mardi 7 avril 2020

« Ouvrir les bras à l’enfant en soi »




6 04 Je suis soulagée d’avoir pu pleurer ce matin. C’est clair que les stratégies "bloquent" les émotions telles que la tendresse, la douceur. Enfin disons plutôt que par nature, ces stratégies nous éloignent ou limitent la sensibilité naturelle, les qualités du cœur. 
Quand je dis qualités, c’est dans le sens de valeur qui apporte du bien-être aux corps subtils et physique et par conséquent aux autres, à la terre. 
Et par bien-être, j’entends, paix, joie subtile, sentiment d’unité, ou que tout est relatif. 

Parce que c’est clair que la peur qui est bloquée provoque des réactions en chaine comme les sécrétions d’adrénaline qui peuvent être prisées pour leur caractère excitant. Je pense que la différence entre le bien-être qui est l’expression de notre vraie nature, de l’essence de ce que nous sommes, de l’amour pur, et celui qui émane des émotions se situe dans l’attachement ou le non attachement. 
L’amour dépendance ou l’amour essence ont la même origine mais l’amour conditionné est enfermé dans des concepts, une certaine façon d’aborder les choses, l’adhésion à des croyances qui associent l’amour à la passion, l’amour au besoin de la présence de l’autre, où plus on est attaché à l’autre et plus ça prouve qu’on l’aime. 
Ou pour résumer que l’amour vibration/essence est libre, liberté, épanouissement par nature et il n’a pas besoin d’objet, de sujet ou de circonstances particulières pour être. 

Cependant il est magnifié sans la relation à l’autre, une relation vécue dans la transparence, l’authenticité, la spontanéité et donc vécue au présent, sans attente. Tout un art qui se cultive déjà dans la relation à soi afin de trouver dans cette unité intérieure, de ressentir que nous sommes l’amour, que nous sommes complet et de suivre le désir d’aller vers l’autre quel qu’il soit, sans besoin, sans attente. 
Tout comme la conscience évolue au fil des expériences, la représentation qu’on se fait de l’amour change petit à petit.

dimanche 5 avril 2020

« Être centré ? »




"Être centré", c’est aussi perdre l’habitude de penser à la place des autres. Il a fallu que je passe plus d’une heure au jardin pour me rendre compte que j’avais encore projeté ce que je suis/pense sur les autres. 
J’essaierais de me souvenir que commencer une phrase par : « j’imagine que… » en essayant de penser à la place de l’autre, est une forme de projection de conscience qui est inappropriée et peut mener à des quiproquos. 
Je savais déjà que j’avais du mal à écouter l’autre mais je n’avais pas tout à fait conscience de cette tendance qui maintenant que je l’ai relevée s’avère être récurrente, à carrément penser à sa place. 
Non seulement c’est un manque de respect mais en plus c’est complètement erroné puisque chacun est un sujet unique. Même s’il existe des stratégies de survie, des croyances, des rôles, des conditionnements et donc des modes de pensée similaires, automatiques, chacun les utilise selon sa personnalité, son vécu, ses expériences et ce qu’il en a conclu. 
C’est un peu le travers de ces "modèles psychologiques" parce qu’ils on tendance à généraliser tout comme les classements des maladies qui tiennent compte uniquement de l’aspect physique ou physiologique des symptômes. 
On peut même élargir ça aux théories en tous genres. Mis à part les approches scientifiques qui se fondent sur des statistiques en prenant en compte l’ensemble des facteurs déterminants d’une question, le reste est plus proche de la croyance que de la vérité.
Déjà, arriver à exprimer ce qu’on pense peut être parfois compliqué tout comme ce qu’on ressent alors essayer de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de penser pour lui/elle, est pure illusion.
Heureusement que je ne suis plus autant identifié au mental ou à ses modes de fonctionnement parce que j’aurais été submergée par la honte, la culpabilité.

samedi 4 avril 2020

« Être en cohérence avec soi-même »






4 04 Aujourd’hui, à 5h du matin, le ciel semble dégagé et ça, c’est une vision qui me réjouit, me fait du bien. Un autre constat qui me réjouit encore plus, c’est le fait que les jardins ne soient par retournés et de ne pas avoir été réveillée par des cris de sanglier pris au piège. 
Parce qu’évidemment, la solution des "hommes" du coin pour éviter que les sangliers ne viennent encore retourner la terre du jardin derrière le bâtiment, c’est d’avoir posé un "piège" sur leur passage. 
J’ai du mal à comprendre leur logique sauf à y voir la répétition du cycle mortifère de la vengeance. Parce que ma logique aurait été davantage de renforcer la clôture du jardin dévasté. Disons que c’est la solution dans la matière pour laquelle j’aurais opté si c’était mon jardin qui avait été abimé. 
J’ai pas mal cogité à ce sujet hier alors que j’étais au jardin et que plus tôt, l’un d’entre eux m’avait expliqué leur stratégie d’attaque. Déjà, l’idée qu’ils tuent un animal pour le manger ne m’a pas choquée puisque moi-même, j’achète de la viande chez le boucher. 

Ceci dit, là encore ce qui semble un détail a son importance au niveau vibratoire parce que j’achète à une personne qui connait son métier, qui sait choisir les bêtes, les découper correctement et qui aime ce qu’il fait. 
Oui ça peut paraitre choquant mais le cycle de la vie est équilibré par ce système et le refuser ou l’incriminer, c’est remettre en question à la fois l’intelligence de la terre, le sens de cette incarnation, c’est être dans la résistance vis-à-vis de la nature. 

Là encore, question de point de vue et ce qui m’amène à revenir à l’équilibre, c’est la façon dont les indiens chassaient en conscience, dans le respect. Tout comme le fait de refuser la mort en tant qu’humain est "contre nature" et d’un certain point de vue, égoïste. 
La recherche d’éternité au travers de rites, d’une quête spirituelle, de la science, c’est une réponse à la peur de la mort qui n’apporte pas de répit ni de résultat conséquents. Vouloir repousser la mort, lutter contre elle, c’est nourrir l’ignorance, l’impuissance et la violence.

vendredi 3 avril 2020

« Le mouvement de la Vie est Joie/Jeu »




1 04 J’ai appris par l’observation, l’expérience, que la vie peut nous enseigner et que l’incarnation est un parcours initiatique où chaque âge, chaque tranche de vie, chaque situation, nous amènent à devenir plus conscient de Qui nous sommes en vérité sans même que nous soyons dits « éveillés », que nous nous considérions comme des êtres spirituels ou des vieilles âmes...moins on colle d'étiquettes et plus c'est simple.

Nous sommes complets et donc tous les potentiels sont à notre portée puisque nous avons un corps physique composé de tout ce qui est nécessaire à la création, l'action. 
Une conscience, un corps et une âme qui selon mon point de vue, est le mouvement même de la vie, de la conscience, sont les composantes nécessaires à l’épanouissement, la compréhension et la communication.
Puis pour expérimenter, créer, il faut un terrain, des lois et des partenaires de jeu. En ce sens l’idée du manque généré par la peur, est juste une idée. Juste une idée qui cependant a un pouvoir incontestable.

La vue de deux sangliers en train de farfouiller sous le chêne en face de l’appart m’a réjouie et j’ai essayé de m’approcher d’eux pour faire une belle photo de ce qui en soit est tout un symbole pour moi, une leçon de vie comme la nature se réjouit d’en donner. 
Enfin quand je dis qu’elle se réjouit, c’est mon interprétation de ce qu’est la nature même du vivant, la joie, l’expansion, l’épanouissement, dans le parfait équilibre.
Déjà, symboliquement, ces animaux plutôt solitaires et brusques, en apparence, m’ont renvoyé à des aspects de ma personnalité sous un angle plutôt limité, négatif; la dureté, la brutalité et l’isolement volontaire.
Leur calme et leur légèreté m’ont agréablement surprise. Le fait qu’il ne soit pas dérangé tandis que je leur parlais et surtout la façon dont ils se sont glissés dans un espace de 20 cm en s’élevant à plus d’un mètre du sol pour entrer dans le ‘parc’ m’a étonnée.

mercredi 1 avril 2020

« La peur, qu’est-ce que c’est ? » & vidéo Nassrine Reza




31 03 Je suis encore inspirée à écrire ce qui suit parce que je trouve intéressant de parler de l’importance de l’idée qu’on se fait des choses et la façon dont ça modifie notre vision du monde, de nous-même et notre état d’être.

Au début, je considérais la peur comme le contraire de l’amour. 
Alors j’ai tout fait pour m’accrocher à l’amour, j’ai cherché à le comprendre et j’ai fini par savoir/sentir qu’il est à l’intérieur, que c’est notre essence primordiale et qu’il a un grand pouvoir.
Puis comme le fait de cultiver l’amour m’a amenée à relativiser la notion de bien et de mal, j’ai commencé à chercher à comprendre la peur.

A ce stade, elle n’était déjà plus perçue comme une ennemie mais devenait une révélatrice par effet contraste. Il y avait encore de l’appréhension et je commençais à comprendre les mécanismes de survie, à voir et sentir l’effet de la peur de la peur, du fait d’y résister.

J’ai donc constaté comment elle me paralysait, comment cela me troublait la vue, comment je me faisais des films, comment je ne pouvais plus raisonner et comment l’inconscient avait développé des réflexes pour l’éviter, la rejeter, la fuir ou la nier. 
J’y ai vu les stratégies qui en découlaient et la façon dont le personnage de victime s’était formé. 
J’ai appris à ressentir les effets extérieurs, les sensations physiques, les réactions psychiques à cette émotion, à en mesurer l’intensité, à m’en approcher peu à peu et à percevoir sa puissance énergétique de transformation.

« Un jour de plus à explorer »




31 03 J’ai encore envie de partager mon expérience/point de vue, alors je suis cette envie et surtout parce que c’est peut-être ce qui vous aidera à prendre conscience que vous avez tout en vous pour trouver vos réponses et reconnaitre la guidance, l’intuition.
La situation actuelle oblige factuellement chacun à faire face à ses émotions, ses peurs, ses réactions mais si on prend du recul, on va se rendre compte que la vie nous y a préparé depuis longtemps. 
Le fait de devenir conscient des différents conditionnements transmis de génération en génération, le fait aussi d’être inondé d’info a eu un effet initiatique. On pouvait apprendre à reconnaitre les différents états d’être face à ce qu’on lisait et les réseaux sociaux nous ont préparé à sentir l’effet de l’ensemble, des infos relayées par nos amis, sur notre état d’être personnel. 
Les multiples sites d’infos alternative nous ont appris à cultiver le discernement et maintenant qu’on lit tout et son contraire on peut utiliser à la fois notre bon sens et nos sens tout court, notre ressenti, pour s’orienter au jour le jour.

Avec le recul du temps, je constate que la source ou l’âme ou simplement le néocortex m’ont donné l’occasion de percevoir au-delà de la forme, d’écouter le cœur, l’intuition et d’utiliser l’effet de résonance pour faire le tri entre ce qui me parlait ou pas quand je lisais les messages venus d’entités, d’autres mondes, dimensions.

Si on considère les choses par le biais de dimensions on peut dire que nous sommes immergés collectivement dans la quatrième, celle des mondes subtils qui depuis un humain concernent autant les pensées, le mental que les émotions et les sentiments.  On peut faire le lien entre les deux et au-delà comprendre, sentir la loi de résonance.
On apprend à discerner ce qui nous élève vibratoirement et ce qui abaisse notre fréquence à travers le corps physique. On a pu aussi ressentir si nous avions des attentes, si nous placions nos espoirs en un sauveur extérieur. 

« Perspectives »




30 03 Je reviens sur le thème du lâcher prise mental face aux interprétations parce que c’est une clef de bien-être tout comme le fait de suivre l’envie du moment. 
Ces deux positionnements ont les mêmes conséquences, celle d’amener la fluidité, la souplesse d’esprit, la simplicité et la libre circulation de l’énergie en soi. 
Ils répondent au même principe d’ouverture que la peur de l’inconnu peut révéler. 

Je pensais tout à l’heure à la peur du manque qui touche tout le monde et je me disais que les dirigeants de multinationales, de pays vont pouvoir mieux réfléchir à l’idée éventuelle de remplacer les humains par des robots  qui semble être une option envisagée ou le rêve de quelques uns qui s’en sont vantés publiquement. 
C’est sûr qu’un robot n’a besoins ni de nourriture, ni de divertissement ni d’être manipulé puisque c’est sa fonction. 
En ce sens, comment pourraient-ils perdurer, comment leur hégémonie pourrait durer s’il n’y a pas de sensation de pouvoir. Qu’ils trouvent la satisfaction dans le pouvoir de posséder, d'accumuler des biens ou dans celui de dominer, que devient ce pouvoir face à des machines qui de fait, exécutent leur volonté ? 
Ce pouvoir ne peut s’exercer que sur des êtres vivants, conscients ou inconscients, des êtres dotés d’émotions. C’est là qu’est la force de chacun. Et en ce sens savoir accueillir les émotions est une clef de libération, de souveraineté.
Si on transpose cela à l’intérieur, on perçoit l’importance de chaque aspect de l’être et on peut se demander si le facteur commun à ces deux constats est l’importance, la valeur, des émotions, qui sont l'expression du mouvement, de la communication, l'importance aussi des stratégies de survie, de chaque cellule qui même si elle se transforme, même si elle se régénère est essentielle à la cohésion de l’ensemble.On voit l'importance de la fluidité, de la liberté de mouvement, de la communication authentique.

Un système basé sur les échanges qu’ils soient économiques ou relationnels se fonde sur deux acteurs conscients, deux intelligences. On reconnait de plus en plus celle des animaux parce qu’on connait la relation qui existe avec les animaux domestiques, leur sensibilité, leur capacité à interagir avec nous.
[ (1 04) Et je viens de faire l'expérience de la communication avec des animaux dits sauvages puisque deux sangliers sont venus ce matin, manger des glands sous le chêne. Là c'est une belle leçon en lien avec la vibration qu'on émane...]