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04 Je suis émue ce matin en trouvant dans ma boite mail, des messages qui
répondent à ma demande de soutien. Il est vrai qu’en période électorale et
lorsqu’en plus, un événement dramatique se produit, les énergies, les
égrégores, la conscience de masse, bousculent les individus et perturbent l’atmosphère. L’ambiance est
lourde, électrique, plombée par le combat qui se livre en chacun, à l’intérieur,
à l’image de ce qui se passe sur le terrain.
Puis on constate qu’il suffit de
très peu pour qu’on se laisse embarquer par les programmes basés sur la
prédation, la peur, la notion de séparation, la division, qui s’enclenchent automatiquement sans que
notre conscience le veuille.
La
plupart des humains aspirent à la paix même si la jeunesse bataille et fait
mine d’y prendre goût ou croit qu’il n’y a pas d’autres issue que d’être
compétitif pour avoir une place au soleil.
Tout au fond de chacun, des besoins
vitaux reconnus comme tels par la science, animent tout être vivant ; celui
d’aimer, d’être aimé, de vivre dans la paix et la joie.
Ces aspirations qui
s’expriment dans un corps de chair qui porte les traces génétiquement de
traumas et de réponses toutes faites sensés les guérir, trouvent rarement une
satisfaction durable et entière selon les stratégies de survie.
Même si les mentalités
ont évolué, pendant très longtemps, la règle des humains c’était « œil
pour œil, dent pour dent » et elle reste en vigueur dans plusieurs parties
du monde, dans des cœurs fragilisés par les blessures ou des esprits ignorants
de leur vraie nature.