Aujourd’hui comme il pleut, je ne peux pas aller au
jardin et comme je suis encore dans une phase de diminution des doses de
cachets, je suis à l’écoute de ce qui se vit à l’intérieur. Le fait que je
suive l’élan porté par la joie me donne confiance et m’habitue à tenir compte de
mon ressenti.
Je prête attention à tout ce que je suis plutôt qu’aux pensées qui
avant dirigeaient ma vie selon les croyances et conditionnements établis dans l’enfance
et l’adolescence. Quand je dis que je prête attention, cela veut dire que je ne m'attache à rien, je n'interprète pas ce que je perçois.
Le processus de libération des anciennes croyances et
conditionnements peut parfois sembler laborieux surtout quand on a pris l’habitude
de se couper des émotions et de se laisser diriger par le mental.
Faire
confiance à sa logique, au mental, sans tenir compte des élans du cœur, nous
enferme dans des croyances et des certitudes, une forme de rigidité qui rend la
vie lourde. Il faut arriver au bout de la lourdeur, être lassé de la routine, des stratégies vaines du mental qui donnent une impression de sécurité tout en nous enfermant dans des rituels qui font du quotidien une répétition des mêmes comportements, des mêmes schémas de pensée sclérosants, pour oser sortir de cette pseudo zone de confort.