vendredi 6 octobre 2017

« L’éveil, un concept à la mode...une nouvelle forme d'évasion ? »





4 10 Apprendre à suivre la guidance intérieure est quelque chose de passionnant qui rend intéressant le moindre geste du quotidien. La vibration qu’on émet et qui porte notre geste, qui vient des pensées émotions qu’on nourrit, modifie notre état d’être, notre vision et nos gestes qui sont alors emprunts de légèreté. Mais ça demande de laisser passer les pensées, les émotions, de ne pas s’y attacher et ainsi de retrouver confiance en soi, en son intuition. L'intuition qui se présente sous la "forme" d'une évidence, qui n'est pas le fruit d'un raisonnement logique même si ensuite on peut en comprendre le sens. 

Pourtant, ce matin au réveil, ça n’était pas vraiment la joie. Je me lève trois à quatre fois dans la nuit pour aller aux toilettes et je me réveille pas très en forme. L’idée de vieillir me perturbe en ce moment parce que j’ai passé ma vie dans les nuages, à tuer le temps, à me laisser bercer par les psychotropes pour fuir la réalité qui m’était insupportable. 
Alors maintenant, c’est comme si je me réveillais ou comme si j’acceptais enfin d’être présente et impliquée dans la vie quotidienne qui avant ne m’intéressait pas du tout. 

C’est comme si je passais progressivement d’un monde totalement virtuel à un monde semi virtuel. Comme si j’avais somnolé pendant plus de trente ans mais je me retrouve dans un monde où les repères sont totalement changés et obsolètes. 
Je n’ai pas vu passer le temps ni changer mon corps physique, je ne me suis pas vue vieillir mais maintenant je prends conscience que les autres aussi ont vieillis, ceux qui berçaient mon adolescence sont pratiquement tous décédés. Comme je ne regarde pas la télé et comme je ne l’ai pas vraiment regardé de ma vie, quand je tombe par hasard sur des émissions d’aujourd’hui, je prends une grosse claque en voyant les personnalités d’autrefois fortement marquées par le temps.

D’ailleurs j’ai la sensation que tout le monde a pris un gros coup de vieux en seulement quelques années. C’est peut-être dû aux prises de conscience générales, au désir d’abandonner les anciennes croyances et en même temps aux épandages massifs et incessants depuis 2013. 
Ces manipulations du climat perturbent à plusieurs niveaux, le temps change si brusquement qu’on perd les repères habituels là aussi. 

Mais quand je pense à ça, je me dis que tout est fait pour me ramener au présent. 
Autant ces pertes de repères qui font qu’on peut difficilement prévoir les choses que ces pensées à propos du vieillissement. Je ne sais plus où j’ai lu que l’humain de demain vivrait plus de mille ans mais cela ne m’a pas réjouit d’autant plus que la mort est un passage. Un passage qui permet de faire le point de changer de forme, de lieu, d’époque ou de contexte puis la mort place tous les humains sur un pied d’égalité. 

Puis je me fous de demain, pas dans l’idée "après nous le déluge" mais parce que ce qui importe c’est comment je me sens maintenant, ce que je rayonne, ce que je porte et ce que je choisis d'émaner. 




Être en paix avec le présent signifie aussi que le passé ne compte plus et que l’avenir sera nécessairement meilleur puisque j’apprends le détachement et que j’en ressens les nombreux avantages. 
Quand je viens à l’intérieur, sans attentes, juste dans l’observation neutre, rien ne compte plus. 
Ce qui libère du mal-être et de la peur du lendemain, c’est la façon dont on appréhende ce qui se manifeste au présent. Et quand je reviens à la neutralité, cela permet de relativiser, de trouver l’équilibre. 
Je n’ai rien fait hier, je n’avais aucune envie et mon cœur palpitait fortement par moments. J’ai rassuré le mental, ce qui revient à ne pas nier les peurs et à les confier à la source. 
Puis je lui ai rappelé que pour le moment, "on" se contente d’être dans l’accueil et de suivre l’élan enthousiaste. 
Il est question de cesser de lutter, de résister, de se diviser en incriminant un aspect de soi, plus souvent le mental quand on cherche à vibrer la paix. 
Pas question de se reprocher quoi que ce soit ni de se forcer à agir si l’envie n’est pas là. 

Confier à la source tout ce qui remonte dans ce désir de pacifier les corps, de maintenir la paix en soi et la vibration change alors parce qu’on s’abandonne en confiance. 
Je n’ai pas nourrit les pensées de critique qui d’ailleurs sont de moins en moins fréquentes. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi j’avais des palpitations cardiaques, je me suis contentée d’offrir à la source ces pensées et d’essayer de ressentir la peur. 
Enfin je devrais plutôt dire que j’ai juste observé ce qui se passait à l’intérieur, comment ça évoluait, comment le ressenti dirigeait l’attention. 

Un truc qui m’aide à lâcher les pensées, c’est de juste détendre le corps physique par la respiration. Là encore, pas question de forcer le rythme naturel en inspirant trop profondément, j’ai juste observé la respiration et comment le corps se détend à l’expir. Puis j’ai senti comment elle devenait plus fluide à mesure que je me relaxais. 

En faisant cuire de la saucisse pour mon déjeuner, j’ai eu l’idée de jeter le liquide qui en sort à la cuisson. C’est du sel enfin du sel ajouté par le charcutier sous forme concentrée. Ce n’est pas une idée qui est venue d’un raisonnement mais plutôt d’un seul coup et c’est ensuite que je me suis dit que trop de sel n’est pas terrible pour le cœur. 
Là encore c’est plus intuitif qu’autre chose. 
J’ai arrêté de manger du saucisson à l’ail "fait maison" par le charcutier, simplement parce que je n’aimais plus le goût, je le trouvais trop salé. 

Je me fie plus à mes papilles gustatives et à mon odorat, pour savoir ce qui convient à mon corps, qu’aux infos qu’on trouve sur le net, au sujet de l’alimentation. 
De toute façon on entend tout et son contraire et là encore je me dis que c’est encore une occasion d’apprendre à se faire confiance, à utiliser ses sens, à suivre son intuition et parfois même son instinct. 
Là encore, faire confiance à son corps physique, à ses réactions spontanées, sans opposer de résistance mais juste observer, ramène à la paix, à l’équilibre. 
Même la peur, les émotions dites négatives, se transforment quand on n’oppose pas de résistance, quand on ne cherche pas à comprendre, quand on se contente de ressentir, d’observer avec détachement.  




6 10 J’ai ressenti le besoin de me reposer hier après midi. Le corps physique est autonome et il se régénère de lui-même pour peu qu'on réponde à son besoin de repos. 
L’écouter, c’est juste répondre à ses besoins de sommeil, de nourriture, d’eau, en conscience et en suivant son intuition. 
Là encore pour la nourriture nous avons des papilles et nos sens nous envoient des signaux pour savoir quoi manger: la salivation, l'enthousiasme, l'appétit. C’est un langage non verbal et à peine perceptible mais ça se traduit par une sorte d’enthousiasme. 

La plupart du temps, nous choisissons des aliments selon des croyances, par peur, par besoin de suivre un modèle idéal, on laisse notre mental et ses besoins de plaire décider ce qui convient à notre corps physique. 
Le fait de vieillir permet de prendre conscience de l’importance du confort physique qui commence à prévaloir sur les apparences. Le besoin de plaire a perdu son attrait à mesure que le corps physique se dégrade parce qu’on se sent hors compétition. 

On perd le goût de plaire non pas parce qu’on apprend à se détacher de la forme, des conditionnements et des apparences mais plus souvent parce qu’on se sent largué. 
Dans un sens, c’est un processus qui peut amener à lâcher prise mais en général il nous maintient plutôt dans les regrets, le sentiment de perte et même d’injustice. 

Comme la société met en valeur la jeunesse, sans toutefois la valoriser, mais comme elle admire cet état, cette période de la vie où on est potentiellement le plus compétitif et productif, lorsqu’on vieillit, on se sent minable, dépassé. 
A partir de 40 ans, les enfants deviennent autonomes et on se sent inutile en plus de se voir défraichit. Les femmes entrent parfois en conflit, en rivalité, avec leurs filles et belles filles tandis que les hommes de cet âge recherchent une partenaire qui pourrait être leur fille. Comme si cela leur donnait une seconde jeunesse. 

Même si je schématise et généralise grossièrement les choses, ce sont des comportements qui se fondent sur des croyances et conditionnements habituels. Et même si on n’agit pas de cette façon, il est clair que le fait de vieillir amène à se questionner, à chercher un sens à sa vie et la peur de la mort, le sentiment de perte, se manifestent naturellement. 

C’est la période de la vie où le risque de dépression est le plus fort mais c’est aussi le moment de se remettre en question, de trouver un sens plus profond à la vie. C’est l’âge où la révolution est intérieure mais cela demande un élément déclencheur qui va bouleverser les croyances.

Dans la quête de sens, et par l’information accessible par Internet on va s’épuiser à chercher des réponses à l’extérieur, à un questionnement qui est intérieur et très intime. Quelque chose dont nous avons les clefs, les réponses, les solutions. On entend de plus en plus parler d'éveil. C'est de plus en plus à la mode et chacun en donne sa définition en croyant que c'est valable pour tout le monde. Je ne fais pas exception à la règle...

Mais cette quête à l’extérieur est aussi ce qui peut nous aider à développer notre discernement et à reconnaitre notre intuition. Tout peut être une occasion de grandir, de se développer, de se connaitre et de se reconnaitre. 
Et cela passe par la désidentification des pensées, des croyances, des émotions. 
Mais ces pensées, ces émotions et ces croyances sont aussi des informations qui nous aident à reconnaitre notre essence et nos besoins réels. 

En prenant conscience qu’on souffre de continuer de nourrir une croyance adoptée dans l’enfance, on sera plus à même de lâcher prise, de remettre en question la dite croyance. Mais là encore il y a un processus à suivre si on peut dire. 
Cela consiste à observer objectivement et à laisser s’exprimer librement autant les pensées que les émotions qui soutiennent les croyances d’enfance ou de la société. 
Et le truc, c’est de sentir que nous ne sommes pas ces pensées et ces émotions. Ou qu’elles font partie de notre passé, que l’enfant spontané en nous, est à même d’exprimer. 




Sentir à la fois l’émotion qui s’extériorise et savoir qu’elle appartient au passé peut aider à s’en détacher. Reconnaitre et lâcher, libère de l’attachement aux croyances et rend plus conscient de ce qu’on veut vraiment. L'éveil, c'est juste prendre conscience de qui nous sommes, dans le face à face avec soi-même, dans la transparence, l'honnêteté et l'accueil.

Le sentiment d’urgence à cause des douleurs au cœur se manifeste aussi mais plutôt que de lutter ou de me forcer à faire ce que j'avais prévu, je me laisse guider par le désir. 
C’est vrai que l’idée de la mort m’apparait maintenant non plus comme une forme de délivrance mais plutôt comme une perte. Je commence seulement à aimer ce que je suis, ma vie, et l’idée que ça s’arrête amène des frustrations. 
Là encore, j’ai vite fait de dramatiser mais en même temps, c’est l’occasion de toucher les peurs inhérentes à l’humain. La plus grande frustration serait de ne pas goûter au détachement total, celui que je ressentais avec les drogues.

C’est cela qui me motive à vivre ici et maintenant, pouvoir connaitre l’effet que ça fait de vivre "dans" l’amour sans conditions et en même temps en étant détaché de l’illusion ou de l’illusoire, de l’éphémère. J’ai utilisé des parenthèses pour entourer le mot "dans" parce qu’en fait nous baignons constamment dans l’amour mais comme nous en avons fait un concept, comme nous l’avons définit selon des croyances, nous n’en ressentons pas l’essence. 
Nous en sentons l’énergie, le mouvement lorsqu’on se sent attiré par quelqu’un ou lorsqu’on se sent vibrer avec une personne mais si on observe de plus près, ces sensations fortes sont plus souvent des émotions telles que la peur, la peur de perdre l'exclusivité, l'attention, les attentions de la personne "aimée", des pulsions sexuelles, des combinaisons chimiques qui s’accordent, des sécrétions hormonales. Et dès que ces sensations surgissent en présence de quelqu’un, on veut se l’approprier, on veut l’exclusivité de son amour ou de son attention. 

Cultiver la paix en soi, soutenir ce que nous sommes à tous les niveaux dans la communion silencieuse ou par le dialogue sincère, nous révèle la nature de l’amour et sa présence constante. Ou du moins que c’est l’essence de l’être, que cet amour est en nous et que nous pouvons le cultiver en ayant un regard lucide, sincère et bienveillant sur soi.

Après ma séance de "rien", le téléphone a sonné et j’ai été ravie d’entendre enfin la voix du vendeur de bois. Là encore, je me suis dit que moins je luttais, moins je nourrissais les pensées de peur, plus je lâchais les attentes et plus les choses deviennent fluides. 

Cela m’a aidé à contacter la douleur au cœur lorsque je suis allée m’allonger le soir. Elle avait amplifié et se localisait alors plutôt dans le dos. J’ai mis quelques temps à trouver une position confortable puis j’ai parlé à mon corps, je lui ai confié mes inquiétudes et mon désir de continuer ensemble cette expérience d’être incarné ici et maintenant. 

Je fais du tri dans les marques pages qui datent de 2014 pour certains et beaucoup ne sont plus actifs mais je suis tombée sur l’un d’eux qui décrit un dialogue avec le cœur, puis d’autres parties du corps. J’ai senti beaucoup de jugement, de pression, dans ces conversations qui sont toujours intimes, uniques. 

On parle beaucoup de s’écouter et de parler à son corps mais à mon sens, ce ne sont pas vraiment les mots qui impactent ou qui sont reçus par les cellules, les organes. C’est la vibration qui les porte et surtout celle de la transparence, de la sincérité. 

Je n’ai pas dit à mon cœur de continuer de se battre pour qu’on reste en vie dans cette forme mais plutôt qu'il me montre, m’inspire pour savoir quoi faire pour l’aider à maintenir la vie, l’amour à l’intérieur, pour l’aider à fonctionner sans effort. 
Si on est au bout du rouleau, je ne peux rien y faire mais déjà, je peux limiter le stress, écouter et suivre mon intuition, maintenir la paix à l’intérieur, répondre au besoin de repos, peu importe si c’est le matin, l’après midi…peu importe si j’ai prévu quelque chose à faire. 
Maintenir la paix en soi, ça veut déjà dire de ne plus suivre les pensées de jugement, de lutte, de lâcher la pression, les peurs.

J’ai attendu de ne plus sentir la douleur de façon intense pour me lever. Je me lève trois à quatre fois la nuit et la dernière, en général je ne me recouche pas sans faire attention si je suis suffisamment reposée. Cette fois-ci, je me suis plus fiée à mon état physique qu’aux pensées qui démarrent à cent à l’heure dès que je suis réveillée.
Là encore, apprendre à revenir à la paix, à la sensation physique au lieu de suivre les pensées qui émergent au même endroit qu’on les a laissées la veille, c’est passer progressivement de la tête à l’unité. 

Le mental commande la plupart de nos actes et comme une grande part de ce qu’il est, est inconsciente, automatique, pas étonnant d’avoir l’impression d’être manipulé, de passer à côté de sa vie.
Je précise que ce que’ j’écris ici est mon point de vue et que comme tout point de vue individuel, il est subjectif. Même si certaines choses sont communes, l’expérience de la vie sur terre est intime et à mon avis, l’intérêt c’est d’apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, donc à s’aimer sans conditions. 




Je me prends un peu la tête avec la clope et cette douleur m’oblige à ne plus agir dans l’automatisme ou du moins à revenir à la conscience de ce que je veux et ainsi à fumer moins. C’est aussi ce que j’ai confié à la source hier, le fait que je ne veuille pas lutter pour arrêter de fumer. 
J’ai l’impression que c’est avant tout la façon de gérer mon temps qu’il m’est inspiré de changer et surtout d’agir davantage depuis la joie ou l’envie d’agir. 
Occuper les mains non par peur mais par désir de faire. 
Puis comme je suis encore dans une phase de diminution des cachets, c’est normal que les peurs, les sensations physiques apparaissent plus nettement. 

Là encore, le truc c’est le détachement, le recul. Ces peurs, peur de la mort, de la vieillesse ne sont pas nouvelles, dans le sens où ça n’est pas une découverte et elles reviennent régulièrement mais à chaque fois, je les aborde avec plus de sincérité, de profondeur et plus de détachement. Ce détachement que certaines drogues procurent facilement mais cette façon d’agir, c’est une fuite et pas un face à face. C'est cette peur du face à face qui nourrit la dépendance aux cachets et s'oppose encore au désir d'être plus présente et plus consciente.

Je crois que je pourrais dire que ma vie n’a pas été vaine si je peux vivre ce détachement en conscience. Ce que je vis la plupart du temps, c’est un détachement superficiel qui finit souvent par la pensée qu’à la fin on meurt. Là encore, c’est une ruse du mental, une façon d’éluder la question mais surtout l’émotion, une façon de bloquer l’émotion, l’énergie. 

Quoi qu’il en soit, c’est déjà être conscient qu’il y a un blocage ou que la peur est encore impressionnante. C’est une forme de détachement déjà parce que je ne m’identifie plus aux pensées, aux stratégies d’évitement. Et c'est ce qui me permet d'être beaucoup plus en paix dans l'ensemble. C'est aussi ce qui fait que j'oublie de plus en plus souvent de prendre un bout de cachet, que j'en étale les prises, que l'étiquette négative s'en détache, que le geste n'est plus aussi compulsif et nécessaire. 
Là encore, je ne force rien, je constate le détachement qui s'opère en profondeur et je m'en réjouit. Je me laisse guider pour savoir quand diminuer et quand c'est mieux de stabiliser les doses. C'est du "jour le jour" et c'est de cette façon que j'apprends à la fois le détachement mais aussi à "écouter l'intuition", à la suivre, à faire confiance à mes corps, mon âme...

Reconnaitre et accepter, c’est déjà être dans une autre fréquence, celle de l’ouverture, de la confiance. Oui, je reconnais simplement que la mort me fait peur tout comme le fait de vieillir, de faire face à la réalité d'aujourd'hui et même si c’est relatif, nier ces peurs, c’est leur donner de l’énergie, ajouter à la peur, l'énergie du rejet, de la lutte.

Je me sens plus légère même si je n’ai rien fait d’autre qu’écrire et jouer de la musique. C’est devenu un réflex naturel de m’épancher, de vider mon sac par l’écriture et d’élever mon taux vibratoire en faisant quelque chose que j’aime et qui réjouit l’enfant en moi. Pour aujourd’hui, je laisse tomber l’idée de projeter quoi que ce soit, je me laisse vivre. 

Prendre l'habitude d'écouter et de suivre son intuition, ça demande de la pratique et du temps ou de la présence, de l'attention. Là encore, inutile de projeter et de nourrir des attentes. 
De toute façon le jour de ma mort ne dépend pas de "moi" mais ce que je peux décider, c'est comment je veux me sentir maintenant et ce que je fais pour ça ou plutôt ce que j'arrête de penser, de croire, de suivre...
Accepter que pour le moment, je sois dans l'action ou motivée à agir et déterminée, un jour sur deux, c'est une forme de lâcher prise qui nourrit la confiance. 
Là encore, tout dépend comment on se situe, si on est dans la lutte, les attentes ou si on accepte de ne pas avoir le contrôle. 
Le seul fait d'avoir décidé de suivre encore le désir immédiat plutôt que le programme prédéfinit, me ramène dans la paix et la confiance. D'autant que je suis beaucoup plus efficace et productive quand je me laisse guider de cette façon...

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr