samedi 22 juin 2019

« Refuser d’obéir…»





« Refusez d’obéir, refusez de la faire, n’allez pas à la guerre, refusez de partir… » Le déserteur, Boris Vian. Cette chanson me porte ce matin et j’y vois l’essentiel, le nécessaire pour instaurer la liberté, la paix d’abord en soi. Parce qu’il est de plus en plus évident et clair pour moi que tout commence à l’intérieur et se projette vers l’extérieur vibratoirement, d’abord.

Refuser d’obéir à qui, à quoi ? Avant tout au juge, au critique, au censeur, intérieurs. 
Ces voix qui dictent notre comportement, nos croyances, à l’image des gouvernements et de leurs institutions. Institutions d’état qui génèrent les conditionnements par des lois et institutions religieuses qui ont le même rôle, celui de diriger les consciences et les corps. L’un comme l’autre nous invitent à obéir au chef.
Pour l’état, c’est le président et ses ministres qui font office d’autorité et pour les institutions religieuses, c’est le même principe, un système pyramidal avec à leur tête un chef élu par les initiés, les médias, les électeurs... 

Chaque être humain est composé de trillions de cellules et de multiples corps, de plusieurs dimensions. Tout ces univers fonctionnent naturellement de façon harmonieuse ou ordonnée sinon nous ne pourrions pas exister. 
Notre chance, en tant qu’être humain, c’est de pouvoir raisonner mais c’est aussi ce qui nous égare, nous rend la vie difficile parce que nous nous identifions la plupart du temps, au mental et à ses raisonnements. 
Nous sommes davantage dans notre tête que dans notre corps et au sens étymologique du terme, c’est souvent ce chef qui tente de gouverner la vie en nous. 

On pense que sans autorité nous partirions à la dérive, mais en fait c’est en obéissant à la voix de la peur que nous passons notre temps à lutter contre notre nature profonde et c'est cette obéissance aveugle qui crée le chaos, la confusion.

mardi 11 juin 2019

« L’émotion: lien ou reliance entre les corps subtils et la matière, entre le "divin" et l’humain »





10 06 Pas évident de faire la part des choses quand on a pris des habitudes et surtout celles des croyances, des associations de pensées que le mental fait en toute bonne foi dans l’instant et qui évoluent à mesure qu’il comprend mieux la vie.
Une grande part de ses croyances est imprimée dans l’inconscient et le subconscient (dans le sens de profond voire génétique) puisque lorsqu’on s’écoute penser, on peut distinguer plusieurs voix qui s’expriment et une bonne partie d’entre elles sont facilement accessibles puisque ce sont celles qui deviennent des conditionnements. 
Ces croyances adoptées dans l’enfance par les circonstances et par le mental qui classe, tri ordonne et en déduit des vérités. Puis quand cela devient des habitudes, des réflexes, elles fonctionnent en mode automatique puisque validées par le mental et on peut ainsi vivre sa vie d’adulte sur ces bases sans rien remettre en question.

Avec le temps, certaines d’entre elles évoluent mais il y a aussi celles qui ont été transmises via nos gènes, celles de nos parents, de leurs parents qui correspond aussi à la conscience ou plutôt l'inconscient collectif…Il y a encore une mémoire sensorielle qui est gérée par les mécanismes de survie, avant que le mental ne soit structuré et qui semble être celle qu'utilisent la majorité des gens, cette inconscience collective qu'on traine depuis l'âge de pierre.
Cela peut sembler très compliqué et ça l’est, disons plutôt que ce sont des mécanismes complexes. Ils deviennent compliqués lorsqu’on veut les changer par la force de volonté, la visualisation, les pensées positives, quand on essaie de les contrôler par la raison. 
Ce qui revient à lutter contre soi, à cultiver l’inverse de ce qu’on souhaite. Et ça nous enferme dans la sphère du mental, ses profondeurs, ses projections dramatiques et astrales.
Ce qui nous est perceptible, ce sont les conditionnements inculqués par la société dont on peut se défaire en cessant de les croire ou de leur donner du crédit, donc en raisonnant ou en utilisant son intelligence. Puis ceux qui nous ont été légués par le mode de vie familial, par l’exemple, peuvent aussi être abandonnés et ils le sont en général au moment de l’adolescence lorsqu’on peut agir sur sa propre vie, faire des choix très souvent en quittant le foyer.

dimanche 9 juin 2019

« La force révélatrice, libératrice, de l’observation détachée »





31 05 Je continue d’observer les mondes intérieurs et j’ai repris les moments de détente où je laisse parler le mental sans l’interrompre, sans même suivre ou donner du crédit à ce qu'il dit puisque ce qui émerge n’a finalement ni queue ni tête, ça passe du coq à l’âne et même par des chansons de pub ! Des pubs qui datent de plus de quarante ans ! 
Preuve que ce sont des pensées automatiques qui ne m’appartiennent même pas ou qui ont été enregistrées sans même que je m’en rende compte. Ce qui peut être vécu comme une forme de manipulation ou pire de "possession" pour le mental, apparait comme une belle occasion de distinguer l’être véritable : celui qui observe tout ça sans juger.

Depuis quelques jours donc je prends l’habitude de percevoir ce qui se passe dans mon corps quand le stress se manifeste par la colère elle-même née de la peur. La respiration n’est pas située au même endroit quand je suis dans ces moments de stress et d’ailleurs, je me rends compte que je suis presque en apnée. Or le souffle vital nous relie à l’espace de paix intérieur mais on ne peut pas le forcer ou du moins se détendre immédiatement tant qu’on ne laisse pas s’exprimer ce qui demande à sortir. 

Dans ces moments d’écoute intérieure un lâcher prise s’est effectué au niveau du mental émotionnel. Je suppose que c’est l’enfant intérieur qui s’est exprimé et qui a confié au corps physique la raison de cette séparation entre le mental et le corps. C’est quelque chose que je savais en théorie mais dont je n’avais pas conscience à ce point. 
Puis ça s’est présenté sous la forme de mots et d’une espèce d’image symbolique. 
L’enfant que j’étais s’est identifié au mental qu’il a vu comme un refuge et ils ont détesté le corps physique accusé de lâcheté par le mental. Puis le mental s’est senti coupable de ce rejet, de cette détestation puisqu’en grandissant il a changé, il a élargit sa compréhension. 

mercredi 29 mai 2019

« Pour libérer le mental et l’émotionnel des conditionnements, il faut les laisser s’exprimer librement »




26 05 On peut dire que la semaine passée a été éprouvante mais je ne m’en affole plus puisque je constate que l’accueil des émotions passe par plusieurs étapes :
Éléments extérieurs déclencheurs qui nous font réagir, font émerger des vagues émotionnelles et c’est dans cette première phase qu’on passe en mode survie : paralysie, colère, agression, accusation ou mutisme et donc on ne peut plus raisonner clairement. Les émotions demandent à s'exprimer et on les bloque par des raisonnements, des stratégies d'évitement, de refoulement....
Cette étape est difficile quand la réalité donne raison à la fois aux croyances et aux conditionnements ou aux personnages de victime/bourreau/sauveur.

Mais en prenant l’habitude d’observer ces pensées qui expriment la dualité basique ; la vision bien/mal, on ne se laisse plus prendre au piège, on s’en détache peu à peu. 
Dans ce léger recul, l’essentiel revient en tête : tout commence à l’intérieur, se diffuse vers l’extérieur et attire des objets, des personnes, des situations, de même vibration.

Ces pensées sont associées à des émotions et forment des croyances, des stratégies d'évitement qui sont des sortes de réponses automatiques élaborées de façon inconsciente durant l’enfance face à certaines situations traumatisantes, difficiles, ou perçues comme telles. 
On croit être ces conditionnements et on pense que nos croyances sont nécessaires, qu’elles nous guident et nous permettent d’évoluer. Mais en fait, elles réduisent notre pensée, nous confinent dans une bulle mentale protectrice en apparence et nous empêchent de savoir qui nous sommes véritablement. Tant sur le plan humain que "divin" puisque les deux sont inséparables.

vendredi 17 mai 2019

« L’extérieur révèle ce qui se passe à l’intérieur » & vidéos pratiques, utiles




Cela fait trois fois que je réécris ce papier non par censure mais parce que ma vision se libère du jugement à mesure que j’accueille les émotions qui sont en résonance avec la blessure d’injustice. Plus j’observe les partis politiques, le mouvement des gilets jaunes et plus j’y vois la représentation des différents modes de raisonnements automatiques générés par le contrôle des émotions, la hiérarchisation des corps subtils, le contrôle du mental, la division intérieure que cela nourrit, la peur de l'inconscient, de l'inconnu, l'ignorance de notre véritable pouvoir, le "lieu" où il se situe...

Chaque parti politique surfe sur une émotion principale dont le contrôle génère le même type de raisonnement. Un seul d’entre eux semble honnête, réaliste, constant et en faveur d’une justice sociale. Mais là encore, la dynamique du sauveur est à l’œuvre. Ceci dit, le sauveur n'existe ou se présente seulement s'il a des raisons de le faire, si les gens sont dans cette attente. 

J’utilise donc ces circonstances particulières pour appliquer l’observation neutre des pensées et l’accueil des émotions. Ainsi, j’entends dans ma tête, les mêmes arguments que ceux qu’utilisent les politiciens, à mesure que je me détache de ses formes pensées et que j’accueille les émotions qui leurs sont associées.
Les stratégies de manipulation de masses sont déployées et ressemble beaucoup à la façon dont on considère et dont on aborde son monde intérieur.

Déjà, tant qu’on reste identifié à la victime, on admet qu’on n'a aucun pouvoir sur quoi que ce soit d’extérieur ni sur soi-même. Ce qui n’est pas non plus totalement faux mais ça n’est pas non plus entièrement vrai. 
Le seul pouvoir que nous ayons, c’est celui de l’identification ou non au personnage de victime, de bourreau ou de sauveur, au niveau du mental et celui de choisir la fréquence vibratoire qu’on veut soutenir. Soit en restant dans le contrôle soit en accueillant ce qui se présente. Nous n’avons pas de pouvoir direct sur le monde ou par des moyens physiques mais nous en avons un, et non des moindres, c’est celui qui concerne notre vibration, notre état d’être
Non seulement c’est puissant pour soi-même mais cela influent sur l’ensemble au niveau vibratoire. Pouvoir accueillir la peur, la culpabilité, nous libère à la fois des rôles mais nous empêche d’être manipulé à la fois par ce qu’on appelle l’inconscient, la peur, et par les pouvoirs qu’ils soient visibles ou occultes. Occultes simplement du fait que le grand public ne sache pas qui tire vraiment les ficelles en France. Là encore, pas besoin d'aller fouiller dans les catacombes, tout est accessible, encore faut-il vouloir le savoir.

vendredi 3 mai 2019

« Cultiver l’amour inconditionnel en soi, l'unité intérieure »




23 04 Près de dix jours de pluie non stop ! Une pluie dont l’origine semble artificielle. J’écoute beaucoup de conférences en ce moment sans oublier l’essentiel, le positionnement d’observateur neutre. L’attitude la plus libératrice que je connaisse. 
Il est clair que nous sommes en guerre perpétuelle. Une guerre de classe qui est à l’image de notre comportement intérieur quand on persiste à suivre un modèle, à se comparer pour s’évaluer, connaitre sa valeur. 
Déjà, là, il y a un problème, personne n’a besoin de quantifier sa valeur, c’est une dérive du système marchand qui envahit tous les secteurs. L’estime de soi se construit très souvent à partir de notre position sociale, à partir du regard que les autres portent sur soi. 
Ce sont d’abord les jugements de nos parents qui vont former notre personnalité par le besoin de se sentir aimé, accepté, validé, que ce soit par réaction ou par mimétisme pour se sentir appartenir au groupe ou au contraire pour s’en éloigner, on suit un modèle. Et ce faisant on nie ce qui se passe réellement en soi ; Pas étonnant de se sentir morcelé, déchiré, divisé intérieurement et nécessairement épuisé physiquement. Parce qu’il en faut de l’énergie pour contrôler les aspects intérieurs qu’on a invalidés sous le regard critique extérieur. 

Oui, il y a des règles ou des conventions qui permettent de vivre en paix en société mais ces règles ne sont que l’expression du bon sens. Chacun connait implicitement ses limites mais celles-ci sont définies par des croyances qui sont à revisiter de fond en comble et par des lois sensées apporter la liberté, l’égalité, la fraternité. En théorie, ce sont de bien belles intentions mais dans la réalité, on est très loin du compte. Alors on peut se révolter éternellement, dénoncer les injustices à juste titre mais à ce jeu, on s’épuise tout en nourrissant le personnage de victime. Et par la même occasion, on donne encore plus de pouvoir à ceux dont on dénonce justement l’attitude.

lundi 29 avril 2019

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »…




9 03 La patience est une vertu qu’on ne cultive plus parce qu’il faut aller vite, gagner, être le premier, plaire à sa hiérarchie, à ses maitres, passer à la télé, faire le buzz…et pourtant, elle est précieuse et nécessaire si on veut sortir des conditionnements et des croyances. 

J’écoute en ce moment des conférences de Michel Onfray à propos de la philosophie antique et je me dis qu’on nous présente l’humain dans un mouvement progressiste alors qu’en fait on a plutôt l’impression de tourner en rond. On fait les mêmes erreurs, on ne sort pas de la violence, on ne met pas en avant l’intelligence, on ne la cultive pas mais on prône l’obéissance. Et on est toujours dans ce modèle au niveau de l’éducation nationale. Non seulement l’histoire ne fait que sélectionner des évènements qui nourrissent l’idéologie dominante ‘progressiste’ mais la forme des cours, la relation maître élève, est un modèle qui prépare à l’obéissance à une autorité supérieure. Et par-dessus tout, ceux qui obtiennent les diplômes ne font que régurgiter ou répéter ce qu’on leur a appris. 
On ne cultive pas l’esprit critique, on formate les gens afin qu’ils adhèrent aux théories de l’idéologie dominante. Parce que finalement si on cherche à comprendre ce monde, si on va dans le passé et si on observe les choses de façon objective, on constate que la progression est quasiment nulle au niveau collectif. 

Et dans un sens c’est logique puisque si on peut parler d’évolution, elle est nécessairement subjective étant donné que cela procède d’une attitude intérieure, intime, d’une volonté particulière de s’élever au-delà des réactions primaires, des rôles du triangle de Karpman.
Tant que chacun reste identifié au rôle qu'il joue la plupart du temps, les réponses aux problèmes se régleront toujours de la même façon, par la violence, la domination, l'intimidation et même la séduction qui sont les modes d'expression de la manipulation.