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06 Vouloir changer en force, par la contrainte, "la force de volonté" comme on
dit est voué à l’échec parce qu’on s’identifie
aux stratégies instinctives de survie et aux pensées basées sur la
notion de bien et de mal. On pense que notre moi est composé de ces pensées
automatiques et réactionnaires mais on se leurre et dans l’ignorance de qui
nous sommes on lutte contre ce qu’on appelle nos ombres. Ces ombres sont
l’expression de ces mécanismes automatiques internes et représentent ce que
nous ne voulons pas voir, ressentir, éprouver.
En
observant les pensées qui émergent automatiquement, on découvre peu à peu leur
caractère impersonnel et on apprend ainsi à reconnaitre le "vrai moi". Ce moi qui
est l’expression de l’âme, de la conscience en mouvement, venus sur terre pour
se connaitre et appliquer les lois universelles de l’amour.
Quand on dit que la
mission première de l’humain est d’incarner l’amour lumière et donc que ça
commence à l’intérieur, on s’imagine toutes sortes de postures et d’actions qui
sont la manifestation de l’amour. On imagine cela à travers le prisme des
croyances et depuis le personnage principal auquel on s’identifie. La victime
croit qu’elle est toujours victime et ne voit les situations du quotidien, le
monde qu’à travers ce point de vue limité, limitant et incomplet.
Pouvoir
observer ce qui émane de l’intérieur, les pensées, les émotions, amène à savoir
ce que nous sommes réellement, quel est notre "vrai moi".
On se rend compte qu’il
est lié à l’être, à l’essence, l’énergie de vie qui nous meut et nous oriente
par des envies, des élans impulsifs.
Les
modes de survie et de traitement binaire de l’info entrainent aussi des
réactions en chaine et des gestes compulsifs. La différence entre l’élan
spontané et le geste compulsif est simplement que c'est plus ou moins conscient mais les principes restent les mêmes.
Le geste compulsif
est inconscient irréfléchi alors que l’élan spontané vient de l’harmonie
intérieure entre le moi, l’émotionnel et l’énergie de vie, aligné à notre
essence.
Les deux sont cohérents avec le système qui traite l’info et on peut
parler de voies différentes au niveau des réactions que ça génère dans le corps physique.