samedi 30 mai 2015

« La transparence révèle l’innocence et l’intelligence de Tout notre être »






Cet article créé un soulagement immense pour mon mental qui peut mieux comprendre la valeur de l’intuition, de l’instinct de survie, l'importance d'être patient avec soi-même, de faire confiance à son corps physique, de laisser les pensées émotions s’exprimer, d'écouter l'enfant intérieur, de respecter son propre rythme et de se faire confiance en tout point. 

La force de l’empreinte génétique, mais surtout sa malléabilité me permettent de comprendre pourquoi le processus de guérison est si long et conforte ma foi en l'auto-guérison
Je le constate par rapport à mon quotidien qui change mais en lisant cela, je me dis que j'ai raison d'abandonner toute forme de jugement, d'être en amour avec tout ce qui me constitue. 

Ceci me confirme aussi que je ne suis pas stupide, fainéante, que je fais bien d’écouter mon cœur, mon intuition, mon corps, de dialoguer avec l’enfant intérieur, l’adolescente que j’étais, que l’amour est indispensable pour réécrire son histoire au niveau profond, génétique, cellulaire, et pour cette raison, la patience, la persévérance, la reconnaissance, la bienveillance, l'amour inconditionnel de soi et le soutien extérieur, sont indispensables. 
La notion de bien et de mal est une forme de jugement arbitraire qui fausse tout et va nourrir l'ancien paradigme. 
De même, se focaliser sur ce qui est positif, sur ce qui nourrit l'amour en soi, favorise le changement à tous les niveaux. S'entourer de personnes bienveillantes ou à défaut, se tourner vers les êtres de lumière est aussi bénéfique mais il arrive un moment où il est indispensable de se tourner vers l'intérieur
Déjà pour développer l'amour de soi, par la reconnaissance de ce que nous sommes en vérité, retrouver son pourvoir, celui de l'amour, de la psyché, du verbe, dans le dialogue intérieur et aussi pour ne pas être dans le déni qui entretien les rôles, nourrit les blessures et les comportements douloureux.

« Nos états d’âme modifient notre ADN » Marine Corniou






A contre-pied du déterminisme implacable du « tout génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence. 

Influence des stress
Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.
 
Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. 

Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance ! 

Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes. 
C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : 
il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements.

vendredi 29 mai 2015

« Résoudre les conflits intérieurs grâce à la communication non-violente » compilation d'articles rédigés par Jeff & vidéos CNV, Byron Katie


Bilou "la sauvage" à droite et Féliz à gauche, en pleine conversation ce matin...



Un des principes fondamentaux de la communication non violente est de ne pas juger autrui car ce jugement accule notre interlocuteur et déclenche des réactions de fuite ou de défense. 
Mais qu’en est-il des jugements que nous nous portons intérieurement ? 
Quand nous nous qualifions de nul, d’incompétent, de peu téméraire, de moche ? 
La CNV peut-elle nous venir en aide pour résoudre ces conflits internes et trouver des solutions ? 
Comment réagir quand plusieurs voix discordantes s’élèvent dans notre tête et nous poussent vers la dépression ?

Voix intérieures, dépression et CNV
Marshall B. Rosenberg cite l’anthropologue Ernest Becker qui attribue la dépression à des « alternatives bloquées par la fonction cognitive ». Cela signifie que tous les jugements que nous nous adressons nous font perdre le contact avec nos besoins et nous privent de la possibilité de les satisfaire. 

Afin de rétablir le contact avec les besoins(1), Marshall B. Rosenberg conseille d’abord de noter les voix qui s’expriment dans nos pensées afin de reformuler leur discours façon CNV c’est-à-dire, avec ce modèle :

« Les changements de fréquences, c’est le processus naturel de libération, d'ajustement, de guérison, de renaissance »






Ce matin, c’est l’émerveillement total, je vis une extraordinaire métamorphose ! 
Et j’ai constaté que je ne suis pas la seule ! Beaucoup de mes amis sur face de bouc, vivent aussi cette renaissance magnifique. Et pourtant, mon corps qui est en pleine mutation présente quelques symptômes et douleurs mais comme je ne me focalise pas dessus, comme je sais que c’est normal bien qu’exceptionnel, il n’y a pas de souffrance.

Les vidéos de Byron Katie ont un impact magique sur mon être ! Chacune d’elle m’aide à prendre conscience de ce qui me limite, me bloque, m’empêche de mordre la vie à pleine dents, d’être totalement épanouie. C’est une renaissance jusque dans la chair !

Considérer son corps physique, les aspects de soi, depuis le cœur, en étant dans l’acceptation totale de ce qui est, permet d’en percevoir toute la beauté, la lumière et de sentir que nous sommes vraiment l’amour, que cette énergie est notre essence, notre structure de base et qu’elle nous anime, qu’elle a toujours été là, attendant juste d’être délogée de sa cachette, de ses voiles que forment nos croyances.
Libérer ces pensées qui nous font voir la vie comme un boulet, une torture, est le cadeau de la vie pour soi-même ; la révélation de l’être !

« Comment j’ai appris à cesser de souffrir » Byron Katie, avec un long commentaire perso






Byron Katie
"Quand j'étais dans les débuts de la quarantaine, je dormais avec une arme chargée sous mon lit. 
J'étais devenue très déprimée durant ma trentaine, et pendant presque une décennie, je sombrais dans la paranoïa, la rage, la haine de moi, et les pensées de suicide. 
Je pesais alors plus de 90 kilos  (je mesure 1,65m), et durant les deux dernières années, j'étais souvent incapable de quitter ma chambre.
Puis, un matin, en février 1986, d'un seul coup, j'ai vécu une réalisation. En un instant, j'ai découvert que lorsque je croyais mes pensées stressantes, je souffrais, mais quand je les interrogeais, je ne souffrais pas

Je découvrais aussi un moyen simple de questionner mes pensées stressantes. 
Je l'appelais "Le Travail"
Je trouvais une joie en moi qui ne m'a jamais quitté depuis, pas un seul instant. 
Cette joie est en tout le monde, toujours.
 
La souffrance est facultative
La seule fois où nous souffrons c'est quand nous croyons qu'une pensée rivalise avec la réalité. (quand nous luttons contre la réalité et résistons à ce qui est)
Quand l'esprit est parfaitement clair, ce qui est, est ce que nous voulons.
 
Si vous voulez que la réalité soit différente de ce qu'elle est en ce moment, vous pourriez tout aussi bien essayer d'enseigner à un chat d'aboyer.
Vous pourrez essayer et essayer, et à la fin le chat vous regardera et dira: "Miaou".  
Vous pourrez passer le reste de votre vie à essayer d'enseigner à un chat d'aboyer.

jeudi 28 mai 2015

« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott, règle N°3 : « Nos erreurs ne sont pas des fautes »







« Le développement personnel est le résultat d’expériences multiples, d’une série d’essais manqués et, plus rarement, réussis. Nos échecs nous en apprennent autant que nos succès ».

C’est la succession de nos échecs et de nos réussites qui nous conduit à la sagesse. 
La façon dont les choses vont tourner n’est pas de notre ressort. 
Parfois, nous sortons victorieux d’une épreuve, parfois déçus. 
Mais soyez sûr que les essais manqués ne sont pas des « fautes », au sens moral du terme. 
Ce ne sont que des erreurs, inévitables et tout aussi riches d’enseignement, sinon plus, que nos prétendus succès.

La plupart des gens sont désappointés lorsque leur projet n’aboutit pas. 
Ils lui ont consacré une grande part de leur énergie, de leur temps et de leur argent, et l’échec les remplit de regret et de colère. 
Leur première réaction, en général, est la culpabilité. 
Ils ont le sentiment de ne pas en avoir fait assez. 
Une telle conclusion est un obstacle à leur progression, elle freine leur processus d’apprentissage.

« La vie enseigne au quotidien dans les choses simples et naturelles; il suffit d'observer, d'être ouvert, pour en percevoir la résonance… »






Tout va très, très vite et les synchronicités se succèdent offrant l'occasion de revisiter le passé. Je viens de m’adresser à la jeune fille que j’étais au moment où j’ai fait ma première tentative de suicide qui m’a amenée à choisir d'être libre, indépendante affectivement et de suivre mon cœur. 
Je venais de vivre mon premier drame amoureux et bien que je ne me souvienne plus trop de la conversation qui avait déclenché mon désespoir et m’avait fait prendre des cachets et boire du whisky jusqu’à m’évanouir, enfin jusqu’à me réveiller dans un hôpital aux urgences, je n'étais pas si affectée que ça. 
Je fini par me demander si la consolation que j’émets maintenant n'est pas ce que je ressentais à l'époque, ce sentiment que tout est "correct", un genre de sérénité intérieure, une assurance que tout va s'arranger...?
J’avais déjà absorbé des temesta ou du valium (qu’on avait trouvé dans des boites, dans les poubelles de l’immeuble avec une gamine qui devait avoir 10 ans, et qu’on avait gobé avec une pomme, en se disant que c’était des bonbons !) vers l’âge de trois ans et fini aussi à l’hosto mais je l’ai fait sans trop savoir que je prenais des risques, bien que je soupçonne que ce geste ait été guidé par une profonde désillusion générale et un évènement dont j’ai quelques vagues souvenirs. Les problèmes avec mon père me semble remonter à cette époque (j’ai mémorisé des images d’un ami à lui, il faudra que je l’interroge à ce sujet) et ma grande déception au niveau de l’école aussi puisque j’ai une image très nette de moi, assise dans la classe de maternelle et une phrase qui m’a marquée ; « c’est ça qu’on nous enseigne ? » 
Le sentiment de déception était très fort, comme si j'espérais apprendre autre chose. Déjà à l'époque, des questions existentielles se posaient et elles ont constitué le fil rouge de mon chemin, ce qui m'a permis de m'accrocher à la vie malgré tout.