Il
souffle un vent de liberté en ce moment qui me réjouit profondément.
En suivant
son cœur, l’élan du désir, en toute confiance, cette liberté d’être offre la
vibration de la joie sur un plateau d’argent !
Laisser tomber les règles
contraignantes des humains conditionnés par la peur et suivre le courant
naturel de la vie, les lois de l’amour inconditionnel, de l’unité, les lois
universelles, révèle la beauté du contraste et la pertinence du caractère
destructeur que chacun porte en soi.
Mais bien évidemment, ça n’est pas le
raisonnement du mental qui peut réaliser l’harmonie intérieure, seul le
positionnement dans le cœur en a le pouvoir.
Je
constate qu’en agissant de cette façon non seulement je vis dans la joie et la
légèreté mais je suis beaucoup plus productive, active, et la confiance en soi
grandit de jour en jour. J’écris dans l’élan et passe à autre chose selon l'envie du moment, la
guidance intérieure et le fait de ne plus rien planifier nourrit la liberté
d’être.
J’ai donc rassemblé quelques phrases écrites par ci par là, en cet
article d’aujourd’hui (en fait d’hier mais je n’ai pas eu l’élan de le publier
avant).
Mon
passé chaotique se révèle utile dans ce processus de renaissance parce que le
côté impulsif, excessif, l’indifférence face à la mort, et le fort caractère,
tout ce que j'ai expérimenté sert maintenant ce choix de suivre l’amour aveuglément.
Dans ce désir de laisser le cœur
unifier les aspects de l’être et harmoniser les énergies, je constate que chaque
aspect de la personnalité a son utilité, qu’il est nécessaire à l’équilibre de
l’ensemble.
Il
ne s’agit pas d’être mentalement sage et tiède mais de laisser le cœur
harmoniser et unifier tous les aspects de l’être afin que chacun d’eux puisse
offrir ses caractéristiques, ses énergies, au service de l’amour lumière, de
l’unité intérieure, de la complétude.
La
confiance en soi ne se situe pas dans le fait d’avoir tort ou raison, de
vouloir imposer son point de vue mais dans le fait de suivre sa propre vision,
de vivre selon ses convictions profondes en reconnaissant aux autres le droit
de voir autrement.
Lorsque
la vision des autres nous laisse indifférent, non pas dans une forme de mépris
qui vient de l’assurance d’avoir raison mais juste parce que ça ne suscite plus
de colère ou de réaction en soi, la foi est alors bien ancrée, vivante et
vivifiante.
Dans l’accueil de ses propres limites humaines, dans le constat des
limites de compréhension, d’interprétation du mental, de leur caractère
changeant et aléatoires, l’humilité face à la grandeur de l’esprit, permet
d’accepter que les autres aient une façon de voir et d’être totalement
différente de la sienne.
On
pense être tolérant et juste mais quand on prête attention aux pensées qui
émergent en nous, on constate que nous sommes très souvent dans le rejet, la
critique et le jugement. Vis-à-vis de nous-même et aussi par rapport aux
autres.
On
est tellement habitué à ces pensées de jugement, à ce mode de fonctionnement,
qu’on ne s’en rend même pas compte.
Avoir
une vision, une opinion différente des autres ne s’affirme pas contre celles
des autres mais dans la connaissance intime de soi-même. Une assurance qui
vient de la connaissance, du fait de savoir que nous existons au-delà des
apparences, que notre esprit est éternel, infini, que nous sommes la Vie.
Il
s’agit surtout d’apprendre à différencier la voix du cœur de celle de la peur.
Parce
que comme le disent les maitres ascensionnés dans le dernier message reçu par Magali,
le cœur est un mystère.
C’est
à la fois angoissant de ne pas pouvoir savoir à la façon humaine,
intellectuelle, mais en même temps ça ouvre l’horizon, ça nous situe dans le
champ de tous les possibles où tous les rêves sont réalisables, où tout espoir est
permis, où la liberté d’être vrai devient naturelle, évidente.
J’ai
cliqué sur les liens de Lulumineuse et du site de Monique Mathieu, dimanche
dernier et j’y ai trouvé ce qui suit. C’est un exercice qui rend la
reconnaissance de la guidance intérieure, ludique et légère. Non seulement ça me confirme la guidance interne mais en plus, ça familiarise le mental au mode de communication de l'âme, des guides.
« Communique
avec tact et bienveillance mais sans filet, ce que l'autre décide de prendre,
de comprendre et de te renvoyer n'est pas ton affaire. »
--
Lulumineuse
C’est
vrai que lorsqu’on manque de confiance en soi, ça vient de l’enfance, du
fait de ne pas avoir été validé, reconnu ou aimé sans conditions et cela amène
à vouloir obtenir réparation. On agit dans l’espoir d’être enfin reconnu à
notre juste valeur, aimé tel que l’on est et tout notre comportement devient
rigide, calqué sur la peur du manque, la peur du regard de l’autre.
Puis quand
on reconnait le divin en soi, on reste conditionné et on continue de se
comporter dans l’espoir d’être aimé même si on sait que l’amour est à
l’intérieur.
On est plus confiant mais malgré tout on n’ose pas dire ce qu’on pense de peur d’être rejeté, on
continue de se conformer au nouveau modèle élaboré par le mental selon ses
critères de sélection, selon ce qu’on croit devoir faire pour manifester l’amour
et la lumière que nous sommes.
Les sites qui parlent de spiritualité ou de
développement personnel établissent de nouvelles règles, des méthodes de soins
sensés être valables pour tout le monde, des techniques pour méditer, mais à
mon sens, la seule "règle" utile, c’est de suivre son propre cœur, d’oser faire
comme on le sent.
Non seulement ça permet
de constater la présence de la source en soi mais en plus c’est aussi de cette
façon qu’on s’individualise tout en prenant conscience que nous sommes tous
issus de la même source.
Le cœur sait réguler, tempérer, relativiser et
lorsqu’on lui confie tout ce qui a trait à la personnalité, il équilibre l’ego,
place l’individu dans le juste milieu. Il tient compte de l’inter-reliance
entre toute vie et l’élan qui émane du cœur est toujours juste pour soi-même
mais aussi pour ceux qui nous entourent. Après, ce sont les jugements du
mental, les peurs qui peuvent nous faire douter ou nous faire croire qu’on a
agit injustement. Parfois, oser dire sa colère est essentiel tant pour
nous-même que pour l’autre. Si on l’exprime depuis la peur on sera sur la
défensive et donc agressif mais si c’est dit depuis le cœur, déjà, on
n’accusera pas l’autre on lui dira notre ressenti en toute sincérité.
Clef
562
« Il
est important de s’informer, mais de ne pas entrer émotionnellement dans tout
ce que vous pourrez voir et surtout de ne pas en avoir peur ».
La
peur, les réactions ne se commandent pas mais on peut les observer, prendre du
recul, les identifier et ainsi ne pas s’y attacher.
Clef
245
« Nous
vous demandons de vous préparer dans votre corps, de vous préparer dans votre
cœur, d’essayer de travailler le plus possible la confiance et la foi. Soyez certains que si
vous travaillez main dans la main avec nous, nous guiderons vos pas, nous
guiderons vos mains, nous guiderons vos paroles. Il faut que vous puissiez
l’accepter, il faut que vous ayez la conscience de vous donner davantage de
temps et de donner davantage de temps au spirituel ».
Franchement,
je ne suis pas régulière dans ma façon de me tourner consciemment vers les
guides "extérieurs" parce que je considère que la première chose à faire, c’est de se
confier à la source intérieure. Quand j’y suis poussée je constate que c’est
pour plusieurs raisons. La première, c’est pour constater la guidance de l’élan
du cœur puisque je trouve en leurs paroles des réponses à des questions du
moment. Puis il y a aussi le fait qu’en s’ouvrant aux autres, on s’enrichit,
tant par les nouvelles idées que par la reliance, l’échange énergétique,
vibratoire. Et enfin, c’est aussi une façon de mieux comprendre ou de ressentir
l’unité, le fait qu’il n’y ait pas de séparation ni entre les êtres, ni entre
les dimensions.
Tout nous guide vers la source et lorsqu'on observe les choses, la nature depuis le cœur, on peut toujours en tirer un enseignement. Lorsqu'on reste ouvert et réceptif, les énergies, les guides, et bien sûr notre âme, notre intuition, nous soufflent des pensées inspirantes.
Clef
95
« Il
est et il sera de plus en plus important de reconnaître vos peurs et de les
travailler. Tant que vous n’aurez pas travaillé une peur, elle vous envahira,
elle vous englobera en totalité, et même si vous la chassez, elle reviendra.
Vous devez comprendre ce qu’il se passe derrière cette peur, ce qui changerait
dans votre vie si elle se réalisait ! Que vous apporterait-elle de plus ou
de moins dans votre façon de fonctionner, de voir et de comprendre la
vie ? »
Ces
conseils peuvent induire en erreur parce que si on cherche à comprendre
mentalement le pourquoi du comment, on peut y passer des heures. Poser ces questions "en l'air", sans attendre la réponse mais en étant persuadé d'être entendu, c'est une façon de s'ouvrir, d'être prêt à recevoir.
En ce sens, le
fait de reconnaitre et d’accueillir une peur, de l’offrir à la source et de
faire confiance à l’intelligence du cœur va nous ouvrir l’esprit on sera alors
réceptif et attentif. Les besoins que cette peur exprimait seront reconnus par
la suite. On va comprendre intuitivement le sens de cette peur. Et avant tout
on aura eu l’occasion de constater la capacité du cœur, de l’offrande à la
source, de pacifier et d’harmoniser l’énergie. On va comprendre peu à peu que
la peur est une énergie qui n’est pas négative dans le sens où elle ne peut pas
nous dominer si on ne lutte pas contre elle, si on ne la croit pas. Et ce qui
est certain aussi que ça n’est pas en l’ignorant qu’elle va disparaitre.
C'est tout le processus qui va révéler la différence subtile entre le mode du fonctionnement du mental, ses conditionnements, ses croyances obsolètes et les nombreuses façons dont l'âme communique avec la personnalité.
Nous
ne pouvons pas nous cacher indéfiniment à nous-même mais quand on fait
confiance à la source, l’accueil devient plus facile, léger, la peur perd en
intensité.
C’est toujours le fait de voir ce qui est selon les croyances
passées, les références mentales qui nous fait souffrir et qui dramatise les
faits. Quand on lâche les étiquettes, la notion de bien et de mal, de positif
et de négatif, quand on porte un regard plus neutre sur ce qui est, on se rend
compte qu’on s’est fait des films.
Clef
422
« Lorsque
le pèlerin trouve un buisson d’épines sur sa route, il passe au-travers même si
parfois il doit se faire égratigner au passage. Alors apprenez et intégrez ceci
: avancez sans vous préoccuper de ce qui se fait, de ce qui se dit à droite ou
à gauche, fixez-vous sur votre but, fixez-vous sur la mission qui est
la vôtre dans cette incarnation. N’oubliez jamais que toute expérience
permet de grandir dans la sagesse, dans la compassion et dans l’Amour. »
En
lisant ces clefs, je me dis qu’est-ce qui va me tomber dessus ? La
première chose à faire, c’est de reconnaitre cette peur et de l’offrir à la
source ou tout simplement se dire, c’est une peur qui émerge, qui veut me dire
quelque chose.
Déjà, ça évite de cogiter et on se place un peu en décalage
vis-à-vis de la situation.
C’est
toujours la première chose à faire, élever sa vision, se demander qu’est-ce que
la vie veut me dire, qu’est-ce que l’âme veut m’apprendre au-delà du fait de
revenir au centre ? Mais il est inutile d’attendre la réponse, elle
viendra dès qu’on aura lâché prise, qu’on sera passé à autre chose. Elle vient de plusieurs manières et comme la vision de l'âme est beaucoup plus vaste que celle du mental, on n'aura qu'un aperçu limité de ce qui se passe en réalité, de toutes les implications et raisons d'une peur, d'un comportement...
Par
rapport à l’addiction toutes sortes de pensées négatives émergent et en fait ce
qui me vient quand je me dis que je stagne aux mêmes doses, l’idée suivante
arrive
"Ce
n’est pas la quantité qui importe c’est la façon dont tu gères tes pensées et
tes émotions à chaque instant, la capacité à maintenir l’attention sur le cœur,
l’amour et la foi".
Je me suis fait quelques frayeurs dimanche dernier en voyant
le chat qui semblait malade. Toutes les pensées de peurs reconnues ont été
offertes à la source et la confiance est revenue. Depuis, le chat va mieux et
le fait d’avoir lâché prise a amené plus de paix, de confiance.
"Admettre
tous les points de vue fait circuler la Vérité en chaque être et les unis"
--
Lulumineuse
24
08 16
J’indique
les dates de mes propos pour montrer comment les réponses surviennent toujours
après avoir accueilli et neutralisé les pensées émotions difficiles et sans
attendre la réponse. Cette pensée est encore en accord avec mes réflexions du moment mais plutôt que d'essayer de la comprendre mentalement, je laisse infuser et reste ouverte, réceptive afin de capter les infos qui éclaireront ma vision.
C'est sûr que la vérité est subjective au niveau des personnalités mais quand on se positionne dans le cœur on arrive à une vision commune des notions spirituelles, existentielles, mais c'est avant tout une vibration, une sensation, une forte conviction.
Et à propos de ce vent de liberté qui souffle
en ce moment, je rigole de voir une voisine octogénaire se balader sans
complexes en chemise de nuit à 10h passés, avec en plus des mi-bas de
contentions. Mon rire est loin d'être moqueur parce que son comportement est naturel, il ne s'agit ni de provocation ni d'un acte inconscient ou encore un signe de folie mais d'un choix délibéré, celui d'être libre et simple.
Tout
le monde est touché par ces vagues d’énergies et le fait de voir que l’authenticité
gagne les gens du quartier me réjouit profondément.
C’est dans ces petites
choses que je peux mesurer l’impact tant de mon comportement sur l’extérieur
que celui des énergies solaires qui poussent à la transparence et l’abandon des
masques inutiles qui pervertissent l’humain et les relations.
Même
si on perd le besoin de plaire, de séduire, lorsqu’on vieillit, et en ce sens on pourrait se dire que c’est
normal, tout le monde ne le vit pas dans le lâcher prise, la légèreté. La nature, les fleurs qui fanent nous enseignent en ce sens parce qu'elle garde leur "étincelle".
Je
constate aussi que le fait que j’entretienne une relation consciente avec la
terre, que je cultive le jardin selon l’élan porté par la joie, commence à
donner envie aux autres de s’y mettre.
Dans l’élan spontané, je suis allée
faire quelques courses hier et j’ai pu mesurer ma progression dans la capacité
à lâche prise, à faire confiance et à se laisser porter par le désir, l’enthousiasme.
C’est aussi ce qui pèse dans la balance pour convaincre le mental de lâcher les
croyances qui génèrent les comportements addictifs. Je n’avais pas pris toute
la dose et je n’ai pas eu envie ou besoin de ça en cours de route.
Là encore, c’est
un signe encourageant qui me motive à continuer de faire confiance à ce
processus de lâcher prise, d'accueil, d’acceptation de ce qui est.
C’est seulement comme ça qu’on peut
lâcher les habitudes les plus ancrées.
Tant que le mental nourrit les croyances invalidantes, les peurs, le geste demeurera mais si il prend confiance en la vibration du cœur, il verra son intérêt à lâcher prise, sans qu'on est besoin de le forcer à changer de point de vue.
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr