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04 Je reviens sur l’idée "d’accueillir l’enfant en soi" parce que bien que ça
puisse sembler peu de chose ou simpliste ou encore trop abstrait, c’est
important voire essentiel.
Déjà
les idées qu’on se fait des choses, de la réalité et celles qu’on croit saisir
en tant que concepts, ont une importance ou un impact énorme sur notre état
d’être, la qualité de notre quotidien.
Et ce qui démontre aussi l’importance de
ce retour à soi, aux sources finalement, ce sont toutes les stratégies mises en
place afin de ne pas ressentir cela. Tout ce que le système de survie active et
génère juste pour ne pas se sentir vulnérable. Seulement plus on veut
s’éloigner de la réalité de l’enfant en soi, de son état, plus on s’endurcit,
plus la vie devient dure et compliquée.
On
croit qu’être adulte c’est avoir le contrôle sur les aspects internes qualifiés
de sensibles et ça englobe autant les émotions classées dans la case négative,
que la tendresse pourtant essentielle à notre bien-être.
Dans le contexte de
dualité quand on bloque une chose, un sentiment, une idée, son contraire va
attirer notre attention parce qu’il va se manifester de façon amplifiée.
Plus
on veut rayonner l’amour, plus on veut être gentil et plus ça crée des
frustrations, des émotions dites négatives. Plus on nie une réalité d’un aspect
interne et plus on se sent divisé, morcelé, incomplet.
Et quand on prend
conscience par expérience de la valeur de l’observation neutre, les stratégies
d’évitement vont être plus nombreuses et sophistiquées.
Déjà, pouvoir observer sans
juger, ouvre les perspectives en élargissant notre point de vue et en mettant à
bas certaines croyances.