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04 Aujourd’hui, à 5h du matin, le ciel semble dégagé et ça, c’est une vision qui me réjouit,
me fait du bien. Un autre constat qui me réjouit encore plus, c’est le fait que
les jardins ne soient par retournés et de ne pas avoir été réveillée par des
cris de sanglier pris au piège.
Parce qu’évidemment, la solution des "hommes"
du coin pour éviter que les sangliers ne viennent encore retourner la terre du
jardin derrière le bâtiment, c’est d’avoir posé un "piège" sur leur passage.
J’ai
du mal à comprendre leur logique sauf à y voir la répétition du cycle mortifère
de la vengeance. Parce que ma logique aurait été davantage de renforcer la clôture
du jardin dévasté. Disons que c’est la solution dans la matière pour laquelle j’aurais
opté si c’était mon jardin qui avait été abimé.
J’ai pas mal cogité à ce sujet
hier alors que j’étais au jardin et que plus tôt, l’un d’entre eux m’avait
expliqué leur stratégie d’attaque. Déjà, l’idée qu’ils tuent un animal pour le
manger ne m’a pas choquée puisque moi-même, j’achète de la viande chez le
boucher.
Ceci dit, là encore ce qui semble un détail a son importance au niveau
vibratoire parce que j’achète à une personne qui connait son métier, qui sait
choisir les bêtes, les découper correctement et qui aime ce qu’il fait.
Oui ça
peut paraitre choquant mais le cycle de la vie est équilibré par ce système et
le refuser ou l’incriminer, c’est remettre en question à la fois l’intelligence
de la terre, le sens de cette incarnation, c’est être dans la résistance vis-à-vis
de la nature.
Là encore, question de point de vue et ce qui m’amène à revenir à
l’équilibre, c’est la façon dont les indiens chassaient en conscience, dans le respect.
Tout comme le fait de refuser la mort en tant qu’humain est "contre nature" et
d’un certain point de vue, égoïste.
La recherche d’éternité au travers de
rites, d’une quête spirituelle, de la science, c’est une réponse à la peur de
la mort qui n’apporte pas de répit ni de résultat conséquents. Vouloir
repousser la mort, lutter contre elle, c’est nourrir l’ignorance, l’impuissance
et la violence.