dimanche 23 août 2020

« A la rencontre des multiples sois »




11 08 Quand l’identification change de place, quand on est vraiment conscient d’être ce guide, cette conscience bienveillante, les pensées, les sensations, les émotions et les symptômes physiques sont perçus comme des appels de l’équipe au sol. Comme une façon d‘attirer l’attention, de ramener cette conscience Je suis, vers l’intérieur. Parfois simplement pour être rassurée, pour savoir que l’unité intérieure est une réalité et que ce guide est présent. Et toujours pour prévenir que l’énergie source ne s’écoule plus librement à l’intérieur des corps, entre eux.

C’est clair que lorsqu’on vit des choses difficiles dans l’enfance qui heurtent notre nature profonde ou notre vrai moi, la tendance est plutôt à vouloir échapper de cette triste réalité. La conscience s’évade, le corps émotionnel est en sourdine et la division intérieure s’installe. Les programmes inconscients assurent la survie et la conscience est comme absente. Le processus de sidération géré par le mode de survie assure le décollage mental et l’anesthésie émotionnelle dans l’instant mais ça s’inscrit dans la mémoire. 
Les sensations sont enregistrées via les sens au niveau profond, subconscient et les stratégies de survie gèrent précisément l’ensemble afin que la vie perdure en ce corps physique. 
J’ai la sensation de m’incarner seulement maintenant dans le sens où je fais enfin face à ses ressentis intérieurs sans les fuir ou les craindre.

Le fait que ma mère vienne habiter mon appartement et que je déménage au premier a suscité beaucoup de réactions internes. Autant positives que négatives et c’est l’occasion d’entendre la petite Lydia, d’être à l’écoute du mental et d’accueillir les émotions. 
J’ai suivi l’élan spontané quand j’ai su que le voisin d’en haut déménageait et ça s’est fait tellement vite que je n’ai pas encore vraiment réalisé ce qui se passait.

mardi 11 août 2020

« Identification à l’observateur neutre, à la présence bienveillante »




2 08 Je viens de vivre une expérience quasiment surréaliste. J’ai commencé à sentir que le mental paniquait en entendant les voisins farfouiller en haut puis au lieu de m’identifier à ces pensées, j’ai parlé au mental ; Je commence à mieux distinguer les voix intérieures et l’idée que "le Je suis" est cette conscience neutre, sage, visionnaire, juste, s’implante à mesure que je comprends aussi le rôle du mental.
Ses fonctions de canal qui ont été mises en évidence ces derniers jours alors que la panne d’ordinateur m’obligeait à être à l’écoute de ces voix multiples en soi, sont maintenant claires. 
Il capte tout ce qui passe à sa portée, tout ce qui fait écho à sa fréquence vibratoire du moment et aux programmes en cours au niveau inconscient, ces pensées automatiques qui viennent de la mémoire et dont celles qui sont les plus récurrentes révèlent le rôle qu’on endosse.
Le rôle et bien évidemment les programmes inconscients, les stratégies de survie et le mode de fonctionnement du système nerveux en conséquence, le parcours de l’énergie, de l’émotion.
La façon dont est traitée l’info qui parvient par stimuli, engendre des réactions en chaine et génère un mode de pensées, un comportement spécifique lié aux stratégies de survie les plus usitées.
Tout cela est logique, quasiment mathématique et très bien orchestré et une fois qu’on prend le recul nécessaire, c’est perçu comme un système de réseau, de circuits, de sens de circulation de l’énergie, de la lumière/info et de ces codes activés dans L’ADN.

Et dans tous ces circuits neuronaux, l’émotion semble être la substance motrice, celle qui véhicule l’énergie source, la traduit en fréquences selon justement les circuits empruntés.
Le fait que cette fois-ci, face à la peur qui se manifeste au travers de pensées puisque de nombreuses stratégies la bloquent en substance, je me sois mise à la place de l’observateur et de façon naturelle, spontanée, est déjà tout un truc. C’est comme un retournement de conscience, une réponse aux nombreuses stimulations qui me donnaient l’occasion d’accueillir la peur et qui me laissaient confuse tellement l’identification aux rôles était forte.

samedi 1 août 2020

« Il s’agit maintenant d’être solidaire en son monde intérieur »




23 07 Quand la vie nous contrarie on a tendance à râler et à risquer de retomber dans l’identification au rôle de victime. C’est dans ces moments là qu’on peut mesurer les progrès effectués et la validité de l’approche d’écoute et de dialogue avec les corps mental, physique et émotionnel. 
Ceci dit, je découvre le corps mental dans ses nombreux aspects et ne sait pas encore grand-chose au sujet du corps émotionnel, de ses fonctions, son mode de fonctionnement. 
La complexité du mental est telle que plus je l’observe et plus je suis épatée par ses nombreuses capacités. Elles ne sont pas encore maitrisées et ça crée plutôt de la confusion puisqu’une de ses fonctions est de canaliser, de capter des fréquences, des infos et de les traduire. Ajouté à cela le fait qu’il les traduit selon les modes de traitement duels et par le contrôle émotionnel, ça brouille l’écoute et la compréhension.

En ce sens, commencer par observer objectivement est la base mais ça demande de lâcher le mode jugement arbitraire, la projection des sensations désagréables vers l’extérieur sous forme d’accusation, de critiques, mais aussi à l'intérieur par l’auto-jugement et l’auto-critique. 
On voit que ce sont des programmes et que par sa fonction de canal, il peut capter des infos provenant autant de l’extérieur que de la mémoire proche ou lointaine, ancestrale et même primitive. 
Ce qui au bout du compte fait qu’on passe du coq à l’âne, qu’on peut capter tout autant la voix de l’amour, de la sagesse que celle de la souffrance, des croyances invalidantes, des superstitions, les pensées des autres par télépathie ou par la mémoire génétique, l’inconscient et la conscience collective. Enfin par effet de résonance puisque de par notre structure et les fonctions du mental, nous recevons des infos de toutes parts. 
Sans parler des émotions qui sont aussi captées par notre corps, notre mémoire, celle de notre vécu, de celui de nos ancêtres et qui entrent en résonance ou par empathie sont perceptibles voire palpables.
J’ai découvert que j’avais un jukebox dans la tête depuis quelques temps mais je n’y prêtais pas trop attention jusqu’à ce que je me retrouve en panne d’ordinateur pendant quelques jours et que je me tourne plus souvent vers l’intérieur, l’observation des corps, des émotions, des voix…

vendredi 17 juillet 2020

« Sacré nerf vague » & vidéo-entretien avec Jean-Marie Defossez





7 07 Je me sens de plus en plus légère et c’est bien agréable. Le jardin me ravit même si ça suscite de la colère mais là aussi, je vois que je ne m’accroche plus autant aux réactions impulsives et que ça coule de mieux en mieux. Je dors bien, j’ai bon appétit, je digère bien, j’ai de l’énergie quand il faut et tout cela témoigne de l’équilibre intérieur qui s’installe en profondeur ou du fait que les aspects internes et les forces ne soient plus en mode conflictuel mais plutôt dans une dynamique fluide. 

Tout comme au jardin, je récolte ce que j’ai semé, je sens enfin la stabilité psycho-émotionnelle et les fruits de cette approche intérieure de lâcher prise et d’accueil, d’ouverture. Cette sensation de complicité avec les corps, de cohérence, cette solidarité, augmentent à mesure que je suis l’inspiration du moment, l’élan enthousiaste en confiance, sans même me poser de question quant au résultat. Parce que le plus important, ça n’est pas le "pourquoi", pourquoi je fais ça ou ça mais plutôt comment je le fais, avec quelle énergie, dans quel état d’être, selon quelle vibration et, en suivant l’élan du moment, je suis le courant. Je le suis dans les deux sens du terme, suivre et être. 

Ceci dit, le "pourquoi" participe aux prises de conscience et à la reconnaissance intime de soi mais ici, je parle de la phase qui suit l'accueil, la détente mentale et physique. J’expérimente la joie et le pouvoir de l’accueil, du fait de ne s’attacher à rien mentalement ni émotionnellement. Percevoir les pensées et les émotions comme des énergies qui circulent et qui par nature sont éphémères, qui passent tout simplement, aide beaucoup à accepter ce qui est. 
Il ne s’agit même pas d’accepter, ça n’est pas vraiment le cas mais plutôt de se détacher de ce qui se manifeste en positif ou en négatif sachant que c’est l’expression d’un système de pensée qui ne me correspond pas et que par conséquent je ne veux plus nourrir. 

mercredi 15 juillet 2020

« Conférence "L'eau delà de l'eau" » Jacques Collin




6 07 J’ai écouté des conférences de Jacques Collin que je découvre en ce moment avec un sentiment de gratitude autant parce que je ne suis pas tombée sur ces vidéos avant aujourd’hui que parce que j’adhère à tout ce qu’il dit. Même si ça peine à se caler au niveau mental, puisque nous sommes multidimensionnels, je retrouve ce que j’expérimente et l’image de l’être se forme de plus en plus clairement.

Si je parle d’image c’est parce que le mental intègre les concepts de cette façon, il se figure les choses en rassemblant les éléments qui vont former l’image de l’ensemble. 
Concept n’est peut-être pas le bon terme parce que ça peut limiter mais comme pour expliquer quelque chose il faut utiliser le langage, c’est celui qui évoque à peu près l’idée.

Le discours de cet homme est encore imprégné de religion mais l’aspect scientifique par lequel il aborde les choses vient équilibrer l’ensemble. Puis on ne peut pas nier nos conditionnements et croyances qui ont aussi leur rôle à jouer dans ce chemin de connaissance intime de soi, tout comme la dualité.

C’est clair que c’est difficile d’utiliser des mots adéquats puisqu’ils sont connotés de façon spécifique. Comme l’amour par exemple, l’idée qu’on s’en fait est limité aux relations de couple et on a tendance à mélanger les choses, à croire que la passion, les sentiments excessifs, sont de l’amour alors que c’est l’expression du manque, du besoin qui en plus, est géré par le tronc cérébral de façon animale.
On dit qu’on tombe amoureux parce que ça semble plus fort que soi et ça l’est parce que l’élan vital pousse par le biais de l’instinct de survie à se reproduire pour perpétuer la race. Puis des facteurs psychologiques inconscients, d’autres physiologiques viennent ajouter à ce mystère un caractère dangereux par ce côté incontrôlable et des expressions comme coup de foudre l’illustre bien. 

On peut dire qu’il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de systèmes internes. Et comme de multiples paramètres entrent en compte dans cette équation puisque nous sommes complexes et multidimensionnels, il y a autant de combinaisons possibles que d’individus.

dimanche 12 juillet 2020

« L’art subtil de s'en foutre » de Mark Manson




5 07 On retrouve les mêmes options en chaque système, la structure psychologique et ses trois parties : le ça (l’inconscient), le moi(les rôles ou le vrai moi), le je(observateur neutre), le génome avec sa part malléable(épigénétique) et fixe(génétique) l’hérédité qui ne peut pas être éliminée mais dont on peut se détacher. Les gènes fixes comme la couleur de peau, des yeux, des cheveux, et les maladies potentielles qu’on n’est pas obligé d’avoir si on lâche les conditionnements et croyances qui les activent et nourrissent. Puis en lien avec ses trois "points de vue" ou façon d'appréhender les stimuli et leurs réponses, des réactions en chaine à tous les niveaux, dans la façon de traiter ces infos via les nerfs. Là encore, deux systèmes de traitement de l'info qui impactent fortement l'ensemble; le nerf vague ou voie du milieu et le jeu entre système sympathique et parasympathique qui rétablissent l'équilibre selon la dualité conflictuelle, le système de survie.

J’écoute le livre audio intitulé « l’art subtil de s’en foutre » en ce moment et même si la façon de lire du lecteur me dérange parce qu’il donne un ton qui me semble exagéré, ce qui est dit me parle pas mal.

Je suis allée au jardin plus tôt que d’habitude et au réveil, le mental était serein. Remarque il n’y a pas eu de déclencheur susceptible d’éveiller le programme survie ou le signal « danger » puisque je n’ai pas entendu les voisins rentrer. J’ai été réveillée à 3h du matin par l’envie d'aller aux toilettes et je me réjouis de m’endormir plus facilement qu’avant. 
La viande ne me manque pas et je continue d’observer comment le corps physique le prend. Il semble apprécier puisque je suis beaucoup plus calme, ne manque pas d’énergie et mon transit intestinal est régulier.

J’essaie de comprendre comment et pourquoi l’inconscient enregistre ou mémorise certaines chansons entendues dans la journée et qui jouent en boucle après. Ceci dit, c'est une question en l'air et l'intérêt premier est de donner au mental l'envie de persévérer, de continuer d’observer les mécanismes de la psyché et la respiration ventrale, ses effets sur les corps. 

samedi 11 juillet 2020

« Observer le mental »




3 07 Pourquoi être à l’écoute des voix en soi ? Pour plusieurs raisons essentielles. 
La première c’est au niveau psychologique parce qu’au lieu de vouloir lutter ou contrôler les pensées dites négatives, les pensées automatiques, compulsives et obsessionnelles, aborder la sphère mentale dans l’ouverture change totalement la vibration. 
Il ne s’agit plus de nier, de fuir ou de rejeter mais de porter l’attention, la conscience ou la lumière sur ce qui est caché en soi.
Mettre la lumière sur les associations d’idées gérées par défaut par le système de survie, permet de lâcher les croyances limitantes, les conditionnements. 
Dans ce processus, le mental et l’émotionnel fonctionnent en binôme, comme ils le font toujours mais dans un désir conscient de coopération et pas de lutte, de confrontation. 

Et pour que ce soit possible, il faut choisir de se détacher des pensées automatiques afin de pacifier les trois aspects du mental, inconscient, subconscient et conscience, de les aligner à la vibration source. 
L’observation neutre permet de constater que chaque aspect de soi, chaque partie du mental est au service de la vie. Ou que l’inconscient n’est pas quelque chose de mauvais en soi, c’est juste un mode de traitement de l’info, un logiciel qui s’enclenche par défaut selon ce que les codes génétiques portent.

Quand je parle de l’enfant en soi, je le considère comme l’aspect spontané et authentique, le porte parole de la mémoire traumatique mais aussi des aspirations profondes dont la plus importante est d’aimer. 
Aimer, connaitre, échanger, partager, découvrir, ressentir, goûter, entendre, sentir, toucher, communiquer, sont les qualités et besoins essentiels de l’enfant.  
Il est donc un aspect important de l’être puisqu’il exprime la vie dans sa nature essentielle, son essence.