Les
religions ont conditionné l’humain en nourrissant la peur, en figurant un dieu
à la fois tout amour mais aussi punitif et en même temps sauveur. En faisant
des émotions telles que la colère, le désir, de vulgaires pêchés, elles ont
enfermé l’humain dans des concepts, des croyances et l’ont privé de se
connaitre véritablement, de sentir la présence de la source intérieure. Maintenu
les individus dans les rôles de victime, de bourreau et de sauveur à travers
leur définition d’un dieu à l’image de l’homme, et de sa relation avec les
humains eux-mêmes définis selon leur
genre, leur naissance, leur rang, leur couleur...
Définitions
élaborées sur l’idée de pêché originel dont la femme a été l’instigatrice, la coupable
et donc celle qui méritait d’être rabaissée au rôle de subalterne.
Le
déni, le rejet, la division intérieure ont résulté de cette vision des choses
mais en même temps, ce contexte a permis de développer l’intellect, la compréhension des valeurs humaines, d’aller au
bout de l’expérience de la séparation et de chercher à l’intérieur les réponses
aux questions existentielles.
Il fallait prendre conscience du caractère
abusif, castrateur, paternaliste, des dogmes religieux pour choisir de s’en
libérer et de prendre sa vie en main.
Comprendre comment les rôles attribués à
chacun selon son rang, sa nature, son genre créaient les divisions, les
injustices, les guerres, les conflits, pour rechercher la liberté et l’égalité.
Sentir
le chaos en soi et constater l’obsolescence des croyances, leur caractère
superstitieux pour désirer ardemment trouver la vérité ailleurs que dans les
églises, pour se tourner à l'intérieur, dans la confidence avec la source. Puis vivre des révolutions partout sur la planète, qui n’ont rien
résolu, pour comprendre que la solution consiste à faire la paix en soi, à vivre à l'intérieur ce qu'on espère vivre dans le monde.