Alors
que nos vibrations s’élèvent et que nous ressentons l’énergie circuler de plus
en plus en nous-même et dans nos vies, comment se fait-il que nous nous
sentions encore obligés d’assurer notre sécurité matérielle par la force de
notre labeur… même si nous savons que les ressources de l’Univers sont
illimitées et que ce sont nous qui créons la réalité qui nous
entoure ?
Pour la plupart de gens, la vie est comme un jeu de société :
soit l’on gagne, soit l’on perd. C’est ce qui fait que l’on s’affaire sans
cesse à trouver des solutions pour ne pas avoir l’impression de perdre… Perdre
son temps, perdre sa sécurité, sa « qualité de vie », perdre le sens de son
existence, perdre sa vie, point final!
C’est donc la peur de « se » perdre
qui nous motive à vouloir « gagner sa vie », c’est à dire travailler comme un
malade pendant plus de 30 ans, en espérant récolter un pactole pour se la
couler douce une fois la retraite arrivée…
Et,
pour certains, ça marche bien! Arrivés à 60, 65 ou même 70 ans, ils peuvent
enfin se retirer de la vie active pour s’accorder une pause, disons-le, fort
méritée. Or, ce moment coïncide souvent avec le début de la dégénérescence du
corps : le vieillissement semblant correspondre avec l’apparition de multiples
problèmes de santé… bien souvent dus aux programmations internes soit de «
culpabilité » (je ne sers plus à rien), ou encore d’oisiveté (ma vie ne fait
plus de sens)…
Et nous revoilà encore affectés par le sentiment de « perdre »
quelque chose d’important ou de précieux: notre propre valorisation
personnelle.
C’est
un cycle sans fin qui nous maintient dans l’illusion de devoir « prouver » que
l’on mérite d’exister : si je « gagne » bien ma vie, c’est un signe que j’ai de
la valeur aux yeux de la société. Tant pis si mon quotidien, ma santé, ma
famille et ma vie sociale en souffrent : c’est pour mieux me reprendre « plus
tard »… si je me rends jusque là !
Pourtant, à l’échelle planétaire, nous
savons que seuls les humains ont besoin de « payer » pour avoir le droit de
s’installer quelque part et y créer son nid. Les plantes poussent dès qu’il y a
un espace libre, les animaux élisent domicile dans leur milieu naturel sans
effort et même, jusqu’à il y a quelques centaines d’années, les deux tiers de
la population mondiale vivaient sans argent, des fruits de la chasse, de la pêche
et de la culture locale…
Qu’est-ce qui a changé « en nous » pour que notre
système de valeur et de référence «extérieur» se modifie et passe à cet extrême
opposé que nous connaissons maintenant ? Se pourrait-il qu’à partir du moment
où nos peurs personnelles deviennent collectives, nous devenions « soumis » à
une pression inconsciente à laquelle il est presque impossible de se soustraire
? Que la peur de « perdre », en particulier sa « sécurité », nous pousse à
donner notre pouvoir à tous ceux qui prétendent être en mesure de nous «
protéger » ?
Lorsque
notre conscience s’éveille, nous nous rendons compte que la « sécurité »
n’existe pas ailleurs que dans la confiance absolue en ce qui « doit être ».
Alors, toutes ces anciennes croyances de manque et de peur semblent s’effondrer
d’un coup. Et cette vie de travail et de responsabilité civile qui « donnait du
sens » à notre existence, devient tout-à-coup obsolète. Pire encore, nous
n’avons plus envie de faire partie de ce système mercantile et aliénant, sans
toutefois savoir comment continuer de vivre comme « avant »…
Nous
aspirons à évoluer dans un monde où l’argent n’aurait plus autant d’importance,
où l’on vivrait de troc et d’échange de service, où tous seraient en paix,
vivant d’entraide et de solidarité… sans néanmoins devoir « perdre » aucune de
ses commodités auxquelles nous sommes habitués. Bref que le monde change, sans
que « moi » j’ai à changer quoi que ce soit…
Nous
oublions que l’argent est juste une forme d’énergie qui circule au même rythme que
notre propre énergie intérieure : plus je me « dépense » pour les autres ou par
obligation, plus je me vide de mon énergie vitale et ainsi en est-il de mes
réserves personnelles ET pécuniaires. Plus je travaille fort, plus je donne,
plus je m’oublie et je m’épuise.
Ne me soutenant plus à « l’intérieur », je
perds ma solidité « extérieure »… ce qui ne fait que se confirmer dans les
multiples « dépenses » qui s’accumulent dans ma vie.
Pire
encore, le fait de négliger de « prendre soin de moi » au quotidien fait que,
lorsque viennent les vacances ou même le weekend, j’éprouve le besoin impérieux
de « remplir le vide à tout prix», de compenser pour cette négligence envers
moi-même en m’accordant toutes les petites douceurs dont je me suis privé en
ayant focalisé toute mon attention sur mes « devoirs » de travailleur ou de
citoyen, de conjoint, de parent, d’enfant, de… etc.
C’est le sentiment de
manque qui nous fait faire des « folies »… que nous devrons assumer ensuite en
travaillant encore plus fort! Et la route tourne sans que nous ne soyons jamais
comblés!
À
un certain moment, tous ceux et celles qui contactent l’Énergie universelle,
qui goûtent, ne serait-ce qu’un court instant à la Plénitude des Sens, à
travers un soin, une méditation ou une simple promenade dans la nature, se
mettent à rêver de pouvoir vivre dans cet État de Grâce en permanence. De
pouvoir évoluer dans l’Énergie, AVEC l’Énergie à chaque instant. D’où le
foisonnement de thérapeutes, énergéticiens et médiums qui décident de quitter leur
ancien travail pour « œuvrer » en énergie. Le concept « métro-boulot-dodo » ne
fait plus de sens, alors on va se créer un « job » qui lui, nous donne envie de
continuer à avancer… mieux encore, qui nous permettra « d’aider » les pauvres
gens autour de nous qui n’ont pas cette « chance » de vibrer au diapason avec
la Source, l’Univers ou Dieu, selon le discours qui se tient entre nos deux
oreilles…
C’est
bien beau tout ça, mais la seule et unique vraie question à se poser AVANT de
se lancer dans l’aventure de l’indépendance financière, c’est : suis-je
CONVAINCU que j’ai tout en moi pour ASSURER ma propre SÉCURITÉ sur tous les
plans ?
S’il subsiste le moindre doute, la moindre hésitation ou peur,
ceux-ci se matérialiseront comme par enchantement dans votre vie. Sans compter
les illusions d’une belle retraite dorée qui partent en fumée…
Nombreux sont
ceux qui osent prendre le risque, mais combien le regrettent ou se remettent en
question au bout de quelques mois…
Et si, à l’heure actuelle, au lieu de
vous demander « comment vais-je gagner ma vie ? », vous vous permettiez de vous
poser et de contempler toutes ces années derrière vous où nous n’avez manqué de
rien ? Combien de fois avez-vous eu peur de ne pas « passer au travers» d’une
situation difficile ? Quel nombre de tempêtes financières ou interpersonnelles
avez-vous essuyé depuis le début de votre vie adulte, sans pour autant y perdre
votre santé, votre qualité de vie ou même, votre estime de vous-même ?
Sommes-nous
vraiment obligés de travailler 40 heures par semaine pendant 30 ou 40 ans pour
enfin pouvoir « mériter » le droit de ne plus faire d’effort ? Certaines
personnes choisissent pourtant d’accorder seulement 15 ou 20 heures par semaine
à leur vie professionnelle et s’en sortent très bien…
C’est
comme cette petite histoire du PDG d’une grosse compagnie qui tentait de
convaincre un pêcheur vivant sur une petite île exotique de se lancer en
affaire, d’engager des collègues, de se munir d’une flotte de bateaux et
d’aller installer ses quartiers généraux à New York… « Qu’est-ce ça va
m’apporter, lui demande le pêcheur ? Quand tu seras riche, tu pourras faire
comme moi et prendre du bon temps sur cette île, en allant à la pêche seulement
quand tu veux et en jouant de la musique tout l’après-midi, si le cœur t’en dit.
» Et le pêcheur de répondre : « Mais c’est déjà ça que je fais! ». Comme quoi,
l’abondance n’est qu’une question de perception!
Et
si vous vous accordiez un moment pour reconnaître pleinement tout le chemin
parcouru et être fier de tout ce que vous avez accompli ?
Être reconnaissant
pour tout ce qu’il y a de merveilleux dans votre vie : vos victoires, vos
réussites, vos forces, vos talents, vos compétences et vos acquis. N’êtes-vous
pas une personne exceptionnelle, courageuse, puissante et lumineuse?
Pourquoi
vous faudrait-il vous contenter d’ouvrir un cabinet et de soigner les gens pour
activer l’Énergie créatrice qui circule en vous ? N’y-a-t-il pas mille et une
autre façons de mettre votre Lumière intérieure au service de la Vie, de VOTRE
vie, dans la facilité, la simplicité et la joie ?
Et s’il n’existait, en
fait, que deux manières efficaces de « gagner notre vie » : par la force, à
travers nos efforts constant et assidus, ou en suivant nos élans de passion :
en choisissant de prendre plaisir à partager au monde ce qui nous fait vibrer?
Pensez-y
un instant : quels sont les individus qui ont le salaire le plus élevé sur la
planète ? Non, ce ne sont ni les banquiers, ni les politiciens, mais plutôt ceux
qui excellent à « jouer » : jouer de la musique, jouer sur scène ou au cinéma,
jouer au soccer… Les musiciens, les artistes et les joueurs de foot ou de
hockey sont des gens qui « reçoivent » des millions de dollars annuellement «
juste » pour partager au monde leurs talents uniques et créatifs…
Dans
un « jeu de société », ce sont souvent ceux qui s’amusent le plus qui
remportent le partie… et non ceux qui prennent ça trop au sérieux! Et
vous, si vous étiez millionnaires, de quelle façon auriez-vous envie de « jouer
», de vous « amuser » au quotidien ? Quel don ou talent artistique ou autre,
souhaiteriez-vous explorer ?
Et s’il n’était pas nécessaire de « changer votre vie
», de tout balancer pour recommencer à zéro pour avoir une existence paisible,
heureuse et épanouie, en communion avec l’Énergie universelle dans sa forme la
plus pure? Et s’il suffisait de vous accorder, ne serait-ce qu’une heure ou
deux par semaine pour aller à la rencontre de ce qui vous anime vraiment?
Demandez-vous
ce qui vous passionne, ce dont vous rêvez secrètement, mais n’attendez pas « la
retraite » pour passer à l’action. Vous aimeriez peindre, chanter, danser,
jardiner, jouer de la musique, faire du sport ou du théâtre? Faites-le
maintenant!
Si
vous souhaitez véritablement « AIDER » et changer le monde, plutôt que
de vous recréer un nouvel emploi encore une fois au service des autres, optez
pour ce qui vous fait du bien, ce qui vous nourrit et vous illumine : un
passe-temps, un loisir ou une occupation occasionnelle qui non seulement vous
rendra plus heureux, mais augmentera votre énergie vitale et, ainsi, vous
permettra de devenir un phare, un exemple à suivre pour tous ceux qui vous
entoure.
La véritable peur n’est pas de pas suffisamment bien « gagner
votre vie » ou de « perdre » votre sécurité matérielle, mais plutôt de ne pas
avoir su vivre pleinement ou de mourir insatisfait…
N’attendez plus :
faites-vous plaisir! Ce que vous « gagnerez » en étant heureux n’a pas de prix
et portera fruit tant dans votre qualité de vie que votre portefeuille…
Satisfaction garantie!
Message
de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 25 juillet 2016 disponible
sur www.biancagaia.com.
Lu
sur : http://francesca1.unblog.fr/2017/03/12/le-besoin-de-gagner-sa-vie/
Voilà
qui vient parfaitement raviver ce sujet que j’ai essayé de traiter avec ma mère
au téléphone dimanche dernier. J’ai vite laissé tombé puisque son passé de
fonctionnaire et les raisons qui l’ont poussée à choisir cette voix s’opposent
trop à mon point de vue pour qu’on puisse s’entendre.
J’ai déjà publié ce
message qui résonne très fortement en moi mais comme le hasard fait bien les
choses, je suis l’élan à le publier à nouveau. En plus ça tombe bien parce que
je n’ai pas le temps d’écrire ce matin.
Je lâche peu à peu l’addiction à
Internet, au blog, pour prendre soin de mes besoins en priorité et pour
cultiver le jardin intérieur et extérieur de façon à intégrer pleinement la
vibration d’amour lumière à chaque instant.
Même si tout le monde n’a pas un
blog, beaucoup d’entre vous sont sur les réseaux sociaux, surf sur la toile et
passent du temps assis devant l’écran.
Ce n’est pas une mauvaise chose quand on
trouve des infos qui vont nourrir l’espoir, la foi, la joie de vivre mais on
trouve de tout sur le Net et l’écran est hypnotique.
Quand on ne sait pas
suivre son cœur, ou quand on est identifié au mental, aux pensées, aux
émotions, si on ne sait pas repérer et lâcher les stratégies de survie, le fait
de passer du temps sur la toile nous maintient dans la sphère mentale, sous l’influence
de l’inconscient et de la conscience collective.
A moins d’utiliser Internet
comme un outil de résonance, une ouverture sur les connaissances utiles, ou
encore un moyen d’apprendre à pacifier ces corps subtils par le lâcher prise et
de sélectionner soigneusement les infos qu’on intègre, on se laissera hypnotisé
par l’écran et on passera plus de temps assis qu’en mouvement.
C’est aussi ce
que j’intègre en ce moment, la vie est mouvement et elle nous appelle à
entrer dans la danse, afin que le sang,
la joie de vivre circule librement en soi et que l’harmonie règne…
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.