lundi 29 avril 2019

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »…




9 03 La patience est une vertu qu’on ne cultive plus parce qu’il faut aller vite, gagner, être le premier, plaire à sa hiérarchie, à ses maitres, passer à la télé, faire le buzz…et pourtant, elle est précieuse et nécessaire si on veut sortir des conditionnements et des croyances. 

J’écoute en ce moment des conférences de Michel Onfray à propos de la philosophie antique et je me dis qu’on nous présente l’humain dans un mouvement progressiste alors qu’en fait on a plutôt l’impression de tourner en rond. On fait les mêmes erreurs, on ne sort pas de la violence, on ne met pas en avant l’intelligence, on ne la cultive pas mais on prône l’obéissance. Et on est toujours dans ce modèle au niveau de l’éducation nationale. Non seulement l’histoire ne fait que sélectionner des évènements qui nourrissent l’idéologie dominante ‘progressiste’ mais la forme des cours, la relation maître élève, est un modèle qui prépare à l’obéissance à une autorité supérieure. Et par-dessus tout, ceux qui obtiennent les diplômes ne font que régurgiter ou répéter ce qu’on leur a appris. 
On ne cultive pas l’esprit critique, on formate les gens afin qu’ils adhèrent aux théories de l’idéologie dominante. Parce que finalement si on cherche à comprendre ce monde, si on va dans le passé et si on observe les choses de façon objective, on constate que la progression est quasiment nulle au niveau collectif. 

Et dans un sens c’est logique puisque si on peut parler d’évolution, elle est nécessairement subjective étant donné que cela procède d’une attitude intérieure, intime, d’une volonté particulière de s’élever au-delà des réactions primaires, des rôles du triangle de Karpman.
Tant que chacun reste identifié au rôle qu'il joue la plupart du temps, les réponses aux problèmes se régleront toujours de la même façon, par la violence, la domination, l'intimidation et même la séduction qui sont les modes d'expression de la manipulation.


Les conférences de Michel Onfray sont précieuses parce qu’elles démystifient les croyances, elles révèlent les mécanismes de manipulations des masses et remettent les pendules à l’heure au niveau des croyances. 

En écoutant les théories des philosophes antiques on se rend compte de la façon dont l’église s’est emparée des philosophes qui préparaient les âmes à accepter l’obéissance, la soumission, le système pyramidal, patriarcal, le modèle dualiste qui oppose le corps et l'âme où le pouvoir vient d’en haut et comment elle a volontairement niée ceux qui n’allaient pas dans son sens. 

L’idée du corps mauvais, du plaisir associé au pêché, les modèles chrétiens à suivre que sont Jésus, Marie, ne laissent pas une grande marche de manœuvre bien au contraire. Et ces modèles sont impossibles à suivre concrètement. 
Ces modèles de perfection impossibles à atteindre ne peuvent que nourrir le rejet du corps, la culpabilité et la peur et bien évidemment le besoin de contrôle, le déni, les jugements arbitraires, la dualité qui réduit tout à un schéma simpliste bien en-deçà de la réalité.
Les idéaux politiques ou religieux sont construits sur les peurs et l’idée qu’on a besoin d’un chef, d’un homme providentiel à l’image du Christ sauveur. 
Au niveau individuel, on est dans la même façon de penser en attendant le prince charmant ou la princesse avec qui on partagera un amour éternel. Pure fiction pour qui a un peu vécu.  

De mon point de vue actuel, l’humain est un éternel enfant en souffrance qui lutte contre lui-même, qui s’attache à des croyances illusoires et qui nie la réalité concrète parce qu’il poursuit un idéal. On oppose les idées à la réalité en mettant le monde des idées au dessus de la réalité. Il y a d’une part le monde des pensées et de l’autre la réalité méprisable, inférieure qui l’est simplement parce qu’elle ne correspond pas aux fantasmes des grands idéaux. Dans cette perspective, on arrive à croire que le transhumanisme est une forme de progrès majeur. Peut-on vraiment parler de progrès lorsqu’on est dans le contrôle total et le rejet de la mort à ce point. Puis l’éternelle lutte contre la nature autant en soi que dans le monde nous montre ses limites ou l’étendue des dégâts que cela crée.

On est persuadé que demain sera mieux qu’aujourd’hui quand on aura vaincu la mort, la maladie, le vieillissement. On veut ni plus ni moins remplacer la nature, changer les règles du vivant sans chercher à savoir où cela nous mène vraiment. 
Peut-on imaginer un monde où la mort n’existe plus ? On a tellement peur de disparaitre, de devenir invisible qu’on se dit qu’en se mettant en avant, au-dessus de la masse, on existe vraiment, on est puissant et on préfère détruire la nature plutôt que d’apprendre à l’apprivoiser. Les théoriciens catholiques ont postulé, affirmé des vérités aujourd’hui contestées par la science mais combien de personnes sont encore séduites par ces fables mythologiques ? 
Comme si l’ordre patriarcal était le seul possible, comme si une hiérarchie pyramidale était nécessaire. On retrouve les mêmes schémas de sauveur, de victime, de bourreau autant dans les idéaux religieux que politiques. Le sauveur gouverne avec les bourreaux pour contenir les victimes et asseoir par la violence son hégémonie. Ce qui suppose d’entretenir les mythes et les croyances qui portent cette idéologie, pur reflet de ce qui se passe à l’intérieur de chacun. 

Le mental gouverne par la violence, le déni et le refoulement, le monde émotionnel si impétueux qu’il en est effrayant, le désir et les sentiments incontrôlables. On oppose depuis des siècles la raison et l’intuition, la raison et les émotions qui pourtant sont étroitement associées. On oppose l’amour à la raison parce que cet état nous rend fragile, à la merci des sentiments de l’autre. Mais là encore, il y a un sérieux travail à faire concernant les définitions des mots, leur sens réel. Les expressions populaires montrent le caractère effrayant de l’amour qui nous tombe dessus comme par magie. La science nous aide à démystifier les choses en considérant l’aspect physiologique, inconscient, des attirances mutuelles.

Quand je me suis intéressée aux énergies, c’était intuitivement pour aborder les choses de façon objective en dehors des schémas habituels, des étiquettes et en ne tenant pas compte de la hiérarchie céleste trop à l’image des schémas humains.

Le sens des mots est totalement galvaudé voire inversé, on peut trouver deux définitions contraires d’un même mot. Comme par exemple le terme d’épicurien qui veut dire jouisseur pour résumer et qui en fait, si on se rapporte aux écrits d’Épicure signifie plutôt la mesure, la simple satisfaction des besoins naturels et nécessaires qui se rapproche de l’ascétisme. 
Cela en dit long sur l’état de la raison et on peut en mesurer les effets continuellement. On utilise le mot amour pour décrire des situations romantiques la plupart du temps dramatiques parce qu’on est tellement dans le contrôle des émotions qu’il nous faut de temps en temps projeter nos manques, nos frustrations, en lisant un roman, en regardant une pièce de théâtre, en suivant une série comme « amour, gloire et beauté ». 

On idéalise tellement les choses qu’on ne peut évidemment pas se satisfaire de la réalité concrète, scientifique. Pourtant on sait maintenant que l’attraction entre deux personnes du même sexe ou pas, s’élabore à la fois sur des manques, des besoins inconscients et par un jeu de phéromones, d’atomes crochus, comme on disait déjà du temps de Lucrèce par exemple.

Je me retrouve beaucoup dans la vision des hédonistes, des épicuriens qui ne rejettent pas le corps physique, qui ne nient pas la réalité, qui ne décrètent pas ce qui est bien ou mal mais qui font à partir de ce qui est. Vision qui ne nie pas non plus l’existence de mondes invisibles mais qui ne les place pas au-dessus de notre réalité. 



On reproche aux gouvernants, aux puissants, leur mépris, leur façon de gérer les choses mais chacun nourrit l’injustice au quotidien et attend un homme providentiel qui ramènera la paix, la justice.
Tout comme personne d’autre que soi-même ne peut guérir ses propres blessures, dans le sens où au moment où on est submergé par les émotions, nous sommes les seuls à pouvoir les accueillir et ainsi apprendre à maitriser le flot de l’énergie de vie, déléguer son pouvoir de décision à une autorité dite supérieure nous fragilise et nous emprisonne dans les conditionnements habituels. 
On veut changer le monde mais on n’est pas prêt à se remettre en question. Pourtant si une grande majorité de personnes change sa façon de consommer, par exemple en cessant d’acheter des vêtements fabriqués par des enfants, des produits industriels de grandes marques dont la pression sur les gouvernements est indéniable, les choses peuvent changer rapidement. 
Mais ça demande de se prendre en charge, d’arrêter d’attendre un secours extérieur et d’apprendre à utiliser sa conscience pour se détacher des comportements réactifs issus du cerveau reptilien. Ou dit autrement si on apprend à canaliser l’énergie de vie, à la laisser s’équilibrer naturellement sans opposer de résistance, sans l’enfermer dans le mental par des concepts, des croyances, on retrouve peu à peu la force qui nait de l’harmonie, de l’équilibre.

Les gouvernants se moquent des peuples, leur intérêt, c’est d’être reconnu par les élites et de laisser leur nom dans les livres d’histoire. Leur intérêt, à droite comme à gauche, c’est que le mouvement devienne de plus en plus violent. Combien de fois j’ai entendu des anciens ayant connu 39/45 dire, « il nous faudrait une bonne guerre » !  Ce genre d’évènement qui permet de faire le ménage, d’éliminer les plus rebelles, de ramener l’ordre et la discipline, de redonner un coup de fouet économique au pays, de légitimer la répression, l’autoritarisme, faisant de l’homme providentiel qui rétablira l’ordre, un héros.

Ce même schéma se répète depuis des siècles, plutôt que de prendre le temps d’informer les gens, de leur apprendre à devenir autonome, on a grand intérêt au contraire à les abêtir, à les maintenir dans l’ignorance et la peur. Des bancs des grandes écoles aux entreprises, on fabrique des moutons, des perroquets, des consommateurs addicts aux gadgets, à la chimie, aux drogues "récréatives", aux écrans... 
Quand on demande aux gens quel est leur souhait ou qu’est-ce qui les rendrait heureux, beaucoup répondent qu’ils rêvent de gagner au loto. Les médias ont bien rempli leur mission de conditionnement, d’élaboration d’un modèle idéal à imiter. 
Entre les séries débiles où on met en avant la ruse, où on fait de bandits des héros, où on vante les mérites des services de police, où on associe le pouvoir à l’argent, où les états unis sont présentés comme les sauveurs du monde, où le culte du héros fait vibrer les masses, on n’est pas étonné d’entendre des jeunes vanter ce modèle consumériste américain. On peut voir des jeunes rapeurs qui prétendent être rebelles mais qui sont couverts d’or, entourés de jeunes femmes refaites de partout.   

La télévision mais aussi Internet, tout média est un moyen de semer la confusion, de formater les esprits et même les corps quand on voit les effets pervers de la position immobile et le caractère hypnotique des écrans, un outil qui permet de créer une fausse réalité ou une réalité virtuelle qu’on prend pour la vérité. 
Tout est stratégie marketing, ou placement de produit, on cherche à définir et à toucher son "cœur de cible". Ces stratégies sévissent partout, de l’école jusqu’à la tombe, tout est ramené à la marchandise et à la consommation. 

La sociologie est un des outils de ce monde marchand où les statistiques servent à faire vendre. Internet et la masse colossale d’informations stockées n’a d’autre but que de faire tourner le business. Jusqu’à notre langage qui intègre de plus en plus d’anglicisme comme si c’était le signe d’un immense progrès. On suit le modèle américain qui nous est présenté comme le meilleur mais on ne parle pas des millions de pauvres, de l’injustice sociale, du racisme, de tous les excès induit par une politique impérialiste qui est en guerre perpétuelle. Sous prétexte de jouer les sauveurs pour des pays soumis à des dictateurs, on bombarde, on massacre des populations avec l’assentiment des occidentaux. 
On nous incite à nous réjouir de la vente d’armes qui augmentent le PIB et donc en théorie le pouvoir d’achat de chacun. 

C’est une immonde escroquerie qui est possible parce que les masses sont soumises à la peur. On fait tout pour cela en augmentant la précarité, par le saccage éhonté des droits sous prétexte de compétitivité. Et comme la majorité des gens associe liberté, pouvoir, à l’argent, on n’en sort pas. D’un côté on critique le système et de l’autre, on le nourrit grassement au quotidien.

La France qui était une grande puissance pas uniquement par son arsenal nucléaire, est devenue un pays touristique. On a ruiné les agriculteurs, on a ruiné le savoir faire artisanal on privatise à tour de bras tout ce que le peuple avait construit et financé afin d’amener plus de justice sociale. Notre richesse commune est  bradée aux plus offrants et parfois même pour un euro symbolique. On se dit que les agriculteurs sont des ploucs lorsqu’on vit en ville mais on oublie qu’ils étaient notre autonomie alimentaire. On se moque de la disparition des artisans qui pourtant ennoblissaient le pays et faisaient rayonner la France partout dans le monde pour son savoir faire. 

On se plaint de cette société consumériste mais on est incapable de mettre de l’argent de côté pour s’acheter quelque chose. Pourtant il n’y a pas pire que le crédit qui est une façon d’assouvir un besoin compulsif qu’on ne va pas interroger. Non seulement on  ne prend pas le temps de réfléchir à la pertinence d’un achat mais en plus on le paie 20% plus cher pour finalement le jeter ou le laisser de côté. 
Quand on prend le temps d’économiser on peut réfléchir à ce qui nous motive, on peut savoir quel besoin est sous tendu et y répondre autrement. Ce simple exercice nous rend plus autonome et plus à même de reconnaitre nos vrais besoins de ceux qui nous sont imposés par la société, la publicité. On va ainsi comprendre que le besoin de reconnaissance prime et qu’il nous manipule. 



En remettant en question notre comportement, on reprend le pouvoir de décider, de savoir ce qui est bon pour nous et on cesse de nourrir un système injuste. 
Les banques ont le pouvoir qu’on leur donne. Les pays émergeants, les gouvernants aussi. 

Tant qu’on ne fait pas face à ses propres peurs on est facilement manipulables. Tant qu’on tente de poursuivre un modèle, on se trahit soi-même, on s’aliène, on s’emprisonne, on nie notre singularité, on créé des frustrations, on nourrit la culpabilité, la déception, le ressentiment, la jalousie, l’envie.  On nourrit le modèle patriarcal où le mental règne en tyran par la violence en refoulant les émotions, en niant les blessures internes. 

Pourtant notre force est là, dans la connaissance et l'accueil des émotions, des énergies du désir, dans l’équilibre de ces puissances quand on cesse de les opposer. L’énergie de la colère accueillie ou qu’on laisse s’exprimer en l’observant objectivement, nous ramène à la réalité, à la clarté, la connaissance de nos besoins personnels dans l’instant. 
Elle nous montre à la fois notre force mais aussi notre capacité d’action, elle nous ramène à la raison à l’humilité. 
Elle nous délivre du besoin d’un sauveur, elle nous montre que notre pouvoir ne peut s’exercer qu’à l’intérieur, dans notre monde, notre environnement proche. 
On se libère des croyances, des illusions, des comportements réactionnaires, en bref on utilise notre intelligence afin d’accorder notre comportement et notre vision. 

On cesse de demander à l’autre de changer, au monde de progresser selon notre volonté égotique. On sort de la vision manichéenne et limitante du bien et du mal parce qu’on fait l’expérience à la fois du balancement d’un extrême à l’autre mais aussi et surtout de l’équilibre qui revient naturellement lorsqu’on cesse de lutter. 

Ce simple exercice révèle notre réelle puissance, notre influence sur l’extérieur, les limites de notre champs d’action et par-dessus tout, on comprend que le changement vient de l’intérieur. Que ça n’est qu’en prenant conscience de ce qu’on se cache à soi-même, qu’on sort peu à peu des conditionnements, des illusions du besoin d’accuser l’autre si coupable soit-il.
Le mouvement des gilets jaunes est très représentatif de la société parce qu’il révèle autant la progression dans l’éveil des consciences que les extrêmes.

Les outils de compréhension de l’humain tels que la sociologie et les statistiques auraient dû prévoir ce qui se passe actuellement. Quand on ridiculise d’emblée ceux qui veulent conserver le modèle familial nucléaire, on évite de réfléchir à partir du réel et d’en tirer des conséquences. On voit bien comment les générations issues de familles monoparentales sont paumées, en quête d’une autorité paternelle, en perte de repères. C’est parfait pour les gouvernants qui ont œuvré en ce sens en diabolisant tout ce qui n’entre pas dans la case « progrès ».
Le mouvement de libération de la femme était nécessaire mais sa façon d’agir en luttant contre l’autre sexe a été dévastatrice. On a poussé les femmes à devenir indépendantes financièrement amenant à des situations folles où la femme travaille pour payer une personne qui s’occupera de ses enfants. Au nom d’un idéal, on fabrique des générations perdues, blessées qui auront besoin de justice, de réparation et de trouver un sens à leur propre existence. Imposer une vision du monde devient alors facile surtout quand on joue sur les manques, les peurs et l’ignorance. Plus besoin de réfléchir, de s’impliquer, il suffit juste de suivre la tendance générale pour se sentir accepté dans le clan. Et le summum, c’est de parvenir à intégrer les classes élitistes elles-mêmes formatées. Si on n’a pas l’intelligence requise, celle des grandes écoles, on peut exceller dans le sport, la musique et quand on a une certaine intelligence, il suffit de s’en servir pour avoir du pouvoir sur autrui.

On fait mine de mépriser la matière mais on est très attaché à son image, dans les milieux dits spirituels où on retrouve les mêmes schémas de disciples et de maitre.
Au sein même des familles, on vit selon ce schéma où l’homme dirige et quand on veut vivre autrement, comme par réaction on prive les enfants de la stabilité nécessaire à leur développement. On fait des enfants pour avoir un statut social, pour être considéré comme un adulte, pour attacher son conjoint, pour se prémunir de tout manque affectif, pour donner un sens à sa vie, une structure à son quotidien. A chaque problème, au lieu de réfléchir, c'est-à-dire de s’interroger, d’apprendre à mieux se connaitre, on répond par une pilule, un achat compulsif, un pétard. Je ne fais pas exception mais déjà en être conscient ramène à l’humilité et à la certitude que c’est difficile de devenir autonome ce qui évite de juger arbitrairement les autres.

Les révolutions sont déclenchées par le ressentiment, la colère et on assiste aujourd’hui au déferlement de toutes ces émotions refoulées pendant tant d’années. On espérait que les politiciens soient plus honnêtes sans jamais se demander si ce système était légitime et adapté à nos besoins. Tout comme au moment de la crise financière on voulait moraliser le capitalisme. Ce qui revient à croire que ceux la même qui on provoqué volontairement ce chaos et qui font leur bénéfice sur l’incrédulité, les manques et les besoins, spéculant toujours plus, allaient enfin prendre conscience de leurs erreurs. 
Mais de leur point de vue, ce ne sont pas des erreurs, ce sont juste des stratégies afin d’asseoir leur pouvoir auprès des gouvernements. L’idée du RIC a apporté de l’espoir mais ça n’intéresse ni le pouvoir en place ni et surtout pas l’opposition qui rêve d’une révolution qui lui permettrait d’obtenir à son tour le pouvoir. Un pouvoir sans partage, un pouvoir autoritaire comme celui de Marx, de Mao ou de tout dictateur de droite ou de gauche.


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