception. On va comprendre que les pensées et les émotions
forment les croyances et que pour les lâcher il nous faut les observer, s’en
dissocier.
Pour
pouvoir entendre la voix de la sagesse intérieure, il faut commencer par faire
la paix en soi et laisser les pensées défiler sans s’y attarder. Ce qui veut
dire de ne pas croire ces pensées qui émergent de façon automatique sans qu’on
ne les ait suscitées consciemment. Ce seul constat prouve bien que c’est un
mécanisme inconscient et automatique sur lequel on n’a aucune prise, aucun moyen
de contrôle par la seule volonté.
Par contre en observant cela, on va
naturellement s’en dissocier peu à peu, simplement parce qu’on ne s’y identifie
plus.
On va sentir qu’on est soutenu en ce sens par la source ou la part
intérieure qui est au-delà de ses mécanismes de la psyché. La paix va s’installer
et la tendresse envers les corps subtils aussi parce qu’on va savoir qu’ils ne
sont pas des ennemis, ou les responsables de nos souffrances.
Seule l’ignorance
de qui nous sommes en vérité et l’attachement aux croyances, aux pensées
émotions qu’on pensait être soi, sont la cause de la division, de la lutte interne.
Faire
la paix en soi, ça veut dire d’arrêter de se juger, de se dévaloriser, de
résister à ce qui se manifeste à l’intérieur.
Lâcher prise, veut dire d’arrêter
de s’attacher à ses croyances passées, celles qu’on nous a inculquées dans
l’enfance.
Écouter son cœur c’est être ouvert à ce qui émerge et ne pas bloquer
les pensées les émotions mais juste les observer.
Le mental est non seulement
un fin stratège dans l’élaboration de théorise visant à répondre aux
questions/angoisses existentielles mais en plus il déborde d’imagination pour
satisfaire nos besoins, pour nous éviter de souffrir quand on ne vit pas selon nos aspirations profondes.
Il
créé des croyances, donne un sens à ce qui est et interprète les faits selon
ses références internes qui tentent de répondre aux besoins non assouvis comme
celui de rêver.
Lorsqu’il trouve des infos qui viennent nourrir cela, qui
confirment ses croyances, il va s’en nourrir et ainsi soulager temporairement l’individu
de ses peurs fondamentales telles que celle de la mort.
Notre intuition nous
souffle qu’elle n’existe pas et le mental va tenter d’interpréter cela selon
ses références et c’est là que ça peut être dangereux parce qu’on va s’attacher
à de nouvelles croyances qui nous coupent de l’être véritable, nous
maintiennent dans le même mode de fonctionnement, l’identification au mental, et
nous éloignent de la vérité de l’être.
Les définitions mentales, de ce qu’est
le divin, l’amour, la sagesse et la paix, sont loin de la vérité mais on s’en accommode
parce que ça nous évite de sonder nos profondeurs, de voir nos peurs, de faire
face à nos émotions dites négatives.
Pour
savoir qui nous sommes en vérité, il faut nous tourner à l’intérieur et par le
phénomène de contraste, on en aura le goût, la sensation et une compréhension
suffisante qui est plus basée sur la confiance que la définition. La dualité apparait alors comme un outil de connaissance de soi et plus comme la réalité.
Peu
à peu on a moins besoin de s’accrocher aux croyances, aux définitions, parce
qu’on laisse le cœur nous montrer la voie de la libération. On laisse l’intuition
nous guider et la compréhension des mécanismes nous aidera à ne pas se laisser
embarquer par la peur.
Une fois que la paix est reconnue en soi et qu’on sait
que cet état est accessible en cessant de juger, de critiquer et de refouler ce
qui se manifeste en soi, on prends confiance en la source, en la vie et on se
laisse conduire.
J’ai
écris cela il y a quelques jours et j’ai appliqué ce dont je parle à savoir l’observation
des pensées émotions, le retour au cœur et l’écoute du corps physique et j’en
ai déduit que je ne savais pas prendre vraiment soi de moi, de mon corps,
puisque je nourris sans arrêt les pulsions de mort mais ce constat n’a pas été
douloureux parce qu’il était neutre.
J’ai écouté l’enfant en moi, les pensées
émotions qui émergeaient au moment de faire du ménage, de faire à manger, d’être dans l’action
plutôt que dans ma tête à écrire, à lire, à cogiter.
J’ai reconnu en cela le
fait que depuis l’enfance, je me suis enfermée dans ma tête à laquelle je me
suis totalement identifiée parce que c’est aussi par la pensée que l’esprit s’exprime
et j’y trouvais un refuge sûr. Je n’ai pas jugé cela mais j’ai plutôt eu de la
compassion et surtout j’ai laissé les émotions s’exprimer sans les contraindre
ou les juger.
La guidance intérieure ou le fait d’agir depuis cet espace de
paix et de confiance m’a amenée sur un article de Nassrine Reza qui a eu un
fort impact sur moi et c’est venu comme une réponse à la question que j’avais
posé à l’âme le jour même ou la veille je ne sais plus.
Depuis,
je bois à nouveau de l’eau plate en connaissance de cause et pour des
raisons essentielles. Non pas que je tienne outre mesure à ce corps physique
mais plutôt parce que je veux réaliser ce rêve de l’enfant en moi de vivre dans
la paix, la vérité, l’amour inconditionnel et le respect de tous mes corps. Et c'est en me réconciliant avec le corps émotionnel que j'ai pu capter cette info puisque l'eau et l'émotion sont fortement reliées.
L’eau
c’est la vie et le fait de refuser d’en boire ou de l’avoir remplacée par du
thé, du café, des boissons sucrées, constitue déjà une forme de suicide à petit
feu. Un comportement qui obéit à l’idée
que la vie est un calvaire et qu’il faut tuer le temps faute de vouloir s’incarner
véritablement.
Puis elle explique tellement bien l’effet de l’eau que ça m’a
convaincue de changer mon mode de fonctionnement, sans forcer ou lutter juste parce que c'est évident.
Tous mes symptômes physiques s’expliquent
dans cette carence et plutôt que de lutter contre la dépendance, commencer par
nourrir la Vie en moi après avoir trouvé la paix du mental, du cœur, est une étape décisive qui
témoigne de mon amour tant pour mon corps physique que pour la vie. Un témoignage concret par un acte hautement symbolique.
J’avais
déjà pris conscience de l’importance de l’eau au travers des vidéos de Masaru
Emoto, puis de celle de Luc Montagnier qui explique comment guérir du sida
simplement en ayant une bonne hygiène de vie. Outre le fait que l’eau soit
conductrice de message et source de vie, ce que j’ai retenu aussi c’est la
simplicité des solutions.
Tout est toujours là, sous nos yeux mais tan qu'on ne porte pas un regard conscient et bienveillant sur tout ce que nous sommes, nous interprétons la vie à travers l'intellect.
Notre
mental qui s’accroche aux croyances communes complique toujours les choses
alors que la vie est d’une simplicité enfantine. Cela se constate lorsqu’on se
laisse guider par l’intuition et quand on réfléchit aux fois où nous avons
évolué. C’est très souvent lorsqu’on agit dans la fluidité et la confiance que
tout se déroule pour le mieux que les éclairs de lucidité ou prise de conscience émergent.
Lorsqu’on est enfant, tout apparait de façon
très simple parce qu’on n’intellectualise rien, on vit simplement sa vie comme
elle vient. Retrouver cette insouciance par la connexion à la source intérieure
et surtout par le fait de faire confiance à la vie nous ramène dans la
simplicité et l’évidence. On l’est tout autant par nature que par le fait d’être
conscient que nous ne sommes pas seulement nos corps physique et subtils mais que
nous sommes la conscience qui vient s’exprimer au travers de ces corps qui sont
des outils de navigation, d’exploration.
Lorsqu’on
retrouve cette mémoire, cette conscience, les croyances n’ont plus la
prédominance, elles s’effacent peu à peu et on Est, tout simplement conscient d’être
un tout, une équipe qui lorsqu’elle se laisse guider par la paix du cœur et l’amour
peur réaliser ses plus belles aspirations. Et quand je parle de belles
aspirations, c’est de vivre en conscience et dans la paix, l’unité intérieure,
le reste coule de source et vient naturellement, sans forcer.
Cela fait seulement 48 heures que je bois à nouveau de l'eau plate et déjà, mon corps émotionnel est nettement plus en paix. L'envie de prendre des cachets diminue, ça n'est plus un besoin vital, une obligation. Mon corps physique est plus léger, je suis plus dynamique, le mental est calme et je passe plus facilement à l'action. Je me sens revivre!
C'est marrant parce que lorsque je faisais la route, je suivais mon cœur et l liberté d'être me portait, je me nourrissait uniquement de sirop à base de codéine mais je buvais au moins trois litres d'eau par jour et marchais beaucoup. J'avais beaucoup d'énergie que j'attribuais à la codéine et au fait d'être jeune mais en fait la marche et le fait de boire beaucoup d'eau créaient cette sensation de bien-être et de pouvoir physique, d'élan de vie!
Là encore le fait que j'ai cru que le produit était le moteur m'a induit en erreur parce qu'il ne faisait qu’anesthésier les émotions et la paix qui en découlait naturellement a aussi été attribuée au produit.
J'ai construit ma vie sur des croyances erronées, des associations d'idées totalement fausses mais d'un autre côté, ça m'a permis de tenir le coup jusqu'à pouvoir capter les bonnes infos qui à l'époque n'étaient pas accessibles. Mais je ne regrette rien parce qu'en chemin, j'ai beaucoup appris de mes expériences.
Avec le recul et en choisissant les photos pour illustrer cet article, dans la série de celle que j'ai faites ces derniers jours, je constate une fois de plus que la nature m'enseignait l'importance de l'eau, sa valeur inestimable et comme toujours, la beauté qui resplendit dans l'union de la lumière et de l'eau...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr