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06 En parlant avec des lecteurs, je me rends compte que chacun interprète ce
que j’écris selon le filtre de ses croyances mais surtout selon ce qu’il
ressent en lui-même.
Et c’est tout à fait logique puisque nous appréhendons le
monde selon notre propre centre, point de vue, selon notre ressenti, nos
perceptions plus ou moins alignées à notre nature véritable. Nos corps subtils
et notre corps physique nous permettent de nous situer dans le monde et de le
comprendre, de le vivre, de le sentir au travers des différents modes de perception
internes.
Mais
nous le percevons à travers d’épais voiles, selon nos expériences passées,
selon le bagage génétique, les croyances latentes en nous et que nous avons
hérité de nos ancêtres, de nos parents, de ceux qui nous ont transmis des
connaissances mondaines, selon le collectif auquel nous sommes reliés par
l’inconscient et les pensées communes des rôles de victime, de bourreau et de
sauveur.
Il n’y a aucune notion de jugement dans ce constat puisque nous sommes
tous faits de la même manière, soumis aux mêmes lois d’attraction, de résonance
et se dépouiller des masques, des croyances et conditionnements est un
processus qui demande patience et attention.
Puis évidemment c’est quelque
chose qu’on fait pour soi-même et pas pour épater la galerie, porter un nouveau
masque, jouer un nouveau personnage. Il ne s’agit pas de gagner, de réussir
mais de comprendre et d’embrasser tout ce que nous sommes, de l'éphémère à l'éternel.