Lundi
20 juillet ;
Ce
matin, après deux jours de silence, je sature. La promiscuité ne me va pas du
tout. C’est déjà mieux qu’avant, j’arrive à poser des limites mais au bout de
trois jours, je suis épuisée. Chacun a sa propre façon d’être, de gérer son
temps et le mien est basé sur la foi, l’enthousiasme à agir, la
responsabilisation.
Même si bien évidemment c’est un chemin où on avance à
tâtons, l’état d’esprit que créé la volonté depuis le cœur, dans la sincérité,
la transparence, rend la vie plus simple, fluide. La relation à soi restaurée, celle avec les autres s'améliore mais quand il s'agit de partager l'espace vital...
Quand on connait les jeux de rôles,
les masques crées par les blessures et qu’on les voit chez soi et les autres,
ça rend plus patient mais d’un autre côté, je me sens un peu frustrée de voir
que mon discours est entendu par « politesse » depuis tant d’années.
Très
peu de gens sont prêts à prendre la responsabilité d’eux-mêmes. S'aimer soi-même est
considéré comme de l’égoïsme ou du narcissisme mais c'est pourtant la base de l’autonomie et du
respect dans la relation à l’autre.
Quand
je considère comment sont tramées les relations humaines, dans mon entourage, je
ne vois que dépendance, dominance, manipulation et vampirisation énergétique.
Tout
ceci me conforte dans mon choix de vivre seule mais d’un autre côté, je me
demande si l’ascension collective dont on parle depuis quelques années, est
réalisable.
Quand on sait qui on est et qu’on veut retrouver sa souveraineté,
ça n’est déjà pas facile alors pour celui qui vit dans le piège de l’ignorance,
du déni, je m’interroge.
D’un autre côté, il n’est pas question de jouer les
sauveurs, d’insister lourdement à propos de la transmission des connaissances
que je peux partager ici, sans attendre de retour, en me satisfaisant d’être au
moins lue sur des sujets qui me tiennent à cœur.
Sachant qu’il y a résonance,
que ceux qui sont sur ce chemin font partie de ma « famille » au
niveau de l’âme, ce contact virtuel est un soutien.
Ce
blog est une bouffée d’oxygène qui me permet de revenir à l’essentiel, à mon chemin
de vie, mon credo. J’ai toujours choisi et mis en avant la liberté préférant
la dépendance aux produits plutôt qu’aux humains.
Je ne regrette pas du tout
ce choix puisque ça me permet de ne pas être immergée ni coincée dans des jeux
de rôles.
Celui de parent est un des plus pernicieux. Le risque de se perdre,
de s’égarer dans la manipulation affective et matérielle est immense.
J’ai tout
de suite senti qu’avoir un enfant, le concevoir, impliquait le risque de
l’attachement, de l’interdépendance.
Très peu de parents sont capables de voir
leurs enfants comme des âmes à part entière et de les laisser apprendre la vie
en toute confiance, sans tomber dans la domination.
Le fait d’être responsable
socialement d’un être, créé beaucoup de pression et fausse tout.
Bon,
je vais au jardin avant que le soleil ne soit trop puissant. Il y a eu un bel
orage hier après midi qui m’a évité d’aller arroser le soir mais je me rends
encore plus compte que ce contact intime et quotidien avec la terre, est
absolument nécessaire à mon équilibre.
Je ne me fais pas trop de soucis pour le
futur séjour chez ma mère puisqu’elle a un jardin fleuri et la forêt à
proximité me permettra de maintenir la connexion à la terre mère. L’avantage
avec la nature c’est qu’elle est partout la même, sa conscience est en chaque
brin d’herbe et toute la végétation est reliée à l’âme de la terre.
Je
vérifie une fois de plus la puissance de la pensée, de l’intention et de l’inter-reliance
énergétique entre les humains aussi. Le quartier est un peu en ébullition. Un
voisin plutôt calme d’ordinaire vient de se mettre en colère et bien que ça m’ait
fait rire, je me suis dit que l’énergie que je portais avait certainement
participé à cet éclat de voix.
Je me sens moins gênée qu’avant, à poser des
limites mais j’ai encore du mal à ne pas être brusque. Comme si j’avais besoin
de ça pour montrer ma détermination.
Vivement que je retrouve ma
solitude ! Enfin, solitude n’est pas le mot approprié parce que lorsqu’on
est en connexion avec son monde intérieur, il n’y a pas du tout de sensation
d’être seul ou isolé. Au contraire chaque aspect de soi reconnecté et aimé
sincèrement, surtout ceux qu’on a rejeté, vient remplir l’être et donne une
sensation de complétude, d’unité remarquable.
Voyons les pensées de Neale Donald Walsch, celle du jour et les suivantes piochées au hasard:
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu
souhaite que vous sachiez …
que vous avez de moins en moins besoin de forcer les choses,
jusqu’à ce que finalement vous parveniez à la non-action.
que vous avez de moins en moins besoin de forcer les choses,
jusqu’à ce que finalement vous parveniez à la non-action.
C’est le message de Tao Te Ching, et c’est
vrai. Werner Erhard a enseigné :
« La vie va se résoudre d’elle-même dans le processus de la Vie Elle-Même ».
Byron Katie a dit que la libération c’est « Aimer Ce Qui Est ».
« La vie va se résoudre d’elle-même dans le processus de la Vie Elle-Même ».
Byron Katie a dit que la libération c’est « Aimer Ce Qui Est ».
Et Stephen Mitchell appelle la non-action
« la plus pure
et la plus efficace des formes d’action. Le jeu joue le jeu ;
le poème écrit le poème ; on ne peut distinguer le danseur
de la danse. »
et la plus efficace des formes d’action. Le jeu joue le jeu ;
le poème écrit le poème ; on ne peut distinguer le danseur
de la danse. »
Peut-être que la meilleure chose à faire dès
maintenant,
c’est rien du tout.
c’est rien du tout.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
http://www.conversations-avec-dieu.fr
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu
souhaite que vous sachiez …
que l’amour tolère les faiblesses humaines, les erreurs et les échecs.
que l’amour tolère les faiblesses humaines, les erreurs et les échecs.
Quand quelqu’un fait quelque chose que vous
n’aimez pas, essayez la tolérance.
Dites-leur avec la plus belle de vos manières que vous ne vous sentez pas bien
vis-à-vis de ce qu’il s’est passé ou dit, mais essayez surtout de ne pas leur en vouloir
et de ne pas les écarter de toute relation chaleureuse avec vous.
Dites-leur avec la plus belle de vos manières que vous ne vous sentez pas bien
vis-à-vis de ce qu’il s’est passé ou dit, mais essayez surtout de ne pas leur en vouloir
et de ne pas les écarter de toute relation chaleureuse avec vous.
Tout ce que vous leur apprenez en faisant cela
c’est d’avoir peur de vous —
en leur faisant avoir peur de vous perdre … ou du moins de perdre le côté
chaleureux de votre relation avec vous. C’est, bien sûr, ce que certains disent
que Dieu fait avec nous…
en leur faisant avoir peur de vous perdre … ou du moins de perdre le côté
chaleureux de votre relation avec vous. C’est, bien sûr, ce que certains disent
que Dieu fait avec nous…
Accordez-leur un peu de patience comme vous
aimeriez que Dieu
(et les autres) vous en accorde.
(et les autres) vous en accorde.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
http://www.conversations-avec-dieu.fr
Je crois que Dieu souhaite que vous sachiez que
…
… vous ne pouvez pas faire une erreur, vous pouvez seulement
prendre une décision qui sera votre meilleure prochaine étape.
… vous ne pouvez pas faire une erreur, vous pouvez seulement
prendre une décision qui sera votre meilleure prochaine étape.
Il n’y a pas de raison d’hésiter quand vous
savez
que vous n’avez rien à perdre. Et perdre n’est pas un acte de Dieu, c’est une pensée
dans l’esprit des humains.
que vous n’avez rien à perdre. Et perdre n’est pas un acte de Dieu, c’est une pensée
dans l’esprit des humains.
Débarrassez-vous de cette pensée et vous vous
débarrasserez du doute.
Mener votre Sagesse jusqu’à la victoire.
Mener votre Sagesse jusqu’à la victoire.
Vous n’aurez pas besoin de plus d’une seconde
pour savoir
pourquoi vous recevez ce message aujourd’hui.
pourquoi vous recevez ce message aujourd’hui.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
http://www.conversations-avec-dieu.frNeale
J’ai
fait la synthèse de ces trois invitations pour dire à mon ami que je voulais retrouver
ma solitude. Je n’ai pas voulu l’accabler en lui disant une fois de plus l’importance
de prendre soin de l’enfant intérieur mais j’ai choisi de répondre aux besoins
du mien qui a du mal avec les comportements de dominance de l’adulte sur l’enfant.
Il ne s’agir pas de violence physique mais d’une dominance psychologique et
inconsciente qui pousse l’enfant à faire les choses pour plaire, pour obtenir l’amour.
Il est déjà formaté à onze ans et comme je le connais depuis ses sept ans, âge
auquel il n’était pas encore totalement dans le rôle, la sensation de gâchis
vient s’ajouter.
Puis la colère vis à vis des femmes qui dans leur besoin légitime
d’être aimée, font des enfants pour s’accaparer un homme et de cette façon
pensent se garantir à vie d’être toujours aimées.
Si l’homme finit par s’en
aller, l’enfant lui, est obligé de rester jusqu’à sa majorité.
C’est une
stratégie inefficace puisque la femme se retrouvera finalement seule et ses
enfants pourraient la rejeter devenus adultes, lui reprocher de les avoir
vampirisé énergétiquement.
C’est la façon dont le monde a marché pendant des
siècles et on voit où ça le mène !
Nous avons maintenant des connaissances
qui nous permettent de savoir que l’amour que nous cherchons, est en nous-même.
Que nous pouvons être autonome à tous les niveaux et faire l’expérience des
guérisons qui suivent les libérations de vielles croyances basées sur la peur
et l’ignorance de notre vraie nature.
Nous pouvons expérimenter les bénéfices
du lâcher prise, de l’attention à soi, à ses pensées, ses émotions, de l’effet miroir, des lois universelles
et changer notre vie.
Ça demande
de lâcher le passé, son aspect douloureux en pardonnant et en y voyant ainsi le
caractère formateur du parcours, la liberté qu’offre la responsabilisation
de ses pensées émotions.
Il faut aussi de la patience, de la persévérance parce
qu’on ne défait pas les nœuds énergétiques, les circuits neuronaux créés par
des réponses automatiques de survie, du jour au lendemain même si les prises de
conscience peuvent guérir mentalement un être, dans l’instant.
Voyons
quelques clefs de sagesse piochées sur le site de Monique Mathieu :
Clef
735
« La
séparation d’avec ceux que vous avez aimés n’est qu’illusoire ! Bientôt,
le voile qui vous empêche de les voir ou de les ressentir vous sera totalement
enlevé, mais vous n’êtes encore pas suffisamment prêt et vous seriez trop perturbé.
Il faut continuer à vous élever spirituellement et surtout à intégrer votre
totalité ».
C’est
une chose qui m’aide à me rappeler que les relations que nous vivons sur terre,
sont cocréees par les âmes de chacun et ensembles. Puis comme je pourrais
craindre de perdre une amie en posant mes propres limites, savoir que mon âme
est ma plus grande amie, tout comme mes corps physique, mental, émotionnel, l’enfant
intérieur, la Source et les guides auxquels je suis toujours en étroite
relation, m’aide à oser m’affirme sans avoir besoin de faire un drame.
Clef
493
« Soyez toujours comme des oiseaux libres qui
volent dans la nature et vous apprendrez beaucoup, alors que si vous vous
laissez enfermer dans un dogme vous ne trouverez plus la liberté et vous
n'évoluerez plus ».
Ceci m’invite à ne pas essayer de trop
intellectualiser les choses et à remettre tout le poids de la situation à la
source divine intérieure.
Clef 668
« Ne
soyez pas dans le vouloir de libérer l’Amour qui est en vous ! L’Amour se
libère automatiquement en fonction de votre comportement. Cependant ne lui
fermez pas la porte, laissez-lui la liberté d’agir en vous, de vous transformer
et de s’exprimer. Si vous ne voulez pas dire « je t’aime » à quelqu’un et si
vous sentez cette impulsion, faites-le lui sentir sans paroles, et la personne
le ressentira ».
Je
n’ai pas été capable de dire que malgré la situation, les sentiments d’amitié
sont toujours vivants et je ne me suis pas totalement fermée comme je le
faisais avant, ça n'est pas si mal dans l'ensemble.
Clef
794
« La
tristesse peut être contagieuse, la souffrance des autres peut parfois être
très difficile à gérer. Il faut absolument vous écarter de la violence, et pour
ne pas vous laisser imprégner par ces fréquences vibratoires, il faut que vous
vous stabilisiez dans la joie, dans la sérénité et dans la confiance. La joie
vous fera monter une petite marche, une marche nécessaire sur laquelle vous
pourrez vous stabiliser. A ce moment-là, votre vie prendra une autre dimension ».
J’ai
retrouvé la confiance en la vie, en offrant à la source les pensées émotions
mais il est vrai que je suis si sensible aux énergies extérieures et comme mon
enfant intérieur est somme toute encore fragile, j’ai dû choisir de retrouver ma
liberté et mon espace.
Il n’est pas facile de faire la part des choses lorsqu’on
se sent envahit par les énergies des autres qui mettent en évidence ses propres
déséquilibres internes. Je sais ce qu’il me reste à faire ; continuer à
prendre soin de l’enfant en moi et
surtout d’accepter les choix actuels de mon âme dont celui du soutien par les
médicaments qui m’aident tout de même à palier les carences du masculin
intérieur envers lequel je me méfie encore un peu.
Mardi
21 juillet ;
Assez
cogité, je vais arroser. J’ai dormi pendant quatre heures cet après midi et
suis partie dans un rêve où je rentrais dans un lieu fait de pièces immenses
comme dans un paquebot mais sur la terre ferme.
Chaque étage contenait des
pièces, lieux de rencontre comme des restaurants où on effectuait des jeux par
thèmes. Un genre d’allégorie du jeu de l’incarnation.
C’était plutôt joyeux,
ludique et je me souviens avoir vu plusieurs personnages clefs de ma vie. C’est
certainement une mise à jour entre croyances passées et récentes qu’effectue l’inconscient
en compagnie de l’âme ou d’un des corps éthéré. En tous cas, au réveil, je me
sens ragaillardie et allégée !
Je
viens de ramasser le linge sur le fil sous un ciel bardé de rayures…j’offre ma
colère, mon ras le bol, ma tristesse à la source. L’idéal serait qu’un orage
éclate mais il semble que ce ne soit pas le but de ces épandages massifs qui
assèchent l’air et augmente l’effet de la pollution tout en ruinant la
végétation.
À part ça, la vie est belle, magnifique même quand on se tourne en
son cœur.
Par effet miroir, je le vois encore comme une invitation à accepter
ma dépendance aux cachets et au tabac. Il faut aussi que je libère la peur d’augmenter
les doses quand j’irais voir ma mère.
Quand je commence à cogiter à propos de
ce voyage, je reviens à l’ici et maintenant.
Je n’ai plus à me faire de souci
pour faire garder les chats et peut-être aussi la chienne alors il ne reste
plus qu’à vivre les choses au jour le jour.
J’ai un rendez vous avec l’assistante
sociale dans deux jours et je peux être rassurée quand à cela puisque je sais
déjà ce que je lui dirais à propos de l’entretien d’embauche foiré.
Quand on s’interroge
depuis le cœur au sujet de quelque chose, on n’a pas à y revenir puisque les
réponses sont livrées par la sagesse intérieure, puis l’attention à se maintenir
sur les fréquences de l’amour étant quotidienne, finalement il n’y a que ça qui
compte et détermine la progression, la guérison, la libération.
Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique
Mathieu : http://ducielalaterre.org
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci