dimanche 6 mai 2018

« Utiliser les circonstances pour mieux se connaitre et s’aimer sans conditions »





29 04 Envisager les choses d’une toute nouvelle façon, sans lutte, sans force de volonté, simplement en observant et en se laissant guider par l’instinct/intuition n’est pas évident à vivre. Surtout quand on a toujours agit selon des conditionnements et des croyances qui dictaient le comportement.
C’est ce que j’essaie de faire dans le désir de lâcher l’addiction aux cachets. J’ai toujours été dépendante des opiacés ou je devrais plutôt dire les deux tiers de ma vie parce que j’ai vécu sans cela pendant quelques temps.
Avec le recul je constate que ce moment de break est venu par la foi, par le fait de considérer l’amour comme la plus grande puissance au monde. Il y avait certes la foi au Christ qui représente l’humain idéal dans sa capacité de manifester l’amour sans conditions mais au-delà de ça, c’est surtout le fait que j’aie changé totalement de perspective et que j’aie ouvert mon cœur, mon esprit, qui m’a permis de lâcher toutes drogues, clope comprise, sans souffrir de manque. Dans la dynamique de la dualité, j’ai choisi de cultiver l’amour plutôt que la mort, de me ranger du côté lumineux de la force de vie.
Maintenant que je sais par expérience que la paix, la liberté, se trouvent dans le centre, la neutralité, cela change tout. Je ne peux plus utiliser la force pour parvenir à lâcher ces addictions. Non seulement parce que ça ne fonctionne pas mais surtout parce que cette façon d’être ne rend pas durablement libre. 

J’ai cafouillé ce matin et au lieu de prendre la dose de cachets par tiers sous la langue, je l’ai gobé en entier ou je l’ai jeté, je ne m’en souviens plus. Non seulement ça a suscité de la colère parce que je commençais à trouver un rythme relativement équilibré en diminuant par petits bouts mais en plus l’effet est très désagréable.

jeudi 26 avril 2018

« Que ressentons nous lorsque nous expérimentons différentes Dimensions » Vera Ingeborg



 
Nous lisons beaucoup de choses sur l’ascension, sur l’énergie, sur les différentes fréquences, sur les symptômes que nous éprouvons, etc.
Les informations peuvent non seulement nous mettre dans une superconfusion, mais également nous enfermer facilement dans l’idée que nous devons atteindre quelque chose et que nous n’avons toujours pas trouvé notre vérité.

Et s’il n’y avait pas ‘LA VÉRITÉ’, mais beaucoup de vérités différentes, selon la réalité dans laquelle nous choisissons d’être. 
Et s’il n’y avait pas de but à atteindre, mais simplement un voyage à expérimenter. 
Et s’il n’y avait pas de meilleur ou de pire en termes de dimensions, mais simplement une expérience différente ?
Et si cela ne s’arrêtait jamais, en passant d’une bande de fréquence à une autre bande de fréquence ? 
Et si nous étions sur le point de dépasser la croyance de la finitude et de comprendre que l’évolution n’a ni début ni fin, mais que ce sont simplement des changements que nous traversons. En passant d’une réalité à l’autre, nous avons l’impression d’un début et d’une fin, et cependant, ce n’est rien d’autre qu’un simple tournant dans notre évolution personnelle. 
La façon dont je le perçois, c’est que chaque dimension a sa propre vérité dans sa propre réalité. Et nous commençons à remettre en question cette vérité lorsque nous commençons à élever notre propre fréquence énergétique hors de cette zone de confort dimensionnelle dans laquelle nous étions. 
Une dimension est une certaine bande de fréquence énergétique avec laquelle nous résonnons. Je suis absolument consciente que l’utilisation du terme ‘dimension’ (dans ce cas 3D, 4D et 5D) n’est qu’une autre étiquette pour donner un sens à ce que nous ressentons.

lundi 23 avril 2018

« La peur, c’est l’énergie de vie contrariée par l’étiquette qu’on lui colle »





18 04 J’ai envie de développer l’idée d’abandonner les croyances surtout spirituelles. C’est sûr que ça peut être une sorte de refuge face à la folie du monde, face à tout ce que nous voulons fuir mais en fait c’est une stratégie qui nous empêche de connaitre la vérité. 
La vérité subjective et celle de notre nature essencielle. L'une révèle l'autre, la met en évidence, par l'effet contraste.
Quand on veut suivre l’opinion des autres même si elle nous semble logique ou magnifique, même si elle est suivie par seulement quelques marginaux, même si elle nourrit nos espérances, c’est une forme de conditionnement. 

Il est relativement facile de discerner le vrai du faux au sujet de l’opinion publique, des croyances de ce monde. On peut dire en gros que ce que la masse soutien est souvent basé sur des préjugés. 
Tout ce qui est de l’ordre du conditionnement, tout ce qui nous impose un modèle à suivre nous dépersonnalise et nous maintient dans la croyance que nous sommes peu de chose, que nous sommes impuissants, inadéquats et très souvent victime. 
On peut facilement repérer les conditionnements liés au genre, toutes ces croyances issues de la peur, de l’ignorance qui sont des préjugés comme le sexisme, le racisme, tout ce qui définit l’autre comme un danger potentiel, comme le responsable de notre mal-être, tout ce qui enferme les gens dans des cases, leur colle une étiquette. 

Mais lorsqu’il question de foi, de spiritualité, comme il s’agit de mondes invisibles, de réalités intangibles, il est beaucoup plus difficile d’être sûr de soi. Parce que le pouvoir de projection du mental émotionnel vient sérieusement brouiller les pistes.
D’un autre côté lorsqu’on a l’esprit ouvert considérant l’autre comme un frère, une sœur, on est à l’extrême opposé, on essaie de voir le monde à travers des lunettes roses.

samedi 14 avril 2018

« Lâcher les croyances en vivant au présent, en l’accueillant tel qu’il est »



 
9 04 Le processus de libération, ce dépouillement nécessaire et primordial nous ouvre à la fois l’esprit et le cœur tout en nous réconciliant avec le passé et donc avec le présent qu’on ne cherche plus à fuir. 
Apprendre à observer ce qui se passe en soi autant les schémas de pensées que les stratégies de fuite, d’évitement, de refoulement, sans chercher à lutter ou à changer mais simplement en ne s’attachant pas à ces mécanismes réflexes, nous allège considérablement. En même temps on s'habitue à faire face à ce qui émerge sans être déstabilisé et ça, c'est énorme.
Ne plus donner foi aux pensées issues des croyances, conditionnements, soulage à la fois le mental et le corps physique, le corps émotionnel. La vibration s’allège et on peut prendre plus facilement du recul lorsque quelque chose vient nous contrarier. La peur d’aller vers l’inconnu en abandonnant les croyances nous renforce dans la foi, la foi en nous-même et en notre propre source, notre essence. Cette présence subtile est peu à peu délestée de ses étiquettes en même temps qu'on se détache des croyances. 

Plus ça va plus je me dis que les croyances spirituelles sont comme des voiles épais qui dissimulent notre nature véritable, notre essence et notre vrai moi. Elles sont à double tranchant, ce qui est logique dans ce monde où la dualité est une dynamique. 
Elles nous compliquent la vie, embrouillent le mental tout en nous enfermant dans les mondes de l’astral, les mondes éthériques mais elles sont aussi un soutien tant qu'on ne fait pas confiance à la guidance intérieure. 
Elles nous éloignent de notre corps physique et de notre raison d’être ici et maintenant. Elles nous éloignent de notre centre tout en nous attachant à la personnalité qui se croit impuissante, à l’enfant blessé qui a besoin d’être aimé. Ce qui est légitime puisque nous avons enfoui à la fois cet enfant et les peines qu'il porte, dans les profondeurs de l'inconscient. Et cet enfant ne peut être compris, aimé et libéré seulement par nous-même.

dimanche 8 avril 2018

« Canaliser l’énergie de vie et suivre l’élan créatif, c’est cultiver la joie, exprimer le vrai Moi… » & conférences André Stern



 
30 03 Cela devient de plus en plus évident que le fait de lâcher de vieilles émotions refoulées permet de passer à autre chose, de retrouver le goût de créer, d'innover. 
Je me demandais souvent lorsque j’étais dans l’accueil de pensées et d’émotions relatives au passé, au rôle de victime, si je fais correctement les choses. 
C’est une des nombreuses inquiétudes du mental qui veut bien faire, qui veut être validé et récompensé pour ses actions. Ceci dit, ça n’est pas du tout un jugement négatif à son égard parce que ce mode de fonctionnement qui consiste à évaluer les choses, à vouloir bien faire est vraiment utile voire nécessaire. Tout comme le besoin d’être validé et récompensé participe au bien-être et à l’établissement d’une juste estime de soi. 

Le mental a besoin d'évaluer les résultats de ses actions pour avancer, pour sentir qu'il est sur la bonne voie ou en accord avec les aspirations et inspirations de l'âme. 
Ces fonctions peuvent être néfastes si on est identifié uniquement au mental parce qu’alors, on cherche l’approbation extérieure pour sentir qu’on a de la valeur. On attend d’être validé par les autres ce qui fait qu’on agit en ce sens, on fait tout pour plaire. Et ce faisant on n’est pas authentique, on nourrit le personnage, les souffrances, les fausses croyances…on se trahit, on est divisé intérieurement et perpétuellement en manque.

C’est la vie elle-même et la façon dont la joie s’installe progressivement qui démontrent que j’ai accueillies les pensées émotions de l’enfant "comme il le fallait". La sincérité, la transparence et le fait de ne pas s’identifier aux remontées psycho-émotionnelles est suffisant à libérer le passé ou la charge émotionnelle refoulée. 

lundi 2 avril 2018

« Le pardon véritable, un processus de guérison qui passe par l'écoute, l’accueil de l'enfant en soi »





29 03 J’ai longtemps eu une vision du pardon qui était davantage un genre de statut quo, un refoulement émotionnel qui permettait de sauver les apparences tout en nourrissant le manque, les croyances d’enfance et les conditionnements adoptés afin de récolter quelques milligrammes d’amour. Autant par le fait de ne pas faire de vague, de donner l’impression d’être normal, comme tout le monde, de ne pas avoir été affectée par ce qui cependant a été vraiment traumatisant, que pour rassurer ma mère dans son rôle. 
Comme si le fait d'être convaincue intellectuellement, idéologiquement, que je devais pardonner effacerait les années de souffrance et me ferait passer au stade d’adulte.

C’est vrai cependant que durant l’enfance je sentais que la haine, la vengeance, n’étaient pas ce qui me guérirait mais comme la violence reçue ne pouvait pas s’exprimer librement, elle me rongeait de l’intérieur, nourrissant l’envie de mourir, le rejet de soi, le déni, le conflit intérieur. 
Cette vengeance qui est aussi l’expression du besoin de réparation se retourne contre soi-même, contre le corps physique, contre les émotions difficiles, violentes, qui n’ont pas le droit de s’exprimer. 
Pourtant c’est seulement en les laissant s’extérioriser que peut se vivre le réel pardon et c’est seulement en prenant en charge nos blessures profondes qu’on acquiert la maturité ou sagesse ou le sentiment de sécurité. 

Ce n’est pas un processus intellectuel parce que lorsqu’on pardonne en se raisonnant, on est dans le déni, la violence et le rejet envers l’enfant en soi. Le soi-disant adulte que nous croyons ou que nous voudrions être, minimise les souffrances de l’enfant et le conflit entre ces deux aspects, entre la conscience et l’inconscient, entre les corps mental et émotionnel, entre le passé et le présent, est permanent.

lundi 26 mars 2018

« Restaurer la libre circulation de l’amour en soi »





Je suis étonnée une fois de plus de constater que je suis en parfaite résonance avec ce que dit Deepak Chopra. Et ce qui est le plus étonnant c’est que cela se passe alors même que je n’ai pas encore écouté la méditation du jour qui pourtant est en parfaite synchronicité avec mes pensées du moment. J’ai oublié de me connecter au site et du coup j’ai deux jours retard mais comme il ne s’agit pas de s’obliger à faire un "exercice spirituel", tout est bien. 

En effet je suis de plus en plus l’envie du moment sans chercher à comprendre et si j’oublie de méditer, ça ne m’empêche pas d’être en constante communion ou communication avec la source, l’âme, les corps. 
Autant lorsque je ressens de la confusion au niveau des pensées qu’un trouble émotionnel révèle que lorsque j’ai tout simplement envie de me confier à la source, de lui poser des questions, d’apprendre à accueillir les réponses et de rester ainsi ouverte à la nouveauté, à l’inconnu, l’imprévisible. 
Enfin d’être et d’accueillir le présent tel qu’il est sans chercher à le changer, à lutter, mais juste en y apportant plus de conscience, de présence et d’acceptation ou de non résistance, de non jugement. 
Apprendre à observer ce que je pense, fais, ressens c’est bizarrement être plus incarnée. Cela peut sembler paradoxal puisque l'observation demande un léger recul. mais c'est au moins être en accord avec soi-même et ça change la vibration. Ceci dit, ce n’est pas encore un réflexe naturel mais ça devient plus spontané en dehors des moments où le trouble se manifeste. Je vis déjà beaucoup moins de drames qu'avant, autant parce que je n'ajoute pas de résistance, commentaires, jugement, critique à ce qui arrive que parce que l'attention ou la présence dans l'accueil au présent ne nécessite plus d'être secoué pour se tourner vers l'intérieur.

Il est clair que je suis sensible aux énergies environnantes ou à celles des personnes qui sont dans mon quotidien, dans mon champ d’expérience. Il y a d’une part l’effet résonance rapport à la similitude de vibration émanée et de l’autre le fait qu’il n’y ait pas de hasard mais des rencontres synchronisées par la source ou par les âmes/sois.  Ce qui finalement est l’expression de la même loi d’attraction et de la nature vibratoire, ondulatoire, de l’énergie.