28 01 Quand on entend dans les milieux spirituels ou ceux du
développement personnel, qu’il faut s’aimer en totalité, on se trouve souvent
dérouté parce qu’on peine à savoir comment faire concrètement.
Pourtant on peut le savoir de façon simple en considérant notre
comportement avec les autres, avec les enfants lorsqu’on est parent, avec nos
amis, ceux en qui nous avons totalement confiance ou encore lorsqu’on fait
preuve d’empathie envers les animaux.
Avoir ce même regard sur soi, pouvoir entrer en compassion
envers les aspects intérieurs qu’on a tendance à voir comme inférieurs, c’est
manifester de l’amour pour soi.
Évidemment cela demande à être installé en profondeur en soi, jusque dans l'inconscient et
à s’appliquer chaque fois qu’on se critique, qu’on se juge.
En s’écoutant
penser lorsqu’on sent un malaise intérieur ou simplement en faisant attention à
nos pensées et en reconnaissant que lorsqu’on ressasse, lorsqu’on se juge, cela
signifie que le besoin de paix et d’amour se fait sentir, on va peu à peu
lâcher cette habitude très ancrée de se martyriser.
On nous a appris qu’il était égoïste de penser à soi, de se
faire passer en premier et qu’il fallait plaire au maximum de gens pour être
considéré comme quelqu’un de bien.
On nous pousse à négliger nos besoins et
même à les ignorer en nous faisant croire que l’approbation et la
reconnaissance extérieure nous rendront heureux et valeureux.
Ainsi on se
focalise sur notre réussite sociale, on cherche à être le meilleur, à exploiter
nos capacités intellectuelles, à savoir plaire, séduire pour les femmes, à
dominer nos pulsions afin de montrer qu’on est civilisé et évolué.
Et quand on est plus intéressé par l’aspect spirituel de l’être
que par l’aspect matériel, on rejette en bloc tout ce qui concerne ce monde. La
richesse, le succès, le plaisir, sont perçus comme des signes de faiblesse et
d’ignorance du divin en soi et surtout d’égoïsme.
Pourtant si on considère que nous sommes
divins, que l’intelligence omnisciente, omnipotente et omniprésente nous a
créés, il est tout à fait logique de penser que nous sommes des créatures
parfaitement constituées.
On se fait une idée de ce que devrait être un humain parfait,
digne de respect et d’amour et on tente de coller au modèle établit, tant par
nos exigences, nos ambitions, notre besoin d’amour que par les références, les
critères de valeur établies par la collectivité.
On confond l’amour et la séduction et lorsqu’on prétend aimer,
on ne fait qu’attirer l’attention de l’autre, agir selon ses attentes afin
d’obtenir la reconnaissance tant attendue. On agit, on pense et on réagit selon
les conventions admises par l’ensemble et qui sont élaborées à partir de
croyances erronées.
On considère l’humain comme un animal évolué qui se situe à
la tête de la chaine alimentaire par sa capacité à dominer l’autre, les règnes
et la nature.
Un humain évolué, selon les critères de la société, est celui qui
sait dominer ses pulsions et on peut comprendre l’importance de cela pour le
bien-être de l’ensemble seulement on oublie que nos pulsions, sont l’expression
du vivant, l’énergie du désir, l’énergie créatrice, celle qui permet d’évoluer,
de croitre et de s’épanouir. On créé ainsi une société ou prime le mensonge, le paraitre par souci d'ordre, un ordre qui n'est qu'une répartition des rôles, une hiérarchisation de classes sociales qui engendre les pires abus et injustices...
L’humain "évolué" admet qu’il y a un ordre
hiérarchique interne, des aspects de la personnalité qui sont inférieurs et
d’autres qui sont supérieurs, des organes plus nobles que d’autres, des
fonctions vitales primaires et d’autres plus raffinées, des aspirations élevées et des basses pulsions...
On admire les grands hommes qui se sont sacrifié pour la patrie,
les êtres qui montrent leur noblesse, leur beauté, leurs talents exceptionnels
et on en fait des modèles à suivre tout en reconnaissant qu’on ne pourra jamais
les atteindre.
Cette vision de la perfection, de la valeur d’un être et du mode
d’évolution d’un humain, est d’emblée vouée à l’échec parce qu’au lieu de
stimuler le développement de l’individu, elle crée des exigences, des attentes
et nécessairement des frustrations.
Le mode de comparaison entraine jalousie,
déception, rejet de soi, dévalorisation ou sur estime de soi, vanité, sentiment
de supériorité.
Et le modèle de perfection à suivre, celui qui sert de critère
d’évaluation d’un individu entraine les mêmes sentiments de dévalorisation,
d’indignité, d’impuissance, d’inaptitude, de culpabilité, de honte, de rejet de
soi.
On va exploiter au maximum ce qu’on pense être des qualités et rejeter ce
qui est considéré comme des faiblesses au regard du modèle choisi ou imposé.
Les médias, la mode, les célébrités, les conventions sociales, nous
maintiennent dans ces croyances, ce système de comparaison qui mène
systématiquement au rejet de soi, en permanence.
Les élites ont bien compris
leur pouvoir parce qu’ils connaissent les attributs de l’humain, les systèmes
et les corps subtils qui composent un individu. Ils jouent sur l’ignorance et
sur les points sensibles de tout un chacun, le manque d’amour de soi et les
peurs innombrables.
Ils font leur fortune sur la misère et l’ignorance proclamant de
fausses ou semi vérités pour conserver leur pouvoir, leur domination et se
sentir puissants.
Ils savent que les points faibles des humains sont l’incapacité
à gérer les pensées, les émotions et connaissent parfaitement ces outils que
sont le mental et le corps émotionnel, ils en abusent largement par tous les
moyens à leur disposition.
Ils connaissent la puissance des chocs émotionnels, des émotions
dites négatives telles que la peur, la puissance de l’image, des mots, de la
répétition. Ils savent comment imprimer dans la mémoire des individus des
concepts qui maintiennent l’opinion dans l’ignorance, la dépendance à
l’autorité, la peur de l’inconnu, le besoin d’être guidé, sauvé même.
Les
technologies nouvelles et les outils de communication qui se développent sont
leurs armes. Ils connaissent aussi la constitution énergétique,
électromagnétique, ondulatoire, fréquentielle de l’humain et la puissance de la
psyché, des égrégores, la valeur énergétique des pensées, des émotions et
comment absorber l’énergie de la masse.
Ce qui fait leur force est aussi ce qui
les fragilise parce que maintenant, toutes les infos sont accessibles au plus
grand nombre mais ils tiennent toujours le pouvoir grâce à l’incapacité de
chacun à gérer convenablement ses pensées et ses émotions.
Ce qui est merveilleux, miraculeux, extraordinaire, c’est que
nous disposons tous des mêmes attributs et donc d’un pouvoir équivalent.
Nous
sommes tous dotés d’un cœur, d’une conscience et le mode d’emploi de l’humain
divin heureux est accessible à tous, compréhensibles, même pour les enfants.
L’amour c’est la substance qui relie, qui pousse à aller vers
l’autre, à vouloir se connecter, fusionner, communiquer, depuis la cellule en
passant par les neurones jusqu’à l’individu tout entier, c’est cette énergie
qui anime et relie tout ce qui est.
C’est le moteur de création, d’action, de propulsion,
d’expansion qui multiplie, fait croitre et enrichit. De ce point de vue et
sachant que l’union fait la force, que la connexion, le contact, la communion,
l’association bienveillante sont des facteurs d’épanouissement, on peut
comprendre combien le désir d’unité, de paix et de communion peut être
puissant.
Le besoin essentiel, vital, de l’humain étant l’amour, le besoin qui
incite à le rechercher et son obtention qui mène au plaisir, son amplification
se réalisant par l’union, on comprend l’importance de la reliance qui est un
besoin tout aussi vital que l'amour puisqu'il en est le mouvement.
Ce qui est merveilleux, c’est que nous sommes
constitués de différents corps, aspects et par-dessus tout, que notre essence
vitale est précisément ce que nous cherchons à l’extérieur.
Nous avons donc l’essence, les outils et nous connaissons
maintenant le mode d’emploi, ou au moins la base essentielle et suffisante.
Nous savons la façon dont l’énergie fonctionne, sa nature, comment marche notre
cerveau, notre cœur, notre gps intérieur: nos émotions.
Nous savons résoudre l’équation besoin
d’amour et satisfaction du besoin puisque c’est en rayonnant cette vibration
essentielle à l’intérieur, en lui permettant de relier tous nos corps, nos
aspects multiples, que la boucle est bouclée.
Nous savons comment mettre l’amour en mouvement, dans l’échange, la
communication, et que le déclencheur, c’est la joie, le désir.
En écrivant ces quelques phrases, le critique intérieur s’est
manifesté et au lieu de le repousser, je l’ai accueilli dans l’amour lumière,
reconnaissant sa valeur puisqu’il est un indicateur, il me ramène au centre et
à la nécessité de trouver le juste milieu.
Il pose des limites, sonne une sonnette d’alarme et fait jaillir
des peurs. En l'occurrence il m'a amené à ajouter l'idée que le mouvement intérieur est celui de la conscience ou lumière, l'attention qui se tourne vers le cœur, dans l'immobilité mentale.
L'observation neutre qui permet l'expression libre de l'émotion redonnant le mouvement à l'énergie. Un équilibre entre mouvement et immobilité...
L'observation neutre qui permet l'expression libre de l'émotion redonnant le mouvement à l'énergie. Un équilibre entre mouvement et immobilité...
On a associé l’intelligence à la capacité de résoudre des équations complexes mais on le voit bien, ceux qui sont les plus heureux sur terre, les plus aptes à croquer la vie à pleine dent et à tirer le meilleur de chaque instant, se sont les enfants et les simples d''esprit.
Même un enfant maltraité à la faculté de vivre
dans l’instant présent, d’en goûter pleinement la saveur lorsqu’il joue ou
quand il s’émerveille d’un rien.
Ils nous montrent les facteurs essentiels du
bonheur, la conscience ouverte et pleinement présente à ce qui est, l’accueil
sans condition de tout ce qui se présente à lui et le goût de la découverte, la
capacité de se laisser surprendre, de se réjouir.
La formule magique est simple seulement elle demande une
attention soutenue afin de rompre le cycle des habitudes, des croyances
erronées et du mode de pensée basé sur le jugement, la division, le rejet et
l’exclusion.
On sait ce qui nous rend malheureux et donc l’inverse aussi c’est
d’ailleurs à mon sens la raison d’être des épreuves, des échecs, des ruptures,
des séparations, de la maladie.
Tout cela met en évidence le besoin d’amour et
fait ressurgir le désir de vivre.
Quand on pense manquer d’amour, on a déjà compris à quel point
c’est essentiel, vital et si on en a conscience c’est parce qu’on connait cette
fréquence, cette vibration qu’on a tous senti au moins une fois dans sa vie.
Mais savoir que nous sommes l’amour en essence ne résout pas non plus
l’équation parce qu’il faut que cette énergie se meuve pour qu’on puisse la
sentir.
Il faut qu’elle puisse circuler, aller d’un objet à l’autre en toute
liberté pour pouvoir s’épanouir et grandir.
Nous avons construits des murs autour de notre cœur avec toutes
nos croyances nées de la peur, de la résistance à celle-ci, croyant nous en
préserver mais la seule chose que nous ayons fait, c’est de nous éloigner de
notre cœur, de nous éloigner de notre essence, d’en limiter l’accès et
l’expansion, le rayonnement et la sensation.
Heureusement nous pouvons restaurer la paix, l’ordre et l’unité,
la reliance intérieure et en récolter les fruits.
Comme dans la nature, le fruit
ne pousse pas du jour au lendemain, il commence par être une forme dans la
graine, une idée, une image, un code spécifique, une mémoire génétique, puis il
se matérialise sous la forme d’atomes et de molécules.
Il faut ensuite que la
plante puis la tige et enfin la fleur, se forment.
Ce processus demande de
l’énergie, des interactions entre les cellules, les atomes et les molécules,
avec l’extérieur, les éléments nutritifs, l’eau, le soleil et la vibration.
C’est un phénomène très complexe mais il nous suffit de planter la graine au
bon endroit afin que la terre et la future plante profite des rayons du soleil
puis l’arroser suffisamment pour qu’elle sorte de terre, pousse et croisse.
Certaines plantes ne donnent des fruits qu’au bout de trois ans.
Nous sommes comme une plante et les énergies que nous puisons à
l’extérieur sont également le soleil et l’eau, le soleil peut être comparé à
l’esprit, à la conscience christique et au monde des pensées et l’eau peut-être comparée à l’âme, au monde des sentiments, des émotions. Il nous faut puiser à la source et nous nourrir des éléments nutritifs que sont les qualités du cœur, afin de croitre et de nous épanouir, de remplir la mesure de notre création.
Nous
savons maintenant comment nourrir notre esprit, notre mental, comment restaurer
l’intégrité de notre être. Comment l’amour peut guérir, harmoniser, rétablir l’équilibre
et la joie de vivre.
Nous savons que nous pouvons déconditionner le mental, élever
notre vibration et rayonner l’amour en toutes directions.
Des outils pour
libérer les croyances fausses sont maintenant à notre disposition et nous
pouvons les adapter à notre personnalité, nos besoins du moment. Nous pouvons
utiliser notre imagination pour en créer de nouveaux mais comme il en existe
déjà qui ont fait leurs preuves, autant les utiliser.
L’EFT est un outil qui aide à reconditionner le mental dans le
bon sens. Cette méthode agit aussi sur l'énergie et dans l'unité intérieure puisqu'elle allie la conscience, le corps physique; l'émotion, la sensation et l'intention de lâcher prise. Elle utilise le pouvoir de l'acceptation, de l'observation neutre, le pouvoir de l'amour.
Dans la vidéo suivante, on voit les points à tapoter à la suite,
c’est ce qu’on appelle "la ronde du taping". Ce qui est à retenir ici, avant tout, c’est l’endroit où tapoter et dans quel ordre le faire.
Puis, la seconde vidéo explique comment formuler la phrase à
répéter en même temps qu’on tapote plusieurs fois sur chaque point. On tapote sur un même point tout le temps qu’on prononce la phrase. Phrase dont la forme change mais dont le fond reste le même.
Libérez-vous des émotions négatives avec l'EFT
EFT le tapping "crise d'angoisse"
On trouve d’autres vidéos sur le sujet en cliquant sur les liens
dans la page Youtube, mais le plus important à mémoriser, c’est les points où tapoter, l’ordre dans
lequel le faire, le fait de se poser en observateur neutre et la façon de formuler les phrases :
« Même si….je m’accepte totalement, entièrement,
profondément »
La formule, c’est de reconnaitre ce qui est sans le nier, sans
le rejeter, en le ressentant entièrement, puis de choisir de s’aimer entièrement. Ça peut être « même si
j’ai des douleurs, même si je ne sais pas comment guérir, je m’aime entièrement
et sans conditions »
C’est important d’affirmer le vœu de s’aimer en totalité au
présent.
C’est une façon de poser le choix dans le maintenant. Ainsi, on ne nie
pas ce qui est mais on choisi comment on veut vivre avec soi-même, quelle vibration on veut rayonner.
L’acceptation de soi est essentielle parce que c’est cela qui
libère du passé et qui permet de briser les murs autour du cœur, de trouver l’autonomie
affective. On reprend les rênes de notre vie en confiant à notre âme, à l'amour lumière intérieurs, le soin de restaurer la vérité, l'ordre, l'harmonie et l'unité.
La personnalité y participe de façon active, consciente, neutre ou non réactionnelle comme habituellement.
On n'empêche pas la réaction, on l'observe et ce faisant, on s'en détache progressivement parce qu'on constate que la sensation évolue, que l'énergie se déplace, que la forme change.
Le mental note les sensations, évalue la situation mais n'intervient pas, il ne contrôle rien, ne juge pas l'émotion, il observe et ça, il sait très bien le faire.
Ainsi, aucun aspect de soi n'est frustré ou mis de côté, chacun est à sa juste place et ils œuvrent ensemble, pour le bien commun...l'énergie de vie est alors libérée; la joie refleurit, la simple joie de vivre.
Le
succès réel c’est la conscience d’être d’essence divine et de porter cette
vibration comme une semence à découvrir, à laisser émerger à l’intérieur et à se déployer.
Tout comme dans la nature, c'est l'énergie de vie, qui réalise ce miracle de croissance et d'expansion. Considérer cela c’est
savoir que la vie que nous sommes est un miracle en soi.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr