Pour ceux de ma génération et les plus âgés qui ont
connu la télévision en noir et blanc, bien que ce contraste puisse être
harmonieux, les images reflétaient la rigueur, l’austérité et l’aspect
dramatique du monde ravagé par la guerre.
Il a fallu passer par là pour
qu’enfin les générations suivantes brandissent l’étendard de la paix, de
l’amour, de la joie et du rêve. Bien que ce dernier ait maintenu les gens dans
l’illusion, le désir croissant de trouver un sens profond à sa vie, (une fois
les années d’excès au nom de la liberté, arrivées à leurs limites et n’ayant
pas comblé les êtres), nous a amené à un degré de conscience qui nous ouvre à la
spiritualité vivante, vécue de l’intérieur.
Les enseignements des maitres ascensionnés, les
messages reçus en canalisations ont été une passerelle entre les religions, les
dogmes, les croyances, qu’on devrait plutôt appeler "superstitions", et la conscience de l’humain divin.
Ils ont été donnés avant 2012 alors que l’humain
avait encore besoin de maitres, de pères, tant l’ignorance de sa nature
véritable pesait encore sur ses épaules.
Les croyances collectives ajoutées à
celles adoptées dans l’enfance afin de se sentir aimé, intégré, nous ont
maintenu dans l’ignorance de notre potentiel créateur, de notre essence divine.
Ceux qui avaient la foi et c’est encore le cas pour la grande majorité des
humains qui croient en Dieu, ne pouvaient concevoir la réalité telle que nous
la connaissons aujourd’hui à savoir que nous cocréons notre vie selon nos
pensées émotions, nos croyances.
On s’imaginait que Dieu était au dehors de
nous, qu’il fallait lui plaire, lui obéir, le craindre et dans ces conditions
il nous était impossible d’accéder à notre âme, notre soi divin.