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03 Et bien pour un premier jour de printemps, on fait mieux. Au réveil, une
grosse chape de plomb grise avec un mince filet de lumière à l’horizon aurait
pu me miner le moral mais comme je prends de plus en plus la vie avec légèreté,
je m’adapte.
Et pour que la journée se passe dans la joie et la spontanéité, je
suis à l’écoute des sensations, pensées, afin d’accueillir les émotions dans la
neutralité, sans valider les pensées qui les accompagnent. Ensuite, je passe à l'action depuis cet espace de paix.
La
connaissance intime de soi est essentielle parce que lorsqu’on connait, on peut
mieux aimer et lorsqu’on aime, tout parait beaucoup plus facile, joyeux et possible.
Ce
qui nous rend malheureux et dépendant de l’extérieur, c’est l’ignorance, le
fait de s’identifier à la forme, à l’apparence et d’être étranger à soi-même.
Les croyances invalidantes, les conditionnements, l’estime de soi basée sur la
comparaison, sur les atouts définis par la société, tout cela nous maintient
dans la peur et même la peur de la peur.
Pourtant, on a étudié les émotions et
on comprend enfin leur rôle, leur importance, leurs messages.
La peur, tout
comme la colère, la tristesse et la joie sont des signaux envoyés au cerveau
afin qu’il traite l’info et qu’une décision intelligente soit prise.
Si on
fonctionne en mode automatique, inconscient, on va réagir par la fuite,
l’agressivité ou la paralysie, face à ce qui nous semble être un danger, face
aux émotions dites négatives.
Elles le sont dans la mesure où s'identifie à elles, où on les nourrit,
où on ne les comprend pas et si on y réagit de façon instinctive, sans
conscience ou encore en les refoulant faute de savoir les aborder de façon appropriée.
Mais si on les
considère comme des messagères, si on comprend leur message et si on les laisse
s’exprimer sans retenue, sans les projeter vers l’extérieur dans le schéma
réflexe de base, on va cultiver l’intelligence émotionnelle et vivre dans la
paix, l’équilibre et la stabilité mentale, émotionnelle.
Cette connaissance de
soi et la faculté d’être en paix avec tous les aspects de l’être créé un
sentiment de tendresse, de gratitude envers tout ce que nous sommes: Un
assemblage de corps, d’outils de perceptions, vivant une expérience de
découverte et de création dans la matière.
Cette
vidéo explique la base à connaitre pour aborder ces émotions sous un angle
nouveau et surtout sans craindre d’être submergé. La sensation d’être étranger
à soi, de croire que nous sommes notre pire ennemi, va se dissoudre peu à peu
dans la paix du cœur, par l’harmonisation intérieure de toutes ces énergies.
Nous sommes notre pire ennemi lorsque nous luttons contre nous-même, contre nos pensées difficiles, contre nos émotions, contre notre corps physique que nous ne trouvons pas assez ceci ou cela. Mais généralement nous projetons ce sentiment en direction des autres que nous accusons de notre malheur. Et c'est ainsi que nous passons à côté des messages contenus dans les pensées émotions difficiles et que nous nous privons de sentir la Vie qui nous traverse, la présence bienveillante de l'âme, de la Source.
Et tout le monde s'en fout #3 - Les émotions -
Le
nombre de vues est très encourageant parce que le fait de savoir comment
aborder les émotions libère des croyances et conditionnements qui maintiennent
les humains dans la souffrance, l'inconscience, la peur et ses stratégies de refoulement, de projection vers l'extérieur ou à l'intérieur, le déni, le rejet de soi et de l’autre.
Il y a une énorme différence entre le fait de contraindre, sélectionner les émotions et celui de les accueillir ou de les laisser s'exprimer librement sans s'y attacher. Mais pour le savoir, il faut en faire l'expérience.
On
a élaboré toutes sortes de croyances autour de la peur, de la notion d’ennemi,
de dualité et d’autorité supérieure personnifiée en un dieu bon et un mauvais
diable.
Le fait de diviser en bien et mal et de nourrir l’idée de séparation,
par ignorance, a faussé la notion d’individu et rendu les êtres narcissiques,
égoïstes, en compétition perpétuelle pour se prévaloir. Ce qui était sensé nous
individualiser, l’esprit de compétition, le système de comparaison, a amené à
créer des modèles à suivre formatant, uniformisant, rendant les gens tels des
clones automates.
Le
monde souffre de cet obscurantisme alors qu’il suffit de changer sa perspective
pour découvrir Qui nous sommes en vérité. Pour savoir de quoi nous sommes faits
et pour pouvoir manifester notre individualité en étant conscient de la valeur
de chaque être, sans avoir besoin de se valoriser par comparaison, par
compétition.
La
quête de tout un chacun, c’est la joie, le plaisir, la satisfaction. Cette
quête reste superficielle si on compte sur les réactions biochimiques internes
en jouant à se faire peur, à dominer, à séduire, mais d’un autre côté, après ces
expériences qui ne mènent pas au bonheur, on sera en quête de paix, de
compréhension profonde, prêts à s’ouvrir, à élargir sa conscience, à se connaitre intimement.
L’amour
de soi qui se fonde sur la comparaison, l’apparence, le statut social, est trop
éphémère et superficiel pour satisfaire nos besoins essentiels.
On
a fait de la sexualité le cadre fermé du désir et du plaisir mais cette pulsion
de vie est l’expression de la vie même, de ce désir de communion, de fusion, de
création.
Le fait d’avoir étiqueté les émotions, les pensées, de rejeter des
parts de soi et de définir la vie en apportant des réponses limitées et
faussées à ses mystères nous a maintenu dans toutes sortes de croyances et
conditionnements totalement faux.
Dans un système où chaque chose, chaque
individu a une valeur prédéfinie, où tout se vend et s’achète sans toutefois
rendre heureux, sans que ça puisse combler le manque. Et ce manque vient de l'ignorance de ce que nous sommes en essence.
La
peur est une illusion comme le dit ce jeune, dans 80% des cas.
Mais une
illusion qui peut sembler très réelle si on est soumis à ces croyances et
conditionnements adoptés dans l’enfance. Les systèmes de croyances sont si
puissants parce qu’ils génèrent des égrégores qui viennent nourrir
l’inconscient et la conscience, collectifs.
La
conscience de l’enfant est très influencée par son environnement et finalement
elle opte pour le système de croyance en place, le rôle qui va lui permettre de
minimiser la souffrance et sa personnalité se construit de cet ensemble de
croyances et conditionnements qui ne lui appartiennent pas.
L’enfant ne choisit
pas, il endure et absorbe les pensées, les émotions, celles qui sont relatives
à son genre, sa culture, sa famille, ses ancêtres, le statut social de ses
parents.
Finalement
la majorité des gens ne se connait pas et reproduit les mêmes schémas établis
depuis les hommes des cavernes dans l’idée de séparation, de division, d’ennemi,
de danger.
Tout ce que l’humain ressent de désagréable, il le qualifie de
mauvais, de dangereux et son réflexe premier sera celui de la fuite. Il fuit
ses propres peurs, ses démons, il accuse l’extérieur, le diable, la vie, d’être
injuste et difficile et quand sa personnalité colle au modèle, il s’estime
chanceux, privilégié.
Mais
en regardant objectivement, on peut voir que la personnalité que nous croyons
être est un automate inconscient de sa vraie nature, un personnage construit
par l’extérieur, le regard et le jugement des parents auquel l’enfant a donné
son crédit.
Nous
ne savons pas qui nous sommes en vérité parce que nous renions et rejetons des
pans entiers de notre être par peur et par ignorance. Mais quand on réalise que
nous ne sommes pas nos pensées puisque celles-ci sont pour la plupart
inconscientes et automatiques, puisque la majorité d’entre elles proviennent
d’égrégores, de l’inconscient collectif, de l’éducation, on comprend que pour
savoir qui nous sommes en vérité, il faudra tomber les masques des croyances et
des conditionnements.
Aller au-delà de ces couches superficielles et jusque
dans les profondeurs afin de toucher la vibration source, l’essence de l’être,
le moi véritable.
Commence
alors un face à face avec soi-même, un voyage passionnant qui peu à peu va
restaurer l’ordre, l’amour véritable, la libre circulation énergétique, élargir
la conscience, l’éclairer.
Quand
on sait déjà ce que nous ne sommes pas, ce qui relève de l’automatisme
inconscient, des systèmes de croyances et des conditionnements, ces
constructions basées sur l’ignorance, la conscience s’illumine.
C’est assez
facile de repérer ces systèmes inconscients parce que cela se traduit par des
jugements, des critiques, des accusations. Au niveau physique, les sensations
désagréables, les émotions dites négatives sont les signaux qui appellent notre
attention et notre conscience éclairée.
Elles
sont comme de bulles d’incompréhensions, des questions posées à notre
conscience qui appellent une réponse. La plupart du temps, cette réponse est
automatique et elle correspond aux croyances validées par l’enfant.
Selon le
système de survie, elle sera toujours une des trois habituelles et ça aussi,
c’est un signe, un appel à poser un regard neutre, à constater qu’on réagit de
façon inconsciente, qu’on est en mode automatique.
Pour casser le réflexe
automatique, la conscience neutre est nécessaire, la lucidité qui permet de
voir que l’inconscient dirige et la bienveillance vis-à-vis de ce système de
survie qui s’enclenche par défaut.
Ce
système de survie répond au désir d’être, d’exister et de protéger la
vulnérabilité de l’enfant qui demeure en soi. C’est la pulsion de vie qui est contrainte,
qui fait face à l’éventualité de la mort et la réponse est animale. C’est le
tronc cérébral, le cerveau reptilien et mammalien qui s’activent alors en mode
automatique selon la mémoire ancestrale, les gènes.
Mais ces gènes contiennent
aussi d’autres réponses possibles et notre néocortex est à même d’apporter ces
nouvelles réponses. Le seul fait d’être conscient de la façon dont nous
fonctionnons nous libère des modes réactionnels primitifs.
Nous
sommes tout, autant animal, minéral, végétal, humain, éthérique et stellaire.
La
notion d’unité remplace celle de l’esprit grégaire qui pousse les gens à se
rassembler par besoin, par peur, pour se sentir en sécurité et pour bénéficier de la force de l'unité, enfin de l'uniformité.
Savoir démystifier
la peur ou la voir comme un message et se réconcilier avec les corps subtils,
le corps physique, agir en conscience selon l’élan du cœur, restaure la
sensation d’unité intérieure, la force qui en découle.
Cela n’a rien de
narcissique parce qu’on prend conscience que nous ne sommes pas ce corps, ces
pensées, ces corps subtils mais l’assemblage unique de tous ces outils de
perception où la conscience peut s’exprimer, se loger pour un temps pour faire
l’expérience de la division et choisir celle de l’unité, en conscience, dans la matière.
En
écrivant le titre de l’article d’hier, je me suis dit que le terme ‘habiter son
corps’ n’est pas tout à fait juste parce qu’on ne peut focaliser sa conscience
que de façon ciblée ou en un seul endroit.
Mais on peut l’habiter dans le sens
d’être présent à soi, dans l’unité des perceptions ou l’alignement de la
pensée, de l’émotion et du geste.
Et
dans la sensation de paix intérieure, dans la connaissance intime de soi, on
sent qu’il n’y a pas de limite à ce que nous sommes. Déjà au niveau mental dans
la faculté de se projeter tant dans le temps que dans l’espace puis au niveau
énergétique et même émotionnel. Nous sommes interconnectés aux autres à bien
des niveaux de par notre nature vibratoire et multidimensionnelle.
Hier,
l’idée que nous puisions sans cesse dans la bibliothèque de la terre, est venue
comme une évidence. Déjà par nos gènes puis par la conscience qui peut se
relier à toute vie.
Nous héritons d’un patrimoine génétique qui nous relie à
tout ce qui est.
Notre
individualité s’exprime dans les choix que nous faisons à chaque instant dans
la capacité de savoir ce que nous voulons ressentir, nourrir et manifester.
Plus
nous reconnaissons ce que nous ne sommes pas et plus nous réalisons que nous
sommes immenses. Le point de vue depuis le centre, le cœur ou la neutralité,
offre une perspective qui n’a pas de limite. En ce sens, la conscience qui est
à la tête de cet assemblage de corps existe en tant qu’unité dans la
reconnaissance de sa nature véritable multidimensionnelle et c’est par le choix
de focalisation au centre, dans la paix et l’unité, qu’elle se développe en tant
qu’individu complet.
Nous
sommes à la fois le Tout et le Un. Tous ces outils de perception, de sensations
qui s’unissent dans la volonté d’aimer, forment un cercle harmonieux, un canal
émetteur et récepteur de l’énergie de vie, du désir et de sa manifestation dans
la matière.
Cet amour qui reconnait la
valeur de chaque corps, de chaque cellule, de chaque aspect de l’être, se
déploie à l’infini tout en rassemblant, en réunifiant les aspects multiples de
l’être.
J’ai
eu la sensation hier matin de réintégrer mon corps physique juste avant de me
réveiller. C’était comme une masse de plasma éthéré qui flottait sur le corps
physique et je me suis réveillée juste avant de la voir entrer.
J’ai eu la
sensation de venir m’incarner parce que ma conscience revenait à cette réalité,
ce contexte particulier sans pourtant habiter vraiment la chair.
D’ailleurs, à
chaque réveil, c’est le fait de penser qui me ramène sur ce plan et si je
reviens au présent, à la sensation intérieure, physique je ne sens pas mon
corps de suite à moins d’avoir une douleur quelconque.
Cela m’a fait penser au
fait que la douleur m’oblige à tourner mon attention sur le corps comme si
c’était une invitation à y être présente.
Le mental a dirigé ma vie depuis la
naissance mais en lâchant les pensées automatiques, la conscience d’être sans
pour autant me sentir attachée à ce que je suis, me donne l’élan d’agir en toute
liberté et avec davantage de légèreté, de confiance.
Je
fais face régulièrement à l’idée de la mort, de la vieillesse sans trop m’y
attacher puisque ce sont des questions existentielles humaines qui
appartiennent au système de survie.
Cela m’amène à trouver l’équilibre entre
tout ce que je suis et à jouir du moment qui m’est offert.
Puis c’est
l’occasion de nourrir l’intimité et l’unité intérieure par le dialogue avec
l’âme, avec les aspects de la personnalité, dans une totale transparence.
Ce
qui en ressort toujours, c’est le désir de vivre cette vie dans l’unité
intérieure et le bien-être. Une forme de détachement et en même temps un
sentiment de gratitude de pouvoir vivre cette expérience d’unité intérieure. Puis finalement ce qui me semblait être la peur de mourir c'est plutôt celle de vivre, d'aimer.
Je
suis épatée de constater comment le système émotionnel s’apaise dès lors qu’on
abandonne les jugements puisque ce sont les pensées qu’on avait associé aux
émotions qui les nourrissaient, leur donnaient ce caractère chaotique.
Et quand
une émotion s’exprime librement, elle passe tout naturellement si on n’y ajoute
rien. Les croyances perdent aussi leur emprise et la seule certitude qui
demeure, c’est la force de la paix et de l’unité intérieure.
La joie se nourrit
dans l’élan spontané non justifié, calculé ni contraint mais clair et déterminé.
Le monde tel qu’il est,
apparait comme une illusion, une scène de théâtre ou un jeu virtuel grandeur
nature. Dans le face à face avec l’âme au sujet de la mort, le désir qui
demeure, c’est d’aller au bout de cette expérience de dépouillement des masques,
rôles, croyances et conditionnement, de détachement et de libération totale.
Puis l’idée me vient que si j’en arrive là, ce sera le moment de passer à autre
chose, une autre scène, un autre jeu, un autre Je. C’est peut-être le fait de
pouvoir accepter le passage ou même de le décider, enfin de constater que plus
rien ne m’attache à ce plan, cette vie, ces corps qui me fera partir sans
regrets.
J’avoue que je ne me sens pas
prête à accepter l’idée de vieillir ou de voir mon corps physique se dégrader,
se transformer au point que je ne me reconnaisse plus mais quand je pense à
cela, l’idée que les cellules se régénèrent sans cesse me donne envie de tenter
cette expérience.
Logiquement, si la paix, l’harmonie et l’unité intérieure
règnent, il n’y a pas de raison que la maladie ou la mort s’installent.
Si
l’énergie de vie, du désir peut circuler librement, et se concrétiser selon les
aspirations de l’âme à manifester la joie d’être, il n’y a pas de raison qu’il
y ait une fin.
Ces raisonnements sont des réponses à la peur initiale qui
génère les autres et active le système de survie, ce sont des réponses aux
nouvelles croyances élaborées à partir de la sensation d’éternité. Elles ont
une valeur subjective et la première, c’est celle de calmer le questionnement
du mental.
Le danger, c’est toujours de croire à ces pensées parce qu’elles
peuvent nous maintenir dans la peur et l’excès. Mais dans la perspective de la dynamique de la dualité, cela nourrit l'espérance et la raison d'être ici, la joie de l'expérience.
Ces
forces qui s’opposent n’ont d’autre but que de nous amener à nous inciter à
revenir au centre, à nous connaitre par l’introspection, le regard neutre sur
soi-même et à sentir Qui nous sommes au-delà de tous ces masques, pensées,
croyances…A revenir dans le présent et à réitérer ses choix. Cela nous positionne dans le juste milieu et génère l'élan enthousiaste, équilibré.
On peut se poser
la question, qu’est-ce qui est, qu’est-ce que je veux et qu’est-ce que je
fais ? En posant et en répondant à ces questions, on va peu à peu
connaitre non seulement notre vrai moi, mais aussi nos aspirations profondes et
la façon de les concrétiser en ayant la joie de le faire.
En revenant dans le
présent, à l’écoute de son ressenti, pas la focalisation sur la douleur ou les crispations
mais dans l’observation neutre, le mental se calme et on voit, on sent, que tout
est parfait tel que c’est, qu’il ne nous manque rien, qu’on n’a besoin de rien.
Cette observation révèle avec évidence les mécanismes qui se mettent en mode
automatique, mécanismes auxquels on ne peut pas s’identifier puisque ce sont
justement des mécanismes, des systèmes de pensée, des outils de perception qui
n’ont pas de valeur réelle. On observe l'équilibre qui s'installe et qui génère le mouvement.
Je viens de tomber sur cette vidéo qui illustre
précisément les propos. Elle parle du phénomène de projection, d’anticipation
et des capacités du cerveau conditionné pour réagir en mode survie.
"Se libérer de la peur" Isabelle Padovani
Dans la quête de sens et de compréhension de qui
nous sommes, la masse d’information croissante à ce sujet peut rendre la
recherche encore plus confuse parce que tout les points de vue s’expriment de
façon subjective.
Mais on peut utiliser cela pour développer son discernement
en prêtant attention à l’effet de résonance, la sensation que l’info exerce sur
notre mental, notre corps, notre système émotionnel.
De cette façon non
seulement on apprend à écouter ses corps plutôt que son corps parce que la tendance
à focaliser sur ce qui ne va pas va amplifier le phénomène et fausser la
perception mais en se rappelant que le message premier derrière toute réaction,
c’est de se centrer justement pour revenir à une vision neutre, objective.
C’est l’occasion de revenir à la paix, à la conscience que ce que nous sommes
en vérité est au-delà des mouvements mental, émotionnel.
Notre essence
véritable c’est le silence, le vide, le pur potentiel et à la fois le tout.
C’est toujours en revenant à la simplicité, au
dépouillement intérieur qu’on touche notre vastitude, l’illimité, l’infini et
tant qu’on est pris au jeu des mouvements dus à nos pensées émotions, la
sensation de décalage entre l’humain et le divin sera immense et insurmontable.
Au point zéro, dans la neutralité, tout s’équilibre, se complète. D’ailleurs ça
me rappelle une autre vidéo de Magali au sujet de cette navigation entre les
pôles.
"Naviguer entre les pôles" Magali Magdara
22 03 Depuis quelques temps
l’idée d’essayer de dessiner un humain et ses nombreux corps me vient à
l’esprit mais s’il fallait représenter toutes les sphères, les dimensions, les
interconnexions intérieures et celles avec l’extérieur, ça donnerait un
emboitement infini de cercles, une géométrie trop complexe à décrire.
Ça me
rappelle l’image des moines sur la boite à camembert qui regardent une boite à
camembert où deux moines sont aussi à regarder une boite à camembert.
Quand
j’étais enfant, cela m’avait marquée et j’étais autant effrayée que ça me
fascinait par cette notion vertigineuse d’infini.
L’image
de l‘oignon et de ses couches
successives pour représenter le processus de libération des masques, des
croyances, des conditionnements et l’harmonisation des énergies est assez bonne
parce qu’on peut constater que lorsqu’on fait face à une peur, une autre se
présente.
Et même une seule peur révèle un besoin, donne un nouvel élan et
dessine un nouveau potentiel.
Chaque pensée nous relie aux pensées similaires d’autres
personnes, aux égrégores correspondant et je me dis que ça n’est pas étonnant
d’avoir parfois l’impression de traverser comme un brouillard lorsqu’on est
dans la tristesse ou dans toute autre sensation interne.
Le piège ici, c'est encore d'accuser ces mondes éthérés, ces égrégores qui ne font qu'amplifier ce qu'on porte en soi. Qu'ils soient sombres ou lumineux ils sont les miroirs de la dualité que nous portons et que nous pouvons démystifier en la considérant comme une dynamique plutôt que comme une réalité, une fatalité même.
J’ai
passé la journée enfermée hier alors que le ciel est resté plombé de cette chape grise
avec un mince filet de lumière au loin. L'image était très parlante parce que le mince filet de lumière, et l'épaisse couche de nuages, c'est exactement ce qui apparait à l'intérieur.
Je ne réagis plus à la vue des chemtrails, enfin je n'accuse plus et je
me contente de continuer de confier à la source toutes les pensées liées aux
anciennes croyances, les peurs au sujet de la vieillesse, de la mort, peurs qui révèlent la peur d'oser vivre pleinement, sans aucun support extérieur.
Une fois tout cela observé dans la neutralité, la bienveillance vis à vis des systèmes internes, l'envie spontanée d'aller au jardin malgré l'état du ciel a émergé naturellement.
Je me dis que les populations qui vivent près d'un volcan susceptible de s'éveiller ne restent pas prostrées chez elles. La peur nous pose devant un choix, celui de s'enterrer vivant ou de vivre pleinement mais trop souvent on se laisse submerger.
L'image du volcan est aussi parlante parce que très souvent la puissance de l'énergie de vie, de l'énergie sexuelle ou les pulsions internes, sont incomprises, gérées de façon inconsciente ou selon les croyances erronées et les conditionnements.
Savoir accueillir les pensées émotions générées par la peur nous libère de l'ignorance, de l'illusion. Mais comme nous avons réagi de façon inconsciente durant des siècles, comme nous sommes entourés d'égrégores qui vont amplifier les sensations, en maintenant ce désir de paix, ce regard lucide et compatissant pour les aspects instinctifs, nous nous réconcilions avec tous les aspects autrefois cachés, refoulés, maltraités. C'est l'amour inconditionnel qui est à l’œuvre, l'unité et la paix qui s'installent en profondeur ou qui se révèlent.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr