Ce
matin, je réfléchis à certains concepts qu’on étale, qu'on vend, afin de maintenir les gens
dans l’ignorance et d’en tirer des bénéfices non négligeables.
Je constate au passage que la colère suscitée par cela n'a pas affecté ma vision ni mon état d'être puisque je ne l'ai pas retenue. Je ne me suis pas identifiée ni aux pensées ni aux émotions qui nourrissent l'impuissance, le rôle de victime. Le processus de lâcher prise est de plus en plus rapide parce que le mental a compris où était son intérêt.
C’est
toujours le même procédé, on désigne un coupable, un bouc émissaire et on s’acharne
sur lui avec violence en espérant établir l’ordre et la justice. On se valorise en rabaissant, en accusant l'autre et on se pose en sauveur.
L’humanité
est l’esclave de ses propres peurs, démons, créations psychiques et
émotionnelles mais elle préfère se sentir victime et crier vengeance plutôt que
d’oser se regarder honnêtement, objectivement. L'apparence monstrueuse est aussi une vision issue de l'ignorance, de la division et du rejet.
Pourtant
on a tout à gagner à devenir responsable de ses mondes intérieurs et à
reconnaitre la puissance de la conscience qui projette vers l’extérieur tout ce
qu’elle porte afin de le voir, de l’embrasser et d’y trouver la liberté, la
paix, l’unité, l’harmonie et donc la souveraineté.
On sait maintenant clairement, que nous
sommes des êtres vibratoires, énergétiques et on sait que l’énergie se projette
vers l’extérieur, que nos pensées et les émotions qui leur sont associées,
forment des objets énergétiques, des égrégores, des entités.
Même en psychologie,
on reconnait ce phénomène de projection mentale.
Face à un évènement
traumatisant, l’instinct de survie enclenche le système de déconnexion mentale
et va enfouir dans la mémoire, les émotions, elle les refoule dans l’inconscient
soit parce que la conscience est trop immature (l'évènement traumatisant est vécu dans l'enfance) ou pas encore apte à gérer ce
choc émotionnel (l'adulte qui ignore Qui il est, ce qu'il est), soit parce que l’émotion est trop intense, ingérable dans l'instant.
Le système de
survie s’exprime de trois façons différentes, soit il fuit face au danger, soit
il agresse, soit il est paralysé. Il n'est ni bon ni mauvais, il est ce qu'il est par définition un système de survie et s'enclenche par défaut tant que nous ne sommes pas conscients de ce que nous sommes à l'intérieur.
Selon
la réaction, on va projeter nos émotions difficiles vers l’extérieur, ou les
refouler dans l’inconscient mais dans les deux cas, on les nourrit, on leur donne de l'énergie, du pouvoir.
La peur que la situation génère en nous, nous fait
réagit soit en agressant; on projette notre peur, soit en fuyant, on fuit notre
peur et dans les deux cas, comme on ne la regarde pas en face, comme on la rejette, on reste soumis
à l’instinct de survie qui gère notre système émotionnel et nos pensées.
La
fuite psychologique se traduit par l’accusation, le jugement, la recherche du
coupable et au fil des siècles on a persécuté ceux qui catalysaient nos plus
grandes peurs et notre ignorance, notre impuissance. Ceux qui incarnent les personnages violents, tyranniques, manipulateurs, mais aussi les victimes et les sauveurs, catalysent l'énergie de l'ensemble, en sont les porteurs ou les représentants.
On
parle de portail organiques, de pervers narcissiques et de reptiliens comme les
coupables toujours plus sophistiqués, des réponses aux malheurs de l’humain qui
correspondent aux découvertes scientifiques en matière de psychologie et aux visions de médiums soumis à la dualité, aux croyances basées sur la notion de bien et de mal...
Mais ces
découvertes sont perçues selon les mêmes croyances et l’identification aux
rôles de victime, de bourreau et de sauveur. On se plait à accuser l’autre et
ainsi à obtenir du pouvoir sur les masses, à vampiriser leur énergie, leur
argent, leur attention, leur vote, en accusant les autres d'agir de cette façon. C'est le serpent qui se mord la queue! Ou dans une version comique, l'arroseur arrosé!
De part et d’autre, chacun y trouve son
compte parce que regarder la peur en face, oser affronter ses démons intérieurs
est impensable.
Il vaut mieux accuser les autres que de prendre la
responsabilité de son ressenti, de ses pensées et de ses émotions.
Ce
sont toujours les mêmes schémas, le coupable, c’est le diable, l’étranger, la
sorcière, le juif, l’inconnu, celui qui n’est pas comme les autres, qui semble
détenir des pouvoirs qu’on envie. Et maintenant les reptiliens sont des cibles
parfaites parce qu’ils catalysent les plus grandes peurs.
On peut voir
que ces êtres sont des créations psycho-émotionnelles issues de l’inconscience
collective, des associations arbitraires de la conscience qui s’ignore, qui ne
sait pas qu’elle est créatrice.
On connait la force de l’imagination et le fait
que la conscience projette vers l’extérieur tout ce qu’elle ne comprend pas ou
rejette afin d’une part de libérer la charge émotionnelle, de s’en décharger et
d’autre part de se sentir valorisé, quelqu’un de bien, quelqu’un qui corresponde au
modèle de vertu imposé par les religions, la société.
On
veut bien obtenir du pouvoir en étudiant la loi d’attraction, mais on réfute l’idée
du miroir, de l’effet miroir pourtant c’est ici que se situe le pouvoir de
libération, de guérison, de conscientisation, donc d’expansion de conscience.
Les
gens qui veulent obtenir du pouvoir sur les autres ont tout intérêt à brandir
des coupables et ils n’hésitent pas à se qualifier de voyants, d’éveillés, de
créateurs conscients, de sages même ou d’être lumineux, d’extra-lucides et de
bienveillants.
Ils
vendent une part de vérité à leur avantage et se présentent en sauveur.
Pourtant
les choses sont très simples lorsqu’on regarde objectivement de quoi nous
sommes faits, quand on reconnait le pouvoir de l’imagination, de la projection
psycho-émotionnelle et la loi de résonance, d'attraction.
Notre
cerveau est constitué de trois parties, le
cerveau primaire ou tronc cérébral qui gère la survie, appelé aussi cerveau
reptilien, le cerveau émotionnelle ou limbique et le néocortex, siège de l’innovation,
de l’évolution, des visions.
La
façon dont on nomme les cerveaux les plus animaux ou pulsionnels, en dit long sur
l’origine des monstres, de l’enfer, du diable et des fameux reptiliens.
La conscience
comprend son environnement par l’observation et elle en déduit des pseudo vérités qui
forment les croyances. Ainsi, les reptiles au sang froid sont considérés comme
des êtres sans cœur.
On réfléchit en mode duel et par anthropomorphisme, on attribue aux animaux nos
propres pensées, sentiments, alors qu’ils s’inscrivent dans un ordre qui
maintient l’équilibre du vivant.
Les animaux ne pensent pas comme nous, ils
sont dotés d’une conscience, d’un chemin de vie particulier qui s’inscrit dans
la chaine alimentaire (ou ce qu'on nomme ainsi de notre point de vue) et ils n’ont pas conscience de la mort, ils ne l’appréhendent
pas même s’ils sont mus par l’instinct de survie. Ils préservent leur vie pour
préserver l’espèce et non par peur de la mort dont ils n'ont pas conscience avant de la vivre.
On
craint tellement la mort qu’on a élaboré toutes sortes de croyances avec les
bribes de mémoire de notre nature véritable. On interprète tout selon le mode
duel, selon notre instinct de survie qui sélectionne ce qui est bon ou mauvais,
ce qui amène du bien-être et ce qui fait souffrir mais c’est l’inconscience ou
l’automatisme qui gèrent notre vision, notre vie.
Seule
la connaissance véritable de soi et l’empathie peuvent élargir la vision.
Le
mouvement new age a perpétué l’ignorance et l’irresponsabilité, le jugement, l’accusation
et la division.
On prétend être conscient de l’essence d’amour et de lumière
qui nous compose mais on continue d’accuser les autres, de se croire au dessus
de la masse, de se dire éveillé et bienveillant tout en montrant du doigt les
méchants.
On se dit lumineux mais on refuse de regarder en profondeur, en toute
sincérité, tout ce que nous portons, on accuse les autres de manipulations
perverses tout en niant notre propre désir de vengeance, toutes les pensées
sombres qu’on se cache à soi-même.
On ne peut pas se les cacher indéfiniment
parce que tout ce que nous portons se projette vers l’extérieur par le simple
fait que les pensées, les émotions sont de l’énergie.
Plus cette énergie est
contenue, refoulée et plus elle prends d’ampleur, d’espace, d’intensité. Les
projections deviennent de plus en plus solides, palpables, visibles.
Elles sont
projetées dans l’espace formant des égrégores par le phénomène d’attraction et
elles vont s’agglutiner par le même principe d’attraction, de résonance, dans l'aura des êtres qui nourrissent
la violence et le déni.
Elles environnent tous ceux qui portent ces mêmes énergies
refoulées et la seule façon de s’en libérer ou de ne plus les subir, c’est de devenir conscient de ce
que nous sommes en vérité, totalité et de désirer être responsable de ses
mondes intérieurs, de ses pensées, de ses émotions, désirer plus que tout faire la paix en soi. Parce qu'on a compris que tout est à l'intérieur, tout commence par la vibration qu'on émane.
Désirer la paix, l’unité ou
s’extraire de la dualité est nécessaire mais tant qu’on croit que ce sont les
autres qui sont responsables de notre mal-être ou qui nous manipulent, tant qu’on
continue d’accuser et de juger les autres, on leur donne notre pouvoir, notre
énergie.
Cela
ne veut pas dire qu’une personne n’est pas injuste avec nous ou violente ou
agressive, cela veut dire que nous attirons cette personne par ce que nous
portons, par le fait d’être identifié à la victime et de le revendiquer.
Juger,
accuser, critiquer, c’est proclamé qu’on est victime mais en fait on est
seulement le jouet de nos propres luttes et divisions internes.
On souffre de
toutes les pensées sombres qu’on entretient, de tout ce qu’on contient, refoule,
en notre inconscient, de l’énergie qu’on rayonne lorsqu’on demande vengeance.
Il
est légitime d’éprouver de la haine pour les ‘méchants’ mais on est les
premiers à souffrir de cela parce qu’on rayonne la haine, on la porte et on la
projette vers l’extérieur et tel un boomerang, elle nous revient en pleine
figure.
Notre
système de survie fait que nous refoulons toutes les émotions qui ne sont pas
admises par les conventions sociales. Depuis l’enfance on a compris que lorsqu’on
est en colère, on ne reçoit pas l’approbation de notre entourage. On a donc
réprimé ces émotions à chaque fois qu’on les a ressenties et elles ont grandi
en s’accumulant dans notre aura, attirant des objets en résonance, des entités
issus des égrégores et des personnes qui revendiquent leur colère en la
considérant comme légitime.
Il
y a une grande différence entre savoir que des complots, des abus, des
manipulations existent et rendre responsables tout cela de notre mal-être.
Quand
on s’observe avec objectivité, on reconnait que nous sommes notre propre
bourreau parce qu’on continue de nourrir la haine, la violence, le rejet, la division, lorsqu’on
refoule nos émotions, lorsqu’on réagit en victime, lorsqu’on se juge ou quand
on se dévalorise.
Tant qu’on ne reconnait pas que nous sommes identifiés à des
rôles, de victime, de bourreau et de sauveur, les mêmes rôles joués par tout le
monde, tant qu’on ne s’en détache pas, on va continuer de se croire manipulé
par les autres, la vie et même notre âme.
Reprendre
son pouvoir c’est prendre la responsabilité de ses pensées, de ses émotions et
cesser de les juger, de les sélectionner, de les contenir ou de s’y attacher.
Le processus d’accueil ou d’offrande à la source de tout ce matériel, la
désactivation des croyances duelles, nous montre où se situe la manipulation et
combien l’ignorance mène le monde.
Quand on admet qu’on nourrit des pensées
difficiles à propos de soi et des autres, on comprend qu’on ne peut pas blâmer
l’extérieur et en ayant de la compassion pour soi, pour ces aspects refoulés,
on abandonne peu à peu le réflexe qui consiste à accuser et à juger, à diviser.
La
compassion qui grandit en soi permet de voir l’autre au-delà des masques qu’il
porte, de comprendre ce qu’il peut vivre, ressentir, et de voir qu’au fond, c’est
son ignorance qui le mène.
Personne n’agit par pur méchanceté, chaque
comportement nait du désir de réparation, de vengeance et c’est toujours généré
par les confits internes, le mal-être en soi, le manque d'amour inconditionnel envers soi-même.
Tout être vivant est doté d’un cœur,
d’une conscience et donc de la capacité d’aimer et de s’éveiller à sa nature
véritable.
Oui,
il existe des entités qu’on peut appeler malveillantes mais ce sont des créations
de la psyché humaines et à ce titre, seule une conscience éclairée et
compatissante peut la transformer ou la voir avec lucidité, reconnaitre le
potentiel lumineux en elle, en sa propre création.
Aller voir des mages, des marabouts, des médiums, des guérisseurs, n'apporte aucune solution viable et durable, cela nourrit au contraire le sentiment d'impuissance, le refus de devenir responsable de soi. Et en même temps comme on donne notre pouvoir en plaçant nos espoirs de délivrance en une personne extérieure, on perpétue la croyance en l'état de victime, on s'y accroche, on y croit.
Quand on comprend que ces
créatures sont des projections de nos émotions refoulées, en général on a admis
le pouvoir de l’accueil, la valeur des émotions. On a reconnu la puissance de l’amour
et on a lâché la vision duelle, limitée, de ce qui est.
Ces objets issus de
notre inconscience nous montrent la puissance de la psyché, la valeur des
émotions, notre force créatrice, notre potentiel amoureux ou la puissance de l'amour, de l'acceptation, et elles nourrissent
notre désir de paix, d’harmonie d’unité.
Elles nous montrent ce que nous
portons à l’intérieur et nous donne l’occasion de constater notre pouvoir dans
l’acceptation, l’abandon du jugement.
Elles démontrent la loi d’attraction, de
résonance et la puissance de l’amour lumière, de cette essence originelle
capable d’harmoniser tout ce que nous sommes et de révéler la lumière en l’ombre.
Elles nous aident à comprendre que la dualité est un contexte d’apprentissage, et
non une loi immuable, que l’effet miroir est un révélateur. Même la photographie
nous démontre cela lorsqu’on sait que l’image se révèle à partir d’un négatif.
Quand
on prétend être amour et lumière en accusant les autres d’être des manipulateurs
pervers, on ne se rend pas compte qu’on est pour eux ce dont nous les accusons.
Par
expérience, je sais que celui qui se révolte, qui accuse, qui vole, qui agresse, qui se drogue, porte en lui
de grandes souffrances et qu’il agit par manque, par besoin, par ignorance, parce qu’il ne sait pas
comment combler son cruel manque d’amour.
On
doute de l’efficacité des psychologues dans le processus de résilience parce qu’en
général on fait un transfert, on pense que l’autre va nous guérir, qu’il suffit
de comprendre notre passé pour en être libéré mais il manque un facteur
essentiel à leur approche.
Celui de la reconnaissance des rôles du triangle
dramatique et surtout du fait qu’on reste identifié à ses rôles.
Et quand on en
est conscient, on tente en vain de contrôler nos pensées et surtout nos
émotions afin de ne plus jouer le jeu.
Mais
ça ne fonctionne pas de cette façon, le contrôle est un réflexe conditionné
issu du cerveau reptilien qui commande alors le cerveau émotionnel et perpétue
le refoulement de l’émotion, la division.
La
connaissance de notre constitution et des modes de fonctionnement de la psyché,
des émotions et du cerveau tripartite, la reconnaissance de la valeur du
néocortex ou de la source en soi, de la puissance de l’amour, peuvent nous
libérer de l’ignorance, de l’inconscience et de l’impuissance.
Reconnaitre lorsqu’on
s’identifie ou lorsqu’on réagit selon les rôles, c’est une étape importante
mais c’est surtout le fait d’abandonner le jugement, la vision duelle, qui va
nous permettre de reconnaitre notre essence originelle, notre vraie nature et
la puissance de l’amour, de l’accueil, de l’acceptation.
Quand on comprend que
ce qui nous attache aux rôles, c’est le fait de juger, d’accuser, de critiquer,
on n’a plus besoin de chercher dans notre enfance ce qui a pu causer le trauma,
l’événement douloureux…ou pire encore quelle incarnation passée nous empêche d’être
libre et heureux.
Ce concept aussi est quelque chose qui nous maintient dans l’ignorance,
les anciennes croyances basées sur la notion de victime, d’impuissance, l’attachement
au passé, l’identification au personnage, la peur, l'illusion…
Tant
qu’on prend les outils, les reflets de notre état d’être intérieur et même nos
pensées, nos émotions, pour ce que nous sommes, tant qu’on s’accroche à nos
croyances, on est limité et on perpétue la souffrance, l’ignorance, l’inconscience.
Les
mondes invisibles sont le reflet de nos mondes intérieurs et s’ils se montrent
à nous, c’est pour qu’on puisse se tourner vers l’intérieur pas pour qu’on en
fasse un business, une vérité contre laquelle il faut se battre.
Tout est
conscience plus ou moins pure dans le sens de directement issu de la source ou aligné, conscient d'être, authentique, présent à soi.
Plus ou moins entier, intègre ou falsifié par le filtre des croyances, issu de l'inconscience.
Même
les êtres décédés qui restent proches du plan terrestre ne sont pas à
considérer comme des ennemis, des êtres mauvais mais plutôt comme des âmes
égarées en mal d’amour, de lumière, de compréhension. On peut imaginer l'angoisse que peut créer une mort violente, comment on peut se sentir totalement impuissant et cependant encore conscient, incapable d'interagir avec l'entourage. De ce point de vue, a vision n'est plus la même et au lieu de se sentir potentiellement en danger ou parasité, on peut éprouver de la compassion.
Ça me fait penser aux personnes qui font du stop et à ceux qui ne s'arrêtent pas parce qu'ils ont peur, peur de se faire agresser, peur de salir leur voiture. Je peux vous dire que lorsqu'on poireaute pendant quelque temps au bord d'une route, on perd toute velléité, toute forme d'agressivité et la gratitude qui nous remplit quand quelqu'un s'arrête est la vibration qu'on émane spontanément.
Il
faut avoir senti l’amour sans condition, sa puissance et avoir eu cette
ouverture de conscience qui révèle l’union de tout ce qui est, pour ne pas en
douter mais maintenant que nous savons de quoi nous sommes faits et comment
accéder à l’être véritable, nous n’avons plus besoin de nous accrocher à l’illusion,
nous pouvons savoir par nous-mêmes, de l’intérieur et sans aucun doute Qui nous
sommes véritablement au-delà des apparences et des rôles.
L’abandon
du jugement et de la lutte nous révèlent tant l’essence de l’être que la
réalité de notre pouvoir créateur. De cette capacité à projeter ce que nous
portons, vers l’extérieur. Et quand on comprend cela, cet effet miroir, cette
résonance, on ne se sent plus jamais victime, on reprend sa vie en main et on
ose Être qui nous sommes véritablement et surtout le vibrer.
On
comprend que cela passe par le pardon qui lui-même devient abandon du
jugement et reconnaissance des acteurs, de notre entourage, qui a participé
activement à notre renaissance et que pour endosser ce rôle de méchant, l’amour
pur et la conscience éclairée des âmes étaient à l’œuvre.
Il
ne s’agit pas de nier l’évidence des souffrances vécues en tant qu’enfant mais
de les remettre à l’amour lumière intérieur qui en révèlera peu à peu l’essence,
le sens et la beauté.
Ceci dit, ça ne se fait pas en un claquement de doigt et
en cela, comme ça demande de choisir son positionnement, c’est notre désir qui
détermine ou initie l’ouverture de cœur et de conscience.
On n’est donc pas
manipulé, contraint de s’ouvrir, de s’éveiller, c’est un choix de chaque
instant.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr