vendredi 21 avril 2017

« Sortir de sa zone de confort et s’affirmer dans ses choix »





La semaine a été très mouvementée et je peux constater l’importance de suivre son objectif principal, celui qui concerne l'état d'être. Ce qui demande déjà de savoir le définir précisément.
Après avoir été agréablement surprise de constater que j’avais oublié de prendre un tiers de la dose de médicaments lundi, sans en souffrir, j’ai constaté comment le manque apparaissait au bout de trois jours et amenait de la confusion en moi.

Maintenant que je ne considère plus les émotions comme des ennemis et que je sais les aborder sans crainte, je ne m’y identifie plus aussi facilement et même si c’est parfois douloureux le temps que l’émotion s’exprime, la paix et la clarté reviennent rapidement. 

La peur vient toujours de l’ignorance, de l’inconnu et le fait de connaitre les mécanismes psycho-émotionnels est d’un grand secours. Dès lors, on ne lutte plus contre ce qui se manifeste, on n’y accorde plus de crédit sans pour autant nier ou rejeter ce qui est.

Entre l’oubli de la dose nécessaire à l’équilibre interne et l’invitation à contacter à nouveau l’association agir ensemble qui met en relation les gens en demande d’aide et les potentiels employés dans le service à la personne, les corps mental et émotionnel ont été chamboulés dans leurs fondements. Et finalement, c'est une très bonne chose.


Les croyances élaborées à partir des blessures d’enfance entrainent des modes de pensées, des comportements, des stratégies d’évitement, de refoulement, alimentant ces croyances généralement négatives qui nourrissent le rejet de soi et nécessairement des autres. 
J’ai donc offert à la source tout ce que ces deux situations laissaient émerger et c’est surtout le fait qu’elles me sortaient de ma zone de confort, donc des stratégies habituelles qui en a permis l’expression. 
La contrariété donne l'occasion de pouvoir faire face à ce qui a été refoulé. Quand on cesse d'y résister, de vouloir contrôler, l'émotion peut alors s'exprimer sans retenue ni jugement. 

Le fait de considérer l’expression de ces pensées émotions de l’enfant en soi comme une étape bénéfique en change la vision, l’approche et la consistance. Une étape bénéfique parce que c’est en osant regarder en face ses blessures, ces modes de pensées de victime, ces émotions autrefois refoulées, qu’on se libère peu à peu des anciennes croyances dévalorisantes, fondées sur les faits d’alors.

Le seul fait que les émotions refoulées puissent s’exprimer constitue en soi un pas décisif vers la libération et la guérison des blessures. L'ancienne stratégie n'est plus automatique et c'est déjà énorme. De ce point de vue, on va pouvoir accueillir ce qui émerge et laisser la source en harmoniser les énergies.

J’ai pu constater une fois de plus que le manque n’apparaissait qu’au bout de 72 heures et le plus difficile fut de garder en tête l’idée que le trouble psycho-émotionnel qui s’en suivait était un phénomène normal, une étape vers la libération.
Il semble que les corps physique, mental et émotionnel retrouvent une forme d’équilibre, de stabilité ; lors de cycles de 3 jours.
En apprenant à observer ce qui se manifestait, j’ai pu aller au cœur du problème, sentir et entendre les voix internes, les besoins non nourris et ainsi redéfinir pas à pas mes objectifs principaux.

Ce qui est difficile à vivre quand on a la foi ou quand on a l’intime conviction d’être davantage qu’un corps physique, un cerveau et un cœur qu’on perçoit comme de simples mécaniques, c’est de réunir les points de vue, les perspectives très éloignées de l’humain et du divin. De pouvoir vivre sa foi au quotidien, d’unifier la vision de l’âme et celle de l’ego ou de la personnalité.

Ce qui est certain, c’est qu’il est nécessaire déjà de repérer ce que nous ne sommes pas et de ne pas le croire ou de le percevoir comme des mécanismes inconscients inhérents à la condition humaine et même qui découlent naturellement de la constitution physique, physiologique de l’être. 
Dans la quête de sens, la connaissance de soi, on constate que nous sommes composés de différents corps, systèmes, mécanismes, énergies, que les religions asiatiques ont décrits.
La médecine chinoise tient compte de tous les aspects de l’être et par l’observation neutre, on peut constater que nous sommes des êtres vibratoires, énergétiques, spirituels et charnels. Que tous ces corps fonctionnent dans l’harmonie selon l’instinct de survie et que la conscience qui observe tout cela n’est pas localisée dans le corps puisqu’elle en est la spectatrice.

On voit qu’on est autant animal, impulsif, instinctif, intuitif, que doué de raison de la faculté de penser, de choisir et que notre degré de conscience définit notre vision et notre bien-être.
On peut constater la puissance de la psyché, des pensées positives et négatives et que le mal-être vient de la division, de la lutte intérieure provoquée par l’instinct de survie dont la peur est le moteur. 




Pour en revenir au sevrage involontaire, du moins pas de façon si brutale, cet oubli m’a permis de constater la résistance interne dans les stratégies employées par le mental ou plutôt l’inconscient puisque cela se déclenche automatiquement. 
Ainsi, j’ai pu sentir comment les émotions douloureuses étaient bloquées puis comment peu à peu dans la détente mentale, l’accueil, comment elles se manifestaient enfin. 
Ceci dit, bien que j’aie eu envie de pleurer mentalement, ça n’est que ce matin que quelques larmes ont pu couler.
Je parle de "pleurer mentalement" parce que c’est l’expression des pensées de victime qui sont très souvent rejetées lorsqu’on veut coller au modèle idéal ou à l’image de ce qu’on se fait d’un être spirituel, évolué, mature, sage ou simplement adulte. 

C’est là la première erreur de vouloir sélectionner les pensées en refoulant, en jugeant celles qu’on estime ne pas devoir être. Ce faisant on tente de contrôler l’émotion alors que c’est seulement sa libre expression sans jugement ni attache qui permet de déconstruire les mécanismes de survie ou les stratégies qui nous maintiennent dans la souffrance, le rejet de soi, le déni de l’enfant intérieur et de ses blessures. 

En étant juste dans l’observation neutre, on va identifier, comprendre les mécanismes de survie auxquels on ne s’identifiera plus, peu à peu. C’est dans l’accueil de l’émotion que le mode de pensée de victime va se déstructurer, dissociant la pensée de la sensation et agissant ainsi jusque dans l’inconscient. J’ai pu ainsi constater le phénomène de compensation par la consommation accrue de chocolat et de tabac. 
La guidance m’a orientée vers une série de vidéos de présentation d’une méthode pour arrêter de fumer qui me semble très pertinente et donc efficace. Même si cela n’est pas mon objectif principal, comme le phénomène d’addiction est le même pour toute drogue, j’ai écouté attentivement ces vidéos et l’envie de tester la méthode va en augmentant chaque jour. Il reste l’obstacle financier mais déjà ce que j’y ai appris m’a confortée tant dans ma vision  relative aux addictions que dans ma façon d’en comprendre l’expérience. 

Alors les pleurs de ce matin m’ont confirmé l’efficacité du lâcher prise et aussi ce cycle de 72 heures qui fragilise grandement puisqu’il chamboule les systèmes habituels et les stratégies. Le fait que je sois tombée sur ces vidéos à ce moment précis me confirme aussi les lois universelles de résonance, de synchronicité et la guidance intérieure indéfectible, réelle, permanente. 

Tant qu’on est bousculé mentalement par le fait de sortir de sa zone de confort, ce sentiment de sécurité qui repose sur les stratégies de déni et de refoulement, tant que les émotions ne sont pas libérées, on ne peut pas percevoir clairement les choses ni structurer sa pensée. En ce sens il est nécessaire d’apprendre à définir et à maintenir son intention générale, première, afin de pouvoir aborder ce qui émerge de façon objective et de pouvoir y découvrir plus précisément ce qui nous tient vraiment à cœur, ce qui est le plus important et ce qui va tracer notre chemin.

L’erreur lorsqu’on veut se fixer un objectif, c’est de considérer les choses à long terme, de placer la barre si haute que déjà on est découragé. 
En considérant que le pouvoir d’agir se situe dans l’instant, on va pouvoir se fixer des étapes intermédiaires pour atteindre l’objectif principal. On va définir pas à pas les différents objectifs qui permettront d’atteindre le plus haut.

Lorsqu’on est conscient d’être ‘divin’ ou que notre personnalité est l’extension de la conscience Une, le produit de l’âme et du soi, on a tendance à vouloir rejeter l’aspect humain ou à le considérer comme inférieur. C'est la mécanique du mental, de l'inconscient, que de sélectionner, de choisir par le phénomène d'attraction et de rejet ou de répulsion, afin de se situer, de s'affirmer. On va donc poursuivre un modèle définit tant par notre vision idéale du divin que par notre intuition. On élabore ainsi des croyances en associant des idées telles que l'éveil et la perfection, le bien et le beau...
De même lorsqu’on sait que notre essence est composée d’amour et de lumière, on aborde cela du point de vue humain, selon nos croyances, notre compréhension limitée et bien évidemment selon notre propre expérience, les leçons qu'on en a tiré qui deviennent la référence inconsciente. 
On pense qu’aimer c’est tout accepter des autres, donner sans compter et se sacrifier pour le bien-être des autres desquels le notre dépend étroitement.

Accepter ce qui est ne suppose pas de se laisser manipuler, maltraiter et de faire passer les autres en premier, bien au contraire. Cela se vit et s’applique à l’intérieur, dans la relation à soi et vis-à-vis de la vie sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir direct. 

Il est certain que notre mental est puissant, que l’esprit ou l’âme le sont tout autant et que nous créons notre état d’être selon notre vision, notre vibration et que la forme s'y conforme mais le pouvoir que nous détenons est limité à nos mondes intérieurs, nos choix et nos actes. Ce qui en soi est considérable et suffisant puisque notre vision et notre vibration déterminent notre état d'être, la qualité de l'expérience. 
Il ne s’agit pas d’un pouvoir dominateur puisque celui-ci n’amène pas au bonheur mais nous maintient dans l’ignorance, les jeux de rôles et la souffrance qui en découle. 
Il s’agit plutôt de devenir conscient de ce que nous sommes et de ce que nous voulons.

Le contexte de l’incarnation, la dualité, les expériences nous poussent à savoir cela. 
Quand on sait cela, quand on comprend que nos corps subtils peuvent s’harmoniser dans l’accueil des pensées émotions difficiles, l’acceptation sans conditions de ce que nous sommes et portons, et que la paix s’installe de cette façon par le lâcher prise, la perception de soi, du sens de la vie, change radicalement. 
Mais ce que la conscience accepte ou reconnait doit atteindre tous les aspects de l’être, jusque dans les confins de l’inconscient. Ou dit autrement la lumière doit pouvoir éclairer chaque aspect caché et l’amour l’accueillir dans sa puissance harmonisatrice, alchimique. L’expérience dans le lâcher prise nous donne confiance et permet de constater les bénéfices de plus en plus rapides de cette approche.




Lorsqu’on s’ouvre à écouter l’enfant en soi, au début ce sont les pensées de victime qui sortent en vrac puis, peu à peu, la clarté vient et les désirs apparaissent. 
Enfin, dans l’apaisement psycho-émotionnel, des idées nouvelles viennent spontanément pour répondre à ces besoins de façon efficace et enthousiaste. 
On ne voit plus l’aspect négatif d’une situation, on ne bloque plus sur cela puisqu’on comprend que l’énergie des pensées-émotions négatives va participer à la dynamique de cocréation, à l’intégration, la manifestation de la paix, de l’unité intérieures pleinement sécurisantes. 

L’idée nouvelle sera porté par l’enthousiasme et la sensation d’être dans notre plein potentiel, au bon endroit, à la juste place et donc sur la voie de l’épanouissement. Parce que même si on n’a pas encore la vision nette du futur, on sait qu’on est sur la bonne voie qui nous mène au succès pas à pas.

Chaque petite victoire devient le carburant qui permet de faire un pas de plus dans la bonne direction, celle qui est définie non plus par l’extérieur, les croyances…mais par notre désir sincère et pur (libéré des croyances). 
Puis avec le recul on comprend la force des émotions telles que la peur, leur capacité de révéler nos besoins et avant tout celui d’être en paix avec soi-même.

Dans l’élan spontané, je viens de téléphoner à l’association dont je parle plus haut et je suis épatée de constater comment la conversation a été sincère de part et d’autre, comment en quelques mots on a pu s’entendre et trouver des affinités au sujet de l’importance du travail sur soi. Bref, le miroir parfait de ce que je vibre et de ma vision des choses. 
Je n’ai pas insisté lorsque je me sentais poussée à téléphoner par peur, par devoir, par obligation mais au lieu de ça, j’ai noté tout ce qui me venait en tête afin de laisser s’exprimer les voix de l’enfant et de l’ado intérieur. D’ailleurs les rares fois où j’ai voulu téléphoner sous l’impulsion de la peur ou du devoir, je tombais sur le répondeur. 
Mais en laissant les pensées s’exprimer, j’ai pu reconnaitre les besoins qui s’expriment à travers elle.

Tenir un journal ou au moins écrire, confier à la source tout ce qui émerge lorsqu’on est contrarié a un effet apaisant et cela clarifie grandement la pensée parce que tant qu’on est dans l’émotionnel, on ne peut raisonner objectivement ou avec lucidité. Là encore, ce qui semble évident demande à être vécu dans l’instant et cela représente un challenge considérable lorsqu’on a toujours agit par automatisme et donc dans la rétention des pensées négatives et des émotions.

Une fois l’émotion libérée, tout se clarifie, se fluidifie même si pour mon cas, il a fallu une semaine pour vivre le processus jusqu’au bout. Cependant, je note que je n’ai pas souffert de douleurs physiques et comme je ne m’attache plus aux pensées émotions désordonnées ou excessives, il n'y a pas eu de souffrances psychiques. Je note aussi le lien entre la maitrise psycho émotionnelle et l’état physique. Le fait que je ne somatise plus systématiquement est le signe que la maitrise s'installe, que le mental est confiant dans ce processus puissant de l'accueil.

Je suis encore toute étourdie par tous ces constats qui viennent nourrir et donner corps à ma vision de "l’humain divin", de cette puissance dans l’unification des différents aspects de l’être.  

Le contexte particulier des élections amplifie l’effet de division intérieure et l’insécurité. Chaque candidat est la manifestation des voix intérieures en chacun et le système d’élection qui demande de choisir un individu reflète le combat qui se livre entre ces voix intérieures. 
Pourtant lorsqu’on écoute chacun d’eux, on se dit que leur discours peut être convainquant et cela ramène à l’idée que toutes les voix en nous ont leur raison d’être, leur message particulier. 

Elles nous parlent de nos besoins et des stratégies pour parvenir à les nourrir. 
Le désir d’unité intérieure, l’écoute attentive et bienveillante de ces différentes voix nous révèle ce que nous voulons et force et de constater que nous partageons tous les mêmes besoins. 




Ce qui est magnifique c’est que ces voix peuvent s’entendre puisqu’elles ont en commun le désir de paix, de bien-être, de respect, de communion. Au lieu de les opposer, décider et agir selon ces désirs communs en utilisant les atouts ou l’énergie volontaire de chacune de ces voix dans le respect de chacune d’elle, permet de réaliser ses rêves, de s’épanouir et de croitre dans l’amour.

Mais là encore, cela ne se réalise pas en un jour ou d’un coup de baguette magique mais par la connaissance intime et profonde de soi, la volonté ou la détermination à vivre dans la paix, la clarté et l’entente. 
Le dénominateur commun de tout être, c’est le désir d’aimer et d’être aimé, seules les stratégies différent mais en se laissant guider par le cœur, en chérissant ce désir d’unité et de paix intérieures, l’amour se déploie nourrissant tous les aspects de l’être. 

Il est vrai que la dimension divine et celle de l’humain peuvent sembler très éloignée mais dans ce désir d’aimer qui s’auto-alimente par l’accueil, l’acceptation de ce qui est, les points de vue s’associent, l’unité, la communion s’installent.  

Lorsque la stratégie de survie qui se fonde sur l’idée de séparation est active, il en découle l’isolement, l’enfermement, l’individualisme et la lutte pour sa survie. 
Mais dans le désir d’unité intérieure, la communion avec la source, la sensation révèle cette unité qui a toujours été une réalité. 
Le mental ou ego qui s’est cru seul et impuissant portant sur ses épaules la charge de devoir tout assumer, résoudre, retrouve la confiance et son plein potentiel dans la communion avec la source, l’observation neutre, l’écoute des innombrables voix internes. 

L’idée de séparation, de solitude et d’isolement ne font plus sens lorsqu’on est dans cet état d’unité intérieure. La notion d’individu se construit sur cette base et devient association d’intelligences multiples. Les nombreuses voix internes qui reconnaissent en l’autre les mêmes besoins, s’accordent alors au diapason de l’unité ou de l’amour. 

Il est clair que l’influence des égrégores est très forte lorsqu’on ne sait pas qui on est et ce que l’on veut. Mais quand on fait confiance à la source et qu’on lui confie le soin de maintenir la paix et l’harmonie en soi, on passe ces moments chaotiques avec une détermination et une sensation de victoire dans le détachement progressif de l’inconscience et de la conscience collective. Sans rejeter ou nier l’autre ni même ces mouvements de masse mais en restant ancré et focalisé sur ses aspirations profondes. 

La tentation de parcourir les mondes invisibles, de voyager dans l’astral se perd lorsqu’on affirme son individualité dans la conscience de l’unité entre toute vie qui apparait au travers de la sensation d’unité intérieure. Cela donne l’impression de passer au travers de nombreux voiles épais et on comprend que le pouvoir est en soi, dans l’intention et la vision qui en découle. 
Sans pour autant nier les mondes invisibles ni leur soutien, en restant ancré dans le cœur, dans la confidence avec la source, la vision s’élargit, s’expanse à l’infini. 

Mais déjà la conception de ces mondes invisibles s’affine et on y est déjà lorsqu’on fait face à ses propres pensées émotions. La faculté d’imaginer, de former des images mentales et de capter l’intuition, la voix de l’âme, d’interpréter les sensations, les émotions, c’est déjà naviguer dans l’invisible. 
La connaissance de soi, de ces voix, des outils de perception nettoyés dans l’abandon des croyances et conditionnements révèle les formes, la texture et les couleurs des énergies. On apprend à reconnaitre et à ressentir la vibration de la source, les sens s’affinent, la confiance et l’amour s’installe.

J’ai vu beaucoup de rose sur l’écran intérieur et sans m’y attacher cela m’a confortée dans ce désir d’accueillir pleinement ce qui se manifeste en soi. C’est aussi ce qui me permet d’intégrer la vibration de l’amour et de lâcher les définitions superflues à son sujet. De ne plus en faire un concept, un idéal à poursuivre, une quête à atteindre mais un état d’être à constater, une intention maintenue qui le révèle dans sa simplicité et sa puissance.

Les larmes continuent de vouloir couler et je note que je ne les retiens plus instinctivement. Elles ont le goût du lâcher prise et la sensation qu’on éprouve lorsque la lutte est terminée. La sensation d’avoir passé un nouveau cap dans la maitrise des mondes intérieurs et l’intégration des énergies de la source. 

La libération des anciens schémas, des croyances involutives, des conditionnements nous place face aux égrégores correspondants qui peuvent nous engloutir mais quand on peut offrir à la source le soin de restaurer la paix et l’harmonie, elles s’installent nourrissant la foi. Les forces appelées occultes ne sont plus perçues comme telles mais comme l’expression de l’inconscience et de la conscience collective, le miroir de ce qui se vit en chacun. Ce qui ramène au centre et amplifie le désir de paix et d’unité puis la force qui en découle. La maitrise des pensées et des émotions ou plutôt le fait de maintenir en place son intention personnelle renforce la confiance en soi, en la vie. 




Je sais maintenant sans aucun doute que la libération de l’addiction se situe dans cette capacité d’accueillir ce qui est dans la vibration source et de se laisser guider par l’enthousiasme. Même si au début c’est impressionnant, peu à peu la confiance en ce processus d’accueil s’installe donnant le courage et la persévérance, la capacité de s’affirmer et de manifester sa nature véritable unifiée, alignée à la vibration de l’âme, de la conscience Une.
La connaissance qui était au départ intuitive a été confirmée par la logique, l'expérience et c'est maintenant une réalité qui touche viscéralement les profondeurs de l'être. 

Cet oubli d'un quart de la dose journalière est ce qui a permis l'émergence et donc la libération des émotions. Il est clair que ce geste a été inspiré puisqu'il m'a permis de faire face et de constater encore l'efficacité du processus d'accueil qui me donne le courage de persévérer en ce sens avec plus de confiance. Cela me montre aussi que le geste n'est plus considéré comme vital et que donc la dépendance n'est plus si forte. Je vois encore que les systèmes endocriniens, les chakras, sont épurés et que rien n'est irréversible, ou que tout est possible. 
Même si je le savais intuitivement et par expérience, il fallait le valider à nouveau, en conscience, afin de continuer d'avancer avec une meilleure connaissance des phénomènes internes et donc plus d'assurance. 
La part mentale dans ce processus de libération est conséquente et sa force a été démontrée. Maintenant, la volonté peut servir le bien commun par la force de l'union.  

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr