dimanche 23 avril 2017

« Élire la voix du cœur, de l’unité »





22 04 Je suis émue ce matin en trouvant dans ma boite mail, des messages qui répondent à ma demande de soutien. Il est vrai qu’en période électorale et lorsqu’en plus, un événement dramatique se produit, les énergies, les égrégores, la conscience de masse, bousculent les individus et perturbent l’atmosphère. L’ambiance est lourde, électrique, plombée par le combat qui se livre en chacun, à l’intérieur, à l’image de ce qui se passe sur le terrain. 
Puis on constate qu’il suffit de très peu pour qu’on se laisse embarquer par les programmes basés sur la prédation, la peur, la notion de séparation, la division,  qui s’enclenchent automatiquement sans que notre conscience le veuille.

La plupart des humains aspirent à la paix même si la jeunesse bataille et fait mine d’y prendre goût ou croit qu’il n’y a pas d’autres issue que d’être compétitif pour avoir une place au soleil. 
Tout au fond de chacun, des besoins vitaux reconnus comme tels par la science, animent tout être vivant ; celui d’aimer, d’être aimé, de vivre dans la paix et la joie. 

Ces aspirations qui s’expriment dans un corps de chair qui porte les traces génétiquement de traumas et de réponses toutes faites sensés les guérir, trouvent rarement une satisfaction durable et entière selon les stratégies de survie. 

Même si les mentalités ont évolué, pendant très longtemps, la règle des humains c’était « œil pour œil, dent pour dent » et elle reste en vigueur dans plusieurs parties du monde, dans des cœurs fragilisés par les blessures ou des esprits ignorants de leur vraie nature.


Nos gènes, le vécu de nos ancêtres, de par notre nature à la fois animale, instinctive et humaine, divine, dotés d’une mémoire, d’une conscience capable de réfléchir, de se projeter, tout cela fait que nous portons des programmes basés sur l’instinct de survie le pouvoir par la domination, qui viennent s’opposer à notre volonté actuelle, celle de vivre dans la paix et la fraternité, l’égalité et le respect entre tous. 

Il nous faut prendre conscience de tous ces systèmes afin de poser des choix, ceux d’une conscience plus éclairée et bienveillante. 
Puis les forces qui animent l’humain comme l’animal, l’énergie de vie, du désir, des appétits, de l’impulsion à agir, de la sexualité ou du désir de fusion, de communion ont aussi besoin d’être mieux connues et canalisées de façon à pouvoir créer selon les aspirations du cœur. 

Il est important de réaliser que l’énergie de vie est un moteur, à la fois ce qui initie le mouvement et en même temps le carburant. 
L’impulsion à agir et la joie qui nourrit la création mène à la réalisation de ses aspirations mais très souvent ces énergies sont contrariées ou utilisées dans l’ignorance. 

Mais malgré tout, chaque choix est un chemin d’initiation et potentiellement de compréhension, de connaissance et de sagesse. 
En ce sens il n’y a pas de mauvaise expérience et la façon dont nous vivons et intégrons ce qui arrive nous amènera dans la peine ou la joie, l’ombre ou la lumière, l’isolement ou l’ouverture jusqu’au moment où on comprend la puissance de l’unité, de l’alchimie intérieure, la puissance de l’amour, de la paix.
  



Ce n’est pas par hasard si l’âme choisit le lieu où elle va s’incarner parce que celui-ci correspond à sa vibration. La devise de la France même si elle est peu appliquée a produit beaucoup de choses bénéfiques mais tant que les individus ne prennent pas en charge leur monde, tant qu’ils ne deviennent pas conscient de Qui ils sont et n’affirment pas leur choix, n’assument pas les choix du cœur, on restera soumis aux élites et volontairement manipulés par la peur, l’envie et le doute. 

L’idée de la majorité des gens c’est de voir l’état comme un ennemi dont on doit se méfier, un père autoritaire ou encore un soutien providentiel. 
Dans un cas comme dans l’autre on est à la recherche d’un père, pour les plus âgés, du gendre idéal qui saura diriger le pays en chef de famille plus ou moins juste, autoritaire…
On râle contre les impôts, on s’est félicité de voir augmenter son pouvoir d’achat en fermant les yeux sur les délocalisations et les nombreuses privatisations qui ont ruiné l’état et en même temps endetté les individus toujours plus avides d’acheter les derniers gadgets, le dernier modèle de voiture, des voyages low cost, des marchandises fabriquées par des enfants dans le tiers monde...on privilégie la quantité au mépris de la qualité, de l'équité, par gloutonnerie compulsive...

On voit les choses à l’envers parce que l’état est sensé gérer les finances publiques, les impôts, de façon à répartir équitablement les richesses et de faire fructifier autant le patrimoine commun que les services autrefois publics. 
Mais on a divisé les gens pour mieux les berner en titillant les cordes sensibles, les peurs et les haines. La majorité des gens s’est réjouie de voir privatiser France télécom parce que de cette façon le choix permettait en théorie de faire marcher la concurrence qui diminuerait les prix. 
Mais la réalité c’est qu’on s’est fait volé une de nos richesses, une entreprise en pleine expansion qui garantissait la pérennité de l’emploi et faisait croitre l’embauche. Idem pour EDF, la SNCF, la poste, les hôpitaux. 
On se plaignait de la lenteur de ces services à la poste sans en percevoir l’importance puisqu’ils recevaient chacun de façon égale. 
La logique aurait voulu qu’on emploie plus de monde pour répondre aux besoins de la clientèle mais on a fait le contraire, on a laissé le public amplifier sa colère et sa jalousie face aux fonctionnaires, divisant les populations et faisant passer ainsi le public au privé sans que la majorité s'y oppose. 

Les fonctionnaires garantissaient les taux des salaires et lorsqu’ils faisaient la grève, ils défendaient cela. On a poussé les gens à vouloir spéculer et le travail a perdu de sa valeur…je ne vais pas refaire la société mais l’idée de base, c’est que l’état devrait juste être un conseil de gestionnaire des richesses communes. 
Tous les monuments qui attirent des touristes, tout comme les spécificités locales, la diversité des paysages, de la gastronomie, tout cela a été construit, créé, élaboré par nos pères et constitue la richesse commune. 
Tout comme les progrès techniques, scientifiques, médicaux qui sont nés de l’école publique. Toutes ces têtes sont allées se vendre faute de reconnaissance dans leur pays d’origine, on a perdu ainsi peu à peu le sens du commun, de la communauté. 

Ceux qui tentent de mettre ses valeurs en avant le font en jouant sur les peurs et en divisant les populations au lieu de les fédérer. On brandit le spectre du communisme au lieu d’y voir l’intérêt général et de l’adapter à l’évolution des consciences. 
On lui oppose la liberté des individus, la perte du pouvoir d’achat si chère aux gens qui pensent compenser le vide en surconsommant, être important selon leur position sociale, leur train de vie mais la majorité vit à crédit subissant le stress de l’endettement, se privant de l’essentiel pour disposer librement du superflu. Les médias, les publicitaires, les banques exploitent les peurs et l’ignorance des masses depuis longtemps déjà, créant de faux besoins.

J’écoute en ce moment des livres audio, des lectures de chef d’œuvre de littérature dont la France est si riche. Un site les offre en format mp3 et cette bibliothèque mise gratuitement à la disposition de tous, est une initiative formidable. 




En effet pouvoir accéder à la pensée de tant d’humains ayant vécu à des époques différentes et dans des contextes historiques, environnementaux, culturels, religieux, spécifiques, nous montre l’évolution de l’humain et en même temps la façon dont les consciences évoluent puis reviennent en arrière de façon quasi cyclique.

En observant cela, on voit que l’évolution de la conscience collective est très lente et que ce sont des individus éclairés qui on fait office de locomotive. 
En ce sens l’évolution des masses passe par l’évolution des individus et plus nous seront nombreux à ouvrir notre cœur, notre conscience, à désirer unifier ces aspects intérieurs, plus la société évoluera rapidement. 

Même si l’évolution ne vient pas de la politique, cette dernière représente l’ensemble des individus, l’état d’esprit et le degré de conscience de chaque groupe, tendance.
Mais au fond, il y a deux voies, celle de la division et celle de l’unité, celle de la lutte entre les opposés ou celle de l’unification des pôles. 
Un conseil de sage à l’image des peuples indigènes qui sont reliés à la conscience Une, à la nature qu’ils respectent comme une mère et qui protège les biens communs remplacerait aisément ce système patriarcale qui montre ses limites et ses excès. 

On prône l’individualisme et le consumérisme mais cela ne s’oppose pas nécessairement au bien-être commun. Tout est question de conscience et de mesure. 
On raille encore les écolos qu’on considère comme des utopistes mais là encore, c’est la conséquence de l’ignorance, de la peur et des stratégies d’évitement, de fuite, la déresponsabilisation au nom de la liberté individuelle. 

Mais la liberté est un état d’être avant tout, elle vient de la connaissance de soi et donc de l’autre, de son environnement. Elle nait de la connaissance des systèmes internes et du fait de s'en affranchir. 
Tant qu’on ne sait pas gérer ses pensées, ses émotions, tant qu’on ne se libère pas des peurs, des blessures personnelles et ancestrales puisque les mêmes drames se répètent inlassablement, on ne peut raisonner de façon juste. 

Le système électoral génère et nourrit la division puisque celui pour qui on va voter se hisse au-dessus des autres pour des raisons superficielles et en abattant ses adversaires par des méthodes indignes, en dénigrant l’autre. 
On se fie à sa force de conviction qui frôle très souvent la démagogie, son allure qui flatte les populations, ses richesses qui suscitent autant d’envie que d’admiration, qu’elles soient intellectuelles, sociales ou financières, tout cela au mépris des idées, de la vision qu’il porte. 
A l’image des voiles formés par les croyances, les superstitions, les peurs, les jugements, qui voilent l’entendement des individus les coupant de leur cœur, de leur source, ce système électoral enfume les populations.

On parle de souveraineté à l’échelle nationale mais en fait c’est à chaque individu de retrouver la sienne. De penser par lui-même, selon sa conscience et son cœur et d’agir en ce sens. 
L’enfant de deux ans sait quelles sont les valeurs essentielles et se laisse animer par l’amour qui le compose mais très vite observant le pouvoir qu’il exerce sur son entourage, il perd le sens de l’unité et développe sa force de séduction. 




Les qualités du cœur sont sans cesse opposées à la raison mais elles se magnifient dans l’esprit d’unité, le désir de paix. Le désir d’unifier les différents aspects de l’être en montre l’harmonie lorsqu’on confie à la source le soin d’alchimiser les énergies, de purifier les corps subtils. 
Les différents personnages, voix internes, les archétypes, les systèmes internent peuvent être mis au diapason du cœur et œuvrer pour la paix, dans l’entente cordiale. 
Ce n’est certes pas le mental qui peut réaliser cela mais l’amour, le cœur, l’âme et la conscience en ont le pouvoir. On peut en être le témoin chaque fois qu’on offre à la source tout ce qui est troublé en soi.

Savoir qui on est et se  maintenir sur les fréquences de la paix, de l’unité, de l’harmonie, nous libère de l’ignorance, de la souffrance et des influences néfastes extérieures. 
La communion avec l’âme, la conscience qui s’ouvre, nous rend libre et souverain peu à peu. Nos pensées, nos désirs et nos actes s’alignent, s’accordent à la fréquence du cœur et nourrissent ensemble les besoins essentiels dans le respect de toute vie.

C’est sûr que c’est moins confortable de faire face à ces peurs, ces systèmes internes de prédation que de se laisser manipuler et d’accuser l’extérieur de son mal-être par peur de faire des choix. Mais au bout du compte ça vaut la peine d’oser regarder la souffrance en face et de s’en affranchir. 
Le processus d’alchimisation révèle les aspirations du cœur, la vibration de la source, les talents et les moyens de s’épanouir en faisant ce qu’on aime, ce qui nous enchante, nous parle et nous fait vibrer.

Dans ce cheminement on apprend la maitrise des pensées, des émotions et donc des énergies. La sagesse innée se déploie et elle nous guide dans la joie.

Personne ne peut convaincre quiconque de ces réalités à moins de les expérimenter soi-même. Dans un sens c’est logique puisque sans cela, la souveraineté, l’autonomie, la liberté et l’unicité, ne pourraient pas exister. 
Et il suffit de peu, de savoir ce qu’on veut plus que tout et de faire des choix en conséquence. 
Voter pour sa propre libération et se donner les moyens d’y arriver en assumant la responsabilité de ses mondes intérieurs, voilà ce qui peut vraiment changer la face du monde. 

Quand je dis assumer ses mondes, c’est juste observer en silence ces mécanismes sans s’y identifier et même si cela demande d’être attentif, c’est la seule chose qui soit à faire, la source fait tout le reste. 
Cela s’apprend et s’applique au quotidien et c’est ainsi qu’on casse les réflexes automatiques, que la conscience et le cœur s’associent, que les pôles s’unissent. 

Comprendre le mécanisme de façon générale permet de l’appliquer dans l’instant, ainsi on passe d’une vision globale à l’ancrage dans le présent. Le mental a besoin de comprendre un minimum les systèmes internes, de trouver du sens, de la logique afin de lâcher toute forme de résistance, de faire confiance à l’énergie du cœur. 




C’est pour cela que les premières années où j’ai partagée mon quotidien, je parlais beaucoup de la puissance de l’amour, du cœur, de la source en soi, des forces alliées extérieures. 
Ensuite, je me suis focalisée sur les systèmes internes, leur fonctionnement et enfin sur la façon de se libérer de ses schémas, croyances, conditionnements et peurs. 

Aujourd’hui, je suis davantage dans l’action et moins dans le partage puisque j’ai revu mes priorités tout en lâchant cette addiction au blog. J’avais besoin de cette forme d’expression afin de poser et de structurer ma pensée puis de recontacter l’humain, de retrouver ma famille d’âme ou les êtres en résonance avec cette vision de l’humain divin potentiellement souverain. C’est un parcours qui demande du courage de la patience, de la persévérance mais il est si libérateur et lumineux que ça vaut vraiment la peine de l’emprunter. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr