Aujourd’hui comme il pleut, je ne peux pas aller au
jardin et comme je suis encore dans une phase de diminution des doses de
cachets, je suis à l’écoute de ce qui se vit à l’intérieur. Le fait que je
suive l’élan porté par la joie me donne confiance et m’habitue à tenir compte de
mon ressenti.
Je prête attention à tout ce que je suis plutôt qu’aux pensées qui
avant dirigeaient ma vie selon les croyances et conditionnements établis dans l’enfance
et l’adolescence. Quand je dis que je prête attention, cela veut dire que je ne m'attache à rien, je n'interprète pas ce que je perçois.
Le processus de libération des anciennes croyances et
conditionnements peut parfois sembler laborieux surtout quand on a pris l’habitude
de se couper des émotions et de se laisser diriger par le mental.
Faire
confiance à sa logique, au mental, sans tenir compte des élans du cœur, nous
enferme dans des croyances et des certitudes, une forme de rigidité qui rend la
vie lourde. Il faut arriver au bout de la lourdeur, être lassé de la routine, des stratégies vaines du mental qui donnent une impression de sécurité tout en nous enfermant dans des rituels qui font du quotidien une répétition des mêmes comportements, des mêmes schémas de pensée sclérosants, pour oser sortir de cette pseudo zone de confort.
Heureusement on a un cœur qui nous "parle", qui nous invite à sortir du cycle infernal de la routine, par des élans spontanés, des impulsions à agir, des désirs irrésistibles bien qu'irraisonnés.
On entend tous la voix du cœur,
de l’intuition, mais très souvent, ce sont les peurs qui vont semer le doute
alors on s’accroche à notre esprit logique en se disant qu’on fait bien de
réagir de cette façon, de revenir à la raison. C’est une stratégie du mental qui se sent en sécurité
dans le connu, dans le contrôle des émotions et des voix internes.
Pourtant, parfois, il ne peut pas bloquer les élans
du cœur et même si on ne se sait pas pourquoi on fait certains choix, on répond
sans aucun doute à l’intuition, au désir irrésistible.
Suivre l’intuition, l'élan spontané, va
naturellement amener des questions parce que le mental a besoin de savoir où il
va, mais lorsqu’on ne lutte pas contre ce système de perception et de
protection interne, quand on ne le considère plus comme un ennemi, la confiance
s’installe peu à peu.
Dans l’observation neutre et la non identification aux
pensées émotions du passé, le mental s’apaise et même s’il ne peut pas prédire
l’avenir, il s’habitue à cela. Puis il prend goût à cette façon d’agir dans la
spontanéité du moment. Parce que cela sort de la routine, parce qu’on est porté
par la joie et on peut à nouveau s'émerveiller d'un rien.
Alors évidemment quand les pensées de peur, de culpabilité, de
doute, émergent naturellement, plutôt que de les nier, de les repousser comme
des objets indésirables, en les offrant à la source en soi, elles vont se
dissiper.
Les émotions qui leurs sont associées vont s’harmoniser dans cette
ouverture de cœur, cet abandon du jugement puis d’autres idées vont apparaitre
ou alors simplement un sentiment de légitimité, d’être à sa place, d'avoir fait le bon choix.
Puis à mesure qu’on apprend à accueillir les peurs,
les émotions, les sensations troublantes, la paix qui demeure confirme la présence
et le soutien de l’âme. On peut aller vers l’inconnu avec plus de confiance. L’inconnu
que représente le fait de ne plus contrôler sa vie par les croyances et
systèmes de pensées conditionnées.
On apprend peu à peu à se fier à ce qu’on ressent
au-delà des mouvements émotionnels. Dans l’observation des corps, on apprend à
reconnaitre l’effet de la lumière entrante ou des flux de lumière solaire, de
la source ou de la nouvelle conscience qui se reconnait comme un aspect de la
conscience qui habite et orchestre toute vie.
C’est plus une sensation qu’une
idée qui va peu à peu dissoudre les croyances passées ou collectives.
On reconnaitra l’effet sur le corps physique de ces
afflux de lumière ou des ajustements internes. Il est clair que le changement
de vision entraine des ajustements, des réharmonisations des systèmes internes
et cela se traduit par des réactions physiques.
Je ne me réfère plus trop au
dictionnaire des maladies et symptômes de Lise Bourbeau parce que je pense que
ce qui est le plus important, c’est de se connaitre intimement, et les
réactions physiques sont des messages qui nous invitent surtout à mon sens, à
changer son regard et à confier à la source tout ce qui appartient au passé.
Plutôt que de réagir par instinct de survie en bloquant les pensées émotions
indésirables, on apprend à juste observer, ressentir, sans ajouter de pensées,
sans faire de conclusions hâtives.
Comme ce n’est pas un processus habituel, cela
demande un effort ou au moins de l’attention et la confiance en soi, en cet
aspect interne qui sait au-delà des raisonnements et références mentales.
Là
encore c’est une sensation d’évidence sans qu’il y ait une croyance pour la
soutenir.
En gros, plus on s’observe avec neutralité et moins on se reconnait
parce qu’on comprend que ce que nous avons cru être, n’est pas ce que nous croyions.
On ne se connait plus selon les anciennes définitions, caractéristiques mais on
sent qu’on existe, ou qu’on n’a plus besoin de ces définitions pour être. On ne cherche plus à se justifier, à s'affirmer, on agis en confiance.
C’est
assez perturbant pour le mental mais comme on ne le rejette pas, comme on le
perçoit comme un allié tout en sachant que ces stratégies sont inefficaces, on
prend la responsabilité de nos choix intuitifs. Quitte à faire des erreurs, on
choisi de suivre le cœur. Quand je dis erreurs, cela signifie que les choix ne
nous mènent pas nécessairement au bonheur ou au bien-être si on se laisse embarquer
par les peurs ou les doutes qui vont nécessairement rejaillir.
C’est là qu’il faut être vigilant et revenir au
centre, à l’observation neutre, sans commentaires, sans tenir compte des pensées
qui vont émerger automatiquement.
J’avais piochées ces quelques clefs au moment où j’ai
fait le choix de suivre mon cœur à propos d’une invitation à un pique nique.
Depuis, des peurs, des questions, des doutes émergent mais je ne bloque rien et
je me dis qu’il sera toujours temps de se désister si au moment venu les peurs
sont trop intenses.
C’est clair que les stratégies du mental visent à occulter
tout ce qui peut remettre en question la paix qu’il maintient par la sélection
des émotions et les croyances bien établies. Il est maitre dans le refoulement,
le déni, le rejet et les jugements alors quand une peur survient, pouvoir l’observer,
c’est déjà le signe que le mental lâche le contrôle.
Il remet en question
certaines croyances, celles qui ne font plus sens ou qui sont trop décalées de
la réalité tangible, visible. Sa façon de faire le tri entre les anciennes et
nouvelles croyances est relative à sa perception limitée, au passé.
C'est une façon de se situer qui le rassure et en apprenant à revenir au centre, à prendre du recul, on se libère peu à peu de ce besoin de s'attacher aux croyances qui apparaissent comme des théories limitantes dans les deux sens du termes, autant rassurantes puisqu'elles lui procurent un cadre, qu'emprisonnantes.
Ces interprétations sont toujours aléatoires et subjectives mais dans
la communion avec l’âme, il perd le besoin d’interpréter, de croire.
Il s'habitue peu à peu à la liberté d'être et perd le besoin de s'attacher à ces constructions mentales. Les croyances sont remplacées par des impressions qui ne sont pas arrêtées ou figées par des concepts intellectuels. La paix et le bien-être intérieurs deviennent l'ancre, le guide. Une paix ressentie, profonde et plus relative aux croyances ou au système de refoulement des pensées émotions dites négatives.
Clef 248
"L’essentiel,
dans le travail de compréhension, dans le travail d’Amour que vous devez faire
sur vous-mêmes, c’est de vous reconnaître au-delà de votre personnalité. Il faudra absolument que vous vous reconnectiez le plus possible à votre
vraie réalité. Vous aurez beaucoup d’aide pour cela. Ce n’est pas la peine
d’essayer de forcer cette reconnexion, d’essayer d’accélérer ce processus. Tout
vous sera donné quand vous serez prêt !"
Le piège dans ce genre d’affirmation c’est de se
projeter mentalement, d’imaginer ce qu’est le divin, l’être de lumière, à partir
de l’imagerie collective, des égrégores, de la vision des autres. En ce sens, le processus d’accueil, d’observation
neutre, est idéal parce qu’il révèle la vibration sans avoir besoin de s’appuyer
sur des images et donc des croyances. Revenir au présent et porter un regard neutre sur ce qui est, permet de cultiver la patience par le détachement, le fait de ne plus être dans l'attente.
Hier soir alors que je sentais la tristesse et la
déception à mon égard puisque je n'étais pas motivée à agir depuis 3 jours, j’ai senti un moment de découragement puis je me suis
souvenue que c’était naturel et même bénéfique que les émotions humaines
légitimes puissent s’exprimer. J’ai donc laissé ces émotions s’exprimer sans
retenue et sans m’y attacher, sans même chercher à retrouver la joie ou l’espérance.
Parce que dans ces moments là, vouloir trouver la joie, c’est encore falsifier,
refouler ce qui est, à cet instant précis.
Je note que je m’attache de moins en
moins au résultat, que je laisse faire le processus naturel de stabilisation
des émotions, des pensées, de l’énergie.
Il y a tant de croyances faussées, de
jugements, d’attentes que lorsqu’on en lâche une, une autre apparait.
A mon sens
ce n’est pas tant le fait de reconnaitre et lâcher les croyances invalidantes
qui est à réaliser mais plutôt de changer de façon d’appréhender ce que l’on
vit. Et déjà en cessant de juger ou refouler ce qui émerge on ne s’appuie plus
sur les références mentales, on fortifie la confiance envers l’âme ou le cœur.
Clef 1088
"Il est nécessaire que vous puissiez vous dire sans
honte et sans retenue, en vous regardant dans la glace : « Je t'aime, parce
qu'au plus profond de tes yeux brillent l'étincelle de ce que je suis
réellement, de l’Être de Lumière, de l’Être Divin que je suis. » Lorsque vous
vous regardez dans un miroir, essayez de voir briller la Lumière de l'Amour
juste et vrai que vous avez pour vous-même".
Là encore, s’aimer surtout pour la lumière
intérieure, pourrait prêter à confusion et maintenir dans la dualité, le rejet
des aspects humains de l’être. Même hiérarchiser les corps est à mon avis une
vision duelle et faussée de la réalité.
La lumière et l’amour que nous sommes
en essence ne rejette pas ce qu’elle a créé, elle n’a pas de préférences
entre les différents aspects de l’être. Elle ne préfère pas l’éternel à l’éphémère.
L’amour ne rejette rien et encore moins ce qu’il créé ou projette depuis la
conscience.
Ce n’est pas évident de parler de la vision de l'âme puisque nous
abordons les choses du point de vue humain limité et l’interprétation qu’on en
fait sera toujours aléatoire et subjective. C’est à mon sens tout l’intérêt de
la conscience Une que de s’éclater en des milliards de conscience qui vivent
chacune des expériences spécifiques et apportent leur vision subjective, leur
point de vue spécifique à l’ensemble.
Depuis le cœur, nous avons une vision commune de l'amour, de soi, de l'autre, de ce qui est essentiel, nous retrouvons la conscience de l'unité entre toute vie.
Clef 44
"Considérez que le corps physique se trouve à la
cave, et que le corps de Lumière ou corps Divin se trouve au grenier. De la
cave au grenier il y a un escalier que vous pouvez monter pour aller le plus
souvent possible visiter votre corps de Lumière. Petit à petit ce corps de
Lumière éclairera les étages inférieurs. Il illuminera aussi la cave où se
trouve votre corps de matière. Ensuite vous n’aurez plus besoin d’emprunter
l’escalier car toute la maison sera illuminée, et la simple pensée de vous unir
à votre corps de Lumière, à votre corps divin suffira".
La façon dont je comprends ce qui est dit ici, c’est
d’éclairer les profondeurs de l’individu, de porter un regard lucide et
compatissant sur tout ce que nous sommes sans s’identifier à la surface, aux
profondeurs, ni même uniquement à la lumière, mais de réaliser que nous sommes un
tout cohérent où chaque aspect a sa raison d’être.
Dans la dualité, l’ombre et
la lumière, les apparents contraires, se révèlent mutuellement ; la chair
révèle l’esprit, l’instinct révèle l’intuition, la dualité révèle l’unité et
tout nous ramène à l’amour lumière. Lumière dans le sens de conscience
éclairée, élargie.
L’émotion révèle l’incompréhension et dans l’accueil elle
montre le besoin non nourri, le blocage du flux de l’énergie de vie. Elle nous relie aussi aux autres, nous permet d'avoir de l'empathie, de pouvoir comprendre l'autre autant que nous même.
Clef
926
"Sachez
que vous n’êtes pas seul, que vous n’êtes que locataire de cette magnifique
planète ! Sachez que vous n’êtes propriétaire de rien ! Vous
êtes venu sans rien et vous quitterez ce monde sans rien ! C’est pour
cela, entre autres, que nous vous conseillons d’avoir beaucoup de détachement
non seulement par rapport vos biens matériels, mais aussi par rapport à tout ce
qui n’est pas utile dans votre vie".
Le
détachement n’est pas un processus intellectuel, il nait de l’expérience, de la
conscience qui s’ouvre et perçoit, distingue, ce qui est essentiel de ce qui ne
l’est pas.
Je n’ai jamais eu l’impression d’être propriétaire de quoi que ce
soit, parce que la vie m’a montré que tout est éphémère, changeant, que même
mon corps physique ne m’appartient pas puisqu'il est autonome. Je n'ai pas besoin d'être consciente de ma respiration pour respirer, il fait ça très bien tout seul.
Le fait qu’on ne puisse rien contrôler,
pas plus les pensées que les émotions qui émergent, qu’on ne décide pas ce qui
va s’exprimer, ni ce qui va arriver, montre à quel point nous ne nous
appartenons pas.
Il y a une conscience qui voit tout, qui orchestre et créé les
évènements auxquels nous n’avons aucune part de façon consciente. Seule la façon dont nous allons
réagir, ce que nous en ferons, nous appartient. Et encore, cela n’est pas
uniquement conscient.
Nous sommes constitués et traversés de toutes sortes d’énergies
en perpétuel mouvement et le seul point de vue qui offre la paix, la stabilité,
une vision plus élargie, c’est le centre.
Ça
va faire trois jours que je n’ai envie de rien faire, que je ne suis pas
motivée ni à prendre soin de la matière, ni à aller au jardin. Je me laisse
guider par l’élan spontané sans rien forcer et quand des critiques émergent, je
les offre à la source.
Je sais que lorsque je diminue les cachets, je fais face
aux profondeurs et je me satisfais du fait de ne pas m’identifier à cela.
Dans
ces cas là, la seule chose à faire, c’est de laisser faire, de laisser sortir
tout ce qui a besoin de venir à la lumière de la conscience sans interférer,
sans s’y attacher.
Mon corps physique,
par la constipation d'hier, me montrait que quelque chose bloquait à l’intérieur, que des
émotions demandaient à être embrassées mais qu’elles étaient bloquées par les
stratégies d’évitement du mental.
Cela m'a poussée à être attentive à ce que je
ressentais en me rappelant que cela appartient au passé, à la mémoire émotionnelle
et qu’il est l’heure d’y faire face.
Puis quand l’émotion a pu s’exprimer
librement, je me suis apaisée et sentie heureuse de savoir que l’enfant en moi a fait
confiance en cette capacité d’ouverture, d’accueil, d’écoute. Enfin l'enfant, le mental et l'émotionnel bloqués à l'âge des traumas.
Quand la
tristesse est accueillie sans jugements, le sourire revient naturellement.
La
compréhension mentale des blessures et des modes stratégiques que cela a engendré
ne suffit pas à s’en libérer. C’est une prise de conscience qui va aider à
aborder les pensées et surtout les émotions autrement.
J’ai
parlé à l’enfant que j’étais en l’assurant qu’elle pouvait me confier toutes
ces peines, ces pensées, que j’étais prête à l’entendre, à accueillir ces
émotions, à les éclairer à la lumière de ma conscience actuelle.
Il est bon de
savoir que l’enfant s’exprime surtout par les émotions et les pensées de
jugement qui les accompagnent sont celles de cet âge où la conscience
individuelle n’est pas encore formée ou affranchie. Mais les libérations émotionnelles, l’abandon
des croyances de l’époque n’est pas un processus intellectuel où l’adulte tente
d’expliquer son point de vue à l’enfant.
C’est l’accueil des émotions sans
jugements et sans s’y identifier, qui va permettre la guérison, le détachement,
la dissociation entre les pensées du passé et les émotions.
Ce qui enferme dans les vieux conditionnements, les vieux schémas douloureux de pensées, les croyances invalidantes, c'est de garder les mêmes définitions, les mêmes interprétations des émotions, de croire que l'émotion dite négative est dangereuse ou qu'elle nous met en danger.
Ces associations inconscientes ont besoin d'être vues et considérées dans la neutralité afin de libérer la mémoire émotionnelle, réactionnelle, et donc les croyances erronées, construites sur l'incompréhension de ce qui a été vécu alors.
Ce n'est pas tant l'évènement lui-même qui a causé les souffrances mais le fait de ne pas avoir compris ce qui se passait, de ne pas avoir pu en parler ni trouver une oreille attentive, des bras consolateurs.
Chaque fois qu'une blessure aura été éveillée par une émotion refoulée qui enclenche le système de survie, l'accueil de l'émotion et le détachement des pensées des sensations, va dissoudre les circuits neuronaux et désactiver la mémoire traumatique.
Ainsi
une contrariété au présent ne viendra plus éveiller la mémoire de façon
douloureuse engendrant des réactions en chaine mais elle sera gérée selon la conscience actuelle, la connaissance des stratégies et de l'essence de l'être.
La tristesse, la colère, l'envie, la peur...pourront être abordées avec neutralité et relativisées. On comprendra leur message ou la leçon de sagesse qu'elles contiennent.
Ce message est intime, personnel et unique même si au bout du compte il est universel. C'est la capacité de l'entendre, de le reconnaitre comme tel et d'en comprendre le sens qui révèle à la fois le moi véritable et l'essence de l'être simultanément.
Dans cette perspective, l'émotion devient un outil de connaissance et plus un objet indésirable, son intensité diminue à mesure qu'on s'en détache par l'accueil ou l'observation neutre. Ce détachement nous libère aussi des liens aux égrégores de la dualité, aux mémoires ancestrales, à l'inconscient collectif, à la conscience de masse, cela nous libère de leur influence et de leur poids.
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr