lundi 2 octobre 2017

« Penser en termes de vibrations et s’ouvrir à l’infinité des mondes subtils »





27 09 Les monde subtils, invisibles, sont par définition, invisibles, hors de notre vue mais ils ne sont pas imperceptibles. Et de plus, nous disposons d’une vision intérieure qui nous permet de voir au-delà de la forme, de capter les images symboliques de l’âme et d’en saisir le sens en une fraction de seconde.
En considérant les choses d’un point de vue vibratoire, énergétique, on peut déjà reconnaitre que les pensées, les émotions, sont des énergies perceptibles. 
On peut sentir leur mouvement et leur effet sur notre corps, notre humeur, notre état d’être. On peut aussi sentir et comprendre que l’énergie n’est pas limitée ni dans l’espace ni dans le temps. 
Cela est tout simple à vérifier puisque nous pouvons nous projeter mentalement autant dans le passé que dans le futur. De la même façon nous pouvons sentir simultanément les émotions liées à notre passé, notre histoire.

Ces quelques connaissances suffisent à élargir le champ de vision tout autant que celui des possibles mais ça demande de l’attention. De la présence, de l’observation et bien sûr une observation neutre afin que les choses soient perçues de façon objective. 

Sans la transparence et l’objectivité, on ne peut aller au-delà du corps émotionnel et du mental. Disons plutôt que notre vision reste conditionnée à nos croyances. Et comme nous sommes conditionnés par les croyances, comme nous agissons de façon automatique, inconsciente, cela demande un effort et surtout d’avoir le désir sincère de percevoir les choses au-delà de la forme.


Nous restons la plupart du temps enfermés dans le mental et ses concepts, ses références, simplement en nourrissant la lutte contre les pensées négatives, les mauvais souvenirs qui reviennent dès que quelque chose ne va pas. Nous cherchons à définir l'énergie selon des concepts en référence à ce que nous connaissons, aux expériences des autres. Tant qu'on ne lâche pas cette vision, cette conception des choses, on ne peut pas saisir, sentir et savoir intimement ce que nous sommes en vérité.

Là encore, savoir quelle est la nature de l’énergie et comment elle ‘fonctionne’ va nous aider à aller au-delà des concepts et des croyances. On sait donc qu’elle n’a pas de limite et qu’elle est en mouvement, que c’est sa nature de rayonner, de circuler. On sait aussi qu’elle prend différentes formes à l’image des éléments et que dans ce monde elle est polarisée.




Mais revenons à une de ses caractéristiques, l’omniprésence ou à son caractère illimité, infini. Elle n’est pas limité par le temps et c’est cela qui nous permet de faire la paix avec le passé. De rencontrer l’enfant qu’on a été et d’actualiser les croyances adoptées alors. 
Cette propriété et le fait qu’elle soit en perpétuel mouvement amène aussi des inconvénients par la loi de résonance, d’attraction. Dans un monde où l’énergie est polarisée et où celles-ci sont perçues comme antagonistes, ennemies et non complémentaires, chaque chose, situation, personne, a son contraire. 

Quand nous vibrons sur les fréquences de la lutte et de la peur, nous sommes automatiquement reliés aux égrégores, à l’inconscient et à la conscience collective. De la même façon quand nous sommes en paix, nous sommes connectés aux énergies, aux êtres, de cette même fréquence. Ce qui est important à savoir, c’est que rien ne peut nous être infligé.

30 09 J’ai écris ça en début de semaine et naturellement il m’a été montré ce qui était bloqué en moi, ce qui empêchait la libre circulation de l’énergie, des énergies.
Puis ce matin, j’ai été inspirée à me tourner vers les rayons sacrés.

Et si j’utilisais les rayons sacrés ? Depuis 2007 ça me parle mais je n’ose pas. Par sentiment d’illégitimité, parce que c’est Joéliah qui les a transmis et par manque de foi ou disons qu’entre le sentiment d’illégitimité et l’interdit, la foi est comme aspirée. 
Pourtant, ils sont réels, c’est ce que je vois en méditation, ils agissent qu’on en soit conscient ou pas et ils appartiennent à tous le monde…de plus j’ai acheté les livres pour les connaitre alors autant les utiliser. 
Il doit y avoir aussi la peur d’être dirigée voire manipulée par les entités, les égrégores, mais là encore je ne suis pas obligée de mettre un nom sur les guides qui transmettent l’info et les énergies…Puis aussi les croyances basées sur la notion d’effort, de mérite et de récompense faussent la vision. Croyance qu’il m’a été donné de purifier, d’actualiser au cours de la semaine.

J’utilise spontanément la lumière dorée et au début quand j’ai lu les livres de Joéliah, j’ai beaucoup appelé le rayon rose et le violet mais cette fois ci je viens de demander spontanément d’être enseignée à ce sujet. Puis l’idée de travailler avec le violet et le rose est venue pour l’addiction à la clope dont l’odeur me dégoûte de plus en plus. Je me souviens aussi du dernier conseil des guides de Lulumineuse qui me disaient que des anciennes connaissances se mettaient en place…
"Accepter de se valider soi-même. Des idées et des projets sont en cours de ré-alignement dans votre vibration. Elles sont à la fois le fruit de ce que vous êtes venu délivrer et l'expérience que vous avez souhaité vivre ici. Seulement, pour appliquer vos savoirs dans la matière, vous devez passer par la validation à vous-même. 
Cette étape importante qui vous demande de choisir votre instinct dans l'instant sans penser aux conséquences du futur ou à des expériences passées peu encourageantes. 
La validation à soi-même doit être dépourvue de tout jugement envers soi et en vers les autres pour pouvoir être entreprise avec justesse et sérénité. 
Plus elle devient effective, plus elle vous permettra d'affiner vos perceptions et vos ressentis. Vous êtes guidé vers un nouveau, un nouvel horizon, un changement d'orientation qui fait écho avec votre boussole intérieure. Pour emboîter votre chemin, votre Moi aspire à laisser des parties de la personnalité au monde que vous désirez quitter. Le changement est en cours et le vent qui souffle vers vous est un grand OUI. "

D’autres conseils piochés au hasard les jours précédents amenaient aussi dans cette dynamique de renouveau. Quant à ce dernier, sur le coup, je n’ai pas tout compris.
Évidemment un travail de nettoyage, de libération a été effectué tout au long de la semaine. J’ai dû reconnaitre et lâcher les attentes ce qui me faisait vibrer sur la peur et bloquait le courant de la réception. Du coup, j'ai mieux compris ce message des guides de Lulumineuse qui sont en résonance avec moi, enfin qui me parlent. L'auto validation est nécessaire mais ça demande de changer le regard qu'on porte sur soi et donc de porter l'attention au niveau du ressenti, juste pour faire le lien entre la pensée et la sensation.

Les rayons, c’est une intention qu’on pose et qui va montrer les blocages afin qu’on en prenne conscience et qu’on les lâche. Il y a une prise de conscience et un choix d’abandon à la source à "effectuer", les rayons ne font pas le travail à notre place. Ils peuvent nous aider à intégrer ce qui aide à voir et à lâcher mais c’est à nous de choisir comment on va réagir vis-à-vis des peurs, des blocages. 




Notre capacité de choisir est nécessaire mais pour cela en toute logique nous sommes amenés sur le terrain à devoir faire des choix. Des situations se présentent afin qu’on puisse observer comment nous nourrissons les anciennes croyances et pour qu'on choisisse en conscience ce qu'on veut rayonner maintenant.

Par exemple une des raisons pour lesquelles je bloquais à utiliser les rayons, c’est cette notion d’effort. En effet, ça parait trop simple pour le mental de décréter ce qu’on veut mais là encore, il faut percevoir les choses avec du recul.
Il s’agit de poser l’intention et de maintenir le désir vivant en soi. 
Si je veux la paix, je vais être confrontée à une situation qui va me faire réagir. 
Le contexte est posé, des émotions dites négatives vont se présenter telles que la peur, la colère, le sentiment d’injustice, la sensation d’être une victime…tout cela est juste à observer, à reconnaitre puis décider de passer à autre chose. 

Concrètement, ça veut dire de laisser le mental exprimer les pensées sans les juger et sans les croire. Ensuite ou simultanément plutôt, les émotions se manifestent et c’est cela qui rend l’expérience difficile parce qu’on peut ne pas s’identifier aux pensées par un raisonnement logique mais quand ces pensées sont appuyées par des sensations désagréables, les mécanismes de protection s’enclenchent. 
Le mental cherche à comprendre, l’instinct de survie bloque l’émergence de l’émotion à l’origine du mal-être qui laisse une sensation de confusion où on ne sait plus faire la part des choses parce qu’alors on "raisonne/résonne" comme un enfant ou avec le cerveau reptilien et limbique.

En confiant à la source toutes les pensées de peur, on va peu à peu changer son regard sur elle, lui donner moins d’énergie, la percevoir comme une enseignante et comme une énergie utile. 
L’instinct de survie est vital et il peut aussi nous révéler des compétences insoupçonnées comme dans le film Forest Gump où le personnage principal découvre sa puissance dans la course alors qu’il est poursuivi par des gamins. Je reviens sur ce film parce qu’il est rempli de message, de sagesse.

Ainsi quand on ne voit plus la peur comme une ennemie, on élargit son champ de vision et son potentiel. Mais pour en arriver là, il faut apprendre à accueillir, à observer objectivement. Et à ne plus croire nos pensées afin d'apprendre à nourrir le silence comme pour entendre/sentir les messages de l'âme.
De cette façon peu à peu encore on va comprendre que la vibration détermine l’état d’être et qu’elle est la base essentielle de l’être. Qu’elle est en mouvement et qu’on peut apprendre à l'orienter, à jouer avec, à choisir le type de fréquence qu’on veut rayonner et comment canaliser l’énergie de vie, du désir. 

Les répercussions sont immenses et multiples puisque tout se matérialise selon la fréquence vibratoire et amplifie par effet de résonance, par le mouvement, la communion, la fusion. On peut dire que l’essence, l’esprit précède la forme tout comme la création commence par une idée.
J’ai été inspirée à faire du ménage dans l’ordinateur. C’est une façon de mettre à jour les croyances, de lâcher ce qui n’est plus utile et de restructurer la pensée. Le ménage dans la matière suivra naturellement. 
Puis c'est aussi à l'image de ce qui se passe quand on n'attache plus d'importance aux pensées, c'est comme si l'écran du mental était nettoyé, comme un tableau noir dont les traits à la craie son effacés. Ceci dit, là encore, ce n'est pas le mental qui peut effacer la mémoire, les images qu'il génère, c'est le fait de ne plus nourrir le passé, de s'en détacher...




1 10 Incarner le changement n’est pas une course, il n’y a pas de diplôme à gagner, c’est juste un désir qui nous permet de savoir qui nous sommes et comment nous fonctionnons. 
Nous sommes constitués de différents corps subtils qui vibrent plus ou moins vite et qui fonctionnent selon leur propre rythme. 
Ainsi quand on veut changer une croyance, ce changement se réalise dans tous les corps, et comme ils sont tous reliés entre eux et au corps physique dont la vibration est la plus dense, lente, comme la conscience est composée d’une part d’inconscience, comme la mémoire émotionnelle est contenue aussi dans nos gènes, c’est en maintenant le désir de paix et d’unité que le changement va s’opérer. Il se fait selon le rythme propre à chaque corps d'où la sensation de lenteur. 

Puis par-dessus tout, on intègre, on apprend à rayonner un aspect de l’amour qui n’est pas des moindre : la patience. Cette vertu c’est l’amour sans conditions en action parce qu’elle est composée d’une bonne dose de permissivité mais aussi d’espérance et de confiance. 
Ce n’est pas vraiment la qualité première du mental mais c’est simplement parce qu’il est conditionné à réagir vite puis à obtenir un résultat immédiat. 

La société elle-même est conçue selon ses règles qui répondent au besoin de productivité, qui fonde tout sur le pouvoir d’achat. C’est aussi cela qui rend le changement difficile, outre le fait que ça demande de plonger dans les profondeurs de l’inconscient, parce que ça nous amène à nous individualiser et donc à nous isoler. A écouter et à suivre notre intuition qui est à contre courant de la norme ou des raisonnements logiques du mental, des croyances nourries par la société. 

Et pourtant elle nous ramène dans le courant de la Vie, du vrai, de ce qui a vraiment de la valeur. En ce sens on se libère aussi des illusions de ce monde mercantile qui considère les individus comme des objets. 
Cela fait écho à la façon dont nous traitons les aspects internes que nous n’aimons pas, les facettes de la personnalité que nous voudrions éliminer. Mais là encore, en les considérant comme des énergies utiles, des aspects internes nécessaires à notre équilibre, notre complétude, la vision et l’attitude changent peu à peu.

Le fait que le changement demande du temps nous démontre aussi que nous ne sommes pas des robots, ou des machines, nous changeons en prenant conscience de ce que nous sommes, de ce que nous vibrons et en décidant ce que nous voulons maintenant rayonner. 
La culpabilité n’est pas mauvaise en soi par exemple parce qu’elle participe à l’ouverture de conscience, de cœur, elle déclenche des  prises de conscience. La peur regardée en face amène à la colère qui pousse à l’action. Selon l’effet qui suit l’acte, si on se sent coupable, on saura que la vibration qui a sous tendu le geste, n’est pas la meilleure, qu’il nous faudra apprendre à agir depuis la paix en soi.

Lorsqu’on pose l’intention de pacifier nos corps, nos émotions, on peut visualiser le rayon rubis doré, le rayon rose ou encore le blanc. Ou simplement ramener la pensée sur ces couleurs afin de maintenir l’intention en place. 
En apprenant à penser en terme d’énergie, de rayon, l’attention se focalise au-delà de la forme, on s’ouvre à recevoir, à percevoir les signes subtils, à ressentir les vibrations.

Dans cette ouverture si nous sommes plus visuels, nous allons percevoir les énergies lors de méditations, être attiré par une couleur plus qu’une autre. Si on est sensible aux sons, on va savoir quel genre de musique nous fait du bien et développer notre intuition, nos sens de cette façon. Notre capacité de ressentir et de percevoir au-delà de la matière, de la forme. 
Puis on va prendre confiance autant à notre intuition qu’aux messages qu’on reçoit, comprendre mieux les sens, leur fonction, ce qui est à cultiver en soi. 
Et par-dessus tout cette attitude qui consiste à se positionner dans l’accueil nous connecte à notre cœur sacré, notre âme, nous apprend à cultiver les qualités de la source tout en reconnaissant la présence des aspects plus subtils de l’être.   

Ce qui me plait dans les rayons c’est que cela éveille et réjouit l’enfant intérieur, c’est aussi une façon de lâcher les étiquettes, de ne plus personnifier l’âme, les énergies. 
Chaque fois qu’on associe la source, les anges, à des figures humaines, on enferme l’énergie dans des concepts, on projette nos attentes, on fausse la vision et la perception de ce qui est essence, énergie, vibration et mouvement. 




En ce sens, les rayons ou le fait d’envisager les richesses intérieures, les énergies, comme des couleurs et des sons, nous libère de l’identification, de la projection et de la personnification. 
Les sons, les images ont un impact direct sur notre inconscient, notre mémoire émotionnelle et on peut les utiliser pour sentir les blocages internes, les croyances, à reconnaitre et à lâcher. On peut aussi nourrir la joie, cultiver le silence en contemplant des images qui reflètent le beauté de la nature. Elle est remplie de symboles, d'enseignements, comme le dit Idriss Aberkane, c'est un livre ouvert et vivant.

Développer l’intuition, les perceptions, c’est voir au-delà des croyances et des conditionnements, c’est entrer dans le monde des sens et cultiver la sensibilité. C'est s'ouvrir sans attentes et sans préjugés en étant conscient des richesses intérieures.
Devenir extra lucide, c’est voir, sentir au-delà des concepts, ça ne veut pas dire qu’on va voir les mondes invisibles mais plutôt qu’on apprend à voir ce qui est derrière l’étiquette, la croyance et la peur. 
Déjà en apprenant à se percevoir de façon objectif, dans le détachement, on connecte sa vérité du moment et en même temps on ressent l’essence de la source.

Ces facultés sont à cultiver à l’intérieur, pour soi-même, pour affiner les sens et développer la reliance avec l’âme, restaurer les liens entre chaque corps, chaque aspect de la personnalité, ce qui revient à installer et à amplifier l’amour en soi. 
Développer l’intimité en soi, revisiter le passé, décider ce qu’on veut rayonner dans l’instant, dans l’accueil, l’abandon à la source en soi, c’est œuvrer dans le présent et pour l’avenir. 
On apprend à savoir ce qu’on veut et à s’y tenir et cela vaut toutes les prédictions basées sur la peur et les probabilités qui sont les conséquences logiques des stratégies qui visent à nier la peur, à l’éviter. 
Idem au niveau de la valeur de soi, au lieu de répondre aux tests de personnalité qui sont des logiciels élaborés selon des statistiques, une logique de probabilité, et qui visent à flatter l’ego tout en récoltant des infos très intimes de chaque individu qui se prête à ce Jeu, établissant une banque de données considérable que les services secrets n’ont jamais osé rêver, apprendre à ressentir et à lâcher l’auto-critique, nous révèle ce qu’est l’amour. 

Ce que nous sommes en essence et comment nous pouvons le faire grandir dans cet accueil de tout ce que nous sommes. La reconnaissance extérieure ne peut pas nourrir l’amour en nous-mêmes. Mais lorsque nous rayonnons cette vibration, elle vient naturellement sans même qu’on la recherche. 
Par la nature de l’énergie, de la vibration et la loi de résonance, d’attraction, nous nous connectons aux énergies, aux personnes, qui vibrent sur les mêmes fréquences. 
Puis dans le désir de paix et d’unité, le lâcher prise, il n’y a plus d’attente parce qu’on cultive le détachement.

C’est une preuve d’amour et d’humilité vis-à-vis de la source que de reconnaitre qu’on ne connait pas les mondes subtils, qu’on pénètre un monde nouveau, inconnu. Cela nous place dans la gratitude et l’ouverture et notre comportement se répercute aussi dans la relation aux autres. Quand on a plus rien à prouver on devient libre.

Un exercice qui peut nous aider à pénétrer les mondes subtils, à prendre contact avec l’enfant en soi, les émotions refoulées mais aussi les énergies spécifiques de l’enfant, c’est de dessiner les chakras ou encore des Mandalas selon l'inspiration du moment. 
Ce sont des symboles forts qui figurent chacun des corps et cet exercice est une forme de méditation puisqu’alors le geste demande l’attention, il est la manifestation de l’alignement des corps, la cohérence naturelle. Tout comme la marche ou toute activité manuelle telle que le tricot, le jardinage, la cuisine…




Il nous connecte avec l’enfant intérieur, avec ses énergies et son mode d’expression à travers le dessin, première forme de manifestation individuelle en direction du monde extérieur. Cette approche nous apprend à connecter l'enfant en soi à travers la joie et cela nous permet de porter un nouveau regard sur notre corps, nos émotions. Ainsi, on n'aura plus besoin de passer par la souffrance, les émotions négatives pour changer le regard sur nous-même. L'attention et l'intention qu'on porte sur un sujet, un objet, une particule, en modifie la vibration et ça, c'est à cultiver.
Au-delà ou avant l’expression orale, le dessin est la reproduction de ce que perçoit l’enfant, sa représentation personnelle du monde qui l’entoure, c'est une perception dénuée de jugement et cependant elle est le pur reflet de ce que vit l'enfant, de ce qu'il porte. On utilise le dessin en thérapie enfantine afin de connaitre les émotions refoulées, les éventuels traumas. 

Le monde des symboles est le langage de l’âme tout comme sa représentation et en dessinant on utilise la même forme de communication non verbale. 
Tout comme l’écriture spontanée, le dessin exprime les profondeurs de notre être. La spontanéité autant dans le geste que dans le fait de ne pas réfléchir ou raisonner, nous connecte à ce qui est vrai en nous, au niveau profond mais aussi élevé, au niveau subtil, au-delà du mental et de la forme. C’est une forme d’expression du cœur et ça n’est pas par hasard si les mains en sont la prolongation. Autant dans les gestes de tendresse que dans le fait d’être sincère et spontané.

Nous sommes constitués de plusieurs corps reliés au niveau énergétique et on fait l’expérience de l’unité, de cette harmonie qui régit l’énergie lorsqu’on purifie le mental émotionnel. Parce que le chakra du troisième œil est associé à l’intuition, en développant nos sens, on développe les facultés de ce corps. 
Accueillir une émotion, offrir à la source les pensées, les émotions que l’enfant en nous exprime dans la spontanéité, c’est apprendre à lâcher les attentes. 
C’est cela qui permet de voir au-delà de la forme et de ne pas faire une vérité universelle de ce qui est perçu. 
Une attente est une projection, une anticipation qui fausse la vision, qui vient sur l’écran du mental, c’est l’expression de ce que nous croyons et donc c’est un message provenant de l’inconscient. Cela est une invitation à lâcher prise et ça se distingue de la vision donnée par l’âme, par l’intuition, qui elle n’est attachée à aucune croyance, aucune référence au passé.

Quand nous nous connectons à nos émotions dans l’accueil, nous sommes aussi connecté à l’enfant en nous, c’est comme si on l’embrassait et cet accueil, cette reconnaissance est très puissante parce qu’alors, c’est l’amour qui nous a tant manqué qui circule à l’intérieur. 





Il y a beaucoup de façons de connecter l’enfant, les émotions en soi, tout ce qui suscite des réactions spontanées qu’on pourra accueillir dans l’amour lumière de la source. Tout ce qui est fait avec joie et amour, tout ce qui éveille ces énergies légères en nous.
Un autre moyen de le faire, c’est par exemple ce que propose Magali Magdara dans ces nouvelles séances de reconnexion âmiques.

Il y a déjà eu une séance mais vous pourrez y accéder en cliquant sur le lien. 
L’effet miroir et le fait que l’énergie ne soit pas limitée par l’espace et le temps, sont des outils de libération qui nous montrent aussi par l’expérience, le caractère infini et illimité d’une grande part de ce que nous sommes, de notre essence. 

Les enfants d’aujourd’hui sont des miroirs invitant l’enfant en soi à se déployer, à se manifester dans sa pureté, son innocence mais aussi ses facultés intrinsèques qui sont nombreuses et que nous pouvons découvrir, cultiver en nous intériorisant.

Les générations qui ont lâché le modèle éducatif par la punition, la récompense et la crainte ont proclamé "l’enfant roi"mais là encore, c’est à l’intérieur que la guérison se réalise, dans la relation à l’enfant intérieur. 
Cependant cette progression dans la société est aussi le reflet de ce que beaucoup vivent intérieurement, de cette conscience qui réalise l’importance des qualités de l’enfant, son caractère précieux. 
A l’image de l’évolution de la société qui prend de plus en plus conscience de l’importance des enfants qui sont le monde de demain, beaucoup d’individus reconnaissent la nécessité de connaitre et de guérir l’enfant en soi qui représente l’humain de demain, unifié, harmonisé, authentique, responsable et complet. 

Cet aspect de nous incarne la créativité, l’imaginaire, le néocortex activé, mais aussi l’intuition, l’avenir. Tant qu’il est blessé, renié, isolé, nous nous sentons en manque, divisé, confus et perdu mais lorsqu’on apprend à le reconnaitre, à l’apprivoiser, on se sent revivre, renaitre, on est vivifié.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr