Après
une nuit plutôt active qui m’a portée dans un rêve qui serait bien la suite de
celui d’hier après midi, je me suis levée aux aurores. J’adore être réveillée
quand la lumière apparait et profiter de la relative fraicheur matinale. J’ai
décidé hier matin d’aller directement dans la nature et au jardin plutôt que de
lire ou d’écrire.
C’est raté mais je ne m’en veux pas pour autant puisque j’ai
éclairci quelques points intérieurs. Déjà, la façon dont j’ai été affectée par
la relation avec mon amie et sa façon d’élever son fils, c’est l’expression
tant des souffrances de l’enfant intérieur, que la sagesse relative aux
expériences humaines simultanées.
Je pense de moins en moins avoir vécu des vies antérieures parce que ça me semble très égotique. En effet, puisque la sagesse qui vient du cœur, de la conscience Une est parfaite, croire qu'on a incarné plusieurs vies n'est qu'une vision de l'ego qui croit en la mort.
Je pense plutôt que d'être habité par cette conscience divine, donne accès à la banque de données de l’humanité, au travers de l’incarnation. Nous sommes connectés au niveau de l’inconscient et de la conscience collective.
L'âme n'est pas séparé de la source et je suis connectée aux autres de bien des façons. Les
expériences dans l'incarnation, la dualité sont limitées à des jeux de rôles, des archétypes, des schémas qui naissent de
la peur et de l’ignorance de sa vraie nature et les comportements sont semblables jusqu'aux physionomies qui se conforment à des attitudes particulières. Puis la conscience et l'âme ont une vision élargie qui est accessible depuis le cœur. Même si bien évidemment on a plus de facilité à voir ce qui concerne l'incarnation présente puisque le point de vue est volontairement limité.
Je ne fais pas de détails
pour savoir si l’âme voit plus court que la conscience, pour moi, elles fonctionnent en binôme, chacun
apportant ces vibrations, tonalités et capacités spécifiques.
Dans
l’incarnation tout nous apparait comme séparé, de façon partielle afin de
connaitre intimement, précisément et de réunifier en totalité ce qui nous compose. Ou du moins de reconnaitre l’harmonie que forment nos
corps si nous abandonnons le jugement et le besoin de contrôler ce qui est.
C’est
évidemment un exercice périlleux pour l’ego, le mental dont la fonction est de
considérer les choses de façon réduite, focalisée, et de cerner, comprendre, afin
d’éviter le danger.
Ce postulat de départ qui prétend qu’il y a danger ou que l’autre
est un ennemi est une déformation de la réalité des opposés, de ce monde qui
nous montre que tout est composé de son contraire, tout comme la source dont les
principes masculin et féminin créent toute vie.
Ce
qui est un outil de compréhension et d’unification a été l’objet de conflit
tant l’identification à la matière dans la densité est forte.
Ainsi,
lorsqu’on nait femme, on va s’identifier au modèle décrit par la société, nos
parents et refouler ce qui n’entre pas dans ces cases prédéfinies par un
système patriarcale. Lui-même s’est installé par la force, par la loi du plus
fort, à coup de massue tant physique que psychologique.
L’illusion
d’être coupé de la source amène chacun à rechercher un père, un protecteur, une
mère, un être qui viendra offrir la complémentarité pour remplir le vide
supposé.
Pour
le mental, l’ego, l’incompréhension, l’ignorance des principes divin de matière
et d’anti matière, de matériel et d’éthéré, de vie et de mort, sont synonyme de
vide, de néant, d’absence, de perte et de manque. La notion de bien et de mal
est aussi née de l’ignorance des règles du jeu de l’incarnation tout comme
celle de l’être complet, multidimensionnel.
La
nature nous montre en permanence que nous sommes le tout, que nous sommes
complets et à son image, dotés de corps multiples. Leur représentation est dans
cette nature diversifiée et harmonieuse. Les éléments, la composition de la
matière, l’eau, la terre, le soleil, la lune, le feu, l’air, les règnes, le
jour et la nuit, reflètent ce que nous sommes et portons. Tout notre potentiel
est là, devant nos yeux et ces images nous renvoient à nous même, à la raison d’être
de notre présence sur cette terre.
La nature nous montre que l’harmonie entre
tout ce qui est, n’est pas impossible et que c’est ce qui fait la beauté de
cette planète dans la galaxie. Parce que cette harmonie va bien au-delà de la
Terre, on la constate aussi dans le mouvement et la disposition des différentes
planètes qui tournent autour du soleil. Tout l’univers est construit sur le
mouvement et l’équilibre harmonieux.
Je
reviens du jardin et la chaleur écrasante m’oblige à rentrer. Je suis remplie
de frustrations parce que j’ai envie de faire plein de choses mais je ne peux
pas !
De
la colère face à cela puis aux chemtrails qui envahissent encore le ciel.
Déjà,
cette nuit, je me suis réveillée pour fermer la fenêtre parce que l’atmosphère
était irrespirable. Un sale goût chimique m’a sortie du sommeil et la colère
continue de m’envahir depuis. C’est insupportable d’être pollué de l’extérieur
et même si c’est le reflet de ce que je porte, si ça me renvoie à la nécessité
d’accepter mon choix d’être dépendante de cachets, je sature !
J’appelle
régulièrement mes corps à se réunir au point zéro pour retrouver la paix et la
foi mais je sens que toutes ces émotions ont besoin de sortir.
Être vrai
suppose de laisser s’exprimer tout ce qui a été coincé et retenu.
Et ça se
réalise tout seul si on ne culpabilise pas, si on ne se dit pas qu’on devrait
être en paix, calme, « gentil », sage…
Notre
façon de concevoir la spiritualité, la sagesse et la vie, a été totalement
pervertie par la peur et l’ignorance qui poussent à vouloir contrôler la vie et
bien évidemment ses pensées émotions et comportements. Retrouver le sens de la
liberté demande de déconstruire tout ce que nous avons appris. Ça n’est pas une
mince affaire mais heureusement, nous sommes guidés en cela.
On
se trouve face au vide, à la peur du vide et on tente de s’accrocher à des
connaissances alors que la foi est vivante et s’exprime dans l’instant, le mouvement,
la fluidité.
Alors je laisse tout sortir, tout, sans exception, et profite du
choix de vivre seule pour vider mon sac.
D’un autre côté, je sais que le stress
que je vis en ce moment est normal puisque la déconstruction des anciennes
structures, des systèmes de pensée est nécessaire.
Puis comme j’ai augmenté
sensiblement la dose de médicaments quand mon amie était là, des symptômes de
manque se manifestent.
Le progrès dans ce domaine, c’est justement que j’en
profite pour laisser s’exprimer les émotions coincées. Avant, je craignais de
les ressentir et faisait en sorte de doser pour ne pas en souffrir mais maintenant,
je me fie juste aux besoins de mon corps physique.
Si je sens que ça me
perturbe trop physiquement, que je perds l’appétit par exemple, je régulerais
les quantités.
Je suis aussi en colère face à cette dépendance parce que je
continue de croire quelque part, que ça n’est pas normal, que je devrais
pouvoir m’en passer étant donné ma foi et ce que je sais à propos du pouvoir de
l’intention, des énergies.
Alors
je reviens au centre, à la raison du cœur et la confiance en la vie qui sait ce
qu’elle fait, à la certitude que tout est parfait et que ça n’est que ma vision
rétrécie qui m’empêche de le voir.
En plus, c’est tout à fait logique, si on
focalise son attention sur quelque chose, en l’occurrence, l’idée que je ne
devrais plus être dépendante, je ne peux pas voir ce qui est dans la globalité.
Je n’ai qu’une vision partielle et donc déformée des choses.
Quand je me calme
et me centre en mon cœur, en abandonnant toute notion de jugement, je peux
alors voir que mon âme fait ce qu’il faut pour libérer l’idée de souffrance, de
mérite, de devoir et d’obligation, qui sont des notions relatives à la peur et
au manque d’amour.
Je viens d’aller sur le site de Miriadan et je copie-colle le
message de la liste chronologique qui fait suite au précédent. Bien que je ne
comprenne pas tout au niveau du mental, ça résonne si fortement que je les lis
et les publie dans l’ordre où ils ont été reçus parce que je ressens que c’est
un chemin initiatique qui ouvre le cœur, la conscience, et active la géométrie
sacrée ou certains codes nécessaire à l’illumination et la réalisation de l’unité
intérieure.
Il est normal et même salutaire de ne pas pouvoir comprendre tout
ce qui concerne le divin, la source et ses attributs. La seule façon d’accéder
à la connaissance du divin en soi, c’est d’en faire l’expérience directe. Ça ne
s’explique pas, ça se ressent, ça s’éveille à l’intérieur comme une évidence
alors que le mental ne peut pas y mettre des mots ni même un sens.
Accepter de
ne pas pouvoir comprendre est le signe incontestable de l’ego qui lâche prise,
qui libère la pression, qui fait confiance au cœur, au divin.
Voici donc le
message canalisé par Magali du site Miriadan :
« Le
sang de l'UN, le plasma du cosmos »
« Chercheurs
de l'Espérance,
Vous voici à l'aube de découvertes qui vont bouleverser votre regard sur votre environnement, libérer vos esprits des limites imposées par la dualité et vous donner accès à l'Universalité.
Vous ressentez que votre dimension est constituée de 4 éléments indissociables de la vie sur votre planète, dont vous êtes composés et auxquels vous vous nourrissez.
Vous voici à l'aube de découvertes qui vont bouleverser votre regard sur votre environnement, libérer vos esprits des limites imposées par la dualité et vous donner accès à l'Universalité.
Vous ressentez que votre dimension est constituée de 4 éléments indissociables de la vie sur votre planète, dont vous êtes composés et auxquels vous vous nourrissez.
Ces 4 éléments reposent eux-mêmes sur un élément primordial,
originel et éternel.
Tel un liquide symbiotique transparent, il était là avant
votre univers et contenait déjà la Vie en son sein.
Il est l'Essence de la Vie
en contenant tout ce qui est et tout ce qui peut être.
Semblable à un liquide, il est sans forme tout en exprimant toutes les formes.
Il est le sang de l'UN, le plasma du cosmos, le Serpent de Cristal aux pouvoirs
magnifiés.
Il détient les clés de la Création et du Sans Forme.
Il est le
ciment des éléments qui construisent les univers par-delà vos imaginations.
Sans lui, rien ne pourrait exister. Il constitue la matière et l'anti-matière.
Il est la Lumière et le Vide.
Il porte vos âmes vers vous, il dessine le chemin
qui vous mène à votre Être.
La Clé de Vie repose sur son fondement.
Élément nourricier de vos émanations, il exprime la Volonté de l'UN de relier
les cosmos, les multivers et les planètes ensembles. Il est le garant de votre Éternité.
Il détient l'intégralité des desseins divins, tout en offrant
l'Inexprimé dans l'Inconnu à naître.
Vos corps énergétiques sont les enfants, les créations que vous modelez à partir de son existence. Il vibre à une fréquence que nul ne peut modifier, car il est le soutien de toutes les vibrations.
Partez à sa recherche, au cœur de votre Essence.
Vos corps énergétiques sont les enfants, les créations que vous modelez à partir de son existence. Il vibre à une fréquence que nul ne peut modifier, car il est le soutien de toutes les vibrations.
Partez à sa recherche, au cœur de votre Essence.
Lorsque vous le sentirez vous
porter sur son cours fluide et transparent, vous serez alors dans l'harmonique
de la Vie et son Origine ».
Ça
n’est pas trop compréhensible pour le mental du moins, il y a peu de références
connues de lui pour saisir ce qui est exprimé ici, cependant, au niveau profond,
ça me semble tout à fait clair et Vrai. Puis ça résonne avec ce que j’écrivais
ce matin à propos des éléments et du fait qu’ils reflètent ce que nous sommes.
Je
me sens poussée à réaliser spontanément des rituels de mon « invention »
afin de conscientiser ces éléments en moi, les unifier, les amalgamer de façon
harmonieuse.
Je n’anticipe pas mais suis le mouvement, l’inspiration du moment
tout comme au jardin tout à l’heure lorsque je plantais des roseaux pour faire
monter les tiges de belles de jour. J’ai fait des "tipis" partout dans le jardin
avec trois roseaux attachés ensembles pour donner du relief à ce bout de terre
où je dessine la nature selon l’élan, laissant libre court à la créativité de l’enfant
intérieur.
Une sorte de tableau vivant en cocréation avec les éléments, la
nature qui m’aide à accepter ce qui est, à chercher l’harmonie en m’adaptant au
fur et à mesure plutôt que de vouloir à tout prix contrôler la vie.
C’est
le moment d’aller sous la douche ! Une douche pendant laquelle je parle à mes cellules, ça calme, ça remplit tout en allégeant !
J’ai
regardé un spectacle de Franck Dubosc en mangeant après avoir écouté l’interview
de Gitta Malaatz auteure de « conversation avec l’Ange ». Malgré le contexte, l'époque, ça m'a parlé directement au cœur. Une façon d'appliquer les conseils de l'Ange puisque c'est en nourrissant la joie qu'on honore la Vie.
Franck Dubosc - "Il était une fois"
La
surprise du jour, une belle averse qui rafraichit enfin l’atmosphère !
J’ai
bien fait de ne pas m’en vouloir d’être allée au jardin plus tard que prévu.
Fenêtre
ouverte, je vais pouvoir faire une charlotte dont j’ai promis de donner la moitié
à une voisine.
Je me rends compte combien les relations avec les voisins s’améliorent
puisque nous avons chacun notre espace personnel, et nous respectons nos
différences. Nous arrivons plutôt bien à partager la pelouse commune cette année!
Cohabiter de cette façon me va bien mais dès qu’il s’agit de
partager l’espace, si on n’établit pas des règles communes dès le départ, ça finit
par devenir un rapport de force où chacun cherche à imposer son rythme. Et plus
on vieillit plus on est connait son rôle plus on est capable de manipuler l’autre.
Je ne supporte plus de jouer des jeux, je n’ai jamais aimé ces faux semblants
et même s’il m’arrive de retomber dans les rôles, puisque c’est inconscient,
quand je m’en rends compte, c’est que je deviens consciente et je peux donc me
centrer, retrouver ma vraie nature.
En
théorie ça devrait bien se passer chez ma mère puisque le contexte des vacances
se prête à une bonne entente. Ça fait plus de trente ans qu’on ne s’est pas
retrouvées toutes les trois pendant autant de temps ! Comme j’ai déterminé
ce qu’il me fallait pour garder mes repères, je ne m’inquiètes pas trop. C’est
au décès de mon frère qu’on a passé quelques temps ensembles puis chacune à
fait sa route loin de cette maison. Toutes les prises de conscience devraient m’aider
à ne pas retomber dans les rôles mais l’automatisme est vite déclenché.
En tous
cas, pour le moment, je ne stress pas.
Même mon rendez vous de demain n’arrive
pas à me sortir de la paix intérieure.
Quand des questionnements arrivent et
comme je ne peux pas avoir de réponse maintenant, j’offre à la source le
moindre petit tracas. On verra bien sur le moment.
Bien souvent c’est le fait d’anticiper
qui cause des souffrances. Non seulement ça rend parano, mais ça n’est d’aucune
utilité puisque on ne peut pas réfléchir ou répondre à la place de son
interlocuteur. J’ai regardé jusqu’à quand allait mon contrat Rsa et je suis
tranquille jusqu’à la fin de l’année. D’ici là, les choses ne peuvent qu’évoluer.
Le tout c’est de garder la foi comme pour chaque chose.
Après le spectacle de
Dubosc, j’ai enchaîné avec celui de Florence Foresti.
Florence Foresti "Mother Fucker"
Rire fait du bien
et tout comme la pluie a rafraichit l’appart, ma maison intérieure est en joie. La
pâtisserie m’a permis de bouger et de faire plaisir à mon enfant intérieur. J’ai
toujours des envies de mousse au chocolat mais je dose.
J’ai
eu la surprise d’avoir mes règles une fois de plus ! Déjà, le mois
dernier, après un an d’interruption, je croyais être en période de ménopause.
Le médecin m’a dit que ça pouvait être des polypes mais comme cette fois-ci, c’est
venu à un mois d’intervalle, il n’y a pas de doute. De toute façon je n’ai pas
tenu compte de sa remarque parce que je connais les signes précurseurs et les
sensations particulières de ce cycle.
C’est peut-être la conséquence du
dialogue avec mes cellules à qui je demande d’activer la jeunesse éternelle,
lol ! Ceci dit, c’est vraiment pour être dans le confort optimal parce que
quand je vois l’état du monde…
Encore une raison de rester centrée et de continuer
sur le chemin qui mène à l’autonomie. Je commence à demander à mon âme avec constance,
de préparer la voie de la liberté financière. Je n’ai aucune idée de la façon
dont ce sera possible mais j’y crois…
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci