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04 Je suis émue ce matin en trouvant dans ma boite mail, des messages qui
répondent à ma demande de soutien. Il est vrai qu’en période électorale et
lorsqu’en plus, un événement dramatique se produit, les énergies, les
égrégores, la conscience de masse, bousculent les individus et perturbent l’atmosphère. L’ambiance est
lourde, électrique, plombée par le combat qui se livre en chacun, à l’intérieur,
à l’image de ce qui se passe sur le terrain.
Puis on constate qu’il suffit de
très peu pour qu’on se laisse embarquer par les programmes basés sur la
prédation, la peur, la notion de séparation, la division, qui s’enclenchent automatiquement sans que
notre conscience le veuille.
La
plupart des humains aspirent à la paix même si la jeunesse bataille et fait
mine d’y prendre goût ou croit qu’il n’y a pas d’autres issue que d’être
compétitif pour avoir une place au soleil.
Tout au fond de chacun, des besoins
vitaux reconnus comme tels par la science, animent tout être vivant ; celui
d’aimer, d’être aimé, de vivre dans la paix et la joie.
Ces aspirations qui
s’expriment dans un corps de chair qui porte les traces génétiquement de
traumas et de réponses toutes faites sensés les guérir, trouvent rarement une
satisfaction durable et entière selon les stratégies de survie.
Même si les mentalités
ont évolué, pendant très longtemps, la règle des humains c’était « œil
pour œil, dent pour dent » et elle reste en vigueur dans plusieurs parties
du monde, dans des cœurs fragilisés par les blessures ou des esprits ignorants
de leur vraie nature.
Nos
gènes, le vécu de nos ancêtres, de par notre nature à la fois animale,
instinctive et humaine, divine, dotés d’une mémoire, d’une conscience capable
de réfléchir, de se projeter, tout cela fait que nous portons des programmes
basés sur l’instinct de survie le pouvoir par la domination, qui viennent
s’opposer à notre volonté actuelle, celle de vivre dans la paix et la
fraternité, l’égalité et le respect entre tous.
Il nous faut prendre conscience
de tous ces systèmes afin de poser des choix, ceux d’une conscience plus
éclairée et bienveillante.
Puis les forces qui animent l’humain comme l’animal,
l’énergie de vie, du désir, des appétits, de l’impulsion à agir, de la
sexualité ou du désir de fusion, de communion ont aussi besoin d’être mieux
connues et canalisées de façon à pouvoir créer selon les aspirations du cœur.
Il est important de réaliser que l’énergie de vie est un moteur, à la fois ce
qui initie le mouvement et en même temps le carburant.
L’impulsion à agir et la
joie qui nourrit la création mène à la réalisation de ses aspirations mais très
souvent ces énergies sont contrariées ou utilisées dans l’ignorance.
Mais
malgré tout, chaque choix est un chemin d’initiation et potentiellement de
compréhension, de connaissance et de sagesse.
En ce sens il n’y a pas de
mauvaise expérience et la façon dont nous vivons et intégrons ce qui arrive
nous amènera dans la peine ou la joie, l’ombre ou la lumière, l’isolement ou
l’ouverture jusqu’au moment où on comprend la puissance de l’unité, de
l’alchimie intérieure, la puissance de l’amour, de la paix.
Ce
n’est pas par hasard si l’âme choisit le lieu où elle va s’incarner parce que
celui-ci correspond à sa vibration. La devise de la France même si elle est peu
appliquée a produit beaucoup de choses bénéfiques mais tant que les individus
ne prennent pas en charge leur monde, tant qu’ils ne deviennent pas conscient
de Qui ils sont et n’affirment pas leur choix, n’assument pas les choix du
cœur, on restera soumis aux élites et volontairement manipulés par la peur, l’envie
et le doute.
L’idée de la majorité des gens c’est de voir l’état comme un
ennemi dont on doit se méfier, un père autoritaire ou encore un soutien
providentiel.
Dans un cas comme dans l’autre on est à la recherche d’un père,
pour les plus âgés, du gendre idéal qui saura diriger le pays en chef de
famille plus ou moins juste, autoritaire…
On râle contre les impôts, on s’est
félicité de voir augmenter son pouvoir d’achat en fermant les yeux sur les
délocalisations et les nombreuses privatisations qui ont ruiné l’état et en
même temps endetté les individus toujours plus avides d’acheter les derniers
gadgets, le dernier modèle de voiture, des voyages low cost, des marchandises
fabriquées par des enfants dans le tiers monde...on privilégie la quantité au mépris de la qualité, de l'équité, par gloutonnerie compulsive...
On
voit les choses à l’envers parce que l’état est sensé gérer les finances
publiques, les impôts, de façon à répartir équitablement les richesses et de
faire fructifier autant le patrimoine commun que les services autrefois
publics.
Mais on a divisé les gens pour mieux les berner en titillant les
cordes sensibles, les peurs et les haines. La majorité des gens s’est réjouie
de voir privatiser France télécom parce que de cette façon le choix permettait
en théorie de faire marcher la concurrence qui diminuerait les prix.
Mais la
réalité c’est qu’on s’est fait volé une de nos richesses, une entreprise en
pleine expansion qui garantissait la pérennité de l’emploi et faisait croitre
l’embauche. Idem pour EDF, la SNCF, la poste, les hôpitaux.
On se plaignait de
la lenteur de ces services à la poste sans en percevoir l’importance puisqu’ils
recevaient chacun de façon égale.
La logique aurait voulu qu’on emploie plus de
monde pour répondre aux besoins de la clientèle mais on a fait le contraire, on
a laissé le public amplifier sa colère et sa jalousie face aux fonctionnaires,
divisant les populations et faisant passer ainsi le public au privé sans que la majorité s'y oppose.
Les fonctionnaires garantissaient les taux des
salaires et lorsqu’ils faisaient la grève, ils défendaient cela. On a poussé
les gens à vouloir spéculer et le travail a perdu de sa valeur…je ne vais pas refaire
la société mais l’idée de base, c’est que l’état devrait juste être un conseil
de gestionnaire des richesses communes.
Tous les monuments qui attirent des
touristes, tout comme les spécificités locales, la diversité des paysages, de
la gastronomie, tout cela a été construit, créé, élaboré par nos pères et
constitue la richesse commune.
Tout comme les progrès techniques,
scientifiques, médicaux qui sont nés de l’école publique. Toutes ces têtes sont
allées se vendre faute de reconnaissance dans leur pays d’origine, on a perdu
ainsi peu à peu le sens du commun, de la communauté.
Ceux qui tentent de mettre
ses valeurs en avant le font en jouant sur les peurs et en divisant les
populations au lieu de les fédérer. On brandit le spectre du communisme au lieu
d’y voir l’intérêt général et de l’adapter à l’évolution des consciences.
On
lui oppose la liberté des individus, la perte du pouvoir d’achat si chère aux
gens qui pensent compenser le vide en surconsommant, être important selon leur
position sociale, leur train de vie mais la majorité vit à crédit subissant le
stress de l’endettement, se privant de l’essentiel pour disposer librement du
superflu. Les médias, les publicitaires, les banques exploitent les peurs et
l’ignorance des masses depuis longtemps déjà, créant de faux besoins.
J’écoute
en ce moment des livres audio, des lectures de chef d’œuvre de littérature dont
la France est si riche. Un site les offre en format mp3 et cette bibliothèque
mise gratuitement à la disposition de tous, est une initiative formidable.
En
effet pouvoir accéder à la pensée de tant d’humains ayant vécu à des époques
différentes et dans des contextes historiques, environnementaux, culturels,
religieux, spécifiques, nous montre l’évolution de l’humain et en même temps la
façon dont les consciences évoluent puis reviennent en arrière de façon quasi
cyclique.
En
observant cela, on voit que l’évolution de la conscience collective est très
lente et que ce sont des individus éclairés qui on fait office de locomotive.
En ce sens l’évolution des masses passe par l’évolution des individus et plus
nous seront nombreux à ouvrir notre cœur, notre conscience, à désirer unifier
ces aspects intérieurs, plus la société évoluera rapidement.
Même si
l’évolution ne vient pas de la politique, cette dernière représente l’ensemble
des individus, l’état d’esprit et le degré de conscience de chaque groupe,
tendance.
Mais
au fond, il y a deux voies, celle de la division et celle de l’unité, celle de
la lutte entre les opposés ou celle de l’unification des pôles.
Un conseil de
sage à l’image des peuples indigènes qui sont reliés à la conscience Une, à la
nature qu’ils respectent comme une mère et qui protège les biens communs
remplacerait aisément ce système patriarcale qui montre ses limites et ses
excès.
On prône l’individualisme et le consumérisme mais cela ne s’oppose pas
nécessairement au bien-être commun. Tout est question de conscience et de
mesure.
On raille encore les écolos qu’on considère comme des utopistes mais là
encore, c’est la conséquence de l’ignorance, de la peur et des stratégies
d’évitement, de fuite, la déresponsabilisation au nom de la liberté
individuelle.
Mais la liberté est un état d’être avant tout, elle vient de la
connaissance de soi et donc de l’autre, de son environnement. Elle nait de la
connaissance des systèmes internes et du fait de s'en affranchir.
Tant
qu’on ne sait pas gérer ses pensées, ses émotions, tant qu’on ne se libère pas
des peurs, des blessures personnelles et ancestrales puisque les mêmes drames
se répètent inlassablement, on ne peut raisonner de façon juste.
Le système
électoral génère et nourrit la division puisque celui pour qui on va voter se
hisse au-dessus des autres pour des raisons superficielles et en abattant ses
adversaires par des méthodes indignes, en dénigrant l’autre.
On se fie à sa force de
conviction qui frôle très souvent la démagogie, son allure qui flatte les
populations, ses richesses qui suscitent autant d’envie que d’admiration,
qu’elles soient intellectuelles, sociales ou financières, tout cela au mépris
des idées, de la vision qu’il porte.
A l’image des voiles formés par les
croyances, les superstitions, les peurs, les jugements, qui voilent
l’entendement des individus les coupant de leur cœur, de leur source, ce
système électoral enfume les populations.
On
parle de souveraineté à l’échelle nationale mais en fait c’est à chaque
individu de retrouver la sienne. De penser par lui-même, selon sa conscience et
son cœur et d’agir en ce sens.
L’enfant de deux ans sait quelles sont les
valeurs essentielles et se laisse animer par l’amour qui le compose mais très
vite observant le pouvoir qu’il exerce sur son entourage, il perd le sens de
l’unité et développe sa force de séduction.
Les
qualités du cœur sont sans cesse opposées à la raison mais elles se magnifient
dans l’esprit d’unité, le désir de paix. Le désir d’unifier les différents
aspects de l’être en montre l’harmonie lorsqu’on confie à la source le soin
d’alchimiser les énergies, de purifier les corps subtils.
Les différents
personnages, voix internes, les archétypes, les systèmes internent peuvent être
mis au diapason du cœur et œuvrer pour la paix, dans l’entente cordiale.
Ce
n’est certes pas le mental qui peut réaliser cela mais l’amour, le cœur, l’âme
et la conscience en ont le pouvoir. On peut en être le témoin chaque fois qu’on
offre à la source tout ce qui est troublé en soi.
Savoir
qui on est et se maintenir sur les
fréquences de la paix, de l’unité, de l’harmonie, nous libère de l’ignorance,
de la souffrance et des influences néfastes extérieures.
La communion avec
l’âme, la conscience qui s’ouvre, nous rend libre et souverain peu à peu. Nos
pensées, nos désirs et nos actes s’alignent, s’accordent à la fréquence du cœur
et nourrissent ensemble les besoins essentiels dans le respect de toute vie.
C’est
sûr que c’est moins confortable de faire face à ces peurs, ces systèmes
internes de prédation que de se laisser manipuler et d’accuser l’extérieur de
son mal-être par peur de faire des choix. Mais au bout du compte ça vaut la
peine d’oser regarder la souffrance en face et de s’en affranchir.
Le processus
d’alchimisation révèle les aspirations du cœur, la vibration de la source, les
talents et les moyens de s’épanouir en faisant ce qu’on aime, ce qui nous
enchante, nous parle et nous fait vibrer.
Dans
ce cheminement on apprend la maitrise des pensées, des émotions et donc des
énergies. La sagesse innée se déploie et elle nous guide dans la joie.
Personne
ne peut convaincre quiconque de ces réalités à moins de les expérimenter
soi-même. Dans un sens c’est logique puisque sans cela, la souveraineté,
l’autonomie, la liberté et l’unicité, ne pourraient pas exister.
Et il suffit
de peu, de savoir ce qu’on veut plus que tout et de faire des choix en
conséquence.
Voter pour sa propre libération et se donner les moyens d’y
arriver en assumant la responsabilité de ses mondes intérieurs, voilà ce qui
peut vraiment changer la face du monde.
Quand je dis assumer ses mondes, c’est
juste observer en silence ces mécanismes sans s’y identifier et même si cela demande
d’être attentif, c’est la seule chose qui soit à faire, la source fait tout le
reste.
Cela s’apprend et s’applique au quotidien et c’est ainsi qu’on casse les
réflexes automatiques, que la conscience et le cœur s’associent, que les pôles
s’unissent.
Comprendre le mécanisme de façon générale permet de l’appliquer
dans l’instant, ainsi on passe d’une vision globale à l’ancrage dans le
présent. Le mental a besoin de comprendre un minimum les systèmes internes, de
trouver du sens, de la logique afin de lâcher toute forme de résistance, de
faire confiance à l’énergie du cœur.
C’est pour cela que les premières années
où j’ai partagée mon quotidien, je parlais beaucoup de la puissance de l’amour,
du cœur, de la source en soi, des forces alliées extérieures.
Ensuite, je me
suis focalisée sur les systèmes internes, leur fonctionnement et enfin sur la
façon de se libérer de ses schémas, croyances, conditionnements et peurs.
Aujourd’hui, je suis davantage dans l’action et moins dans le partage puisque
j’ai revu mes priorités tout en lâchant cette addiction au blog. J’avais besoin
de cette forme d’expression afin de poser et de structurer ma pensée puis de
recontacter l’humain, de retrouver ma famille d’âme ou les êtres en résonance
avec cette vision de l’humain divin potentiellement souverain. C’est un
parcours qui demande du courage de la patience, de la persévérance mais il est
si libérateur et lumineux que ça vaut vraiment la peine de l’emprunter.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr