dimanche 11 juin 2017

« Remontées émotionnelles, trouble, puis confiance ; un cycle naturel d’expansion »





8 06 Les choses changent d’elles-mêmes quand on s’abandonne en confiance à la source. Je me rends compte qu’au lieu de chercher à diminuer les doses de médicaments, je plonge chaque jour un peu plus dans le monde émotionnel sans appréhension, avec neutralité, curiosité et confiance. Et je pressens que cela est la voie du détachement par excellence.

Il est clair que la peur du manque a motivé chacun de mes choix passés et c’est celui de la fermeture qui a été adopté. Maintenant que je m’ouvre à ressentir, à écouter ce qui se vit en moi, je constate les répercussions de plus en plus évidentes jusque dans le quotidien, de ce choix d’ouverture. Dire "oui" à ce qui est nous en révèle la réalité objective, profonde, au-delà des croyances, des définitions communes, des formes.
La nuit a été agitée et le chat qui m’accompagnait a confirmé la sensation d’un travail nocturne d’intégration et d’harmonisation émotionnelle donc énergétique.

Chaque fois que je fais un pas vers la source ou que je me place en position d’accueillir ce qui se manifeste, il semble qu’il y ait un afflux d’énergie ou une expansion intérieure qui permet la libre circulation de l’énergie de vie. Cela révèle encore quelques blocages mais dans l’ensemble la fluidité et la légèreté s’installent. 
Je le constate par les variations de fréquences, de sensations qui sont encore fortes mais qui s’apaisent de plus en plus. Comme si la dynamique des pôles se libérait du superflu, de l’excès. Puis cela me donne de l’énergie, de la vitalité même si le besoin de repos se fait aussi sentir par moment. 
Observer cela m’en détache et comme je ne retiens plus rien, l’apaisement suit rapidement les phases chaotiques ou plutôt mouvementées parce qu’en fait quand on enlève les étiquettes, quand on vit simplement l’énergie qui passe, ça ne dure que le temps de le sentir.

« Le libre-arbitre » Magali





Nous faisons partie d'un Plan, et celui-ci demandait que nous soyons plongés dans l'Oubli pour expérimenter la Dualité dans toute sa démesure et sa Beauté. 
A cette fin, nous avons usé de notre libre-arbitre pour répondre à cette trame planétaire. Nous avons choisi d'abandonner notre Conscience le temps d'une mesure, et en cela, nous nous sommes faits un magnifique cadeau.
 
Le libre-arbitre est à double visage, comme tout ce qui est. 
Il ne s'agit pas de vouloir pour avoir ou être. Nous sommes bien plus généreux que cela. Non, nous nous donnons les potentialités de ressentir en profondeur les facettes de notre personnalité, que ce soit celles qui nous flattent ou celles qui nous font peur. 

Nous pouvons croire que nous sommes prisonniers d'un Jeu extérieur, victimes d'une farce grandeur Nature, soumis à des Lois que d'autres dictent. 
Là encore, nous utilisons notre libre-arbitre. Nous choisissons nos croyances.
 
Le libre-arbitre se voit dans la pleine Conscience, et cela est vrai. 
Tout comme il s'exerce dans notre inconscience. 
Car nous ne sommes jamais séparés de notre âme puisqu'elle y a planté au préalable sa corde d'argent, avant de se déposer en douceur dans notre ventre lorsque nous sommes prêts à l'accueillir.

jeudi 8 juin 2017

« La peur, la colère, l'énergie de vie contrariée qui porte des messages importants »





5 06 La nature nous apporte tout ce dont nous avons besoin, à tous les niveaux de l’être et dans cette interaction, cette incarnation, elle nous enseigne les lois de la manifestation, de la création, par l’exemple, par le seul fait d’être elle-même. 
En étant immergée dans la vibration du jardin, de la nature, dans la communion avec la terre, ces pensées me sont venues comme une évidence, comme si les fleurs me le soufflaient à l'oreille. 

La façon dont la graine germe en terre, son développement qui commence dans l’obscurité, le silence, l’enracinement puis la croissance vers la lumière, nous révèle tous les principes du vivant, de la création, de l’évolution naturelle et inexorable. 
On y voit le développement de l’individu, comment le processus se réalise avec aisance et ce qui le motive et le fait croitre, s’épanouir. 
C’est quelque chose qui nous semble banal, à côté duquel on passe indifférent sans en soupçonner la force ni la valeur pédagogique. La sagesse de la nature est remarquable pourtant et quand on l’observe, l’effet miroir est stupéfiant. Pas étonnant que le fait d’être au contact de cette enseignante silencieuse nous révèle notre propre essence et sagesse.

Dans le temps de la germination qui se fait en silence et dans l’obscurité, les forces élémentaires s’associent de façon équilibrée afin que la plante croisse, les codes contenus dans la graine s’activent afin qu’elle prenne forme. 
Il en est de même pour nous, nous portons en nos gènes, en nos cellules, les codes pour chaque organe, chaque programme psycho-émotionnel et nous nous imprégnons dès l’état de fœtus de la charge émotionnelle de nos parents.

mardi 6 juin 2017

« Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine » St Germain via Agnès Bos-Masseron





Ce qui fait la grandeur d'une œuvre artistique est ce qui fait la grandeur de la vie humaine. Ce qui fait la grandeur d'une vie artistique est l'intention, la pureté de l'intention et l'art d'exprimer  cette intention pleinement dans chaque aspect de la vie.
Dans chaque aspect de l'œuvre artistique, rester uni à la vision première et œuvrer avec minutie pour traduire cette vision à travers l'expression.

De la même manière, le meilleur état d'esprit pour se préparer à créer est le même état d'esprit que celui de la vie. Il ne devrait pas y avoir à se préparer pour la création artistique. Cela devrait suffire d'être prêt dans chaque moment à exprimer la vision la plus holistique de sa vie. C'est comme cela que devrait vivre chaque être.

Chaque être doit être pleinement à l'écoute de sa propre vision, pleinement présent, pleinement ouvert, pleinement conscient. Ceci permet la spontanéité du jaillissement de la création. Celui qui est vivant, pleinement vivant, a retrouvé la spontanéité de l'art d'être créateur.
S'il vous semble que cette vision est trop loin de vous, alors avant de vous ouvrir à la création artistique, posez-vous en vous-même, fermez les yeux et retrouvez la profondeur à partir de laquelle jaillit l'expression créatrice.

lundi 5 juin 2017

« Suivre les élans du cœur, le flux de la Vie »





4 06 En parlant avec des lecteurs, je me rends compte que chacun interprète ce que j’écris selon le filtre de ses croyances mais surtout selon ce qu’il ressent en lui-même. 
Et c’est tout à fait logique puisque nous appréhendons le monde selon notre propre centre, point de vue, selon notre ressenti, nos perceptions plus ou moins alignées à notre nature véritable. Nos corps subtils et notre corps physique nous permettent de nous situer dans le monde et de le comprendre, de le vivre, de le sentir au travers des différents modes de perception internes.
Mais nous le percevons à travers d’épais voiles, selon nos expériences passées, selon le bagage génétique, les croyances latentes en nous et que nous avons hérité de nos ancêtres, de nos parents, de ceux qui nous ont transmis des connaissances mondaines, selon le collectif auquel nous sommes reliés par l’inconscient et les pensées communes des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. 

Il n’y a aucune notion de jugement dans ce constat puisque nous sommes tous faits de la même manière, soumis aux mêmes lois d’attraction, de résonance et se dépouiller des masques, des croyances et conditionnements est un processus qui demande patience et attention. 
Puis évidemment c’est quelque chose qu’on fait pour soi-même et pas pour épater la galerie, porter un nouveau masque, jouer un nouveau personnage. Il ne s’agit pas de gagner, de réussir mais de comprendre et d’embrasser tout ce que nous sommes, de l'éphémère à l'éternel.  

samedi 3 juin 2017

« Écouter les voix internes en mal d’amour et libérer ainsi l’énergie du désir, l'énergie vitale »




 
1 06 Comme je le supposais, la tristesse ressentie ces derniers jours cachait quelque chose de plus profond, un besoin qui n’est pas nourri. Le besoin d’aimer et d’être aimée, de se sentir exalté, porté, soulevé par le cœur quitte à faire des folies ou au moins à échapper à la raison ordinaire. 
La lecture de romans de Georges Sand éveille ces parts en moi qui ont été vite frustrées par la décision de me couper de mes émotions par l’usage d’opiacés, anesthésiants et euphorisants. Puis d’après cette idée que le fait d’aimer soit synonyme de souffrance, la question a vite été réglée par cette carapace chimique, ce moyen radical de faire le tri au niveau des émotions pour ne mettre en évidence que les bonnes ou celles qui font du bien.

Le mental a senti ces parts qui se plaignaient du manque d’amour et il a tenté de les apaiser en argumentant à propos des relations de couple qui sont illusoires de son point de vue. D’un côté, cette réaction est logique puisque les premières expériences à ce niveau ont été plutôt dramatiques mais ça n’est jamais en éludant la question qu’on peut évoluer. 

Il est clair que le désir et le plaisir sont des énergies vitales qui de plus donnent un sens et une orientation à la vie mais les cantonner aux relations de couple est très réducteur. 
En ne voulant pas regarder en face toutes ces parts en mal d’amour ou en minimisant voire en méprisant leur message, les énergies sont contrariées, bloquées et ne peuvent pas circuler librement limitant ainsi la créativité. 
Je remarquais que le manque de désir de ces derniers jours me plongeait dans un espace vide et sombre mais au lieu de susciter la joie, j’ai enfin écouté ces voix et surtout accueilli la charge émotionnelle. Enfin une part de ce poids, de ces énergies qui étaient bloquées a pu s’harmoniser et ramener la joie, le désir d’agir.  

mercredi 31 mai 2017

« S’ancrer dans le désir d’abandonner la lutte »





28 05 Ce matin après une longue nuit de sommeil, je vois un peu plus clairement les choses au sujet des égrégores et de cette sensation qu'en étant centré dans la paix du cœur, ils se dissolvent ou au moins s'éloignent. Mais en fait de dissolution, c'est plutôt autre chose puisque l'énergie qu'on produit par les pensées et les émotions n'étant plus projetée vers l'extérieur, elle est harmonisée en soi et utilisée pour créer, pour agir. 

En ce sens et à long terme, la "dimension des égrégores" du bien et du mal, du conflit, de la lutte, est amenée à disparaitre et avec elle, la dualité conflictuelle, la notion de séparation, l'illusion d'impuissance... puisque le processus d'accueil, d'individualisation, le fait de prendre en charge ses pensées émotions et donc ses énergies, amène à l'unité intérieure et rend à l'individu son pouvoir de création, d'action, consciente et délibérée.

En continuant de découvrir les œuvres littéraires du siècle dit des lumières, je suis frappée de constater les points de vue de la conscience humaine dans sa façon de considérer les mondes subtils. Je n’ai pas reçu d’éducation religieuse et je n’ai donc pas d’images ou d’idées préconçues au sujet des anges, des démons, des mondes invisibles. 

Pendant quelques temps, j’étais frustrée de ne pas voir ce que d’autres voient mais à mesure que je prends conscience de ce phénomène, du fait que ce que nous voyons est la projection de notre mental, de notre inconscient, de nos émotions et que cela est donc prédéfini, préfabriqué, je me dis que ma perception de ces mondes est relativement juste puisque cela n’est pas le fruit d’un conditionnement. Enfin c’est juste de mon point de vue.