Aujourd’hui, la pluie ininterrompue me cantonne à la
maison et dans un sens ça me permet de calmer le rythme effréné que j’avais
adopté depuis quelques jours.
Pas facile de sortir de la dynamique de l’urgence,
du stress et du devoir mais en prenant conscience de cela, déjà on peut agir et
changer sa vibration.
Ceci dit, c’est un tour de rein qui m’a obligé à me poser
et à revoir mon attitude. C'est souvent comme ça qu'on est amené à se poser, à se centrer afin de revenir à la raison du coeur. Les réactions physiques nous ramènent vers l'intérieur, dans l'écoute, l'observation, la remise en question.
Comme les fraises murissent en même temps, et comme c’est
la pleine saison j’en récolte de plus en plus. J’en profite pour désherber en
même temps ce qui fait que j’y passe près d’une heure à chaque fois et hier j’en
ai récolté pas loin de 3 kilos qu’il faut laver et poser délicatement une par
une sur un tissu propre pour qu’elles ne s’abîment pas.
Bien que je dispose
librement de tout mon temps, je courre et finalement brasse du vide parce que j’agis
sur la fréquence de l’urgence comme je l’ai toujours fait.
Changer des
habitudes si fortement ancrées demande d’être attentif et comme on agit généralement
par automatisme, ça représente un challenge.
Le mental sait ce qui est à faire
mais pour que le changement s’installe, cela exige une présence constante à
soi.
Comme je le disais dans l’article d’hier, j’ai investi dans une formation
pour arrêter de fumer alors que je n’ai pas décidé encore de m’y mettre mais
comme l’élan spontané et enthousiaste m’a guidée, je n’ai pas hésité.