C’est
une question qu’on se pose naturellement si on lit des messages canalisés et
comme il y en a énormément sur la toile, comme chacun témoigne de sa relation
au divin, on essaie de comprendre cela de façon intellectuelle, on imagine des
scénarii digne de films Hollywoodiens, on s’attend à quelque chose
d’extraordinaire, de fantastique. Et de cette façon on reste identifié au
mental, à la vision limitée et conditionnée qu’il a nécessairement de ce que
sont l’âme, la conscience divine, la source.
Le
langage de l’âme n’est pas verbal même si des messages peuvent venir sous la
forme d’idées. Elle utilise tout ce que nous sommes, tous nos corps, toutes les situations de
notre vie, pour communiquer avec la personnalité.
La communication est permanente mais nous n'en avons pas conscience et c'est ce que l'introspection va révéler peu à peu. On va comprendre qu'il s'agit de s'ouvrir afin de recevoir, de percevoir cette communion.
Par
exemple, on observe quelque chose en soi puis on tombe sur une info qui va nous
donner le sens de cette observation. C’est ce que j’ai encore vécu il y a
quelques jours.
Plusieurs
fois, lorsque je parle à mon âme, je ressens des frissons et ce signe témoigne
de sa présence, du fait qu’elle "m’entende". Je l’ai interprété de cette façon
parce que je peux l’observer à chaque fois que je me confie à cet aspect
maternant intérieur, chaque fois que je sens la paix et qu’un sourire se
dessine spontanément. Puis en même temps, j’avais remarqué que ce ressenti se
manifestait quand les médicaments ne faisaient plus effet, le matin avant de
prendre les cachets et en fin de soirée.
La
sensation particulière dans ce contexte de contact intime révèle aussi que le
contact avec l’âme est subtil et qu’il demande de l’attention, de la
transparence et la sincérité du cœur en même temps que la nécessité d’être
attentif, d’affiner ses perceptions ou tout au moins de ne pas se couper de ce
ressenti. On peut dire aussi que ça demande d’avoir le cœur et l'esprit ouverts.