8 06 Les choses changent
d’elles-mêmes quand on s’abandonne en confiance à la source. Je me rends compte
qu’au lieu de chercher à diminuer les doses de médicaments, je plonge chaque
jour un peu plus dans le monde émotionnel sans appréhension, avec neutralité, curiosité
et confiance. Et je pressens que cela est la voie du détachement par
excellence.
Il
est clair que la peur du manque a motivé chacun de mes choix passés et c’est
celui de la fermeture qui a été adopté. Maintenant que je m’ouvre à ressentir,
à écouter ce qui se vit en moi, je constate les répercussions de plus en plus
évidentes jusque dans le quotidien, de ce choix d’ouverture. Dire "oui" à ce qui
est nous en révèle la réalité objective, profonde, au-delà des croyances, des
définitions communes, des formes.
La
nuit a été agitée et le chat qui m’accompagnait a confirmé la sensation d’un
travail nocturne d’intégration et d’harmonisation émotionnelle donc
énergétique.
Chaque
fois que je fais un pas vers la source ou que je me place en position
d’accueillir ce qui se manifeste, il semble qu’il y ait un afflux d’énergie ou
une expansion intérieure qui permet la libre circulation de l’énergie de vie.
Cela révèle encore quelques blocages mais dans l’ensemble la fluidité et la
légèreté s’installent.
Je le constate par les variations de fréquences, de
sensations qui sont encore fortes mais qui s’apaisent de plus en plus. Comme si
la dynamique des pôles se libérait du superflu, de l’excès. Puis cela me donne
de l’énergie, de la vitalité même si le besoin de repos se fait aussi sentir
par moment.
Observer cela m’en détache et comme je ne retiens plus rien, l’apaisement
suit rapidement les phases chaotiques ou plutôt mouvementées parce qu’en fait
quand on enlève les étiquettes, quand on vit simplement l’énergie qui passe, ça
ne dure que le temps de le sentir.