Hier la journée a été assez intense mais comme maintenant l’ancrage dans la paix du cœur est un réflexe naturel et spontané, je l’ai relativement bien vécu. Ce processus de déconstruction et de reconstruction ne m'effraie plus autant qu'avant puisque chaque fois que je reviens au cœur, tout s'apaise.
Tout ce qui
est vu, exprimé instantanément sans retenue, se libère en vérité. Et c'est maintenant vis à vis de ce processus que la confiance s'installe. C'est de cette façon que le mental lâche prise plus facilement enfin que je ne m'identifie plus au bavardage mental ni aux émotions qui de toute façon ne font que passer si on ne les retient pas.
C’est en écoutant les émissions de
Ruquier de la période du 11 septembre 2001 que j’ai pu offrir à la paix du cœur,
les émotions que j’avais ressenties alors.
A cette époque j’étais membre d’une
église dont le siège est aux états unis mais les réactions de peur prédominaient
et elles ont plutôt été dirigées vers les maghrébins des cités. Il est clair
que le fait que je m’identifiais pleinement à la victime, ma compassion allait
vers les plus humbles, vers ceux qui allaient subir la vengeance dans ce cycle
infernal de violence.
De mon point de vue d’aujourd’hui quand à la façon dont
le monde est régit, c’est plutôt la colère envers les manipulations des dirigeants
qui a besoin d’être pacifiée mais là encore, c’est la victime intérieure qui se
manifeste.
La peur d’être manipulée de l’intérieur s’ajoute aussi et j’ai ressenti
physiquement cette émotion que je n’ai pas refrénée.
Je me suis contentée d’observer
toutes ces montées aussi bien les pensées que les émotions, en restant centrée
sur mon seul objectif, la paix.
En finir avec ces luttes intestines, ce besoin
de contrôle, le cycle de la vengeance, de l’accusation, du jugement et de la condamnation.
Juste s’ancrer dans la paix du cœur et laisser l’inconscient, le mental et l’émotionnel
se vider de toutes les mémoires qui nourrissent le conflit et la division.