24 04 Ce matin le ciel est gris et plutôt que de m’en
plaindre machinalement, j’y vois l’occasion de pouvoir aller au jardin à n’importe
quel moment de la journée.
L’année dernière je serais restée focalisée sur l’aspect
que j’aurais qualifié de négatif et j’aurais même pu voir en ce ciel gris, la
conséquence du vote d’hier, l’image de ma déception mais au lieu de ça, je m’adapte
à la situation, j’offre à la source les pensées de victime ou dit autrement je
ne m’attache à rien de ce qui émerge en moi, aux pensées inhérentes à ce rôle et je
laisse venir l’inspiration afin de m’adapter au mieux à ce qui est.
Habituellement,
je dois rentrer à partir de midi à cause de la chaleur et arroser tous les
soirs. C’est donc un ‘jour de repos’. J’ai presque tout semé mais comme il y a
toujours du désherbage à faire, une heure d’arrosage en moins est bienvenue.
J’aime
le jardin mais pas au point d’y passer la journée.
C’est important de varier
les activités, ça évite de se lasser, de
tomber dans la routine et ça nourrit ainsi la joie, le plaisir qui vient quand on agit spontanément selon la guidance du cœur.
La victime
accuse toujours l’extérieur, les circonstances de son mal-être, de ces sautes d’humeur
parce qu’elle n’est pas consciente que ce qu’elle vit est intérieur et que les
changement se réalisent en devenant conscient des mécanismes internes et de son
pouvoir de choisir ce qu’elle veut croire, nourrir et donc vibrer.
Il y a là
une part d’ignorance et de peur de devenir responsable de ses mondes, de ses
pensées, de ses choix et de ses actes.