vendredi 24 mars 2017

« Savoir accueillir ce qui est, sans s’y attacher »





Aujourd’hui comme il pleut, je ne peux pas aller au jardin et comme je suis encore dans une phase de diminution des doses de cachets, je suis à l’écoute de ce qui se vit à l’intérieur. Le fait que je suive l’élan porté par la joie me donne confiance et m’habitue à tenir compte de mon ressenti. 
Je prête attention à tout ce que je suis plutôt qu’aux pensées qui avant dirigeaient ma vie selon les croyances et conditionnements établis dans l’enfance et l’adolescence. Quand je dis que je prête attention, cela veut dire que je ne m'attache à rien, je n'interprète pas ce que je perçois. 
Le processus de libération des anciennes croyances et conditionnements peut parfois sembler laborieux surtout quand on a pris l’habitude de se couper des émotions et de se laisser diriger par le mental. 

Faire confiance à sa logique, au mental, sans tenir compte des élans du cœur, nous enferme dans des croyances et des certitudes, une forme de rigidité qui rend la vie lourde. Il faut arriver au bout de la lourdeur, être lassé de la routine, des stratégies vaines du mental qui donnent une impression de sécurité tout en nous enfermant dans des rituels qui font du quotidien une répétition des mêmes comportements, des mêmes schémas de pensée sclérosants, pour oser sortir de cette pseudo zone de confort. 

jeudi 23 mars 2017

« Accueillir l’émotion et comprendre son message »






21 03 Et bien pour un premier jour de printemps, on fait mieux. Au réveil, une grosse chape de plomb grise avec un mince filet de lumière à l’horizon aurait pu me miner le moral mais comme je prends de plus en plus la vie avec légèreté, je m’adapte. 

Et pour que la journée se passe dans la joie et la spontanéité, je suis à l’écoute des sensations, pensées, afin d’accueillir les émotions dans la neutralité, sans valider les pensées qui les accompagnent. Ensuite, je passe à l'action depuis cet espace de paix.
La connaissance intime de soi est essentielle parce que lorsqu’on connait, on peut mieux aimer et lorsqu’on aime, tout parait beaucoup plus facile, joyeux et possible.
Ce qui nous rend malheureux et dépendant de l’extérieur, c’est l’ignorance, le fait de s’identifier à la forme, à l’apparence et d’être étranger à soi-même. 

Les croyances invalidantes, les conditionnements, l’estime de soi basée sur la comparaison, sur les atouts définis par la société, tout cela nous maintient dans la peur et même la peur de la peur. 

Pourtant, on a étudié les émotions et on comprend enfin leur rôle, leur importance, leurs messages.

lundi 20 mars 2017

« Habiter son corps en conscience, dans l’amour ou dans la paix et l’unité »





19 03 Ces derniers jours ont été édifiants et j’ai pu prendre du recul sur ce que je vivais d’une façon naturelle, quasi instantanée. Quel repos pour le mental et l'émotionnel!
Quelques secondes où on peut soit suivre la peur, la colère, l’émotion, les pensées de jugement, soit se poser dans l’observation neutre. Je n’ai pas réagi aux jeux de rôle que jouaient des jeunes à quelques mètres de moi tandis que j’étais au jardin. Avant, j’aurais réagi avec violence, je les aurais agressé verbalement en essayant de leur montrer comment leur manque de respect pour la communauté était insupportable, je leur aurais fait la leçon comme on dit. Répondre à la violence par la violence ou le jugement, quel non sens!

J’ai laissé les voix intérieures s’indigner, se révolter, parfois se sentir proches de ces jeunes ou encore estimer que leur maladresse était naturelle étant donné leur âge. 
Les pensées les plus récurrentes visaient à trouver le moyen d’expliquer le plus simplement possible mon point de vue, la constitution de l’humain et la notion d’unité, les jeux de rôles…Cela me demandait de revoir la notion d’autorité, d’écouter l’adolescent intérieur, le sauveur…
Malgré tout ce chahut autant intérieur qu’extérieur, j’ai continué d’agir selon l’élan porté par l’enthousiasme et de nettoyer le jardin. Préparer le terrain avant les semis, c’est la priorité du moment et comme c’est un appel de la terre mère, je m’exécute joyeusement. Puis cet acte est très symbolique et il est la parfaite expression de ce désir interne.

mercredi 15 mars 2017

« Vous avez perdu votre joie ? Regardez ce que vous avez… » Lisa Brown





J’observe de nombreuses personnes qui « ont perdu leur joie » pour de multiples raisons…
Ce qui nous rend joyeux en tant qu’humain est très différent de ce qui nous rend joyeux en tant qu’Âme. Nous avions l’habitude de remplir notre monde / espace avec des personnes et des choses, et nous faisions les choses parce qu’elles étaient attendues, ou « justes » au regard de notre jugement.

Lorsque nous commençons à nous éveiller, nous réalisons que la « joie » est quelque chose d’autre. Comment nous nous SENTONS a de l’importance.
Ce qui remplit notre espace / réalité doit avoir du sens, ce que nous FAISONS doit être important, et ce qui est important pour l’humain est différent de ce qui est important pour l’âme.

Il y a un « espace de néant » dans chaque transition que nous effectuons des anciennes dimensions vers les nouvelles. Nous avons la sensation d’avoir un pied dans chaque monde, nous n’avons plus envie d’être « dans l’ancien » et en même temps nous ne savons pas trop ce qu’il se passe et cela nous demande un certain temps, car le modèle du corps physique doit se débarrasser, « se vider », se réinitialiser et « se remplir de nouveau » avec plus de lumière et d’amour intérieur qu’il ne pouvait en contenir auparavant. Soyez patient et observez-vous.

mardi 14 mars 2017

« Reconnaitre le phénomène de projection ou l'effet miroir »





10 03 On parle beaucoup de la loi d’attraction et de résonance autour desquelles on spécule en essayant de comprendre selon nos croyances basées sur l’idée de séparation et de l’humain impuissant, victime de la vie et des autres.

Pourtant, par l’observation neutre, on peut la comprendre et l’intégrer parfaitement au travers du phénomène de projection. 
Nous interprétons les faits selon les mêmes schémas, à travers le voile opaque de nos souffrances. Nous appréhendons le monde avec la conscience de l’enfant en souffrance. On peut comprendre que nous projetons notre mal-être et nos croyances sur les autres simplement en observant nos pensées, nos émotions. 

Devant la récurrence de nos schémas de pensée, nos jugements, notre façon d’accuser les autres de notre mal-être et dans l’observation des émotions associées à ses croyances, on va comprendre ce phénomène de projection. Comment nous utilisons les autres comme des dévidoirs énergétiques, émotionnels et mentaux, comment nous projetons tant nos croyances dévalorisantes à propos de nous même que nos attentes envers les autres.

La pensée et l’émotion sont des énergies et lorsque nous avons refoulé des émotions lors de traumas durant l’enfance ou l’adolescence, cette énergie prend de l’ampleur, de la force, de l’intensité et pour que nous n’ayons pas à en souffrir, on cherche un récipient où la déverser.

« Le retour de votre miroir » Magali/Miriadan





Nous vous l'avons déjà expliqué, car cela fait partie de votre éveil. 
Nous allons ici détailler cette ligne d'horizon que souvent vous regardez sans en saisir la saveur. Cette étape dans votre éveil vous propulse à l'intérieur de vous tout en élargissant votre perspective. 
Elle vous propose un bond en avant si vous acceptez toute son amplitude en vous.
 
Une des Lois de l'Un est que vous êtes tous et chacun pleinement souverains de vos choix et de votre monade. Cela signifie que nul ne peut vous imposer quoi que ce soit, ni pénétrer dans votre espace intime sans votre permission. 

Et comme vous êtes faits d'Amour, tout se passe au niveau de votre âme, là où la Conscience étend ses perceptions sur toute la Création et ce qui lui est Juste de recevoir. Cela ramène au libre-arbitre comme au lâcher-prise, avoir confiance en Vous.
 
Votre Responsabilité est d'accueillir Qui Vous Êtes. 
Telle est votre Rectitude : reconnaître que tout ce qui existe autour de vous n'est que la projection de votre intériorité, vos désirs, votre Volonté. 
Et un des éléments clés de votre cheminement se déploie dans le Respect. 
Respect de vous-mêmes, et ainsi de l'autre.

« Le besoin de gagner sa vie » Bianca Gaïa/Diane Leblanc





Alors que nos vibrations s’élèvent et que nous ressentons l’énergie circuler de plus en plus en nous-même et dans nos vies, comment se fait-il que nous nous sentions encore obligés d’assurer notre sécurité matérielle par la force de notre labeur… même si nous savons que les ressources de l’Univers sont illimitées et que ce sont nous qui créons la réalité qui nous entoure ? 
Pour la plupart de gens, la vie est comme un jeu de société : soit l’on gagne, soit l’on perd. C’est ce qui fait que l’on s’affaire sans cesse à trouver des solutions pour ne pas avoir l’impression de perdre… Perdre son temps, perdre sa sécurité, sa « qualité de vie », perdre le sens de son existence, perdre sa vie, point final! 
C’est donc la peur de « se » perdre qui nous motive à vouloir « gagner sa vie », c’est à dire travailler comme un malade pendant plus de 30 ans, en espérant récolter un pactole pour se la couler douce une fois la retraite arrivée…

Et, pour certains, ça marche bien! Arrivés à 60, 65 ou même 70 ans, ils peuvent enfin se retirer de la vie active pour s’accorder une pause, disons-le, fort méritée. Or, ce moment coïncide souvent avec le début de la dégénérescence du corps : le vieillissement semblant correspondre avec l’apparition de multiples problèmes de santé… bien souvent dus aux programmations internes soit de « culpabilité » (je ne sers plus à rien), ou encore d’oisiveté (ma vie ne fait plus de sens)… 
Et nous revoilà encore affectés par le sentiment de « perdre » quelque chose d’important ou de précieux: notre propre valorisation personnelle.