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01 Je ressens encore des mouvements internes d’afflux de lumière, de montée
d’énergie, qui viennent stimuler le corps émotionnel afin qu’il puisse
extérioriser ce qui est encore refoulé dans l’inconscient, la mémoire. Enfin je
devrais plutôt dire afin de me familiariser avec l’émotion, avec le fait que la
seule chose à faire, c’est de la laisser passer en toute confiance, sans vouloir
la nommer, la retenir, l’enfermer dans le mental, les raisonnements.
Maintenant
que j’apprends à observer cela, à ressentir comment les sensations émergeant
d’une contrariété, s’expriment et se meuvent, je vois les limites du système de
survie.
Le fait d’avoir bloqué et classer, étiqueté, les émotions, en a
falsifié le goût.
C’est tout un apprentissage qui est à accomplir, une
redéfinition de la sensation non plus en termes de bien ou de mal mais en termes
de fréquence, de texture, de mouvement.
Déjà
le fait de savoir que ce sont des messages du corps, de l’âme, des énergies,
des infos, ça calme considérablement le mental qui a moins tendance à les
bloquer ou à cogiter.
Le
regard qu’on porte sur ce qui est, en modèle la forme, y ajoute une note
particulière qui peut aller jusqu’à une totale transformation.
Ainsi le
jugement, les à priori enfermement l’objet ou le sujet dans une forme définie
qui entraine des réflexes conditionnés.
Par exemple si je crois que les
étrangers sont des ennemis, dès que j’aperçois un humain de couleur, je vais
lui coller l’étiquette correspondante et je serais sur la défensive voire même
agressive. Je ne verrais pas la personne telle qu'elle est mais j'y verrais ma propre peur et mes croyances.